Au nord du Saguenay, à l’orée de la forêt boréale, les monts Valin sont un massif montagneux de la chaîne des Laurentides situé à 35 km au nord-est de la ville de Saguenay. Composé d'une dizaine de sommets qui surplombent le Saguenay–Lac-Saint-Jean, son point culminant est le pic Dubuc du mont Valin qui culmine à 984 mètres. Le massif couvre une superficie de 6 900 km2 qui est protégé sur plus de 150 km2 par le parc national des Monts-Valin. Ces montagnes marquent la limite septentrionale du graben du Saguenay.
Du haut de ses 984 m, le parc national des Monts-Valin domine le paysage de la région. La pêche à l’omble de fontaine et le canotage se pratiquent dans une multitude de lacs et de rivières du parc. En plus du canot, le surf à pagaie est une activité originale pour sillonner les méandres de la rivière Valin. À l'automne, la randonnée pédestre est à l’honneur pour une journée ou un long séjour avec coucher en refuge. L'hiver, l'enneigement exceptionnel transforme ce territoire en haut lieu de raquette ou de ski nordique. Une navette sur chenille amène les visiteurs au pied de la vallée des Fantômes. Momies et fantômes les accompagnent ensuite jusqu’au sommet, 3 km plus loin.
Les monts Valin sont connus comme un important lieu de villégiature principalement hivernale mais aussi estivale. Chaque hiver, ces montagnes reçoivent en moyenne 600 cm de neige. On y retrouve le centre de ski Le Valinouët et de nombreuses pistes de motoneige. Au cœur du massif, Le Valinouët est l’un des seuls centres de ski au Québec proposant une neige 100% naturelle. Avec un enneigement moyen de plus de six mètres, sa montagne est un véritable paradis de l’or blanc. Ski alpin, planche à neige, ski de fond, ski de haute- route, glissades en tube, randonnée en raquette, fat bike, motoneige, hébergement, Le Valinouët es un terrain de jeu hivernal qui se distingue au Québe,
À St-David de Falardeau, la Distillerie du Fjord offre des spiritueux uniques maintes fois primés inspirés par la richesse de la forêt boréale. C’est également une histoire familiale à découvrir. On y rencontre des gens passionnés qui nous partagent le fruit de leur travail où rigueur et qualité riment avec plaisir.
Cette entreprise familiale vous ouvre ses portes en offrant les visites guidées mettant en vedette les spiritueux de l’entreprise. Ces visites prennent la forme d’un parcours de découverte au coeur du processus de fabrication, de l'interprétation des ingrédients de la forêt boréale et la dégustation.
Au sud du Saint-Laurent, juste en face de la grande région de la capitale nationale, Chaudière-Appalaches opère la transition entre la vallée du Saint-Laurent et les eaux salées une fois passée l’Ile d’Orléans. C’est une région où les villages sont souvent tricentenaires puisqu’ils ont été fondés comme l’arrière-pays de la capitale de la Nouvelle-France. Plusieurs villages sont parmi les plus beaux au Québec.
Avec ses 200 km de berges, Chaudière- Appalaches s'étale comme un véritable jardin en face de la Capitale nationale. Comme son nom l'indique, Chaudière-Appalaches est traversée par la rivière Chaudière qui parcourt l'ensemble de la Beauce pour se jeter dans le fleuve à Lévis. Près de sa limite sud, à la frontière du Maine, les sommets des Appalaches jalonnent les régions de Thetford, de Lotbinière, des Etchemins, de Bellechasse, de la Côte-du-Sud. C'est aussi une nature généreuse où le fleuve côtoie les vallées fertiles : paradis du cyclotourisme, de la marche en montagne et de l'observation des oiseaux. Ses érablières, au printemps, vous sucreront le bec. La région est la plus grande productrice de sirop d'érable dans le monde.
En amont de Québec, découvrez la région de Lotbinière, Au cours des siècles, les seigneurs y ont laissé leurs manoirs, leurs dépendances et leurs terres. L'architecture traditionnelle y a souvent été très bien préservée. Deux villages, Lotbinière et Saint-Antoine-de-Tilly, font partie de l'Association des plus beaux villages du Québec. Le Domaine Joly-De Lotbinière est un immense parc-jardin romantique aménagé au XIXe siècle par la famille seigneuriale de Lotbinière. Reconnu comme l’un des plus beaux jardins d’Amérique du Nord, ce site naturel exceptionnel est un attrait incontournable à visiter.
Dans cette région, les amateurs de camping et de naturisme aimeront le Domaine de l’Arc-en-ciel à Joly, le seul camping gai de la grande région de la capitale. Le Domaine est facilement accessible de l’autoroute 20.
Dans l’Archipel de l’Isle Aux Grues, visitez le Parc national de Grosse-Ile. Des comédiens font revivre les personnages de l'époque où Grosse-Île, station de quarantaine du port de Québec, était le principal point d'arrivée des immigrants au Canada. Des centaines de milliers d’immigrants y ont transité au XIXe siècle, plus de 6,000 y sont morts, dont de nombreux Irlandais. Vous comprendrez mieux pourquoi vous rencontrez tant de Québécois avec des noms irlandais… qui ne savent pas dire un mot d’anglais !
À quelques km de Mont-Saint-Pierre, Mont-Louis est le plus important village de la Haute-Gaspésie. Important poste de pêche dès le XVIIIe siècle, Mont-Louis perpétue cette tradition grâce à deux usines de transformation de poissons qui s’approvisionne d’une quinzaine de pêcheurs dont Atkins et frères reconnu à l’échelle mondiale pour ses produits fumés haut de gamme.
Avec un peu de chance, il n’est pas rare de pouvoir observer des baleines dans les eaux à proximité de son anse. L’été, sa plage qui borde la mer au cœur du village est très appréciée par les touristes. À seulement quatre kilomètres à l'est, l’Anse-Pleureuse offre au bord de son lac une aire de pique-nique verdoyante.
On est ici comme à Mont-Saint-Pierre dans un paysage où falaises des Appalaches se découpent avec force et splendeur sur ciel et mer, avec sentiers de randonnée, d’observation de guillemots au belvédère de Gros-Morne, d’escalade de glace et un panorama d’intérêt géologique qui invite au baptême de l’air.
Tirant profit de cet environnement, la municipalité s’est tournée vers l’avenir en accueillant deux parcs éoliens dont l’un est le plus grand au Canada.
À ne pas négliger, dans cette vaste région peu peuplée, Mont-Louis est un village-relais qui se distingue par la diversité et la qualité de ses services: restauration, hébergement, épicerie, station d'essence et de dépannage mécanique, guichet automatique, pharmacie, quincaillerie.
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Mais le village se démarque sur le plan culturel avec ses artistes, galeries d’art, sa salle de spectacles à La Pointe Sec, mais aussi en matière gastronomique avec ses restos et produits de la mer. La Pointe Sec anime la vie culturelle du village. Cet espace culturel géré par un OBNL, la Machine à Truc, permet à des artistes émergents de la région ou d’ailleurs de se produire sur scène, qu’ils proviennent de l’univers de la musique, du théâtre ou d’autres formes d’art. On peut prendre aussi un verre ou diner à sa buvette La Face B ou sur la terrasse en profitant de la vue sur le havre et le golfe. En mai 2022, Sofia Nolin inaugurait sa saison.
Les étés 2020 et 2021 ont causé des maux de tête aux gestionnaires du tourisme et à de nombreux établissements d’hébergement et de restauration de l’île. Entre le 24 juin et le début de septembre de ces deux années, après que la Santé publique ait annoncé un certain relâchement dans les consignes sanitaires en pleine pandémie de COVID-19, les gens se sont rués vers des sites touristiques de proximité offrant un certain dépaysement.
L’Île-aux-Coudres fut parmi ces destinations les plus prisées par les familles et les vacanciers. Les infrastructures étant quand même limitées compte tenu de la faible taille de l’île, dont le contour fait 23 km, il a fallu faire face à ce flux inattendu.
« On ne s’y attendait pas et ce fut toute une surprise », explique Caroline Dufour, coordonnatrice de l’organisme touristique municipal. Ce qui explique cet intérêt pour la destination insulaire de Charlevoix, accessible uniquement par le traversier ? D’abord la proximité de grandes agglomérations comme la Capitale nationale et même plus loin vers l’ouest. Également, le plein air, le rythme tranquille de la vie, la simplicité des lieux, l’environnement marin omniprésent, l’immensité de l’espace malgré les dimensions restreintes.
On a beaucoup appris de cette expérience répétée deux étés de suite. On se sent donc préparés pour mieux accueillir les visiteurs en 2022 et les prochaines années. Parce que même si les frontières sont désormais ouvertes et que les voyages sont permis et possibles, plusieurs facteurs vont encore décourager les familles et plusieurs vacanciers de partir à l’étranger ou de s’éloigner trop loin de la maison. À commencer par le coût de l’essence et l’augmentation importante des coûts dans tous les secteurs, y compris l’hébergement et l’alimentation.
Le plan de développement de Tourisme Isle-aux-Coudres mise sur des investissements privés dans le secteur culturel, comme celui de l’Auberge La Fascine avec son théâtre extérieur, notamment. On entend poursuivre le développement des secteurs du Havre musical de la Pointe de l’Islet et celui du Quai de l’Anse Saint-Louis.
Enfin, à surveiller, la municipalité a acquis les terrains du secteur de la Pointe-du-Bout-d’en-Bas à l’extrémité est de l’île. On entend y aménager un centre écotouristique mettant en valeur les richesses et particularités de la faune et de la flore du secteur, actuellement inexploité.
Bref, le tourisme dans l’île se porte bien et les acteurs du milieu travaillent fort pour que ça se poursuive.
La vaste zone du Québec maritime couverte par ce Guide s’étend sur plus de 1 000 kilomètres, de l’estuaire du Saint-Laurent aux îles du golfe et à l’Acadie du Nouveau-Brunswick. Du fjord du Saguenay aux Îles de la Madeleine, vous découvrirez les paysages les plus spectaculaires où la terre s’enfonce dans la mer, où l’horizon se dégage pour vous offrir de magnifiques levers et couchers de soleil. Régions encore faiblement peuplées avec à peine plus d’un million d’habitants—vingt fois moins la densité de la vallée du Saint-Laurent—c’est l’occasion d’aller à la rencontre de la nature et de découvrir une diversité humaine qui nous replonge dans les racines de ces nations, où les Innus côtoient les Québécois, les Micmacs, les Acadiens et aussi les descendants des Loyalistes qui ont donné naissance au Canada anglais. Ces contacts ont créé autant de métissages et d’identités régionales, des Brayons du Témiscouata et du Madawaska aux Madelinots. Avec seulement deux agglomérations de plus de 100 000 habitants, Saguenay et Moncton, le village reprend ici son sens originel et la vie LGBT y a peu pignon sur rue. Mais ce Guide vous propose plus de 200 adresses homosympas où vous serez accueillis avec toute la chaleur propre à ces régions où la solidarité humaine repose encore sur les contacts directs. Aussi pour découvrir ces régions d’une infinie beauté, il faut laisser derrière soi le rythme trépidauberge ant de la vie urbaine et prendre le temps de vivre. Il faut quitter les autoroutes et les routes nationales pour passer et s’arrêter au coeur des villages. Ici, c’est largement les marées et la vague qui rythment la vie. C’est ainsi que j’ai découvert les superbes villages de Kamouraska, Notre-Dame-du-Portage, de Cacouna, de Témiscouata-sur-le-lac, de Bic, de Sainte-Luce-sur-Mer, de Métis-sur-Mer, de Baie-des-sables, de Grande-Vallée, pour n’en nommer que quelques-uns. C’est ici l’endroit rêvé pour vous déconnecter du stress de la vie moderne… car à bien des endroits il vous sera impossible de vous connecter à internet ou de recevoir vos appels sur votre cellulaire. Allez-y, prenez le temps de vivre et de vous reconnecter avec les plaisirs simples et la chaleur des relations humaines.
André Gagnon, éditeur
Du côté de Sainte-Luce-sur-Mer, le café-bistro de l’Anse-aux-Coques est une véritable institution. Bien situé juste en face de l’Anse-aux-Coques et de sa promenade, on y sert une cuisine du terroir mettant en valeur les spécialités régionales, ainsi qu’un menu végétarien. Si près de la mer et avec un tel nom, on s’imagine bien que les poissons, fruits de mer sont à l’honneur. On y sert aussi des pâtes actualisées et fines pizzas, des grillades, déjeuners santé, des oeufs bénédictine en terrasse ou dans la superbe salle à manger. On s’y affale volontiers pour voir les visiteurs passer. Sur un petit cap à côté de l’église et profitant d’une vue remarquable sur l’anse et le village, le Bistro du Nipigon propose comme son nom l’indique un menu bistro où moules¬–frites, homard, fish & chips, crevettes, pétoncles, côtes levées, filet mignon, salades, et pâtes sont à l’honneur. Le café LeZ Assoiffés de l’Auberge Sainte-Luce offre des déjeuners légers et d’excellents cafés au rez-de-chaussée de cette auberge centenaire qui offre à l’arrière une large fenestration vers la mer.
Située au bout du majestueux fjord du Saguenay et sous l’oeil omniprésent du massif des monts Valin, la ville de Saguenay s’impose comme la septième plus grande ville au Québec avec ses quelque 145 000 citoyens ,soit plus de la moitié de la population de 280,000 habitants de la région du Saguenay Lac-Saint-Jean, et son territoire de 1 165 km2 qui couvre deux fois la superficie de l’île de Montréal.
Née principalement de la fusion des villes de Chicoutimi, Jonquière et La Baie, c’est une ville universitaire, industrielle et de services, la plus importante agglomération de tout le Québec maritime. C’est bien sûr là que la vie gaie et lesbienne a pu avoir pignon sur rue depuis des décennies.
Ce n’est toutefois pas encore une ville dont la trame urbaine est pleinement intégrée chacun des trois arrondissements conservant son centre-ville, des centre-ville isolés les uns des autres par une dizaine de km, séparés par des zones parfois encore rurales. Aussi, il ne faudrait pas vous surprendre de voir dans la signalisation routière chacun de ces centre-ville être indiqué.
L’arrondissement de La Baie, certes le plus ancien, est aussi le plus touristique et pittoresque avec son paysage du fjord et son terminal de croisière. Le véritable centre-ville de Saguenay est dans l’arrondissement de Chicoutimi là où se trouve autant l’Hôtel de Ville que l’université. Plus à l’ouest, l’arrondissement de Jonquière, qui comprend en plus de l’ancienne ville de Jonquière, les villes fusionnées d’Arvida et Kénogami, est le cœur industriel de la ville avec ses usines de papier et d’aluminium.