À Carleton-sur-Mer, on a développé une culture du bien manger et du bien se loger depuis de nombreuses années. On y vient de partout pour profiter de ce magnifique décor dans la Baie-des-Chaleurs gaspésienne, mais aussi et surtout, pour profiter de l’offre de restauration devenue des plus intéressantes.
Parmi, cette offre, il y a celle du Marin d’eau douce, rue du Quai, de la famille Benhamidou, qui célèbre en 2024 ses 25 ans d’établissement. Pour son anniversaire, le restaurant a proposé une série de soupers-spectacles offerts aux clients tout l'été.
Depuis 1999, on y sert des menus inspirés par le terroir gaspésien, la cuisine française et marocaine. Le chef propriétaire Mohamed Benhamidou, longtemps séparé de son père Mustapha, mais qui l'a finalement retrouvé à Carleton-sur-Mer, a pris la relève en 2023 et partage son amour de la cuisine du terroir Gaspésien et Québécoise, mais toujours avec une pincée d’inspiration Marocaine.
Dans les années 1990, après avoir travaillé dans de grands établissements québécois, le chef Mustapha Ben Hamidou décide d’installer sa petite famille à Carleton, dans la baie des Chaleurs. C’est en 1999 que Mustapha, un immigrant Marocain, a racheté le café l’Indépendant pour en faire Le Marin d’eau douce, maintenant un incontournable de la gastronomie Gaspésienne. Aujourd'hui, son fils Mohamed, sa femme Iman, ses filles Fatima, Assia et Aicha et une belle équipe de passionnée sont là pour le meilleur de la cuisine du terroir.
Le Marin d’eau douce loge dans une maison construite en 1820 par Narciss Leblanc dit « Buck Wheat ». Il était forgeron et avait sa boutique face à la mer. Après lui quelques autres propriétaires se sont succédés. En 1980, Pierre Landry l’acheta et en fit un café restaurant « Le Café l’Indépendant ». Dix ans plus tard, soit en 1990, trois amies de la région rachetèrent et gardèrent la vocation du café restaurant.
Puis, en 1999, Mustapha Benhamidou se porte acquéreur du bâtiment situé à deux pas d’une plage de la Baie des Chaleurs, offrant une vue renversante qui s’accorde avec justesse à la cuisine raffinée et ensoleillée du chef Mohamed, maintenant aux cuisines depuis 2023, après y avoir été maître d'hôtel et directeur général pendant quelques années.. On s’efforce toujours aujourd’hui d'en faire un incontournable pour les amateurs de poissons et de fruits de mer, ainsi que viande et gibier. Voilà un endroit chaleureux et sympathique. Sans oublier une carte des vins digne des meilleurs celliers.
Parmi les spécialités au menu, Mohamed propose les délicieux produits de sa terre d’accueil, le tout avec une touche propre à ses racines marocaines : pieuvre grillée au fenouil et au citron vert; pétoncles des Îles et lentilles safranées; jarret d’agneau aux épices d’Orient.
Le Marin d’eau douce a reçu un certificat d’excellence en 2005 par le Guide Debeur, revue gourmande annuelle. L’établissement fait partie des 500 meilleurs restaurants du Québec sélectionnés parmi environ 15 000 établissements existants. Cette distinction lui a été décernée en regard de la qualité de ses produits et de son service.
Soulignons qu’avant d’acheter son propre restaurant, Mustapha Benhamidou n’était pas un inconnu du domaine de la restauration, avec ses 29 ans d’expérience dans la cuisine que ce soit au Maroc, en Europe, au Québec et au Canada. Son fils Mohammed a pris le relais avec honneur et confiance, sachant que l'institution a toujours sa place dans l'univers gaspésien.
Le chef-propriétaire rappelle que le restaurant est ouvert toute l'année, même durant la période des fêtes de fin d'année. C'est en janvier que l'équipe prend une pause bien méritée. Il mentionne aussi qu'il est toujours préférable de réserver pour s'assurer d'être bien accueilli.
Le Marin d’eau douce
marindeaudouce.com
215, rue du Quai
Carleton-sur-Mer, QC G0C 1J0
418-364-7602
Depuis 17 ans, la microbrasserie Pit Caribou fait partie du décor de Percé, en Gaspésie. Ses fondateurs ont vu juste en implantant cette entreprise appelée à devenir un symbole incontournable du tourisme brassicole au Québec.
Pit Caribou fait partie de la Route des bières de l’Est du Québec, la preuve qu’il y a un réel engouement pour ce genre de produits.
Aujourd’hui, Vincent Coderre, un expert en finances et administration des affaires, et Jean-François Nellis, diplômé en administration, en relations industrielles et en ressources humaines, entre autres, en plus d’une expérience dans le domaine des breuvages, se réjouissent de l’acquisition en 2019 de l’entreprise Pit Caribou, dont l’usine de production et le siège social se trouvent sur le merveilleux site à L'Anse-à-Beaufils, une ancienne usine de transformation de loup marin.
Vincent et Jean-François cherchaient une entreprise avec une bonne notoriété qui avait un potentiel de croissance intéressant dans le domaine de l’agroalimentaire. Dans le cas de Pit Caribou, « tous les voyants étaient au vert », assurent-ils. Les deux Gaspésiens opèrent maintenant la microbrasserie et le pub de Percé, nouvellement installé dans un nouveau site stratégique et plus vaste au cœur de l’activité touristique et commerciale, en plus d’être partenaires dans le pub du Plateau Mont-Royal, à Montréal.
Impossible de dissocier Pit Caribou de ses racines gaspésiennes. Son identité de marque est intrinsèquement liée à la région, incluant le nom des nouvelles bières. La toponymie gaspésienne est une source inépuisable d’inspiration !
Pour celles et ceux qui n’ont pas la chance de faire un séjour en Gaspésie, le pub Pit Caribou situé sur le Plateau Mont-Royal, à Montréal, permet de goûter aux bières artisanales avant de se les procurer en épicerie ou dans les boutiques spécialisées.
Puis il y a eu la pandémie…
Même si bon nombre de personnes ont choisi de s’établir en région lors de la pandémie, la pénurie de main-d’œuvre demeure un casse-tête pour la microbrasserie. L’automatisation de certaines opérations manuelles, comme l’empaquetage, viendra résoudre en partie ce problème.
En mars 2021, avec la contribution de Développement économique Canada (DEC), Pit Caribou a pu investir dans les infrastructures et la mise à niveau de ses équipements brassicoles, un projet de plus de 1,3 million de dollars. Elle sert à l’achat d’une ligne canneteuse automatisée et à son installation. Ainsi, la capacité est passée à 7 000 mises en canettes à l’heure. La canette d’aluminium permet une commercialisation à plus grande échelle. Elle facilite aussi l’automatisation du processus « d’embouteillage ». Elle prend de 30 % à 40 % moins d’espace d’entreposage et coûte moins cher à transporter que la bouteille.
Durant cette même pandémie, Vincent et Jean-François ont multiplié le nombre de points de vente de Pit Caribou sous de grandes bannières comme Maxi, Provigo et IGA et étendu leur réseau de distribution avec des agences régionales.
À la conquête de la France
« C’est une fierté pour les gens de la Gaspésie, peu importe où ils sont, de voir qu’un produit gaspésien se retrouve sur les tablettes à Montréal, à Québec et dans d’autres régions », croient les entrepreneurs gaspésiens de Pit Caribou. Ces « autres régions » ont pris une tournure internationale récemment alors que les bières de Pit Caribou ont commencé à être distribuées en France. Les deux Gaspésiens ne comptent pas s’arrêter là et prévoient déjà courtiser le reste de l’Europe, de même que l’Asie et les États-Unis.
« Nous sommes présents dans la grande région de la Gaspésie ainsi que dans le reste du Québec pour aider la communauté avec différents soutiens sous forme de commandite monétaire et de produits. Que ce soit pour les jeunes ou pour aider les personnes en difficulté ou simplement pour promouvoir la région de la Gaspésie », explique le vice-président Jean-François Nellis qui assume les responsabilités du marketing et de la promotion de la microbrasserie, entre autres. Pit Caribou participe de plus en plus à des événements et des festivals, contribuant ainsi à l’expansion de sa notoriété un peu partout au Québec et faisant valoir davantage la marque en la rendant disponible.
Pit Caribou est une entreprise fièrement Gaspésienne qui mise sur ces valeurs locales depuis le début. La mobilisation de la communauté est puissante et les Gaspésiens l’ont souvent démontré. Rappelons que l’entreprise emploie environ 35 personnes à plein temps à son usine de l’Anse-à-Beaufils, qui brasse en plus de la douzaine de classiques, une cinquantaine de bières en rotation chaque année. On trouve une dizaines d’autres employés.es à son pub au cœur de Percé, en haute saison touristique. La popularité de l’endroit, depuis son déménagement dans des installations plus vastes et plus modernes presqu’en face de l’ancien pub, ne cesse d’augmenter.
En plus d’une belle sélection de bières de microbrasseries, le pub offre quelques grignotines locales, inspirées du terroir ou de la mer, afin d’assouvir les fringales. On se laisse tenter par les bouchées fumées, les planchettes des Artisans de la terre ou encore, inspirées du Saint-Laurent. On y sert jusqu’à 700 couverts par jour à la salle à manger et sur la terrasse, avec une cuisine ouverte jusqu’à 20 heures durant l’été. On y présente également des spectacles de musique régulièrement.
Fait à signaler, l’entreprise a transformé un ancien motel du secteur en une auberge pour y loger ses employés, facilitant ainsi la venue de personnel de l’extérieur.
Microbrasserie Pit Caribou
(Usine et terrasse)
27, rue de l’Anse
Anse-à-Beaufils (Qc) G0C 1G0
pitcaribou.com
418 782-1444
Percé (Pub et boutique)
155, route 132 Ouest
Percé QC G0C 2L0
418 782-1443
Montréal (Pub)
951, Rachel-Est
Montreal, Qc H2J 2J4
Pit Caribou, ça vient d’où ?
« Pit Caribou, c’était un personnage des Belles histoires des pays d’en haut. Quand j’étais petit, ma mère écoutait ça, mon grand-père aussi. Ç’a vraiment marqué mon enfance et j’ai toujours adoré l’émission. Dans le fond, Pit Caribou, c’était l’alcoolique du village. Ça a toujours été un personnage qui me faisait à la fois rire et réfléchir ! Même s’il se faisait manipuler, c’était vraiment un bonnasse au fond de lui. »
– Francis Joncas, fondateur de Pit Caribou.
Depuis le mois de juillet, une nouvelle enseigne orne le bâtiment situé coin Sainte-Catherine et Papineau dans le Village : la Maison des bières. Vous n’y trouverez pas de hamburger ni de croquettes de poulet… on se rappellera que le dernier locataire fut un MacDonald. On y trouve maintenant de la bière, du cidre, du vin, des kombuchas et plusieurs autres breuvages alcoolisés ou non.
La Maison des bières a pignon sur rue depuis juillet 2013 sur le Plateau Mont-Royal. Son propriétaire, Marc Antoine Gagnon, avait un intérêt flagrant pour le monde brassicole bien avant cette date. Après plus de trois ans d’études de marché, un cours de sommelier en bière et de dégustation en dégustation, il s’est enfin lancé en affaires.
Il aura fallu attendre exactement 11 ans avant qu’il ne décide d’aller de l’avant avec un second point de vente. Maintenant associé avec sa conjointe Barbara Aburtto Alarcon, elle est aussi passionnée par le monde des microbrasseries du Québec et aux produits artisanaux du terroir, la Maison des bières s’attaque maintenant au marché du Village et des quartiers environnants. Avec son éthique de travail et son expérience dans le domaine du commerce, elle a complètement révolutionné le design et le marketing de la boutique.
Rencontré dans son nouveau local le jour de l’inauguration, Marc Antoine Gagnon explique qu’il cherchait un local dans le secteur depuis plus de 2,5 ans. Conscient que le développement immobilier amorcé depuis quelques années dans le centre-sud, avec les divers projets comme ceux de l’ancienne maison de Radio-Canada, le nouveau bâtiment voisin de son magasin qui accueillera sous peu un supermarché Maxi et des appartements aux étage supérieurs, tous les immeubles résidentiels qui poussent comme des champignons à l’est du Pont Jacques-Cartier, et d’autres encore, va amener quelques dizaines de milliers de nouveaux résidents avec de bons revenus, le potentiel de développement est bien présent.
Lui et sa conjointe voient les choses bien au-delà des problèmes actuels que plusieurs dénoncent et critiquent dans le Village. Pas question de jouer à l’autruche, au contraire. Ils croient pouvoir amener une dynamique nouvelle intéressante dans ce coin du quartier pour y attirer une clientèle qui favorise le type de produits qu’il propose.
La Maison des bières propose un immense choix de bières de microbrasseries du Québec et fait valoir les produits fabriqués par les artisans d’ci. On y offre un choix de plus de 1200 bières différentes provenant de plus de 120 microbrasseries du Québec (et d’Ontario), en plus des autres produits. Aucun produit commercial tel que ceux vendus dans les épiceries et les dépanneurs. La clientèle bénéficie en tout temps des services de conseillers disponibles 7 jours sur 7.
Une visite des lieux convaincra les plus sceptiques (il y en a plusieurs) qu’un tel commerce est viable dans le quartier. On y rencontrera également la mascotte canine de la Maison des bières, un magnifique jeune Akita américain qui accueille la clientèle sagement et tendrement, malgré sa taille imposante.
La Maison des bières
maisondesbieres.ca
1703, rue Sainte-Catherine est
Montréal (Qc) H2L 2J5
514 419-1591
Plateau Mont-Royal
4485, rue de Lanaudière
Montréal (Qc) H2J 3P3
514 564-3100
Ari Roach et Gary McLaughlin ont uni leurs efforts et leurs compétences pour créer un nouvel espace devant accueillir la communauté LGBT+ à Moncton. C’est ainsi que le Aris Bar & Nightclub a officiellement ouvert ses portes le 9 août dernier dans un vieil immeuble historique rénové, tout près du centre culturel Aberdeen.
Ce projet mijotait depuis 2022 dans la tête de la jeune étudiante à l’Université Mount Allison de Sackville, Ari Roach, originaire de Dieppe, alors qu’elle avait 19 ans. Pour sa part son nouvel associé, Gary McLaughlin, originaire de Tracadie, est revenu à Moncton avec son conjoint après plus de 20 ans d'absence. Une rencontre entre lui et Ari en février dernier, dans une activité qu’il avait organisée, a été le déclencheur de leur association.
Gary et Ari, les deux associés.
À Montréal, il a été constamment impliqué dans de nombreux événements queer et s'est bâti un parcours impressionnant dans l'organisation de la vie nocturne. Il a récemment conclu son événement électropop populaire "LUVHAUS", qui a réuni de nombreux queers de Montréal pour des soirées dansantes très énergiques, mettant en vedette un mélange éclectique des meilleurs DJ de la ville.
Apportant cette expérience et cette passion à Moncton et étant un joueur dans l'âme, il a déjà créé 1UP Moncton, qui propose des événements de jeu pour la communauté LGBT+ locale, afin que les personnes queer puissent se connecter autour du monde des jeux vidéo et POPROCKZ, un événement de danse axé sur certains artistes pop avec des performances de drag.
Gary espère offrir un espace permettant à chacun de danser et de se sentir en confiance et en sécurité tout en le faisant. Depuis la fermeture du Triangles, en 2018, puis du Flamingos, en 2021, la communauté LGBT+ de Moncton et du sud-est du Nouveau-Brunswick s’est retrouvée sans plus aucun bar, plus aucun espace dédié. C’est ce qui a motivé les deux entrepreneurs pour mener à bien leur projet.
Le Aris Bar & Nightclub propose une ambiance décontractée et un espace sécuritaire. Situé à peu de distance du secteur animé de la Main avec ses bars et restaurants, il se veut ouvert à tout le monde, en français et en anglais. Le personnel est bilingue, une volonté ferme des copropriétaires qui sont tous deux des francophones. Ils espèrent ainsi y attirer des touristes francophones.
Ouvert 6 jours par semaine, du mardi au dimanche, on y présentera diverses activités musicales de même que des spectacles. Une salle privée permet aussi d’accueillir des groupes pour des activités spéciales.
Nul doute que la communauté queer et ses alliés de Moncton et de la région adopteront cet endroit qui promet d’être des plus populaires.
Fait à signaler, le Aris est situé tout près du restaurant Brumes du coude, qui a fourni des bouchées pour les invités lors de la soirée d’ouverture.
Aris Bar & Nightclub
arisbarnightclub.com
184 Rue Alma Street
Moncton, NB E1C 2A4
(506) 388-2618
La région de Manicouagan et sa ville majeure, Baie Comeau, ont développé une gastronomie qui sait plaire même aux plus exigeants. Nul besoin d'aller à Montréal ou à Québec pour se titiller les papilles gustatives.
Seul hôtel quatre étoiles à l’est de Tadoussac et adresse de renom, le Manoir de Baie-Comeau est une halte prisée en voyage sur la Côte-Nord, à quelques minutes du parc des Pionniers et de la plage Champlain. L’hôtel bâti sur un cap qui domine le Saint-Laurent offre une vue imprenable sur le fleuve et la baie dont profite pleinement le bistro La Marée haute qui vous donne accès à sa vaste terrasse en été. Pour un repas dans un site exceptionnel, c’est l’endroit tout désigné. C’est le chef Carl Beaulieu qui a opéré le restaurant L’Orange bleue dans le secteur Hauterive pendant une douzaine d’années qui est maintenant aux commandes du restaurant.
Carl Beaulieu a aussi choisi d’étendre son offre de restauration avec l’opération de deux camions-bouffe (food trucks), sous l’appellation La Poutinerie. Son menu propose poutines et frites, burgers, hot-dog et pogo, et autres spécialités. Depuis quatre ans, chaque été, on en trouve un en permanence, du mardi au dimanche, sur le terrain de stationnement voisin de l’hôtel, à proximité du parc des Pionniers. Quelques tables de pique-nique installées dans un coin permettent de consommer sur place ou d’apporter chez soi. L’autre camion est mobile et se trouve dans le secteur Mingan, au centre-ville, en plus de se déplacer dans divers événements et festivals durant l’été. Il offre le même menu que celui situé au Manoir de Baie-Comeau.
On est ici à proximité de la Place Lasalle, le principal pôle de sorties au cœur de la
ville qui s’anime l’été avec ses terrasses. C’est l’occasion d’aller faire un tour à la
microbrasserie St-Pancrace pour y découvrir les meilleures bières de la région.
Première microbrasserie en Côte- Nord, elle fabrique et vous propose ses bières
artisanales à saveurs locales pour accompagner un menu composé de produits du
terroir ainsi que d’une grande collection de whisky et spiritueux québécois. On peut
aussi déguster leurs bières directement à l’usine et en faire la visite.
Opérer une chocolaterie, c’est s’investir à fond dans un univers passionnant. Et c’est ce que fait la chocolatière Véronique Émond, qui fondait Choco Véro en 2017. En plus de vendre sa production à sa boutique de Place La Salle et par l’entremise de sa page Facebook, Véronique propose ses produits dans une douzaine de dépanneurs situés de Colombier à Port-Cartier. Elle et son conjoint se spécialisent également dans les levées de fonds. Plusieurs organismes caritatifs ou communautaires font appel à eux pour la confection de chocolat sur mesure, qu’ils vendent ensuite en socio-financement
Sur les rives du Saint-Laurent, près du quai du traversier, avec sa terrasse offrant une magnifique vue sur les alentours, même les baleines parfois,, le restaurant Saint-James au bar de l'eau propose divers menus du jour, tables d’hôtes et sélection de vins à prix compétitifs. On y trouve de savoureux fruits de mer, poissons et du crabe frais en saison. Aussi populaires auprès de la clientèle, pâtes, pizzas, salades, sandwichs, grillades.
Née d’une vision d’ensemble et de l’amour de sa région, la distillerie Vent du Nord de Baie-Comeau est axée sur sa communauté. Soutenus par ses partenaires et les producteurs locaux, ses artisans continuent de créer des produits qui feront rayonner le savoir-faire et la solidarité des gens de la région. Les recettes des spiritueux et des prêts-à-boire sont inspirées de la Côte-Nord, de son terroir, de ses traditions ancestrales, de ses aromates, de ses paysages... et de l'avenir brillant qu'on lui souhaite.
Les moments difficiles offrent souvent l’occasion de se remettre en question et de se réorienter. C’est ce qui est arrivé à Joseph St-Denis-Boulanger, un Caplinois et sa conjointe, Laurie-Anne Cloutier, une Montréalaise qui sont allés se réfugier en Gaspésie pour panser leurs blessures à la suite de la perte douloureuse de leur fille à la naissance en 2018. Construire et ouvrir au public une distillerie entre la 132 et la mer, à Caplan : voilà l’ambitieux projet qu’ont entrepris de réaliser ce couple de nouveaux entrepreneurs. Whisky et gin sont ainsi confectionnés à la Distillerie des Marigots, qui a démarré sa production en 2020.
Ce Gaspésien d’origine et sa conjointe, Montréalaise tombée amoureuse de ce coin de pays, ont tous deux réalisé que c’était le moment ou jamais de vivre leur rêve : celui de s’installer à Caplan, d’une part, mais aussi de lancer leur entreprise de distillerie artisanale mettant en valeur les saveurs du terroir.
Le nom choisi pour leur projet invite d’ailleurs les résidents et touristes à profiter de la vie. L’expression « courir ou aller au marigot » fait référence aux pêcheurs qui font « la pêche buissonnière » et se réfugient dans une anse, à l’abri des regards, pour se la couler douce.
Joseph a par ailleurs peaufiné ses connaissances grâce à une formation dispensée à Seattle par la distillerie Copperworks pour lui permettre de mettre au point un produit aimé du grand public qui sera également reconnu par les connaisseurs. C’est ainsi qu’est né le Récif, un gin de bord de mer. Un whisky créé à partir d’orge maltée est actuellement en voie de mûrissement pour être prêt à la vente en 2025.
Un alambic charentais est devenu la pièce maîtresse de la confection de ces nouveaux spiritueux gaspésiens. « Mon but, c’était de focuser sur l’arôme, sur la complexité du goût, tant pour mon gin que pour mon whisky. Je voulais que ce soit riche, long en bouche et très caractéristique, donc je suis allé chercher l’équipement parfait pour ça », explique M. St-Denis Boulanger.
Le couple avait dès le départ une idée du bâtiment qu’il désirait pour abriter leur distillerie. La beauté et la noblesse du bois étaient au cœur de cette vision. « Ma conjointe et moi on tripe sur l’architecture et on savait déjà qu’on aimait ce genre de bâtiment au design épuré et aux lignes géométriques rendu chaleureux par l’utilisation du bois », explique Joseph. De l’aveu même du propriétaire, l’option en bois a été la seule envisagée.
La façade abondamment vitrée, véritable signature du bâtiment, est d’ailleurs au cœur du logo de l’entreprise, devenant du même coup l’emblème de la marque. « L’idée, c’est que peu importe où on se trouve dans la distillerie, on puisse voir d’un côté la Baie-des-Chaleurs et de l’autre l’alambic », précise le propriétaire, qui n’est pas peu fier de son bâtiment niché sur une falaise avec vue sur la mer.
Le maître distillateur de la Distillerie des Marigots trouve son inspiration pour la conception de ses spiritueux dans le décor gaspésien et prend soin de faire ressortir la qualité exceptionnelle des ingrédients qui s’y trouvent. Sa démarche consiste à mettre à l’avant-plan les arômes et les parfums que lui offrent son environnement et le savoir-faire agricole gaspésien. Enfin, à travers la production des deux produits vedettes – le gin Récif et le whisky –, on prend plaisir à élaborer de petits lots expérimentaux comme des eaux-de-vie, des liqueurs aux herbes ou des gins éphémères.
Distillerie des Marigots
300, Boul. Perron Est
Caplan, QC
distilleriedesmarigots.com
(418) 388-2008
L'Acadie propose plusieurs destinations charmantes au Nouveau-Brunswick. Celle de la Capitale mondiale du homard est particulièrement prisée par les touristes ainsi que par les gens des alentours.
À 25 kilomètres de Moncton,
Shédiac
est la destination balnéaire la plus populaire de la Côte acadienne. Le parc provincial de la plage Parlee est très couru l’été. C’est ici dans cette pointe d’Acadie aux limites de Moncton et de la Nouvelle-Écosse où le français est fortement concurrencé par l’anglais qu’a pris naissance le shiac, ce parler acadien mêlant le français acadien et l’anglais, une contraction du nom Shédiac, qu’on entend beaucoup moins dans le nord de la province.
Plus au sud, à une vingtaine de km, le Plage de l’Aboiteau à Cap-Pelé, vaste, profonde
et encore largement dans son état naturel, est l’une des plus belles plages de mer en
eau tiède du Nouveau-Brunswick.
Shédiac s’est déclaré la capitale mondiale du homard. La ville est reconnue internationalement pour la pêche au homard et célèbre au début juillet à la fin de la saison de pêche le Festival du homard qui célèbre en 2024 ses 75 ans. Pour les amateurs du crustacé, c’est donc une destination incontournable. Depuis 1989, pour bien marquer son titre, la ville s’est dotée d’un monument qui fait le bonheur des milliers de visiteurs de passage dans la région, un homard géant qui trône au milieu de la ville où on aime se faire prendre en photo.
La ville compte plusieurs jolies auberges et bons restaurants. Pour un séjour
homosympa, le Gite Le Griffon sur la rue principale vous accueille dans une résidence
bourgeoise patrimoniale. La plongée dans l’univers d’Alice au pays des merveilles dont
les hôtes se sont inspirés, se poursuit au Moque-Tortue, un bistro ludique à quelques
pas où les soirées animées se prolongent l’été en terrasse. Ce pays des merveilles inclut
maintenant la chocolaterie Adorable Chocolat en face et les comptoirs alimentaires Morse et
Marteaux à la Plage Parlee et au ciné-parc Neptune, opérés par les mêmes
entrepreneurs avec la même magie.
Au cœur du centre-ville, voisin de la baie de Shédiac et de ses plages, l’Auberge Gabrièle loge dans un bâtiment du 19e siècle, avec le charme d’antan et la modernité de l’Acadie d’aujourd’hui. Les visiteurs peuvent déjeuner à son restaurant au rez-de-chaussée et y finir la journée pour souper en soirée.
L'île de Laval constitue un lieu où des dizaines de nationalités proposent des saveurs et des expériences gastronomiques intéressantes.
Parmi les adresses homosympas, trois tables se distinguent à Laval. Depuis plus de 40 ans, au cœur du Vieux-Saint-Vincent-de-Paul, le Vieux Four de Laval est devenu une véritable institution. Depuis deux générations, la famille Manago vous accueille dans une ambiance
chaleureuse sous des fresques impressionnantes ou en terrasse l’été pour déguster son authentique pizza au four à bois qui fait saliver les connaisseurs.
Dans le Vieux-Sainte-Rose, le restaurant la Vieille Banque vous accueille depuis 1984 dans l’ancien bâtiment de la Banque Provinciale du Canada. Originellement réputé pour sa pizza au four à bois, le chef en a fait un restaurant de fine cuisine italienne en 1995. C’est donc par
un heureux hasard que le coffre-fort a été converti en cuisine, permettant de garder en sécurité les plus audacieuses créations de son chef. L’établissement est très populaire pour sa terrasse. Que ce soit pour un souper romantique, une soirée entre amis ou bien une
réception d’anniversaire, la Vieille Banque se fera toujours un plaisir de vous accueillir et de combler vos moindres désirs.
Toujours dans le Vieux-Sainte-Rose, dans une maison centenaire tout près de la rivière des Mille-Îles, le restaurant Black Forest est né d’une idée de partage et de découverte des sens. Pour Jean-François et Mélanie, le couple propriétaire, textures, goûts et innovation sont en
symbiose pour faire vivre ce voyage culinaire urbain. Grâce à un menu changeant mensuellement, l’imaginaire créatif des chefs contribue à livrer des centaines de tapas gastronomiques cuisinés depuis son ouverture en 2017 à Laval. On y favorise également les accords mets et vins.
On ne visite pas la région de Shippagan sans se laisser tenter par les tables de ses restaurants. Si certains font dans la tradition et la culture régionale, d'autres proposent des aventures gastronomiques différentes et excitantes.
À Shippagan, voisin du pont vers les îles de Lamèque et Miscou, le Pinokkio – Pizzeria Resto-Bar offre une vue panoramique sur les environs. Ses pizzas blanches ou rosées cuites au four à bois, ses entrées, salades, pâtes, fruits de mer et steaks, font le délice des amateurs. On y propose une cuisine internationale et régionale. Les moules marinières dans leur sauce crémeuse au vin blanc y sont particulièrement délectables. Sa terrasse extérieure en saison est populaire.
Du côté de Haut-Shippagan, sur le site de Cielo Glamping, le Hub chez Cielo a développé un concept de restauration différent qui vous offre une expérience culinaire et créative unique ! Le chef s’est donné pour mission de vous faire connaître les produits de la région avec le concept des Planches Cielo. Vous créez votre propre repas à partir des produits de la boutique. Le forfait Perles et huîtres est également populaire. On peut aussi y déguster un café de la brûlerie ou savourer un des fameux cocktails, leurs fameux vins et des bières locales.
Du côté de Lamèque, l’île regorge d’endroits intéressants. Par exemple, le Café boutique Aloha, rue Principale, avec son décor à l’hawaienne, offre un menu exotique avec son potage maison carottes et navets, sa chaudrée de maïs, ses bols Poké, ses paninis, bagels ou baguettes garnis, sa salade Aloha alléchante, sans oublier les fameux Crookies frais du jour. On y fait aussi des smoothies. Une jolie terrasse arrière vous accueille en saison. Sa boutique cadeaux est remplie de toutes sortes de choses pratiques et amusantes.
Lorsqu’un restaurant porte le nom d’un grand vin, on peut s’attendre à ce que sa nourriture soit de qualité supérieure et utilise des produits frais. Établissement familial par excellence, le menu du Kabernet Gourmet-pub propose une grande variété d’entrées, de sélections du chef, de burgers, de viandes et de poissons, sans oublier une carte de desserts des plus complètes. La carte des vins et des alcools est étonnante de variété et de choix. On réserve pour une table du jeudi au domanche.
Situé à l'entrée ouest de Rivière-au-Renard, un secteur de la Ville de Gaspé, à 5 km seulement du magnifique parc national Forillon, l'Auberge Le Caribou propose un séjour confortable en harmonie avec la mer. Cet établissement comprend 39 chambres de motel et deux chalets, ainsi que le Resto-Pub La Révolte, où on peut profiter d'une terrasse chauffée avec vue sur la mer en été. À quelques pas du port et de la marina, on se laisse facilement envoûter par cette ambiance chaleureuse et cette invitation à la détente dans un environnement particulièrement agréable en toutes saisons.
Celui qui a pris la direction de l’endroit en janvier 2020, juste avant que la pandémie de COVID ne sévisse et se transforme en une fermeture générale des commerces non essentiels, ne s’est pas laissé abattre par les événements. Mathieu Samuel a commencé à travailler à La Révolte, le restaurant de l’auberge Le Caribou, dès ses 18 ans, en 2011. Au fil des ans, il a appris les rouages d’un tel établissement, jusqu’au jour où le propriétaire lui fasse connaître son intention de vendre.
Dans le village d’environ 3000 habitants où il est né et a grandi, et où sa famille a déjà une tradition d’entrepreneuriat, peu d’entreprises touristiques sont ouvertes à l’année, et il se verrait bien reprendre celle-ci. « Le Caribou existe depuis 1930 ; plusieurs générations sont passées par là, explique-t-il. L’entreprise m’intéressait. J’ai donc dit au propriétaire de venir me voir lorsqu’il voudrait vendre. Mais ça a vraiment été plus rapide que prévu », raconte-t-il en entrevue.
Après avoir accepté le poste de directeur des opérations au printemps 2019, tout en poursuivant des études en gestion d’entreprises à l’Université Laval, il va devenir officiellement propriétaire en janvier 2020.
Grâce à une bonne gestion, la bonne volonté des employés et le retour des touristes en Gaspésie dès l’été 2021, l’entreprise s’est bien tirée d’affaires. On en a profité pendant cette période pour rénover toutes les chambres et les deux chalets. On voulait passer d’un « motel de bord de 132 » à un lieu de destination apprécié.
Le nouveau propriétaire ambitieux prévoit également ajouter de 6 à 8 chalets pour répondre à un besoin exprimé par une certaine clientèle, entre autres les familles.
Avec une trentaine d’employés, dont certains sont dans l’entreprise depuis très longtemps, il se sent en bonne position pour maintenir le succès de l’établissement. Le restaurant qui opère toute l’année, sept jours semaine, avec trois repas par jour, embauche aussi des travailleurs immigrants, notamment des Africains et des Malgaches. Ce Gaspésien convaincu essaie au quotidien d’apporter une touche de jeunesse à La Révolte, notamment dans les menus, et d’attirer la clientèle de son âge en suivant les tendances du marché.
Le patron ne se cache pas d’avoir de grandes ambitions pour son entreprise : « Je veux que tout le monde connaisse l’établissement comme un incontournable où s’arrêter. Je veux que les touristes viennent profiter de ce qu’on a à offrir. » Comme de la vue qu’il a depuis son auberge, au bord du golfe et à deux minutes de la plage.
Une salle privée est disponible pour des repas ou des rencontres d'affaire, familiales ou entre amis. Un service de repas, de boissons, de collations et de buffet est possible sur demande.
Et pour ceux et celles qui se demandent d’où origine le nom du restaurant La Révolte, il faut retourner dans l’histoire de ce village. En août 1909 , les compagnies de pêche réduisent par 30 % le prix offert au quintal de morue salée séchée, principal produit commercé par les pêcheurs renardois. Il y a plus de 150 ans, une partie de l’Auberge Le Caribou existait comme étant la William Fruing and Company. C’est donc sur le terrain actuel de l’Auberge Le Caribou que des pêcheurs se sont révoltés contre les compagnies jersiaises. Nommer le Resto-Pub La Révolte en l’honneur de cet événement allait donc de soi.
Auberge Le Caribou
Resto-bar La Révolte
aubergelecaribou.ca
82, boulevard Renard Ouest
Gaspé (Qc), Canada
G4X 5H1
(418) 269-3344