L'Acadie propose plusieurs destinations charmantes au Nouveau-Brunswick. Celle de la Capitale mondiale du homard est particulièrement prisée par les touristes ainsi que par les gens des alentours.
À 25 kilomètres de Moncton,
Shédiac
est la destination balnéaire la plus populaire de la Côte acadienne. Le parc provincial de la plage Parlee est très couru l’été. C’est ici dans cette pointe d’Acadie aux limites de Moncton et de la Nouvelle-Écosse où le français est fortement concurrencé par l’anglais qu’a pris naissance le shiac, ce parler acadien mêlant le français acadien et l’anglais, une contraction du nom Shédiac, qu’on entend beaucoup moins dans le nord de la province.
Plus au sud, à une vingtaine de km, le Plage de l’Aboiteau à Cap-Pelé, vaste, profonde
et encore largement dans son état naturel, est l’une des plus belles plages de mer en
eau tiède du Nouveau-Brunswick.
Shédiac s’est déclaré la capitale mondiale du homard. La ville est reconnue internationalement pour la pêche au homard et célèbre au début juillet à la fin de la saison de pêche le Festival du homard qui célèbre en 2024 ses 75 ans. Pour les amateurs du crustacé, c’est donc une destination incontournable. Depuis 1989, pour bien marquer son titre, la ville s’est dotée d’un monument qui fait le bonheur des milliers de visiteurs de passage dans la région, un homard géant qui trône au milieu de la ville où on aime se faire prendre en photo.
La ville compte plusieurs jolies auberges et bons restaurants. Pour un séjour
homosympa, le Gite Le Griffon sur la rue principale vous accueille dans une résidence
bourgeoise patrimoniale. La plongée dans l’univers d’Alice au pays des merveilles dont
les hôtes se sont inspirés, se poursuit au Moque-Tortue, un bistro ludique à quelques
pas où les soirées animées se prolongent l’été en terrasse. Ce pays des merveilles inclut
maintenant la chocolaterie Adorable Chocolat en face et les comptoirs alimentaires Morse et
Marteaux à la Plage Parlee et au ciné-parc Neptune, opérés par les mêmes
entrepreneurs avec la même magie.
Au cœur du centre-ville, voisin de la baie de Shédiac et de ses plages, l’Auberge Gabrièle loge dans un bâtiment du 19e siècle, avec le charme d’antan et la modernité de l’Acadie d’aujourd’hui. Les visiteurs peuvent déjeuner à son restaurant au rez-de-chaussée et y finir la journée pour souper en soirée.
Situé à l'entrée ouest de Rivière-au-Renard, un secteur de la Ville de Gaspé, à 5 km seulement du magnifique parc national Forillon, l'Auberge Le Caribou propose un séjour confortable en harmonie avec la mer. Cet établissement comprend 39 chambres de motel et deux chalets, ainsi que le Resto-Pub La Révolte, où on peut profiter d'une terrasse chauffée avec vue sur la mer en été. À quelques pas du port et de la marina, on se laisse facilement envoûter par cette ambiance chaleureuse et cette invitation à la détente dans un environnement particulièrement agréable en toutes saisons.
Celui qui a pris la direction de l’endroit en janvier 2020, juste avant que la pandémie de COVID ne sévisse et se transforme en une fermeture générale des commerces non essentiels, ne s’est pas laissé abattre par les événements. Mathieu Samuel a commencé à travailler à La Révolte, le restaurant de l’auberge Le Caribou, dès ses 18 ans, en 2011. Au fil des ans, il a appris les rouages d’un tel établissement, jusqu’au jour où le propriétaire lui fasse connaître son intention de vendre.
Dans le village d’environ 3000 habitants où il est né et a grandi, et où sa famille a déjà une tradition d’entrepreneuriat, peu d’entreprises touristiques sont ouvertes à l’année, et il se verrait bien reprendre celle-ci. « Le Caribou existe depuis 1930 ; plusieurs générations sont passées par là, explique-t-il. L’entreprise m’intéressait. J’ai donc dit au propriétaire de venir me voir lorsqu’il voudrait vendre. Mais ça a vraiment été plus rapide que prévu », raconte-t-il en entrevue.
Après avoir accepté le poste de directeur des opérations au printemps 2019, tout en poursuivant des études en gestion d’entreprises à l’Université Laval, il va devenir officiellement propriétaire en janvier 2020.
Grâce à une bonne gestion, la bonne volonté des employés et le retour des touristes en Gaspésie dès l’été 2021, l’entreprise s’est bien tirée d’affaires. On en a profité pendant cette période pour rénover toutes les chambres et les deux chalets. On voulait passer d’un « motel de bord de 132 » à un lieu de destination apprécié.
Le nouveau propriétaire ambitieux prévoit également ajouter de 6 à 8 chalets pour répondre à un besoin exprimé par une certaine clientèle, entre autres les familles.
Avec une trentaine d’employés, dont certains sont dans l’entreprise depuis très longtemps, il se sent en bonne position pour maintenir le succès de l’établissement. Le restaurant qui opère toute l’année, sept jours semaine, avec trois repas par jour, embauche aussi des travailleurs immigrants, notamment des Africains et des Malgaches. Ce Gaspésien convaincu essaie au quotidien d’apporter une touche de jeunesse à La Révolte, notamment dans les menus, et d’attirer la clientèle de son âge en suivant les tendances du marché.
Le patron ne se cache pas d’avoir de grandes ambitions pour son entreprise : « Je veux que tout le monde connaisse l’établissement comme un incontournable où s’arrêter. Je veux que les touristes viennent profiter de ce qu’on a à offrir. » Comme de la vue qu’il a depuis son auberge, au bord du golfe et à deux minutes de la plage.
Une salle privée est disponible pour des repas ou des rencontres d'affaire, familiales ou entre amis. Un service de repas, de boissons, de collations et de buffet est possible sur demande.
Et pour ceux et celles qui se demandent d’où origine le nom du restaurant La Révolte, il faut retourner dans l’histoire de ce village. En août 1909 , les compagnies de pêche réduisent par 30 % le prix offert au quintal de morue salée séchée, principal produit commercé par les pêcheurs renardois. Il y a plus de 150 ans, une partie de l’Auberge Le Caribou existait comme étant la William Fruing and Company. C’est donc sur le terrain actuel de l’Auberge Le Caribou que des pêcheurs se sont révoltés contre les compagnies jersiaises. Nommer le Resto-Pub La Révolte en l’honneur de cet événement allait donc de soi.
Auberge Le Caribou
Resto-bar La Révolte
aubergelecaribou.ca
82, boulevard Renard Ouest
Gaspé (Qc), Canada
G4X 5H1
(418) 269-3344
Lorsque Marlaine Saint-Jean, son conjoint et son fils ont décidé de revenir dans la région du Bas Saint-Laurent à la fin des années 2000, après 18 ans d’absence, ils étaient loin de se douter que quelques années plus tard ils allaient détenir et gérer le plus important complexe hôtelier de Trois-Pistoles et des environs qui crée aujourd’hui une dizaine d’emplois.
La carrière d’aubergiste débute avec l’ouverture du Marbella et de ses quelques unités, rue Notre-Dame au centre-ville, milieu des années 2010, dans une maison centenaire. S'inspirant de la mise en valeur de l'héritage basque de la région, elle revampe la formule gite en alliant design, confort et bon goût à la tradition. Peu de temps après, s’ajoutent quelques chambres dans un immeuble de l'autre côté de la rue où elle opère en saison avec son fils Alexandre le bistro Le Biarritz, qui offre de sa terrasse une vue imprenable sur l'estuaire du Saint-Laurent.
Puis en 2019, c’est l’aventure du La Libertad qui s’amorce avec l’acquisition du motel La Seigneurie à Notre-Dame-des-Neiges, à l'est de Trois-Pistoles, qu'elle revampe et renomme en poursuivant dans l'aventure basque. Cette acquisition faisait alors de Marlaine Saint-Jean et de sa famille les plus importants hôteliers de Trois-Pistoles avec une trentaine d'unités, de la chambre au loft, permettant d'offrir le plus large éventail d'hébergements de la région.
L’hôtel La Libertad offre une vue partielle sur le fleuve avec ses chambres régulières tandis que ses chambres supérieures ont une vue sur le boisé arrière, maintenant agrémenté d'un espace gazebo et foyer extérieur. Aires communes, climatisation centrale, petits déjeuners gratuits 24/24 en formule hôtel seulement, accès à une cuisine complète et buanderie gratuite, bornes de recharge pour auto électrique, borne de réparation pour vélos, abri sécurisé pour vélos et motos, complètent les services offerts. Ce petit hôtel rénové totalement entre 2019 et 2023, est situé à quelques minutes du traversier vers Les Escoumins, sur la Côte-Nord, qui opère du 15 mai à la fin octobre. Il permet aussi d’accéder rapidement à la route 132 qui se situe à quelques centaines de mètres à l’est.
Pour satisfaire la loi de l’offre et la demande qui ne cesse d’augmenter, Marlaine et sa famille décident en 2023 d’ajouter à leur produit d’hébergement des éléments qui pourraient en faire un petit « resort » et de miser de plus en plus sur la promotion d’une clientèle de destination plutôt que de passage.
Ainsi, au printemps 2024, un important investissement de 1.4 million $ pour un volet villégiature sur le vaste terrain de l’hôtel La Libertad a permis l’ajout de sept chalets de luxe, de style scandinave, tout équipés, pour compléter l’offre d’hébergement à plus long terme. Les chalets sont situés dans le boisé arrière de l’hôtel. Ils possèdent tous une galerie indépendante aménagée, système de climatisation, foyer extérieur et commodités. Les chalets disposent également d’une ou deux chambres à coucher, divan-lit au salon, salle de bain avec douche, cuisinette complète, cafetière Keurig, ainsi qu’une serrure électronique. Literie, lave-vaisselle et plusieurs électroménagers sont inclus.
Marlaine Saint-Jean, la propriétaire des lieux, explique qu’ils ont été fabriqués par une entreprise de la région, à Rivière-du-Loup, transportés et installés sur place au cours du printemps, pour être enfin disponibles pour location le 24 juin.
Avec cet ajout important à l’offre d’hébergement, avec des investissements dans les outils numériques (site web, réservation, codes d’accès, etc.) et avec un plan marketing destiné à l’entreprise familiale de prendre sa place dans le marché régional, Marlaine Saint-Jean est convaincue que La Libertad va compenser l’absence de bord de mer par sa diversité et sa flexibilité dans les divers types d’hébergement disponibles, et par sa proximité des diverses commodités de la ville.
« Nous avons l’intention d’en faire de plus en plus le joyau en hébergement et villégiature de Trois-Pistoles », assure Marlaine Saint-Jean.
Hôtel La Libertad
lalibertad.ca
418.851.2736734, rue Notre-Dame Est
Trois-Pistoles (Qc) G0L 4K0
Studios Marbella
lalibertad.ca
418.851.2736
89 & 94-4, rue Notre-Dame Ouest,
Trois-Pistoles (Qc) G0L 4K0
Perché sur un promontoire à l’entrée ouest du secteur à forte densité touristique de la ville de Percé, en Gaspésie, l’Hôtel Le Mirage occupe un point de vue unique et exceptionnel : la totalité de ses 67 chambres a vue sur le fabuleux Rocher Percé, au large de la côte dans la Baie des Chaleurs.
Le bâtiment de l’accueil à l’entrée du site abrite les bureaux de la direction de même que le comptoir de la réception. La qualité de l’accueil est prioritaire pour François Ouellette et rien n’est négligé pour qu’elle soit toujours constante.
L’hébergement se fait dans une enfilade de bâtiments de deux étages avec accès au-devant au rez-de-chaussée et au premier étage via de longues galeries. Derrière, les immeubles sont équipés de balcons pour chacune des chambres, comportant des fauteuils pour contempler le paysage incroyable qui s’offre dans la baie.
Le stationnement est vaste et gratuit ; chaque espace est identifié au numéro de la chambre occupée par les voyageurs. « Le stationnement au centre-ville est assez coûteux, donc les clients peuvent marcher vers les restaurants, boutiques et autres attraits en laissant leur voiture à l’hôtel en toute sécurité », ajoute le directeur du Mirage.
Les propriétaires de l’hôtel, François Ouellette et Andrée-Anne Labonté, s’assurent au quotidien que tout est en place pour satisfaire la clientèle. L’établissement coté 3 étoiles dispose d’un court de tennis et d’une piscine extérieure. L’Internet sans fil (WIFI) est disponible partout gratuitement et chaque chambre possède un téléviseur avec service de câble, une machine à café, un mini-frigo et une chambre de bain privée.
Si l’hôtel n’offre pas de service de restauration depuis quelque temps, son président croit que la qualité des nombreux restaurant à proximité compense largement cette situation.
Originaire de Carleton-sur-Mer, la famille de François Ouellette est dans le monde de l’hôtellerie depuis plus de 100 ans. C’est en 1989 qu’ils ont pris possession du Mirage à Percé, puis François en est devenu le directeur et propriétaire un peu plus tard. Il s’est adjoint les services d’André-Anne Labonté il y a peu de temps pour en faire son associée. Elle agit comme vice-présidente et gère le volet des ressources humaines, entre autres.
La direction du Mirage gère un plan de rénovations des installations qui prévoit des travaux dans un certain nombre de chambres chaque année, sans parler de l’entretien permanent des bâtiments et de ses équipements. Les effets de la pandémie de COVID se font encore sentir chez les entreprises de construction qui ont peine à rencontrer tous les projets de travaux actuellement, ce qui a pour effet de ralentir quelque peu le plan prévu.
Le centre-ville de Percé est situé à 1 km de l'hôtel, tandis que l’île Bonaventure est accessible à partir du quai à 10 minutes à pied de l'hôtel . Un grand nombre de sites d’intérêt se trouvent à peu de distance du Mirage.
Hôtel Le Mirage
Hotellemiragegaspesie.com
288, route QC-132,
Percé (QC) G0C 2L0
(418) 782-5151
Il y a de ces lieux qui nous font plonger dans l'histoire d'une région dans laquelle ils sont profondément ancrés. C'est le cas du Gîte Chez Maleterre qui nous reçoit dans l'ancienne villa plus que centenaire du majordome du Sénateur Rodolphe Forget dont l'ancien domaine accueille de nos jours le Festival international du Domaine Forget. On est ici dans un gîte d'exception où on replonge dans cette époque où les gens fortunés des villes se faisaient construire de vastes villas le long de l'estuaire pour fuir les villes enfumées de la Révolution industrielle où les épidémies étaient fréquentes et retrouver la nature et l'air frais. Vos hôtes Eddie et Carl, un siècle plus tard, ont fait une démarche similaire.
On peut les comprendre : on y accède par un chemin discret situé à mi-course dans la côte menant de la promenade le long du Saint-Laurent vers le sommet du village de Saint-Irénée, dans Charlevoix. Dès qu’on est passé le portail créé par une rangée de petites clôtures blanches et de grands arbres, on l’aperçoit dans toute sa splendeur, faisant face à l’immensité de l’estuaire du Saint-Laurent en contrebas.
Eddie Maleterre et Carl Fournier parcouraient le secteur en se rendant visiter des amis quand ils l’ont aperçue. « Comment rester indifférent à cette demeure ancestrale rouge et blanche à deux étages, avec une vue fantasmagorique sur le fleuve, un immense terrain verdoyant et une vaste galerie pour se détendre ? », expliquait Eddie en entrevue en 2022.
« Quand on a vu la pancarte à vendre, on a regardé l’annonce Centris, on a visité le lendemain et on a déposé une offre sans trop réfléchir à si on était prêts à quitter Montréal. » Quelques jours plus tard, leur offre a été acceptée. Ils ont mis en vente leur grand appartement montréalais, qui s’est vendu en huit jours.
Fait à signaler, ils ont acheté la maison entièrement meublée. « On n’aurait pas fait mieux si on avait tout acheté nous-mêmes. Les meubles ont du vécu. Il y a une réelle harmonie dans le décor », insiste Eddie Maleterre. Meubles anciens préservés, planchers de bois et moulures avec une réelle personnalité, heureux mélange d’audace et de vieillot : le charme a opéré et se prolonge depuis.
Le bâtiment comprend deux sections : une portion construite il y a 15 ans, telle une grande suite d’hôtel de luxe, où logent les propriétaires, et la section bâtie il y a 115 ans où les invités séjournent dans les trois chambres aménagées pour ce faire. Après avoir été construite par le majordome du fondateur du Domaine Forget comme résidence d’été, elle a eu plusieurs propriétaires et différentes vocations.
On a voulu en faire un havre de paix en Charlevoix. Chez Maleterre propose une expérience authentique et inoubliable. Le gîte a été pensé dans les moindres détails pour rendre le séjour des plus agréables. En plus de la vue imprenable et unique, on y profite du calme et d'une hospitalité chaleureuse sans oublier un petit déjeuner copieux et unique cuisiné maison. Les propriétaires sont toujours prêts à vous conseiller sur les activités à faire dans la région. Comme le suggère le leitmotiv de l’endroit, « chez Maleterre, votre chez-vous loin de chez vous ».
Les clients répètent souvent leur sensation que l’effet de la maison a sur eux. « On ressent les vibrations de la propriété. Quand on s’assoit dans les chaises Adirondack et qu’on regarde le fleuve, c’est troublant tellement c’est reposant. », peut-on lire dans les commentaires des visiteurs.
Chez Maleterre est une destination prisée, déjà reconnue pour son hospitalité exceptionnelle et son atmosphère enveloppante.
Gite Chez Maleterre
chezmaleterre-gite-bnb.com
514.692.5477
545, rue Principale
Saint-Irénée, Qc, G0T 1V0
À La Malbaie, l’Auberge des 3 Canards est probablement un des lieux les plus réputés après le célèbre Manoir Richelieu du côté de Pointe-au-pic. Il y a près de 65 ans que l’endroit, propriété de la famille Marchand depuis 1981, accueillait des visiteurs. Après un épisode récent où l'établissement a été dirigé par Hélène Marchand, voilà que ce sont de nouveaux propriétaires qui ont pris la relève depuis 2022.
Depuis, l'an dernier, c'est Éric Ouellet, à l'emploi de l'auberge depuis longtemps, qui assume la direction générale. Une bonne partie de l'équipe des dernières années est encore en fonction. Les nouveaux propriétaires, opérant déjà un autre établissement dans Charlevoix, souhaitaient profiter de l'expérience des gens en place.
Ces dernières années, l’auberge a subi une cure de rajeunissement. On y avait bien fait quelques aménagements « nécessaires » pour la tenue du G7 dans Charlevoix en 2018. Toutefois, la pandémie de COVID-19 a paru un temps propice pour apporter des améliorations importantes au grand salon, à la salle à manger et à l’accueil, en plus de nombreuses chambres. Des fenêtres changées, des tapis enlevés et des revêtements de sols remplacés, des boiseries refaites avec le même cachet d’autrefois.
L’établissement a profité d’une aide financière d’un programme s’adressant aux entreprises touristiques touchées par la COVID. Des investissements importants y ont été consacrés. Au-delà des changements « esthétiques », l’auberge a cru le moment opportun pour « changer la façon de faire les choses », expliquait sa directrice générale en entrevue en mai 2023. Par exemple, les menus peuvent maintenant être consultés en utilisant le code QR pour l’afficher sur son téléphone intelligent. Le système informatique a également été transformé pour sa mise à niveau et pour faciliter les opérations de réservation et de gestion.
En ce qui concerne la table des 3 Canards, elle continuera à charmer les convives avec en prime, la vue panoramique sur le grand fleuve. On a pu y profiter à nouveau des délices de sa cuisine gastronomique en juillet 2024. Le constat : la qualité et les saveurs sont toujours au rendez-vous.
Après une délicieuse entrée de saumon fumé, le gaspacho était tout en fraîcheur et en saveurs. Pour la suite le magret de canard comme plat principal a su ravir nos papilles gustatives.
Du côté de l'hébergement, sa quarantaine de chambres et suites accueille toujours les clients dans un décor invitant et dans un
environnement enchanteur.
Les 3 Canards, ça vient d’où ?
La question est souvent posée. Une partie de la réponse se trouve dans l’immense statue qui coiffe le parterre à l’entrée du site : le buste de trois hommes. Son nom proviendrait de l’une de ces déformations langagières franco-anglaises qui caractérisent bien des expressions du terroir. Ainsi, les trois fondateurs, des médecins, étaient familièrement appelés « Les trois docs ». De là à confondre docs (médecins) en français et ducks (canards) en anglais, il n’y avait qu’un pas palmé à franchir.
La région de Charlevoix ayant abrité une colonie d’États-Uniens pour une grande partie de son histoire, la proximité des cultures s’est chargée du reste. On dit que La Malbaie fut le premier lieu de villégiature au Canada.
Auberge des 3 Canards
auberge3canards.com
115, Côte Bellevue
La Malbaie, Qc G5A 3A9
418.665.3761
Le nouvel hôtel portant l’enseigne Quality Inn à l’entrée ouest de la Ville de Sept-Îles a été construit en 2014-2015 sur les terrains bordant le centre commercial Galeries Montagnaises. L’hôtel offre 61 chambres avec petit déjeuner inclus, une salle d’exercice, des salles de réunions, une salle de jeux et une buanderie.
Les terrains font partie du territoire de Uashat, enclavé dans la Ville de Sept-îles, géré par le Conseil de bande Innu Takuaikan Uashat Mak Mani-Utenam, qui a financé la construction de l’hôtel. Il est la propriété d’une entreprise chapeautée par un conseil d’administration nommé par le Conseil de bande.
La directrice générale de l’hôtel depuis 2017, Mylène Babin-Duclos, gère et coordonne les activités d’environ 25 personnes, dont 90% provient de la communauté innue. Certains employés sont des étudiants qui travaillent l’été et conservent quelques heures par semaine le reste de l’année.
La directrice est diplômée en psychoéducation, mais a vite trouvé un attrait pour l’hôtellerie. Elle a été à l’emploi du Château Arnaud pendant quelque temps avant de postuler pour la direction de l’hôtel qu’elle occupe maintenant. Elle avoue toutefois que ses connaissances en psychoéducation lui sont utiles au quotidien dans la gestion de personnel.
Son attitude donne des résultats certains puisqu’une employée s’est fait remarquer par les clients qui ont souligné ses qualités particulières. Mylène Babin-Duclos a donc soumis sa candidature pour le concours du Prix annuel de l’esprit de l’hospitalité en l’honneur de Mark Pearce, remis par Choice Hotels Canada. Il a été décerné en 2022 à Élisabeth Jean-Pierre, préposée au petit-déjeuner du Quality Inn de Sept-Îles.
Étant l’une des premières personnes que les clients voient le matin à l’hôtel, sa personnalité joyeuse et dynamique est très appréciée des clients. Madame Jean-Pierre chante en langue innue lorsqu’elle sert les clients. « L’un d’entre eux, très impressionné, a confié : c’était une expérience vraiment unique qui a rendu l’hôtel particulièrement charmant », peut-on lire dans le communiqué de Choice Hotels Canada.
Cela a eu pour effet de créer une fierté au sein du personnel et d’augmenter la motivation de plusieurs. Des réunions d’équipe sont tenues régulièrement par département pour permettre au personnel de s’exprimer et au besoin, de corriger des situations, explique Mme Babin-Duclos.
La directrice générale ajoute que la communauté innue est omniprésente pour supporter l’entreprise, incluant le programme Shipeku, le programme du tourisme autochtone durable mis de l’avant par Tourisme Autochtone Québec, avec le support financier de Développement économique Canada via le Fonds d’aide au tourisme et de Tourisme Québec.
Enfin, elle souligne la collaboration soutenue de la bannière Quality Inn pour la gestion des opérations et des finances de l’établissement.
Quality Inn Hôtel & Suites Sept-Îles
qualityinnsept-iles.com
1009, Boulevard Laure
Sept-Îles (QC) G4R 4S6
(418) 960-5600
On dit que l’avenir d’un peuple ou d’une collectivité passe nécessairement par la connaissance de son histoire. Si cela s’avère, une visite au Village historique acadien, à Blanchard, dans la région de Caraquet, s’impose pour quiconque a un intérêt pour l’histoire de l’Acadie et de sa population.
Le Village présente la vie quotidienne des acadiens de 1770 à 1949, de juin à septembre, grâce à une quarantaine de bâtiments historiques animés par des interprètes costumés et bilingues. Vaste musée à ciel ouvert, on y propose aussi un hôtel et un restaurant, en plus d’activités et d'animations.
Situé au cœur du Village, l’hôtel Château Albert propose de l’hébergement avec 14 chambres et il est une réplique du Château Albert, construit en 1907 à Caraquet. Les chambres respectent le cachet historique à quelques détails près. Profitez du calme d’autrefois dans un décor d’aujourd’hui. Le petit déjeuner buffet est offert aux clients.
Par ailleurs, lors d’une visite au Village historique, il est possible de s’offrir un goûter ou encore un succulent repas. Le Café-bistro du Village est un restaurant familial de 40 places avec terrasse, près de l’accueil du Village. On y propose un menu de mets acadiens et des incontournables de la cuisine contemporaine, ainsi qu’une sélection de cafés spécialisés. Ouvert du 6 juin au 16 septembre, de 9h30 à 17h30.
Pour sa part, la Table des ancêtres loge dans la maison historique Dugas. Le restaurant de 30 places propose des mets traditionnels acadiens, en plus de la meilleure tarte au sucre de la région. Découvrez les délices d’autrefois servis avec amour, comme chez grand-maman, du 6 juin au 16 septembre, de 11h30 à 16h.
La saison 2024 est débutée depuis le 6 juin. On peut se procurer une passe de saison pour des visites tout l’été et ce, pour toute la famille. Le Village historique Acadien s’identifie comme homosympa.
Village historique Acadien
villagehistoriqueacadien.com
506.726.2600
5, rue du Pont
Bertrand, NB E1W 0E1
L’île de Miscou, dans la péninsule acadienne est d’une beauté exceptionnelle. Pas étonnant que Michèle Garceau et sa famille aient choisi d’y élire domicile il y a plus de 10 ans, alors qu’elle y avait trouvé son conjoint une quinzaine d’années plus tôt. Aujourd’hui, elle exploite ce qui est devenu son projet dès 2012, mais qui a mis du temps à aboutir pour diverses raisons, dont le décès tragique de son conjoint et bien entendu, la pandémie de COVID.
Fait à signaler, cette diplômée en anthropologie, qui a roulé sa bosse au Québec pendant plus de 25 ans dans le domaine de la production télévisuelle et cinématographique entre autres, touchant plusieurs champs d’intérêt sociaux, culturels, anthropologiques, humains et bien d’autres, a depuis attaché une autre corde professionnelle à son arc : celle de capitaine de bateau de pêche au homard depuis 2016. Elle demeure encore une des rares femmes dans les Maritimes à exercer ce métier, ce qui a d’ailleurs fait l’objet d’un film documentaire (*) ces dernières années.
Une fois la saison de pêche terminée, en juin, c’est son dossier de La vieille école de Miscou qui prend la relève pendant la belle saison, et ce jusqu’en octobre.
La vieille école de Miscou, dont elle est propriétaire, fait dorénavant partie du paysage socio-économique, touristique et culturel de l’île et même de toute la région. « J’ai acheté l’école en me disant que je voulais faire quelque chose de créatif », explique-t-elle. Les aléas de la vie ont quelque peu retardé sa réalisation, mais depuis trois ans, le projet a fini par prendre forme et se concrétiser.
L’édifice construit dans les années 1950 comprend deux étages et se veut un lieu polyvalent, selon le concept de maison des voyageurs, des artistes et des gens d’ici imaginé par Michèle Garceau. De nombreux travaux de rénovation, d’amélioration et de réaménagement y ont été réalisés depuis 10 ans. À l’étage supérieur, on y trouve huit chambres avec salles de bain, bien aménagées, pouvant accueillir chacune de 2 à 5 personnes, pour un total de 32 personnes. On y trouve aussi un coin café et un espace cuisine équipé pour les repas offerts dans la salle à manger. En bas, une vaste salle communautaire servira dès l’été 2024 pour la tenue de rassemblements, de spectacles, de conférences ou de réceptions.
À l’arrière, sur le vaste terrain entouré d’arbres et de végétation, on a aménagé des structures couvertes pour accueillir des activités familiales, des cours de yoga, ou d’autres types de rassemblements. D’autres plus petites peuvent servir pour des pique-niques à l’abri, alors que deux autres abritent un spa, accessibles par les gens qui logent dans les chambres. La cour peut accueillir des activités en plein air de toutes sortes et adaptées selon les saisons.
On y tient d’ailleurs au mois d’août autour de la fête nationale des Acadiens, le populaire Festival du thon avec jeux, musique, bouffe et animation, concours et dégustation, fête de la famille, etc.
Michèle Garceau précise que depuis trois ans, l’endroit est le théâtre tout le printemps et aussi l’automne, avant et après la saison touristique, d’activités privées qui occupent les lieux en totalité ou en partie, pendant quelques jours ou même des semaines entières. L’endroit est prisé par les organisateurs d’activités qui recherchent un lieu calme, bien organisé, accueillant et polyvalent. Les administrateurs et membres de l’organisme LGBT Acadie Love de Caraquet y ont d’ailleurs tenu une rencontre d’orientation l’automne dernier. Avant la fermeture pour l’hiver, une grande fête d’Halloween pour la population locale et régionale y a été tenue en 2023. Parions qu’elle sera de retour pour les prochaines années.
L’accès au public des chambres et du restaurant est surtout concentré du 19 juin au 15 octobre environ, " en fait, après que la tourbière ait perdu son rouge flamboyant. Vers la fin septembre et début octobre, c’est carrément la messe pour venir virer à Miscou et voir ce spectacle annuel " rappelle Michèle Garceau.
Pendant cette période, on peut profiter du café/restaurant licencié saisonnier. En plus du coin-café qui offre cafés, smoothies, croissants, chocolatines et muffins, les déjeuners traditionnels sont également offerts ainsi que le lunch. On y prépare aussi des lattés et lattés glacés, des fish cakes maison, paninis garnis, ou même une salade césar maison et une guédille aux homard. Qu’on vienne y loger quelques jours ou simplement faire une halte lors d’une visite au phare historique de 23 mètres tout au bout de l’île, on y sera bienvenu, assure Michèle Garceau.
Fière de participer à l’essor économique et touristique de l’île de Miscou, La vieille école emploie de 8 à 10 personnes de juin à septembre.
La vieille école de Miscou
facebook.com/LavieilleecoledeMiscou
506.344.0190
10577, New Brunswick 113
Miscou, NB E8T 1Z6
(*) Femmes capitaines, 2022, tou.tv. Disponible en ligne gratuitement. ici.tou.tv/femmes-capitaines
Qu’ont en commun le Vieux-Québec, Baie Saint-Paul et la région de Charlevoix ? Ils sont les secteurs de prédilection des Immeubles Charlevoix pour la vente et la location de maisons et de condos de luxe destinés au logement touristique.
La présidente de l’entreprise et courtière immobilière, Louise Bédard, qui est originaire de Québec, mais a passé une grande partie de sa vie à Baie St-Paul, a presque « inventé » le concept de logement touristique dans ces deux localisations il y a plus de 40 ans. C’est à cette époque qu’elle a créé cette entreprise qui agit aujourd’hui comme un leader dans le domaine.
Elle se rappelle avoir été une de celles qui ont réclamé que les locateurs de résidences touristiques doivent détenir un permis pour ce faire. Ce qui a grandement contribué à hausser le niveau de qualité de l’offre, précise-t-elle avec fierté.
Son immeuble-amiral, le 760 Honoré-Mercier, à quelques pas du Vieux-Québec et de la Colline Parlementaire, constitue un merveilleux exemple de ce qu’elle est son équipe ont réussi à créer comme offre de services en location à long terme ou à court terme. Des appartements au design intéressant, totalement meublés et équipés, avec deux ou trois chambres, deux salles de bain, balcon et terrasse, etc. Dans le Vieux-Port et ailleurs dans le Vieux-Québec, Immeubles Charlevoix propose la location corporative alliant travail, voyage, villégiature et vie de famille en formule clé en main. Les simples villégiateurs qui souhaitent profiter au maximum de leur séjour à Québec sont aussi comblés par l’offre de qualité supérieure.
La Maison Kent à proximité du légendaire Château Frontenac, de même que plusieurs résidences historiques du secteur confient la location de leurs appartements à l’équipe de Louise Bédard. « J’ai contribué à améliorer l’offre touristique dans le Vieux-Québec et dans Charlevoix en travaillant avec les acteurs locaux et régionaux et en les amenant à modifier leur approche et le contexte dans lequel ce marché devait se réaliser », rappelle-t-elle.
Devenue courtière immobilière dès 1978, elle a développé une connaissance approfondie de Baie Saint-Paul et d’autres secteurs de Charlevoix en matière de location et de vente de maisons et de condos. Elle a vite misé sur les retraités qui visitaient la région et qui « tombaient en amour » avec le décor et l’environnement pour développer un marché adapté à cette clientèle. Elle prend l’exemple également des couples gais ou lesbiens qui choisissent de vendre leur résidence en ville pour s’établir dans Charlevoix, « entre fleuve et montagnes » comme l’évoque si bien le slogan de l’ATR de Charlevoix.
Louise Bédard a aussi développé du côté de La Malbaie où on trouve de riches et luxueuses résidences anciennes dans le secteur du chemin de la Falaise, par exemple. La présence de plusieurs centres de ski dans la région attire également des adeptes qui recherchent des hébergements de qualité pour des séjours courts ou prolongés. Immeubles Charlevoix s’est favorablement constitué une clientèle de choix de ce côté.
En tout, à Québec et dans Charlevoix, ce sont plus de 125 unités qui sont vouées à la location touristique année après année. En ce qui concerne les ventes de maisons, d’appartements et de condos et de chalets, Immeubles Charlevoix renouvelle sans cesse son parc immobilier de façon à maintenir une offre de qualité rejoignant les attentes des diverses clientèles d’ici ou d’ailleurs à l’internationale.
Immeubles Charlevoix loge à Québec, rue Saint-Paul, et à Baie-St-Paul, rue St-Jean-Baptiste. Une équipe d’environ six personnes supporte les activités de location et de vente et soutiennent les projets de la présidente.
Louise Bédard est une véritable passionnée et un bourreau de travail. Ses deux enfants ne sont pas en lice pour prendre la relève de l’entreprise, mais elle ne s’inquiète pas outre-mesure de l’avenir des Immeubles Charlevoix, elle qui reçoit régulièrement des propositions de la part d’investisseurs intéressés. La réputation de l’entreprise n’est plus à faire et elle constitue un gage de succès, autant pour la clientèle que pour sa présidente.
Immeubles Charlevoix
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Courtage immobilier
Québec
418 692-2908
179, rue Saint-Paul
Québec (Qc) G1K 3W2
Baie Saint-Paul
418 435-6221
15, rue Saint-Jean-Baptiste
Baie Saint-Paul (Qc) G3Z 1M2
Location touristique et corporative
Québec
438 804-0604
Charlevoix
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