Choses à faire

Il faudra certainement être doté du don d’ubiquité pour avoir le privilège d’assister à tout ce que les organisateurs de Fierté Montréal ont préparé pour l’édition 2022 qui débute ce lundi 1er août.
Trois lieux principaux à retenir pour la tenue des activités : le Village, l’esplanade du Parc olympique, et le centre-ville.
Cette année, c’est le grand retour de certaines activités majeures ou populaires mises en veilleuse pendant la pandémie de COVID 19 en 2020 et 2021.
À surveiller :
- Dès aujourd’hui, 1er août, assistez à la Course capotée, à 18 h dans Le Village ! Cette compétition au bénéfice de l’organisme RÉZO, organisée en collaboration avec Équipe Montréal, regroupera une vingtaine de drags qui s'affronteront lors d'une course à obstacles où l'objectif est d'ensacher le maximum de condoms. Plaisir et rires assurés !

- C'est le retour des journées communautaires les 5 et 6 août dès 11 h dans le Village, sur la rue Sainte-Catherine Est. Ces deux journées vous feront découvrir une multitude d’organismes et de groupes communautaires, de commerces, de clubs sportifs et socioculturels impliqués dans la diversité sexuelle et de genres.

- Le grand Défilé de Fierté Montréal longera le boulevard René-Lévesque d’ouest en est, dès 13h le dimanche 7 août, entre les rues Metcalfe et Alexandre-de-Sève. Il s’agit de l’événement phare du festival, celui qui bénéficie du plus de visibilité et qui attire le plus grand nombre. En 2019, plus de 200 contingents y ont pris part, pour un total de 12 000 participants et participantes, et environ 325 000 personnes y ont assisté.

- Magie_Rose_Diane_Dufresne.jpg


- Nul doute que la Soirée d'ouverture, le mercredi 3 août, avec la légendaire DIANE DUFRESNE, première diva québécoise à remplir le Stade olympique avec son concert Magie Rose en 1984, l'auteur compositeur et DJ montréalais d’origine congolaise Pierre Kwenders et Les Femmes au tambour de Wendake dès 19 h à l'Esplanade du Parc olympique de Montréal, fera courir les foules ! Spectacle gratuit, comme tous les autres à cet endroit.

Rappelons que depuis sa fondation en 2007 à l’initiative des communautés de la diversité sexuelle et de genres, Fierté Montréal est aujourd’hui le plus grand rassemblement en son genre à travers toute la francophonie.
Lors du lancement de la programmation, Simon Gamache, directeur général de Fierté Montréal a indiqué que « Dans toute son exubérance, sa vitalité et sa beauté, le festival Fierté Montréal est enfin de retour ! Après de rudes années, nos communautés ont plus que jamais besoin de se rassembler pour célébrer. Inclusif, engagé et ambitieux, Fierté Montréal aspire à être toujours plus représentatif de la diversité des de nos communautés... Nous nous réjouissons que près de 200 organismes et organisations participeront aux Journées communautaires les 5 et 6 août dans le Village, et que des dizaines de projets pour et par les communautés se déploient partout à Montréal. »


Pour la programmation par jour, par lieu ou horaire, consultez le site web fiertemontrealpride.com ou visitez la page Facebook : facebook.com/fiertemontrealpride

Le Festival Innu Nikamu est de retour cette année en présentiel, du 3 au 7 août 2022, pour le plus grand bonheur de tous et de toutes, adeptes de musique et d’arts autochtones. L’organisation est fière de dévoiler la première vague d’artistes qui participeront à cette 38e édition, ainsi que ses offres de services et culturelles bonifiées.

Une programmation pour tous les goûts

Laura Niquay
Chelsie Young
Kathia Rock
Kanen
Anachnid
Marilyne Léonard
Scott-Pien Picard
Shauit
Nikamotan
Samian
Matiu
Q-052
Bryan André
Sans Pression
David Hart
Ninan
Innutin
Dan-Georges Mckenzie
Miigwin
Transcestral
Chubby Cree
Mike Paul
Nikan
Kashkun
Rodrigue Fontaine
Uashau Stone
Shaman Boyz
Nutin
Innu Pishum
Teuaikan
Shapatu
Set Léo
Spencer St-Onge
Shaushiss Fontaine
Atshuk Grégoire
Pascal Ottawa
FB Band
Une offre de services bonifiée

Cette année, de nouveaux éléments viennent s’ajouter à la programmation afin d’offrir une expérience encore plus immersive. Des feux d’artifice d’ouverture, une scène mobile pour artistes autochtones émergents, l’enregistrement de ballados, un mentorat pour les 14 à 20 ans avec le rappeur Sans Pression, des films du Wapikoni Mobile, un feu sacré qui brillera à la mémoire des enfants qui ont tant perdu dans les pensionnats autochtones et une deuxième scène de spectacles près de l’église, à Maliotenam. En plus, une journée s’ajoute au programme, soit le mercredi 3 août 2022.

Nos incontournables

Le traditionnel concours INNUSTAR, qui vise à couronner ceux et celles qui oseront chanter sur les scènes de demain, sera également de retour. Le festival a toujours fait une place de choix aux touts petits. Jeux gonflables, structures d’amusement, amuseurs publics, concours, pique-nique, tout y est pour faire de Innu Nikamu une grande fête familiale. Des repas seront servis gratuitement aux enfants le samedi. Lors du dimanche Makusham, l’une des plus belles journées du festival, des mets et de la musique traditionnelle attendent les convives..

À propos du Festival Innu Nikamu

Après 37 ans de rassemblements musicaux, le Festival Innu Nikamu tel que nous le connaissons aujourd’hui, est devenu l’un des plus importants festivals de musique et d’art autochtone en Amérique du Nord. Il met en vedette des musiciens, artistes et interprètes des Premières Nations du Québec et du Canada, ainsi que des invités internationaux. L’évènement, un des seuls situés sur une réserve autochtone, se tient toujours sur le site bucolique de l’ancien Pensionnat Notre- Dame de Maliotenam, transformant ainsi cet endroit au lourd passé en lieu de célébration d’une culture qui refuse de s’éteindre.

Découvrir un endroit où on peut s’adonner au camping nature, dormir en yourte et participer à des activités nautiques de kayak et de voile dans un environnement totalement privé, incluant la plage, voilà qui résonne bien aux oreilles et aux yeux de bien des gens. Quand en plus ça se trouve à Cap-aux-Os, à une enjambée du Parc national de Forillon, à quelques kilomètres du centre-ville de Gaspé, c’est encore plus invitant.

C’est ce que Benoit Lacasse et sa petite équipe de Aube sur Mer proposent depuis maintenant 12 ans, boulevard de la Grande-Grève. Mais Benoit œuvre depuis plus de 22 ans dans le monde du plein air et de l’explo-nature. Pas étonnant que sa passion pour ce secteur d’activité se soit imprégnée dans son site unique et accueillant.

Aube sur merPour l’hébergement, trois yourtes de grande dimension proposent un séjour original et bienfaisant. La Marée Basse, la Marée Haute et la Littorale. Elles comprennent toutes lits, réfrigérateur, lumière, chauffage d'appoint, barbecue et aire de feu. Elles peuvent accommoder jusqu'à 6 personnes. Les utilisateurs peuvent profiter d’une douche extérieure, d’une toilette sèche et d’un emplacement pour la vaisselle et salle de séchage des équipements nautiques.

De leur côté, les quatre aires de camping permettent d’accueillir de nombreuses tentes dans des environnements enchanteurs.

Aube sur mer
Les amateurs de voile et de kayak seront enchantés de s’adonner à la pratique de ces activités à partir d’une plage privée à laquelle on accède par un escalier dans le cap donnant directement sur la mer. On peut aussi s’inscrire à des formations données par des instructeurs qualifiés. Ou encore réserver des excursions avec des guides certifiés pour admirer les phoques ou encore découvrir des rivages enchanteurs du Parc Forillon et de la péninsule gaspésienne. Les familles sont les bienvenues pour ces activités toujours pleines de belles surprises.

Aube sur merBenoit Lacasse estime que plus de 70% des visiteurs à Aube sur Mer reviennent ou sont référés par des clients satisfaits. Il y passe plus de 2000 personnes durant la saison, de juin à septembre. Une chose est certaine, on ne séjourne pas à Aube sur Mer sans se sentir en contact direct avec la nature et l’esprit maritime.

Aube sur Mer
aubesurmer.com
2172, Boulevard de Grande-Grève
Gaspé, QC G4X 6L6
418.360.4073

Le pavillon d’accueil est imposant. Déjà on sent qu’on s’apprête à découvrir quelque chose de différent, d’unique. Le Géoparc de Percé, un site et une organisation reconnus par l’UNESCO depuis 2018, a pour mission de protéger et de conserver l’intégrité de l’héritage géologique d’un site, pour le bénéfice des générations actuelles et futures.

Géoparc Percé
Le principal objectif d’un Géoparc est avant tout de conserver la structure de ses habitats, de sa faune et de sa flore. Il atteint ses objectifs par le biais d’une approche à trois volets : conservation, éducation et géotourisme. Un Géoparc offre un cadre d’exploration et d’observation, où il est possible de toucher, d’examiner et de reconnecter avec des spécimens d’intérêt, comme les structures rocheuses, les plantes rares et certaines espèces animales. Il fait également l’objet d’études scientifiques diverses, en plus d’offrir un éventail d’activités permettant de profiter des paysages.

Géoparc Percé
La mise en valeur et la conservation du site sont les fondements mêmes du concept de Géoparc. Il devient ainsi un outil de développement durable pour les communautés. L’information est adaptée en fonction de l’histoire, de la culture, des conditions climatiques et de la situation géographique du site. Son thème promotionnel est évocateur de ce qu’on peut y trouver, y faire, y découvrir : 500 millions d’années d’histoire de la Terre à découvrir !

Géoparc Percé
Que peut-on y voir et y faire justement ? La liste est longue et variée. En résumé, on peut s’adonner à une expérience multimédia immersive (Tektonik), visiter une plate-forme vitrée suspendue, s’élancer sur une tyrolienne, participer à des randonnées guidées dans le village et dans la forêt magique. On peut aussi faire du camping sur le site. Les familles apprécient également l’Espace jeux Desjardins. Le Géoparc accueille aussi le public en hiver pour des activités spéciales de week end.
Émilie Trudel-Vibert, responsable des communications, marketing et service clientèle de l’organisme rappelle que « l’approche « partant de la base », associant la conservation et le développement durable tout en impliquant les communautés locales, devient de plus en plus populaire. Ailleurs au pays et dans le monde, Percé est souvent cité à titre de référence, puisqu’il a lui-même été fondé par le biais d’une coopérative de solidarité sociale ».
L’endroit est impressionnant. Les limites du Géoparc mondial UNESCO de Percé correspondent aux frontières de la municipalité de Percé. En 2016, ce village comptait 3289 habitants. Le territoire est constitué de 555 km2, soit 432 km2 d’aire terrestre et 123 km2 d’aire marine. Son paysage côtier est dominé par les falaises du littoral, incluant l’île Bonaventure et le fameux Rocher Percé.
Une visite au Géoparc s’impose lors d’un prochain passage à Percé.

Géoparc de Percé
geoparcdeperce.com
180, route 132 ouest
Percé (Québec) G0C 2L0
418.782.5112

Léopold L. Foulem est un céramiste de renommée internationale. Il a exposé dans plusieurs pays et ses œuvres font partie d’importantes collections publiques et privées. Le Rendez-vous de la fierté Acadie Love, en collaboration avec la Galerie Bernard-Jean et le Festival acadien, présente la 57e exposition solo de cet artiste originaire de Caraquet. Il est maintenant âgé de 77 ans.

Par ailleurs, on y a présenté en avant-première le film documentaire de la cinéaste Caraquetoise, Renée Blanchar, « Lettre d’amour à Léopold L. Foulem », en sa présence. L’émotion était palpable dans la salle le jeudi 14 juillet en après-midi. À la fin de la présentation du film de 50 minutes, les applaudissements nourris ont prouvé l’attachement de la population locale à cet artiste qui est né et a grandi à Caraquet.

Une exposition sans retenue
Le thème de l’homosexualité a souvent fait partie de son langage plastique et sa nouvelle exposition, Hommes et jeunes hommes, en réaffirme la connexion. La mini-rétrospective regroupe trois bronzes et dix céramiques, provenant de différentes séries. Ces œuvres inédites mettent en scène les personnages fétiches de l’artiste, notamment le Colonel Sanders et le Blue Boy, prenant différentes attitudes allusives au gré des compositions. On y retrouve également le modèle de la police montée, dont la célèbre réputation « They always get their men », prend ici toute sa couleur arc-en-ciel. L’humour de l’artiste est indissociable de son œuvre.

Pour la toute première fois, ses objets d’art sont accompagnés de dessins, ces derniers conservés depuis plus de quarante ans dans sa maison de Caraquet. Ces esquisses, créées à partir de modèles vivants durant ses années d’études, étaient depuis tombées dans l’oubli. Léopold les retrouve avec bonheur et se surprend de leur sobriété plastique et de leur audace. Une série de six dessins sera donc dévoilée lors de cette exposition.

Pour honorer le tout, la cinéaste Renée Blanchar signe une Lettre d’amour à Léopold L. Foulem sous forme de documentaire tourné en grande partie dans la maison de l’artiste. Renée, aussi originaire de Caraquet, considère Léopold comme une source d’inspiration et lui dédie ce film d’autrice. On voit Léopold avec sa sœur, sa fée comme il l’appelle, son conjoint et quelques bons amis. Plusieurs photos d’archives y sont aussi présentées.

Pour Le Rendez-vous de la Fierté Acadie Love présenté du 14 au 17 juillet 2022, soit sa 6e programmation, on a choisi de mettre de l’avant le thème « ÊTRE ». Toute une panoplie d’activités sont de retour pour le plus grand plaisir, et en format présentiel cette année.

Acadie Love 2022
Le lancement des festivités et la levée officielle des drapeaux ont eu lieu le jeudi 14 juillet devant l’hôtel de ville de Caraquet, en présence de nombreuses personnes représentant les divers milieux de la ville et de la région, incluant ceux de la communauté LBGTQ2+.

« Être, ça peut sembler simple de prime abord, mais c’est un verbe d’une grande importance pour la communauté de la diversité sexuelle, encore davantage pour les communautés en milieu minoritaire et rural. » Le président du conseil d’Acadie Love et ex-maire de Caraquet de 2014 à 2021, Kevin J. Haché exprime ainsi la pertinence de ce thème.

Acadie Love 2022
Même s’il peut afficher ouvertement son homosexualité, sans peur et sans préjugé, Kevin Haché, un avocat en pratique privée, a pensé aux autres qui hésitent, qui se taisent. « Ceux et celles pour qui ce rassemblement annuel de quelques jours pourrait les convaincre d’être, tout simplement », poursuit-il.

Pour lui, « être, c’est pouvoir vivre authentiquement et sans peur, sans jugement. D’être libre et surtout être en sécurité. C’est très important de pouvoir donner à nos communautés un espace où célébrer en sécurité. Offrir ce lieu est d’une importance capitale pour l’ensemble des diversités. Faudrait que ce soit évidemment 365 jours par année. On n’en est pas là, mais on s’en approche », a-t-il indiqué.

La programmation de cette année propose des activités tout aussi divertissantes qu’éducatives, pour plaire à tous, avec des têtes d’affiche pour en faire voir de toutes les couleurs !

Une réflexion de longue haleine


La décision de lancer un festival annuel francophone de la diversité à Caraquet, le premier du genre dans l’est du pays, dans une ville de moins de 5000 habitants, elle a pris naissance dans une réflexion de longue haleine que Kevin Haché a lancé lors de sa mairie.
Un débat entourant l’idée de peindre des traverses pour piétons au centre-ville aux couleurs de l’arc-en-ciel a suscité beaucoup de réactions, en 2015. On a donc créé un comité pour réfléchir sur les questions d’inclusion, de diversité et d’ouverture, ce qui a débouché sur le projet de première présentation d’Acadie Love en juillet 2017.
Cette 6e édition représente donc un pas important vers l’atteinte des objectifs du départ, c’est-à-dire, explorer le concept de l’identité et de l’authenticité du questionnement et du respect de vivre ensemble.

Pour sa 23e édition, le festival Montréal en Arts est de retour en force avec sa formule habituelle pré-pandémique. S’ajoutent également quelques améliorations pour le plus grand bonheur des festivaliers! Se déroulant du 29 juin au 3 juillet, le festival rassemblera une centaine d’artistes issues de diverses disciplines ainsi qu’une quinzaine d’activités artistiques : expositions, création en direct, parade, conférences.

Cette année, le festival sera concentrée dans la partie Est du Village, entre les rues Beaudry et Papineau, ce qui favorisera une meilleure synergie entre les artistes et le public, ainsi qu’une ambiance des plus amicales.

«Quel plaisir d'être de retour en force avec une nouvelle édition renouvelée, mettant en valeur la diversité sous toutes ses formes »,

souligne Stéphane Mabilais, directeur-général du festival.

Un festival sous le signe de la diversité

Plus que jamais, il était important pour les organisateurs du festival de faire rayonner la diversité à travers la programmation, que ce soit en termes de culture ou de genre. Cette année, environ 20% des artistes proviennent de la diversité.

D’ailleurs, une nouveauté fait son entrée cette année: les conférences «station des artistes». Animées par une drag queen, il y aura trois conférences par jour portant sur des portraits d’artistes. De plus, pendant toute la durée du festival, des artistes de l’Afromusée seront également sur place pour une exposition et pour animer des ateliers de création artistique pour les jeunes.

Dans le cadre du projet «L'art qui redonne», les artistes de la communauté LGBT, Nikki Küntzle et Enok feront la création de murales éphémères grand format inspirées de la mission de l’organisme ATQ (Aide aux Trans du Québec). Des reproductions de ces œuvres seront vendues en soutien à l’organisme.

La parade festive de Studio ZX sous le thème de la diversité défilera sur la rue Sainte-Catherine. Plus imposante qu'en 2021, échassiers, jongleurs, danseurs et autres seront de la partie pour divertir le public. Les festivaliers sont aussi invités à participer activement au défilé en montrant leur(s) couleur(s). Les participantes au défilé sont des artistes et créateurs issus de communautés marginalisées et particulièrement ceux issus de la communauté LGBT, marque de commerce de Studio ZX. 

Des animations pour tous les goûts

Entre les rues Beaudry et Papineau, plusieurs autres animations déambulatoires et fixes seront regroupées, qui plairont tant aux petits qu’aux grands :
• L'expo-vente: une exposition regroupant une quarantaine d’artistes en arts visuels et métiers d'art permettant de célébrer la créativité locale, la richesse de la diversité et le dynamisme de la relève. Les œuvres des artistes seront mises en vente au public.
• L’art mobile: créations d'œuvres grand format devant le public sur support mobile à roulettes.
• Ça déménage : les artistes Raphaël Dairon et MC Baldassari donneront une seconde vie à des meubles usagés en les transformant en œuvres d'art uniques. Ce projet créatif et écoresponsable est possible grâce aux partenaires du festival, Recyc-Québec, Desjardins et Pébéo.

• Murale collective : sous l’inspiration de l’artiste Dalkhafine, les festivaliers pourront peindre une murale géante selon les couleurs indiquées et ainsi créer une œuvre collective.

• SORTIR DE LA BOÎTE (Attaque créative) : l'artiste Emmanuel Laflamme propose une activité de co-création collective sous le thème du vandalisme artistique ! Le public sera invité à créer une œuvre d’art à coups de balles de peinture. Nous voulons en finir avec la guerre, la division, le jugement, la peur et la propagande, et faire place à la paix, l’unité, la tolérance, l’amour et la philosophie.

Dessine ton quartier : le groupe Urban Sketchers Montréal, composé d'environ 60 artistes, viendra mettre sur croquis les scènes de la vie quotidienne du Village. Le public sera convié à participer, et sera guidé dans la création de croquis par les membres du groupe.
Je t’arrange ton portrait : trois artistes, Matthew Belval, Cedric Taillon et Pascal Foisy seront sur place pour la durée du festival afin de reproduire en direct les portraits des festivaliers.
Ma première galerie d’art Québecor : afin d’initier les enfants à collectionner l’art et de juger par eux-mêmes de la qualité des œuvres. Cette galerie sera seulement accessible aux enfants de moins de 13 ans. une œuvre d’art collective. une œuvre d’art collective.

RUE SAINTE-CATHERINE

Expo-vente : Du mercredi 29 juin au samedi 2 juillet de 13 h à 20 h , et le dimanche 3 juillet de 13 h à 19 h
Cortège festif Studio ZX : samedi 2 juillet de 18 h à 19 h
L'art mobile, Ça déménage, Je t’arrange ton portrait, L’art qui redonne, Ma première galerie d’art Québecor, murale collective, Afromusée : Du mercredi 29 juin au samedi 2 juillet de 13 h à 20 h , et le dimanche 3 juillet de 13 h à 19 h
Urban Sketchers Montréal le vendredi 1er juillet et le dimanche 3 juillet de 11 h à 17 h


PARC DE L'ESPOIR
Conférences : de 15 h à 17 h
Sortir de la boîte (Attaque créative) de Emmanuel Laflamme : Du mercredi 29 juin au samedi 2 juillet de 17 h à 20 h, et le dimanche 3 juillet de 17 h à 19 h.

À propos de Mtl en Arts

Créé dans une optique fédératrice il y a plus de 20 ans, Mtl en Arts a pour mission de soutenir et de promouvoir les arts visuels et leurs créateurs. C'est un festival qui rassemble nos artistes afin de créer un lien avec le grand public. Le festival met l'accent sur la création sous toutes ses formes et permet la diffusion des arts visuels et la promotion d’artistes confirmés et émergents, majoritairement locaux. Il favorise l’accès du public à la culture par le biais d’expositions et d'activités artistiques et participatives.

Site internet www.mtlenarts.com

Le Site historique martitime de la Pointe-au-Père, à Rimouski, a ceci de particulier qu’il mène les visiteurs du sol vers les hauteurs, puis vers les profondeurs de l’océan. En effet, Parcs Canada administre et anime ce site qui propose des curiosités et des émotions fortes aux visiteurs.
Martin Debolfe, coordonnateur du marketing pour le site historique, explique que tout est en place pour surprendre et instruire les visiteurs avec trois attractions distinctes :

Phare Pointe-au-père 2

- Le sous-marin Onondaga, premier sous-marin accessible au public au Canada, qui expose le quotidien de 70 hommes d’équipage qui vivaient confinés dans ce sous-marin de 90 mètres. L’été, on peut y vivre l’expérience d’y passer une soirée et une nuit avec une animation interactive.
- Le phare et ses bâtiments connexes. Érigé en 1909, il est le 2e plus haut au Québec et l'un des rares phares à posséder encore son prisme. Dans la maison du gardien, une exposition sur les phares du Saint-Laurent.
- Le musée de l’Empress of Ireland. Si on connait bien le naufrage du Titanic, on connait moins bien celui de ce paquebot qui a coulé au large de Rimouski en 14 minutes en 1914. Une exposition impressionnante et émouvante. Une présentation vidéo surprenante.
Le Musée ouvert en 2000 a été agrandi en 2017. L’exposition y a été totalement modifiée. Les technologies numériques permettent une interaction captivante avec le visiteur. De revivre en simulation vidéo la collision des deux navires et de voir ensuite le paquebot couler, ne laisse personne indifférent. Surtout quand on sait que 1102 personnes y ont laissé leur vie.

Site historique maritime de la Pointe-au-Père (SHMP)
shmp.qc.ca
1000, rue du Phare
Rimouski, QC G5M 1L8
418.724.6214

Avec Émile Bilodeau, Paul Piché, Salomé Leclerc, Laura Niquay, Zachary Richard,
Bon Enfant, Lou-Adriane Cassidy, Étienne Coppée, Élage Diouf et bien plus!

Du 30 juin au 9 juillet, Petite-Vallée et les villages environnants vivront à l’heure des grandes marées musicales qui déferleront à nouveau sur leur bout de littoral gaspésien. Pendant ces dix jours de rencontres humaines et d’expériences artistiques inoubliables, une soixantaine d’artistes côtoieront les quelque 15 000 festivaliers attendus dans ce coin de pays de mer et de montagnes.
Fidèle à l’éclectisme qu’on lui connaît, la programmation du Festival en chanson se veut une fois de plus rassembleuse et plurielle, pour que tout le monde y trouve son compte.
« Autour d’Émile Bilodeau et de Paul Piché, nos artistes passeurs socialement engagés, on retrouvera des artistes de la Louisiane et de la Réunion, on proposera une incursion théâtrale, une autre du côté des musiques classiques, anciennes et traditionnelles, le tout combiné aux artistes populaires et émergents issus du folk, du rap et du rock qui expriment fièrement le panorama et l'ouverture du Festival à faire place aux chansons, quelles qu’elles soient » illustre Alan Côté, le directeur général et artistique de l’événement.

La programmation, du matin au soir

Du matin au soir et d’un village à l’autre, les séries de spectacles présentés tantôt dans un chapiteau, parfois dans une église, d’autre fois dans un hangar à bateau, au bord du fleuve ou en plein milieu d’un terrain de camping, mettront autant de l’avant les nouveaux noms
à découvrir que les incontournables de la scène musicale francophone. Le tout magnifié par la chaleur proverbiale et l’accueil authentique des Gaspésiens, pour donner au festival l’ambiance unique qui lui vaut sa renommée.
Il faudra se lever de bonne heure et se coucher tard pour ne rien manquer de tout ce qu’il y a à l’horaire. Dès 10 h, la série « De bonne heure s’ul piton » présentée par Desjardins mettra la table avec ses spectacles intimistes, au cours desquels les festivaliers pourront
siroter leur café et casser la croûte en écoutant tour à tour les chansonneurs des Escalesen chanson, Jeanne Côté, Étienne Coppée, Josianne Paradis, Michel Faubert, ainsi que les 4 charbonniers lors d’une rencontre spéciale animée par le grand manitou Alan Côté. C’est
aussi en matinée que les enfants pourront chanter et danser avec le Voyage en chanson des Pères Pétu, une odyssée musicale pour toute la famille.
En après-midi, la série des Coups de coeur présentée par l’Association des radiodiffuseurs communautaires du Québec, fera découvrir ou redécouvrir des propositions artistiques incontournables et variées aux festivaliers curieux. On y retrouvera la jeune formation gaspésienne Irène, les chansonneurs 2022, Salomé Leclerc, le collectif Resonancia Americana, un double plateau folk avec Olivier Bélisle et Juste Robert, la soprano Marianne Lambert, ainsi que La Traverse miraculeuse avec l’ensemble de musique ancienne La Nef et les 4 charbonniers. C’est également à cette heure que seront présentés le traditionnel hommage aux artistes passeurs, la Marée Gaspésienne et la Marée du nouveau monde, deux spectacles collectifs originaux réunissant respectivement GuillaumeArsenault, Jeanne Côté, Cédrik St-Onge, Dans l’shed et Juan Sebastian Larobina, ainsi que Élage Diouf, Laura Niquay, Juste Robert, Simon Kearney, Josianne Paradis et Olivier Bélisle.
À l’apéro, les Heures heureuses Hydro-Québec seront le nouveau rendez-vous à ne pas manquer. Cette nouvelle série de spectacles gratuits présentés en formule 5 à 7 réunira sur la scène du Camp Chanson le groupe réunionnais Bonbon Vodou, le trio Magneto, Alexandre Belliard, Dans l’shed, Maggie Savoie, Louis Venne, Simon Kearney, Baratind’marin et Stephen Faulkner. Un cours de danse two step et une dégustation de gombo louisianais en compagnie du groupe The Revelers inaugurera cette série festive.
De leur côté, les grands spectacles Québecor attireront les foules en soirée avec les spectacles des artistes passeurs Émile Bilodeau et Paul Piché, de même que ceux de Zachary Richard, Salebarbes, Pour une histoire d’un soir avec Marie Carmen, Marie-Denise Pelletier et Joe Bocan, Contre vents et marées avec Paul Daraîche, Laurence Jalbert et Émilie Daraîche, Cédrik St-Onge + Guillaume Arsenault, Laura Niquay + Élage Diouf, la pièce de théâtre Je cherche une maison qui vous ressemble qui nous amènera sur les traces de Pauline Julien et Gérald Godin, ainsi que les choristes de la Petite École de la chanson qui feront un retour sur scène pour célébrer le répertoire des artistes passeurs. Le Vent du nord viendra ouvrir le bal à la veille du festival, le 29 juin.
Enfin, la série On n’est pas couchés, présentée par Sirius XM, nous mènera jusqu’au début de la nuit avec sa programmation festive. Dès 22 h, la Vieille Forge et le Camp chanson accueilleront mélomanes et fêtards pour les spectacles du groupe cajun The Revelers, la Déferlante autochtone : une vitrine musicale unique avec Maten, Scott-Pien Picard, Ninan, Pascal Ottawa et Bryan André, Original Gros Bonnet, Bon Enfant, La Fièvre, Ramon Chicharron, Lou-Adriane Cassidy, Gros Mené et Jack Layne.

Petite-Vallée
Encore et toujours plus!

Et ce n’est pas tout! Le Festival en chanson proposera aussi :
• Deux séries de spectacles exclusifs aux membres du Village en chanson : les mythiques sessions acoustiques Dans l’Shed à Léon de retour pour une huitième  année, ainsi que les sessions découvertes Télé-Québec / La Fabrique Culturelle,  qui proposeront aux festivaliers un rendez-vous musical additionnel sur une  nouvelle scène située au Camping au Soleil couchant de Grande-Vallée.

• Le mariage danse et paysage sera à l’honneur avec les chorégraphies maritimes de la compagnie bas-laurentienne Fleuve Espace Danse.
• Le chef néo-brunswickois Luc Schofield sera à la barre du Café de la Vieille Forge, le quartier général du Festival. Au menu : une nouvelle carte, des en-cas de fin de soirée et des produits régionaux en vedette !
• Les midis seront encore animés par Radio Gaspésie, qui déplacera son studio à la Vieille Forge pour offrir aux festivaliers et aux auditeurs une émission quotidienne jumelant entrevue et prestations musicales.

Billetterie : www.festivalenchanson.com / 418 393-2592
à Grande-Vallée et Diffusion Hector-Charland.


À propos du Festival en chanson de Petite-Vallée

Le Festival en chanson de Petite-Vallée célèbre la chanson francophone à travers une
programmation éclectique, reflet de la pluralité et de la richesse de la scène musicale
québécoise. L’événement fait également une grande place à la relève en mettant de l’avant
une sélection d’auteurs-compositeurs-interprètes émergents, via les Escales en chanson.
Durant dix jours, c’est près de 20 000 festivaliers qui débarquent dans ce village de 130
habitants pour y vivre des rencontres artistiques uniques.
Le Festival fait partie de la famille du Village en chanson de Petite-Vallée, organisation
culturelle phare et entreprise d’économie sociale qui chapeaute également le Théâtre de la
Vieille Forge et le Camp chanson de Petite-Vallée.

Du 13 octobre 2022 au 3 janvier 2023

Cet automne, le MNBAQ est fier d’offrir la rétrospective attendue d’Evergon, un artiste phare canadien, né Albert Jay Lunt en 1946 à Niagara Falls en Ontario. Cette exposition majeure couvrira l’ensemble de sa carrière, de 1971 à aujourd’hui, dans une volonté de placer sous une lumière contemporaine cette production au long cours. C’est plus de 200 œuvres qui seront réunies pour la première fois afin de présenter ce personnage haut en couleur et son travail à plusieurs visages.

Considéré comme une véritable icône de la culture au Canada, Evergon fait figure de pionnier sur les plans artistique et social, en croisant des enjeux actuels concernant la diversité culturelle, corporelle et identitaire. L’artiste a mené depuis près de 50 ans une carrière marquée par une recherche photographique, technologique et esthétique audacieuse. Il a produit une imagerie forte, toujours émouvante, parfois irrévérencieuse, souvent dans le prolongement de la peinture classique. La nature à la fois politique et sensualiste de son travail remue des questionnements sur l’identité sexuelle, alors qu’il revisite avec une rare vitalité les genres du portrait, du paysage ou du nu. À travers le collage, l’art de la photocopie et toute une série d’approches photographiques exploratoires, dont le Polaroïd, Evergon approfondit les termes d’une identité masculine et féminine queer, secouant les perceptions trop arrêtées.

La carrière d’Evergon a été portée par nombre d’œuvres saisissantes, notamment les immenses Polaroïds en couleurs des années 1980, pour lesquels il a été mondialement reconnu. Primés, ses travaux en holographie ont aussi été salués par la critique et plusieurs institutions artistiques dans le monde. Sa série sur Margaret, sa mère, renouvelle la représentation du corps vieillissant comme peu d’artistes l’ont fait et a connu une superbe reconnaissance. Evergon est une force créatrice immense : l’identité, la diversité corporelle, l’amour, le désir, le vieillissement sont au cœur de son travail. Comme la mort et la vie, c’est cette dernière sous toutes ses facettes qu’il s’agit de célébrer. Evergon y greffe des notions d’autofiction et d’extimité, une révélation de l’intime dans la sphère publique, courantes aujourd’hui, mais qu’il a explorées tôt dans sa carrière. Pour l’artiste, toutes ses œuvres sont des lettres d’amour.

Les préoccupations d’Evergon rencontrent des enjeux sociaux et artistiques passant outre les limitations socialement construites du corps. Il sort ainsi des clichés en représentant des corps atypiques, sortant des canons de beauté normés, tout en exploitant les pouvoirs séducteurs de la photographie, capable d’inventer des mondes de fiction – des théâtres –, comme avec une autre série majeure dans son parcours, où il imagine la vie de toute une communauté, celle des personnages que sont les Ramboys. Evergon a été et est toujours en parfaite synchronicité avec les enjeux émancipatoires de la photographie : il a remis en question avec force la notion d’auteur en se créant divers alter ego. Il bouscule les fondements de l’image photographique par une esthétique baroque étonnante et balaie les canons de beauté usuels en représentant des corps atypiques auxquels il donne du panache.


Crédit photo :
Evergon, Night Watch I, de la série Ramboys : A Bookless Novel. Works by Egon Brut and Celluloso Evergonni, 1990. Polaroïd, 1/1 281,5 x 112 cm. Collection du MNBAQ, Achat (2019.1032) Photo : MNBAQ, Denis Legendre

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