Choses à faire

Pionnier du cinéma LGBTQ+ depuis presque quatre décennies maintenant, image+nation culture queer s’engage à diffuser, promouvoir et faire découvrir les histoires et expériences de vies LGBTQ+ via des films et productions médiatiques. La mission d’image+nation est de représenter, de protéger et de préparer les générations contemporaines et futures des artistes queer en partageant leurs histoires.

Encore cette année, les organisateurs du plus ancien festival du genre au Canada, présente des films primés locaux et internationaux qui préservent à merveille l'authenticité et la diversité des voix LGBTQ+. Ils proposent un éventail de films qui touchent une multitude d’aspects des réalités LGBTQ+queer, en salle et en ligne, ce qui élargit la diffusion de ces œuvres auprès d’une clientèle qui grandit chaque année.

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Fait à signaler, c’est une production québécoise, Blood Lines, un film de Gail Maurice, qu’on annonce comme film d’ouverture de cette 38e édition! Une jeune Métisse est bouleversée par l’arrivée subite de sa mère qui l’a abandonnée quand elle avait six ans et celle d’une jeune citadine qui cherche sa famille biologique et de qui elle tombe amoureuse. Un beau film, sensible et solaire, sur la quête filiale et la culture métisse.

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Un autre film vedette, Pillion (UK, 2025), une production dramatique britannique d’Harry Lighton, est attendu avec impatience par les fans. Le scénario est basé sur le roman Box Hill (2020) d'Adam Mars-Jones. Colin, un jeune homme introverti, rencontre Ray, le séduisant et charismatique leader d'un club de motards. Ray l'introduit dans sa communauté et fait de lui son soumis.

Les projections en salles ont lieu dans cinq endroits différents. Pour tous les détails sur les lieux, les passes et les billets, consulter le site Web


Pour la programmation complète, c’est sur image-nation.org/

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par Pierre Perreault

(16-10-2025) – Décembre 2006, Natashquan, Minganie : un groupe de représentants de diverses organisations des milieux socio-économiques, touristiques, municipaux, gouvernementaux, d’affaires se réunit dans le cadre d’un forum au cours duquel il fut décidé que l’approche coopérative permettrait au milieu de mieux se coordonner et d’articuler une offre touristique profitable, que ce soit pour les visiteurs ou pour le milieu lui-même.

L’un de ceux qui ont initié cet exercice de réflexion et de concertation des forces locales et régionales, Jacques Lachance, avait débarqué à Natashquan au début des années 1970, avec ses moutons, après avoir été antiquaire et conducteur de calèches dans le Vieux-Québec pendant un certain temps…. Cet amoureux du patrimoine, du fleuve, de la nature, a roulé sa bosse un peu partout et dans divers milieux avant de s’installer là où son cœur l’appelait.

Voyages Coste Jacques Lachance en entrevue pour les Guides GQ

Désormais consultant, producteur et agent de pilotage de projets de développement touristique et de mise en valeur, il rappelle que Coopérative de Solidarité en tourisme équitable (CoSte) agit comme une bougie d’allumage auprès de l’ensemble des intervenants politiques et socio-économiques de la Minganie et même de la Côte-Nord toute entière par son approche originale et dynamique pour faire découvrir la région et ses attraits.

Lors de notre rencontre sur la terrasse derrière le siège social de CoSte, il relate avec vigueur et conviction ce qui l’a amené à s’engager dans cette aventure dont il est bien fier aujourd’hui. Il vit maintenant à Rivière-au-Tonnerre et s’implique encore de façon régulière dans les activités touristiques de l’agence, notamment comme guide-accompagnateur de groupes de touristes vers diverses destinations en Minganie.

Voyages Coste Voyages Coste

Depuis 2006, l’Agence coopérative de solidarité en tourisme équitable (la CoSte) organise et commercialise une offre touristique de la Minganie et de la Basse-Côte-Nord en mettant en valeur l’environnement naturel et humain, en faisant vivre aux voyageurs des expériences animées, dynamiques, authentiques et mémorables tout en maximisant les retombées positives pour les communautés.

Voyages Coste  Voyages Coste

L’agence de voyages est dotée d'un bureau d'accueil et propose de l’hébergement à Rivière-au-Tonnerre, avec L’Escale Lam-Air. Elle propose des forfaits et des prestations touristiques en Côte-Nord, principalement en Minganie, sur l'île d'Anticosti et en Basse-Côte-Nord, et ce en toutes saisons. « CoSte contribue à l'essor des communautés locales en encourageant un tourisme durable, responsable et équitable », explique Jacques Lachance. Elle propose une large gamme de services : réservations de vols, croisières dans le golfe du Saint-Laurent, forfaits sur mesure et produits à la carte.

D’abord installée dans un petit bâtiment près de l’église, la coopérative a bénéficié en 2013 d’un « cadeau » inespéré : les propriétaires du motel au cœur du village prenant leur retraite et conscients de l’importance du travail et des réalisations de CoSte, ont décidé de faire don des installations à la Coopérative. Le complexe situé directement en façade de la mer représente alors une occasion de rêve pour développer ses services et ses forfaits.

Voyages Coste Voyages Coste

Avec l’arrivée d’une nouvelle directrice générale la même année, Alberte Marcoux, CoSte installe son siège social dans la partie avant du bâtiment et gère également la salle à manger et les 13 chambres de l’Escale Lam-Air. Cela a certainement agi comme un merveilleux stimulant pour l’organisation et pour ses membres.

Voyages Coste La directrice générale de La CoSte, Alberte Marcoux.
La CoSte bénéficie du soutien de Tourisme Québec, du ministère du Développement économique de l’Innovation et de l’Exportation, des Centres locaux de développement (CLD) de la Minganie et de la Basse-Côte-Nord, de la Conférence régionale des élus de la Côte-Nord et d’Emploi-Québec. La coopérative travaille en plus avec d’autres partenaires locaux et régionaux pour la réalisation de ses projets et son offre diversifiée de services touristiques, notamment le Groupe Desgagnés (croisières), la SÉPAQ Anticosti, Air Liaison, le Gîte COPACO d'Anticosti, les excursionnistes de l'archipel de Mingan, et plusieurs autres dans toute la région.

Tous voient dans cette initiative issue du milieu une entreprise qui, au rythme des années, pourrait devenir un modèle de développement collectif et de prise en charge pour les populations du Nord québécois.

D’autre part, nombre d’agences canadiennes considèrent que CoSte ouvre les portes, d’une façon originale et respectueuse, d’un vaste territoire fort peu connu qui, autrement, demeurait difficilement accessible sinon peu équipé, en termes de possibilités de voyager sans tracas, alors que l’aspect expérientiel des forfaits de CoSte est mis en évidence, s’accordant ainsi avec la tendance propre au nouveau type de voyageurs, à la recherche d’expériences.

Chose certaine, CoSte occupe une place grandissante dans le milieu touristique de la Minganie. Les représentants des Guides GQ ont pu le constater et profiter de quelques-uns de ses services et forfaits en août et septembre dernier. (Lire « Huit jours à la découverte de la Minganie »)

Voyages CoSte
voyagescoste.ca

454, Jacques-Cartier
Rivière-au-Tonnerre, QC G0G 2L0
1.877.573.2678 ou 418 465-2002

Les Guides GQ proposent depuis de nombreuses années de faire découvrir les meilleurs attraits touristiques et leurs environnements historique, culturel et aussi gastronomique de plusieurs régions du Québec. C’est pourquoi l’éditeur s’acharne à découvrir et faire connaître les entreprises et organisations homosympas à ses clientèles LGBTQ+ et leurs alliés.es qui souhaitent voyager dans les meilleures conditions possibles.

Dans son guide annuel gratuit « À l’orée du Québec boréal », qui inclue les régions touristiques de Charlevoix, du Saguenay-Lac St-Jean et de la Côte-Nord, l’éditeur a pensé élargir son offre pour le secteur de la Minganie et même de la Basse Côte-Nord. Une entente de partenariat est intervenue en 2025 avec la Coopérative de solidarité en tourisme équitable (Voyages CoSte), de Rivière-au-Tonnerre, et on a choisi d’entreprendre la découverte de certains de ses forfaits dès la fin de l’été.

Voyages Coste
Ainsi, de concert avec la directrice générale de Voyages CoSte, Alberte Marcoux, nous avons établi et préparé un parcours de quelques jours en Minganie, du 29 août au 5 septembre dernier. Alberte a vraiment vu à tout, avec force détails, avec ses partenaires, pour s’assurer que nous vivions une expérience exceptionnelle et mémorable. Lors d’une rencontre avec elle la veille du début du périple en Minganie, elle a su nous mettre l’eau à la bouche de diverses façons. D’abord par la visite des lieux au siège social de Voyages CoSte installé depuis 2013 au cœur du village de Rivière-au-Tonnerre, avantageusement situé sur un promontoire en bordure de mer. La partie arrière du bâtiment abrite l’Escale Lam-Air, un lieu d’hébergement offrant 13 chambres, une réception voisinant une grande salle commune, et une vaste salle à manger aux larges vitrines offrant une vue imprenable sur la mer… et les levers de soleil.

Anticosti Anticosti Anticosti

Anticosti Anticosti Anticosti

Au fur et à mesure que nous prenions connaissance du contenu de notre périple présenté dans le document préparé à notre intention, nous sentions la ferveur et l’intérêt augmenter, mais aussi l’impatience nous envahir. Nous savions déjà que ça allait être à la hauteur de nos attentes. Moi comme rédacteur et reporter des Guides GQ depuis quatre ans, habitué des voyages en régions, et mon collègue photographe et ornithologue amateur, toujours prêts pour de nouvelles découvertes, nous étions heureux d’avoir la chance de vivre une telle aventure.

Anticosti la mystérieuse
Le lendemain, après un périple routier qui nous a mené jusqu’à Kegaska, au bout de la route 138, avec des haltes à Natashquan, Baie Johan-Betz, Longue-Pointe-de-Mingan et Havre-Saint-Pierre, nous nous sommes rendus ensuite à Port-Menier sur l’île d’Anticosti avec un vol de Air Liaison d’une durée de 10 minutes. Et là, le charme a vite opéré dès notre prise en charge par le co-propriétaire du Gite COPACO Anticosti, Fernand Marcoux, où nous allions passer les quatre prochaines nuits.

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Cueillis à l’aéroport, nous sommes accueillis au gîte par un groupe de chevreuils affamés, vivant en liberté dans les rues de Port-Menier, qui viennent se nourrir plusieurs fois par jour de maïs et des restes de table de la cuisine de Doris, la gérante et cuisinière. Ses petits déjeuners sont fabuleux. Sa bonne humeur aussi. Après l’installation dans notre chambre, l’une des cinq du gîte, avec accès à une salle de bain, on se rend à l’unique restaurant de Port-Menier, le Ellis Resto-bar (mis à part celui de l’auberge de la SÉPAQ), rempli de gens venus profiter d’un bon repas en ce vendredi soir de la fin du mois d’août. Avec Sylvie, la conjointe de Fernand, on échange sur la vie à Anticosti et on prend connaissance du programme que nous a préparé notre hôte pour les deux prochains jours.

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Fernand Marcoux raconte comment lui et son partenaire depuis 2018, Sylvain Jennis, un Innu de La Romaine expert en fumage, ont acquis cette auberge en 2021, en pleine pandémie de la COVID, et y ont annexé un fumoir dans un garage à l’arrière. On y offre des produits fumés à froid et à chaud selon une méthode traditionnelle autochtone. Les produits sont fumés au bois d'érable. On y fume du saumon, de la truite, des pétoncles, des crevettes et du fromage.

Après une bonne nuit de sommeil, et un bon déjeuner, nous partons explorer l’île dès 8 heures, un parcours qui nous mènera à 175 km vers l’est, avec des haltes à l’aller et au retour pour visiter des campements de la SÉPAQ, l’organisme gestionnaire des territoires et des infrastructures du Parc national d’Anticosti, et quelques attraits naturels exceptionnels. La route en gravier est aussi parcourue par des véhicules de la SÉPAQ, et de gros camions oeuvrant dans divers chantiers forestiers. Autrement, il n’y a pas âme qui vive, sauf celles des quelques chasseurs et pêcheurs et celles des dizaines de milliers de chevreuils qui se cachent dans les vastes forêts.

Anticosti Anticosti 
Anticosti Anticosti 

Ce périple auquel nous accompagne Fernand Marcoux est l’occasion de découvrir des lieux et des attraits peu communs, rendus un peu moins attrayants à cette période en raison de la sécheresse des dernières semaines qui a réduit sensiblement le débit des cours d’eau, habituellement très élevé. Cela ne nous a pas moins fait apprécier cette chance incroyable de pouvoir apprendre plein de faits intéressants sur les particularités de ces lieux mystérieux pour la plupart d’entre nous. Car même si on y a développé les infrastructures d’accueil et augmenté les facilités d’accès pour les villégiateurs et les amateurs de plein air, il demeure qu’Anticosti est encore un lieu empreint de mystère et son histoire est pour le moins fascinante.

De retour au gîte en début de soirée après plus de 350 km de route, nos caméras et nos cerveaux remplis d’images inoubliables de lieux et de diverses espèces d’oiseaux, des phoques et des centaines de chevreuils traversant la route au coucher du soleil, nous avons pu participer à une dégustation de quelques produits du fumoir, un régal pour nos papilles gustatives, que nos hôtes nous ont offert en guise d’appréciation de notre visite.

Le lendemain, c’est à une tournée historique de Port-Menier, née en 1900, et comptant actuellement entre 175 et 250 habitants selon les périodes, à laquelle nous avons eu droit. Les vestiges du Château Menier, les restes d’une épave de bateau, un cimetière ancien, un vieux four à pain géant, et divers autres lieux emblématiques. Un safari photo à la recherche d’oiseaux marins a aussi occupé une partie de l’après-midi du dimanche. On y a d’ailleurs observé des rassemblements de grands hérons absolument fantastiques, les plus importants jamais vus pour ma part.

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Le lundi, jour de la Fête du travail, nos hôtes ont quitté l’île en bateau pour retourner à leurs affaires professionnelles et familiales à Sept-Îles, après une halte à Rivière-au-Tonnerre pour quelques jours de repos. Pour notre part, nous avons profité d’un véhicule fourni gracieusement par le service de location de véhicules, pour compléter notre exploration de quelques lieux, comme le Musée et site archéologique situé dans l'ancienne église de Port-Menier. Ce centre d'interprétation offre un aperçu de l'histoire humaine et naturelle de l'île. Le musée présente l'histoire de l'île, ses écosystèmes uniques et de nombreux fossiles. L'île d'Anticosti a d’ailleurs été inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO le 19 septembre 2023, devenant ainsi le troisième site québécois sur cette prestigieuse liste. Elle est reconnue mondialement pour son enregistrement paléontologique exceptionnellement complet et bien préservé, témoignant de la première extinction massive de la vie animale sur Terre, il y a environ 447 à 437 millions d'années.

Finalement, remplis de beaux souvenirs, d’histoires fabuleuses, de découvertes mémorables et de rencontres inspirantes, nous avons quitté Anticosti le mardi après-midi, pour aller poursuivre notre découverte d’autres lieux d’intérêt en Minganie avec la contribution de Voyages CoSte. C’est à Rivière-au-Tonnerre, à L’Espace Lam-Air, que nous avons terminé cette journée du 2 septembre, non sans avoir profité d’un succulent repas offert par la propriétaire du resto la Marinière du Nord, Monica Paquet, dont elle a le secret et qu’elle prépare toujours avec amour et passion.

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(La suite de ce séjour en Minganie dans « L’Archipel de Mingan en deux excursions formidables »)

(16-09-2025) - Dans le cadre des Journées de la culture, l’organisme Mandoline Hybride invite tout le monde au cœur du village de Marsoui, le samedi 27 septembre, pour une dernière visite guidée du parcours lumineux Reflets dansants, suivie d'une discussion avec la directrice artistique Julie Dalbec et d’une soirée avec DJ Sovann pour souligner les trois ans de L'Hybride ㅡ café & librairie.

Marsoui Hybride Marsoui Hybride

Ce parcours lumineux de 25 minutes, imaginé par Julie Dalbec, est composé d'images dansantes, extraites d’œuvres de la Collection Regards Hybrides et remaniées par les soins de la réalisatrice Sonya Stefan. Reflets dansants est projeté sur deux bâtiments historiques : La Couquerie et l’Église au cœur du village de Marsoui. Chaque projection lumineuse constitue un moment d’une grande narration visuelle et chorégraphique, qui miroite la grandeur et la lumière vivante du territoire gaspésien. Reflets dansants propose une expérience numérique où les images vidéo et la danse contemporaine se fusionnent aux paysages quotidiens.

Marsoui Hybride Marsoui Hybride

Pour sa part, si l’ancien chalet-restaurant de Marsoui près de la plage Henley a abrité des commerces dynamiques pendant plusieurs années, ce local de la municipalité était vacant depuis plus d’un an lorsque Mandoline Hybride, basé à Marsoui depuis 2018, a décidé d’en faire son Quartier général en juillet 2022 pour toute la durée de la 3e édition de FURIES — festival de danse contemporaine. Devant le succès du concept, qui proposait des petits plats à manger sur place ou pour emporter, ainsi qu’une sélection de livres triés sur le volet, l’organisme a décidé d’occuper les lieux à l’année.

Marsoui Hybride

Aujourd’hui, L’Hybride propose une gamme de produit entièrement québécois, des activités socioculturelles gratuites ou à faible coût ainsi que des équipements de télétravail (stations ergonomiques, claviers et souris) et du matériel de plaisance (filet de volley et ballon, jeux de pétanques, couvertures et jeux de plage), à disposition gratuitement.

19 h 15 ㅡ Rendez-vous à La Couquerie, 8 Rte Principale O, Marsoui
19 h 30 à 20 h ㅡ Visite guidée de Reflets dansants
20 h à 21 h ㅡ Discussion à L’Hybride avec Julie Dalbec, animée par Emma Desgens
21 h à minuit ㅡ DJ set par DJ Sovann et bar sur place

Par cet événement, Mandoline Hybride désire souligner l’effervescence culturelle locale, la fin de deux mois de parcours lumineux à Marsoui, ainsi que les trois belles années d’existence de L’Hybride Café.

Il s’agit d’une activité gratuite. Nul besoin de réserver.

Depuis déjà 40 ans, l’industrie des vins québécois ne cesse de croître. Saviez-vous que le Québec compte aujourd’hui 160 vignobles qui offrent plus de 1 000 vins uniques ?! Avec plus de 80 cépages cultivés sur le terroir québécois, les vins d’ici bénéficient d’une diversité impressionnante ! Les blancs, les rouges, les oranges, les rosés, les mousseux de tous types permettent ainsi d’offrir une très large variété. De quoi étancher la soif grandissante des Québécois et des Québécoises !

Que ce soit les vins de l'Orpailleur ou des Côtes d'Ardoise, véritables pionniers de l'industrie dans Brome-Missisquoi, ou ceux des vignobles de l'Isle de Bacchus et Ste-Petronille, pionniers à l'Ile d'Orléans, ou les vins improbables du Domaine du Cageot à Jonquière, du vignoble Carpinteri, un coin de Toscane en Gaspésie ou les vins de fraise et de rhubarbe de la Ferme Bourdages en Gaspésie, l'éventail est grand. Il compte maintenant de grands crus comme ceux du Domaine du Nival, recommandés par les meilleurs sommeliers. 

Vins québécois Le 12 septembre, je déguste un vin québécois !

Vins québécois

Vins québécois

Pour une 9ème année consécutive, le Conseil des vins du Québec (CVQ) propose de profiter de la journée du 12 septembre pour découvrir (ou redécouvrir !) un vin du Québec.

Lançons aussi le défi à tous les Québécois et Québécoises de goûter un nouveau vin produit localement afin de faire vivre et rayonner notre magnifique terroir !

Voici la liste de plus d'une vingtaine des meilleurs vignobles québécois que vous trouverez facilement en suivant l'hyperlien.

L'Orpailleur
Isle de Bacchus
Cep d'Argent
Côteau Saint-Paul
Rivière du Chêne
Côtes de Vaudreuil
Chat Botté
Carpinteri
Côtes d'Ardoise
Bresée
Ferme Bourdages
Domaine Le Cageot

Santé!

Depuis 2013, Fière la fête est un événement, éducatif, festif, familial et inclusif. Une chance unique de célébrer la diversité en Estrie!
L’édition 2025 de Fière la fête a lieu du 8 au 14 septembre sous la thématique « Unis dans l’adversité, unis dans la fierté. » Car peu importe l’adversité à laquelle nos communautés font face, c’est ensemble que nous allons nous battre pour demeurer fièr·es », affirme Roxanne Paquin-Saikali, présidente de Fierté Sherbrooke Pride.

Si Fière la fête est d’abord imaginée et réalisée par et pour les communautés LGBTQ+, c’est aussi un événement auxquels les allié·es peuvent participer afin d’étendre leurs connaissances des réalités vécues par nos communautés ou bien simplement pour prendre part aux célébrations.

Puisque, après tout, tout le monde devrait prendre part à la fête!

Du 8 au 11 septembre, la programmation présente une série d’activités diverses à caractère culturel, communautaire, politique, social s’adressant à la diversité des membres de la communauté LGBTQ+.

Pour le dernier week end on promet de l’action, entre autres avec NUITS FÉROCES.
Vendredi 12 sept. 2025
22 h 30 à 3 h 00

Au Boquebière, 50 Rue Wellington Nord, Sherbrooke

Une première collaboration audacieuse entre Le Zèbre et Vanity, qui vous convie à une nuit où le dancefloor brûlera de férocité, de style et d’énergie brute. Nuits Féroces, c’est une immersion dans l’univers DJ, gogo et ballroom, où les corps vibrent, les styles s’expriment, et la fête devient déclaration. Trois DJ exceptionnel·les pour faire vibrer la nuit. Performances dansantes électrisantes de deux figures puissantes de la scène gogo et ballroom. Pour la billetterie, cliquez CE LIEN.  

Fière la fête 2025

Le tout se conclura par la Marche des diversités.
Dimanche 14 sept. 2025
15h00 à 16h30

Départ au Quartier général de l’entrepreneuriat (80 Rue Wellington Sud, Sherbrooke)

« Faisons-nous entendre: notre fierté ne peut pas être ignorée! », clament les organisateurs.
La Marche des diversités invite les personnes de la diversité sexuelle et de genre et ses allié·es à se rejoindre pour parcourir le centre-ville de Sherbrooke, drapeaux à la main! C’est le moment de prendre de la place, de célébrer l’ampleur et la diversité des communautés, et de rayonner! La marche sera menée par le Mixbus, qui terminera Fière la fête avec un spectacle à ne pas manquer.

Journée communautaire De 11h00 à 15h00
La journée communautaire est ouverte à toustes, gratuite et parfaite pour passer une journée agréable en famille, entre amis ou même pour faire de nouvelles rencontres. Cette année, on te réserve une tonne d’activités, au Quartier général de l’entrepreneuriat!

Fière la fête 2025

Pour la programmation complète, c’est ici : https://fierelafete.com/programmation/

Fière la fête 2025

Dès l’ouverture du 4e Symposium Clorid’Art le vendredi 29 août dans le gymnase de l’école de Cloridorme du secteur l’Estran, en Gaspésie, les visiteurs se sont présentés pour rencontrer les 19 exposants artistes présents avec leurs œuvres.

L’un des co-organisateurs de l’événement, l’artiste-peintre Marc Alain Marticotte, estime à environ 150 le nombre de personnes qui sont passées visiter et apprécier l’événement durant les trois jours jusqu’au dimanche 31 août. Les exposants proposaient une variété de disciplines d’art visuel qui ont su plaire aux visiteurs venus d’un peu partout en Gaspésie et d’ailleurs au Québec.

Clorid'art 2025

Le vernissage du samedi en fin d’après-midi fut l’occasion pour les artistes et certains des commanditaires de l’événement d’échanger et de partager dans une atmosphère conviviale et sympathique. Les gens, autant les artistes que les visiteurs, ont semblé apprécier le nouveau site que les organisateurs ont choisi pour sa tenue cette année. Cela d’ailleurs permis d’augmenter à 19 le nombre d’artistes, comparé à 8 en 2024.

Clorid'art 2025

Clorid’Art a été une fois de plus fidèle à l’engagement de départ de ses deux initiateurs, les artistes-peintres Daniel Lévesque et Marc Alain Marticotte : permettre à des artiste visuels reconnus ou émergents locaux ou d’ailleurs au Québec de faire valoir leurs talents et de partager leurs expériences.

Clorid'art 2025 Clorid'art 2025 Clorid'art 2025

Clorid'art 2025 Clorid'art 2025 Clorid'art 2025

Le succès remporté en 2025 satisfait les organisateurs et laisse déjà présager le retour d’une nouvelle édition l’an prochain. Ils souhaitent remercier leurs commanditaires, partenaires et supporteurs pour leur confiance cette année encore. Les Guides GQ sont fier d’avoir été parmi ceux-ci et félicitent l'équipe de Clorid'Art 2025.

Le 23 août, à l’occasion de la toute première « Fierté » aux Îles, plus de 400 personnes issues de la communauté LGBT+ et alliées se sont réunies à l’Anse-aux-Baleiniers pour célébrer la diversité sexuelle et de genre. L’événement était organisé par le comité LGBTQ+ des Iles et chapeautées par le programme Aire ouverte ainsi que le Carrefour jeunesse-emploi local.
L’atmosphère était à la fête et à la fierté au rendez-vous à l’occasion de cette première célébration des fiertés dans l’archipel. Plus d’une quinzaine d’artistes, artisanes et artisans, commerces et organismes étaient sur place pour accueillir et divertir la foule nombreuse et colorée, sur les musiques de DJ Beausir, DJ Le Spiz et DJ Mémé avec la collaboration de La Plage électronique.

Plage ÉlectroniquePrésent à l’événement, le député des Iles Joel Arseneau a appelé à la vigilance dans le contexte international actuel : ‘’Au-delà de la fête, nous devons plus que jamais faire preuve de vigilance et réitérer les valeurs de respect, d’équité et d’inclusion qui nous animent, ici au Québec, en matière d’orientation sexuelle ou d’identité de genre. C’est aussi le cas aux Îles-de-la-Madeleine, a-t-il déclaré. Face à la montée de l’intolérance, au sud de la frontière notamment, il faut rappeler que le Québec est une société distincte, ouverte et pacifique, qui a été et doit demeurer à l’avant-garde dans la défense des droits des personnes LGBTQ+. Je salue et félicite les organisateurs de l’événement’’.

Fierté îles maquillage


Les organisateurs bénévoles se sont félicités du succès de ce premier événement de fierté et ont donné rendez-vous pour l’année prochaine.
‘’En ces temps un peu troubles où la montée des discours haineux se fait entendre, il fait bon de se rappeler que la communauté LGBTQ+ est valide, forte, unie et là pour rester, ont-ils souligné. Un événement comme celui-ci, ça nécessite des dizaines de bénévoles, plusieurs mois de travail et des heures qu'on a arrêté de compter depuis longtemps. À toutes les personnes impliquées de près ou de loin dans la tenue de cet événement très significatif pour la communauté LGBTQ+ des Iles, on vous dit MERCI !!!

Photos Alphiya Joncas
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L’équipe d’animation et les administrateurs de l’organisme LGBT+ Fierté Baie-des-Chaleurs prépare une journée colorée, inclusive et festive afin de célébrer la diversité LGBTQ+ dans la région gaspésienne avec le Festival de la Fierté Baie-des-Chaleurs, le samedi 6 septembre sous le thème « Ensemble, faisons rayonner nos couleurs et nos voix! »

Fierté LGBT+ Baie Chaleurs

Tout le monde est invité : membres de la communauté, leurs alliés.es, familles, amis.es, jeunes, aînés, etc. Au programme :

- 13 h - Activité familiale à la plage Le Marigot de Caplan - La Ruche d’Art sera sur place pour créer une œuvre collective avec les participant·e·s. Il y aura aussi un kiosque de tatouages temporaires, un autre pour fabriquer des épinglettes personnalisées, ainsi qu’une station de décoration de voitures pour le défilé !

- 16 h - Convoi arc-en-ciel de Caplan à Carleton-sur-mer en voitures, motos et autres véhicules

- 17 h - 5@7 au Pub St-Joseph du Riôtel de Carleton-sur-mer

- 20 h - En soirée, spectacle Royalement Drag avec Rita Baga et ses invitées, au Riôtel de Carleton-sur-mer (Billets 10 $), suivie de DJ Noiz pour la danse.

Fierté LGBT+ Baie Chaleurs
Le comité organisateur souhaite une forte participation de la communauté lors de cette journée. « Plus nous serons nombreux·ses, plus notre voix collective sera forte », assure-t-on.

Billets du show drag (10$) en vente ICI (aussi à la porte)

Pour plus d'information
Fierté LGBT+ Baie Chaleurs
courriel : [email protected]
téléphone : (581) 886-5428

Glenn-Crawford

Glenn Crawford was the instigator of the Build Our Bank and LGBT Village initiatives in the famously reserved capital since starting the volunteer-run project in 2007. While he has recently stepped down as president of The Village, making room for new ideas from successor Ian Capstick, Crawford has left an indelible mark on a town where there wasn’t a lot of consensus about creating a gay village.

Born out of town hall meetings about the reconstruction of Bank Street, the idea of designating the stretch between Wellington and Gladstone as The Village was about “trying to get a sense of belonging and place, where people feel they can be themselves, have access to services, fool around and shop,” Crawford says. “Gradually a lot of LGBTQ organizations have coalesced into this area… Forming The Village was a natural progression.” When he started fundraising and participating in public advisory committees five years ago, Crawford came up against both the veiled homophobia of a local business improvement association, as well as criticism from the LGBT community that the project was coming 10-20 years too late.

“People were asking Why do we want to create a ghetto? A lot of that criticism comes from people who are out [of the closet],” Glenn says with his typical incisiveness, “from people who have the relationship, two dogs and friend circle. I don’t need a Village either! It’s for people who are struggling in suburban or rural areas; it can be for everyone.” And as a child of the sleepy, inaccessible suburb of Kanata – “not an easy place to grow up gay” – Crawford speaks from experience. Like most LGBT people in any Village in any major city anywhere, the urban geographic bubble exists as much for townies as it does for people who have moved there to escape the stifling places they come from.

And lest you think that Crawford’s project was for commercial reasons alone, it may seem counterintuitive that he’s not a shop-keeper himself, but rather a website and graphic designer who lives just off Bank and works part time in a local gallery. “There’s a social aspect to it. Taking pride in who you are and finding a sense of value in there being a community,” which for him includes keeping the subsidized housing in the area, and watching out for condo development that could “force out the funkier elements.”

“It’s [about] putting roots down; people say it’s 20 years too late, but for me it’s just in time,” Glenn concludes. Echoing a theme that has emerged in everything from architecture to sociology, he adds that “The online world is not the same as having a real community. I worry about that, about younger generations, they’re not valuing the sense of community.”

So maybe when you walk by the “We Demand” mural that The Village commissioned on Gladstone and Bank Streets, you might get a sense of what that community looks like and is for, and clap your fairy hands for Glenn Crawford. Photo by Noreen Fagan