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Les gouvernements du Canada et du Québec ont annoncé ce 10 mars leur intention commune d'amorcer prochainement les étapes permettant d'agrandir les limites du parc marin du Saguenay-Saint-Laurent. Ce projet contribuera ainsi à protéger la biodiversité et les écosystèmes de l'estuaire du Saint-Laurent, composant l'habitat de près de 2 200 espèces, dont certaines, comme le béluga, sont en situation précaire.

Dunes de Tadoussac
C'est ce qu'ont annoncé aujourd'hui  Steven Guilbeault, ministre de l'Environnement et du Changement climatique et ministre responsable de Parcs Canada, et le ministre de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, Benoit Charette.

Protection du béluga du Saint-Laurent

Le projet d'agrandissement a pour principal objectif de protéger l'habitat essentiel du béluga du Saint-Laurent, dont plus de 60 % se situent présentement en dehors des limites du parc marin. Il vise également à préserver un lieu d'alimentation privilégié pour plusieurs espèces de rorquals, dont certaines sont en situation précaire. Rappelons qu'en 2020, des réserves de territoires aux fins d'aires protégées ont été créées dans l'attente d'un premier geste de protection par le gouvernement du Québec et dans l'attente d'un statut légal de protection. L'agrandissement permettra notamment de consolider la protection d'une partie significative de ces territoires. Ce projet, tel qu'envisagé actuellement, permettrait ainsi de quadrupler la superficie du parc marin du Saguenay-Saint-Laurent.

Parc marin

L'annonce d'aujourd'hui est donc une première étape vers l'agrandissement du parc marin. Les gouvernements du Canada et du Québec rencontreront conjointement, dans les prochains mois, les organisations régionales et municipales, ainsi que l'ensemble des parties prenantes concernées par le projet, dont les nations autochtones, les groupes de recherche et les entreprises locales, afin de recueillir leurs points de vue et commentaires. Les gouvernements prévoient également la tenue d'une phase de consultation publique, qui portera notamment sur les limites proposées et sur les mesures de protection envisagées.

Une expertise reconnue

Fort de plus de 25 ans de cogestion Canada-Québec et de gouvernance participative avec le milieu, le parc marin est un modèle unique en matière de concertation et de partenariats pour la conservation du milieu marin. L'expertise de son comité de coordination et de ses équipes dans les domaines de la règlementation des activités en mer, de l'éducation, de la sensibilisation, de l'expérience des visiteurs ainsi que de la recherche scientifique en fait un outil de protection privilégié, principalement pour les mammifères marins, qui est adapté au contexte de l'estuaire du Saint-Laurent et au fjord du Saguenay.

Les gouvernements du Canada et du Québec reconnaissent que la protection d'un milieu aussi utilisé que l'estuaire du Saint-Laurent passe par une forte coopération commune, une collaboration étroite avec tous les membres du comité de coordination du parc marin du Saguenay-Saint-Laurent, et une concertation avec les intervenants des milieux concernés.

Parc Bon Désir
« En tant qu'aire marine protégée conjointe Québec-Canada, le parc marin du Saguenay-Saint-Laurent se distingue depuis 25 ans par ses nombreux succès collaboratifs en matière de conservation et d'éducation du public. Son agrandissement permettra à nos gouvernements de travailler ensemble sur plusieurs priorités communes, y compris la protection de la biodiversité marine et le rétablissement des espèces en menacées est une ppéril comme le béluga du Saint-Laurent. Cette collaboration entre nos gouvernements est un signe clair que la protection de la biodiversité et des espèces riorité commune. Lors de la COP15, nous avons pris des engagements ambitieux; aujourd'hui, nous faisons un pas important vers l'atteinte de nos objectifs." souligne le ministre  Steven Guilbeault.

« Le parc marin du Saguenay-Saint-Laurent est une fierté nationale et un véritable joyau naturel du Québec. Le gouvernement du Québec se réjouit de ce partenariat unique avec le gouvernement fédéral, qui permettra notamment d'améliorer la protection des mammifères marins vivant dans l'estuaire du Saint-Laurent, comme le béluga, qui est une espèce emblématique de la fragilité de cet habitat. Les connaissances acquises ces dernières années envoient un signal clair de ce que nous devons faire pour le protéger. Le parc marin du Saguenay-Saint-Laurent est un modèle pour la protection des milieux marins favorisant un tourisme durable et profitable pour les communautés locales. Je suis convaincu que le leadership, l'expérience acquise et les relations de confiance qui sont au cœur de la gestion du parc depuis ses débuts seront des catalyseurs pour mener à bien les prochaines étapes vers ce projet d'agrandissement ambitieux pour notre nation! » estime pour sa part Benoit Charette. 

Croisières Baleines Neptune

À propos du Parc marin

Rappelons que les préoccupations concernant le déclin du béluga et de son habitat ont été un facteur déterminant dans la création du parc marin du Saguenay-Saint-Laurent (PMSSL) en 1998. Le PMSSL est une aire marine protégée conjointe Québec-Canada unique et créée par une loi québécoise et une loi fédérale, les lois sur le parc marin du Saguenay-Saint-Laurent.
D'une superficie actuelle de 1 245 kilomètres carrés (km2), le PMSSL est situé sur des terres publiques du Québec à la confluence entre la rivière Saguenay et l'estuaire du Saint-Laurent. Son mandat est de rehausser le niveau de protection des écosystèmes d'une partie représentative du fjord du Saguenay et de l'estuaire du Saint-Laurent à des fins de conservation, de protection de l'environnement, de la faune et de la flore, ainsi que des ressources naturelles d'exception s'y trouvant, en plus d'y favoriser la pratique d'activités éducatives, récréatives et scientifiques durables.
La gestion du PMSSL, sous la responsabilité conjointe du ministère de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, de la Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq) et de Parcs Canada, repose sur une approche de gouvernance participative unique au Canada, qui mise sur la concertation des acteurs aux niveaux local, régional et national pour la réalisation de ses objectifs. Son comité de coordination est composé de représentants de la Première Nation des Innus Essipit, de la Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk, des MRC de Charlevoix-Est, du Fjord-du-Saguenay, de la Haute-Côte-Nord, et d'un représentant des trois MRC de la rive sud (des Basques, de Rivière-du-Loup et de Kamouraska), de la communauté scientifique, ainsi que du milieu de l'interprétation et de l'éducation.
Depuis la création du PMSSL en 1998, des efforts importants ont été consentis par les acteurs impliqués pour préserver les mammifères marins, dont le béluga. Toutefois, sa population continue de décliner depuis, au rythme d'environ 1 % par année. Elle comprend aujourd'hui moins de 900 individus. Depuis les années 2000, on observe d'ailleurs une hausse critique et inexpliquée de mortalité chez les nouveau-nés ainsi que chez les femelles en âge de se reproduire, ce qui laisse présager une accélération du déclin du béluga dans les années à venir.

The governments of Canada and Quebec are taking an important step by announcing their joint intention to begin working to expand the boundaries of the Saguenay–St. Lawrence Marine Park. This project aims to better protect the biodiversity and ecosystems of the St. Lawrence Estuary, which is home to nearly 2,200 species, some of which, like the beluga, are in a precarious situation.

The announcement was made today by Steven Guilbeault, Minister of Environment and Climate Change and Minister responsible for Parks Canada, and the Minister of Environment, Climate Change, Benoit Charette.

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Protection of the St. Lawrence beluga
The expansion project's main objective is to protect the critical habitat of the St. Lawrence beluga, of which more than 60 percent currently lies outside the boundaries of the marine park. It also aims to preserve a high-quality feeding ground for several species of whales, some of which are in a precarious situation. In 2020, as a first act of protection by the Government of Quebec, and while waiting for a legal status of protection, territorial reserves were set aside with the end goal of eventually creating protected areas. This project would help to consolidate the protection of a significant part of these territories. As currently planned, the project could quadruple the Saguenay–St. Lawrence Marine Park's area.

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Today's announcement is a first step toward expansion of the marine park. In the coming months, the governments of Canada and Quebec will jointly meet with regional and municipal organizations, as well as all stakeholders involved in the project, including Indigenous nations, research groups and local businesses to exchange perspectives and obtain feedback. Finally, a public consultation phase will be held, during which the proposed limits and the proposed protection measures will be discussed.

Recognized expertise
Backed with more than 25 years of Canada-Quebec co-management and participatory governance in the region, the marine park is a unique model for collaboration and partnerships for the conservation of the marine environment. The expertise of its coordination committee and its teams in the fields of marine activity regulation, education, awareness, visitor experience and scientific research makes it a privileged protection tool, mainly for marine mammals, adapted to the context of the St. Lawrence estuary and the Saguenay Fjord.

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The governments of Canada and Quebec recognize that the protection of an environment as extensively used as the St. Lawrence Estuary requires strong joint cooperation, close collaboration with all members of the Saguenay–St. Lawrence Marine Park Coordination Committee and consultation with a multitude of regional stakeholders.

Quotes:
"As a joint Quebec-Canada marine protected area, the Saguenay-St. Lawrence Marine Park has a 25-year history of collaborative conservation and public education successes. Its expansion will allow our governments to work together on several shared priorities, including the protection of marine biodiversity and the recovery of species at risk such as the St. Lawrence beluga. This collaboration between our governments is a clear sign that protecting biodiversity and endangered species is a shared priority. At COP15, we made ambitious commitments, and today we are taking an important step towards achieving these goals."

The Honourable Steven Guilbeault, Minister of Environment and Climate Change and Minister responsible for Parks Canada

"The Saguenay–St. Lawrence Marine Park is a source of national pride and a true natural jewel of Quebec. The Government of Quebec is proud of this unique partnership with the federal government, which will improve the protection of marine mammals living in the Saint Lawrence Estuary, such as the beluga, which is an emblematic species of the fragility of this habitat. The knowledge gained in recent years sends a clear signal of what we must do to protect it. With extensive experience in co-management and participatory governance, the Saguenay–St. Lawrence Marine Park is a model for protecting marine environments that promote sustainable tourism and benefit local communities. I am convinced that the leadership, experience and trusting relationships that have been at the heart of the park's management since its inception will be catalysts for the next steps toward this promising expansion project for Quebec!"

Benoit Charette, Minister of the Environment, the Fight against Climate Change, Wildlife and Parks

Highlights:
Concerns about the decline of the beluga and its habitat were a determining factor in the creation of the Saguenay–St. Lawrence Marine Park (SSMP) in 1998. The SSMP is a unique Quebec/Canada joint marine protected area created by Quebec and federal legislation, the Saguenay–St. Lawrence Marine Park Act.
With a current surface area of 1,245 square kilometres (km2), the SSMP is located on Quebec public lands at the confluence of the Saguenay River and the St. Lawrence Estuary. Its mandate is to enhance the level of protection of the ecosystems of a representative part of the Saguenay Fjord and the St. Lawrence Estuary for the purposes of conservation and environmental protection of the exceptional flora and fauna and natural resources found there, in addition to promoting sustainable educational, recreational and scientific activities.
The management of SSMP, under the joint responsibility of the Ministère de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, of the Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq) and Parks Canada, is based on a participatory governance approach that is unique in Canada and relies on stakeholders working together at the local, regional and national levels to achieve its objectives. Its coordination committee is composed of representatives of the Essipit Innu First Nation, the Wolastoqiyik Wahsipekuk First Nation, the Charlevoix-Est regional county municipalities (RCM), the Saguenay Fjord, la Haute-Côte-Nord, and representatives of the three southern shore RCMs (des Basques, Rivière-du-Loup and Kamouraska), the scientific community, and the interpretation and education community.
Since the creation of SSMP in 1998, significant efforts have been made by the involved parties to preserve marine mammals, including beluga. However, its population has continued to decline since then, at a rate of about 1% per year. It now has fewer than 900 individuals. Since the 2000s, there has been a critical and unexplained increase in mortality among newborns and females of reproductive age, which suggests an acceleration of the beluga's decline in the coming years.

La péninsule acadienne à l’est de Bathurst s’avance à la fin de la baie des Chaleurs dans le Golfe du Saint-Laurent. Les premiers acadiens s’y établirent au début du XVIIIe siècle alors que l’Acadie était une colonie française. Mais le peuplement ne s’accéléra vraiment qu’après la Déportation quand plusieurs Acadiens vinrent s’y réinstaller. C’est une région où la fierté acadienne est toujours très vivante. C’est une région aussi largement homosympa. En 2016, le maire de Caraquet Kevin Haché, lui-même ouvertement gai, hissait pour la première fois sur l’hôtel de ville de cette ville de 4,000 habitants qui se veut la capitale culturelle de l’Acadie le drapeau arc-en-ciel à l’occasion de la journée mondiale contre l’homophobie. Depuis 2017, Caraquet est l'hôte du festival de fierté LGBT Acadie Love en juillet, un événement assez unique pour une ville de cette taille qui pavoise aux couleurs de l’arc-en-ciel pour l’occasion. 

Village historique acadien
Caraquet est le siège de l’une des principales attractions de la région, le Village historique acadien. Ce site thématique témoigne de l'ingéniosité des Acadiens à assurer leur survivance après la Déportation de 1755. Reconnu pour l'authenticité de sa reconstitution historique et son accueil chaleureux, le Village historique fait revivre la vie des ancêtres acadiens de 1770 à 1949. Plus de 40 bâtiments historiques, habités et animés par des interprètes en costume d'époque, donnent une impression de retour dans le temps, de voyage dans l'histoire.
Caraquet accueille chaque année un important Festival acadien autour de la Fête nationale du 15 août dont le tintamarre carnavalesque attire des milliers de visiteurs.
Tout près de Caraquet, Paquetville est le lieu de naissance de la chanteuse acadienne de renommée internationale Edith Butler dont la chanson Paquetville a fait connaître son patelin aux quatre coins de la francophonie. Si vous visitez Paquetville, faites un détour à la Distillerie Fils du Roy, une jeune micro-distillerie qui vous réconciliera avec les saveurs des alcools forts. Son gin Thuya a été primé internationalement.
Vous trouverez tout autour de la péninsule acadienne de l’Ile Miscou à Val-Comeau de fort jolies plages de sable dont l’eau est réchauffée soit par la Baie des Chaleurs ou le détroit de Northumberland.

Chalets de la plage

À quelques km du cœur de Caraquet, les Chalets de la Plage du Bas-Caraquet vous accueillent dans ses maisonnettes à quelques pas de la plage dans un oasis de paix. 
Villégiature Deux Rivieres
À 3 km du centre-ville de Tracadie-Sheila, Villégiature Deux Rivières vous accueille en chambre ou en chalet dans un véritable village au bord de la baie de Tracadie. Le site offre une piscine extérieure ainsi qu'un centre de spa et de bien-être. L'établissement met à votre disposition un sauna, un bain à remous et une terrasse. Le parc provincial de Val Comeau, dont la plage est très appréciée, est à 13 km.

Cielo Glamping

Au bout de la péninsule, le nouveau site d’hébergement écotouristique Cielo Glamping est ouvert quatre saisons et offre un hébergement unique. Situé sur le bord de la baie St-Simon, les hôtes peuvent profiter du coucher de soleil dans l’un des 5 dômes luxueux. Ces dômes surnommées les Perles sont de véritables petites maisons dans lesquelles on retrouve une cuisine complète, une toilette avec douche vitrée, un barbecue au charbon de bois, un hamac, une douche extérieure saisonnière et des hots tubs électriques disponibles à l’année. Sur le site, on peut découvrir les produits du terroir de la région en vente ou cuisinés sur place au Hub.


Plage Miscou
Le site est à quelques km de l’ile Miscou, au bout complètement de la péninsule, dont les plages et le phare font la renommée.

Aux Monts-Valin, à Saint-David-de-Falardeau, il n’y a pas qu’une station de sports d’hiver qui rayonne partout et qui fait sa marque même ailleurs au Québec. Il y a aussi une distillerie fondée en 2016 qui y produit des spiritueux, la toute première micro-distillerie dans la région du Saguenay-Lac-St-Jean.

Distillerie du Fjord
Distillerie du Fjord, c’est d’abord la passion qui se transmet d’une génération à l’autre alors que le projet a pris naissance avec les frères Jean-Philippe et Benoît, ainsi que leur père Serge Bouchard. C’est l’histoire et l’expérience des cinq générations d’amateurs de gin qui se traduit dans ce projet.


« Lorsque notre père nous a sorti le vieil alambic de notre grand-père, on se doutait que ça devait couler dans nos veines ! », explique Jean-Philippe.


Le projet a commencé par une simple idée, celle de fabriquer des spiritueux uniques qui offriraient une expérience de plaisir et de découverte. « Nous puisons toute notre inspiration à travers la richesse de l’environnement qui nous entoure. Que ce soit par la pureté de l’eau qui coule des Monts-Valin, l’immensité du Fjord du Saguenay ou encore plonger en plein cœur de la forêt boréale », ajoute-t-il.

Par exemple, les ingrédients de leur produit vedette, le KM12 : bourgeon de sapin baumier, Poivre des dunes, Nard des pinèdes, Feuille de framboisier sauvage et myrique baumier sont cueillis à la main dans l’environnement même de la distillerie. À ce savoureux mélange est ajouté une baie de genévrier biologique qui offre au gin km12 une belle complexité.

Distillerie du Fjord
Les autres produits de distillerie ont aussi leurs qualités spécifiques :
- Le KM12 aux concombres nordiques comprend les mêmes ingrédients de base que son frère, auxquels on a jouté la fraîcheur agréable du concombre nordique provenant des serres Toundra de Saint-Félicien au Lac-Saint-Jean.
- Le 48 Chemin Price est un gin aux caractéristiques uniques au monde pour vivre le summum de l’expérience aromatique de la forêt boréale. râce à la fermentation de moût de bleuets régionaux, ce sont 48 plantes et fleurs cueillies à la main au nord du 48ième parallèle qui sont incorporées à cette eau-de-vie offrant à ce gin contemporain une personnalité intense et complexe.
- La Liqueur Lily crème de menthe, est un digestif classique mais réinventé à la manière de la Distillerie du Fjord. Fait à base de thé des bois et de menthe sauvage cueillis en plein coeur de la forêt boréale, la liqueur se présente dans une couleur dorée, naturelle, qui met en valeur le vrai caractère du mariage des ingrédients qui la composent.

- La Liqueur Lily thé du Labrador est un digestif unique qui offre une expérience qui ne laisse pas indifférent. Fait à base de thé du Labrador, une plante emblématique de la forêt boréale reconnue comme ingrédients de choix pour les infusions, elle dégage des notes légères de fruit et d’eucalyptus avec une légère amertume. D’autres épices sont incorporées au thé du Labrador tels que le bourgeon de peuplier baumier vanillé, les feuilles de framboisier sauvage ainsi que le vinaigrier pour offrir une expérience à la fois complexe et réconfortante.
- Enfin, quelques produits « prêts-à-boire » complètent le tout, soit les Gin fizz aux bleuets, Lilymonade, Cosmo et Smash, offerts en boutique seulement.


Les produits de distillerie sont offerts à la SAQ et aussi en ligne sur le site Web pour certains.


Le développement durable : un enjeu majeur
La famille Bouchard se fait un devoir d’appliquer les principes du développement durable dans la plupart des aspects de leur entreprise : bâtiment construit selon de hauts standards énergétiques, équipements de production électriques, cueillette responsable, revalorisation des résidus, etc.


La Distillerie du Fjord emploie 8 personnes en permanence, en plus de 6 autres occasionnels lors de la cueillette des plantes.
Trois matins par semaine, on peut faire une visite guidée, sur réservation, mettant en vedette les spiritueux de l’entreprise. Ces visites prennent la forme d’un parcours de découverte au coeur du processus de fabrication, de l'interprétation des ingrédients de la forêt boréale et la dégustation.


La Distillerie du Fjord, c’est une aventure entrepreneuriale familiale propulsée par la passion et la qualité avec un seul objectif, celui de faire vivre une expérience unique aux amateurs de ces produits originaux.
Vivement l’été pour la terrasse à cocktails


En entrevue avec la responsable du marketing, Frédérique Folly, on apprend que les visiteurs pourront profiter d’une terrasse attenante à la distillerie dès l’été 2023. L’espace en boutique est trop restreint pour permettre d’y offrir cet agréable service. On pourra y déguster les cocktails concoctés à partir des produits de la distillerie.


Plusieurs recettes de cocktails sont disponibles sur le site Web pour qui veut expérimenter et découvrir de nouvelles saveurs.

Distillerie du Fjord
distilleriedufjord.com
48, chemin de Price
Saint-David-de-Falardeau
Québec G0V 1C0
418 673-1012

Cette ancienne municipalité doit son nom à la célébration d'une messe le 8 décembre 1663 par le père jésuite Henri Nouvel qui était alors en compagnie d'un groupe d'Amérindiens de la Côte-Nord venu faire la chasse à l'orignal. Cette célébration aurait eu lieu un peu en aval de Rimouski, sur une pointe de terre s'avançant dans le fleuve. La première mention de l'utilisation de ce nom est attestée dans l'acte de constitution de la seigneurie Lessard en 1696. Dans une carte datant de 1763, l'explorateur américain Jonathan Carver nomme ce lieu Father Point, appellation qui sera reprise par les marins anglais naviguant sur le fleuve Saint-Laurent.
Pas étonnant que même après l’annexion à la ville de Rimouski en 2002, le nom de ce site persiste, d’autant plus qu’on y trouve désormais un ensemble historico-touristique d’envergure, directement en lien avec la tradition maritime des lieux, avec quatre attractions majeures, et quelques autres attractions connexes, dont une nouvelle distillerie.
L'histoire de Pointe-au-Père est marquée de façon importante par les activités maritimes qui s'y sont tenues, notamment la présence de pilotes du Saint-Laurent dès le début du XIXe siècle et ce, jusqu’à l’ouverture de la Voie maritime en 1959.
Dans les années suivantes, c’est à partir de ce quai qu’on inaugure une liaison vers Baie-Comeau avec un traversier brise-glace. Mais en 1970, les opérations maritimes cessent pour des raisons économiques et réglementaires quant au transport par camionnage et seules les activités du phare se poursuivent. Celui-ci est également abandonné en 1975 avec la mise en service de nouveaux phares automatisés.
L'histoire de Pointe-au-Père est également marquée par la présence d'un sanctuaire en l'honneur de Sainte-Anne où à chaque année depuis 1874, on y tient un pèlerinage du 17 au 26 juillet. On y trouve aussi un monument commémoratif de la première messe célébrée en 1663.
Cette histoire maritime est encore bien présente pour les visiteurs de ce quartier de Rimouski qui peuvent en apprendre plus sur l'histoire du lieu en visitant les installations du site historique maritime de la Pointe-au-Père
On y retrouve entre autres:

Pointe-au-Père
• Les bâtiments autour du phare-de-Pointe-au-Père, un ensemble d'infrastructures maritimes classées lieu historique national du Canada et dont l'édifice principal est le phare de Pointe-au-Père construit en 1909, et qui est le deuxième plus haut phare au Canada.
• Le pavillon-musée de l’Empress of Ireland où l'on peut observer une multitude d'objets prélevés à bord de l'épave de ce transatlantique qui a fait naufrage en mai 1914 au large de ce site.

Pointe-au-Père
• Le sous-marin NCSM Onondaga dont l'exposition permanente et spectaculaire a été inaugurée en juin 2009 à la suite de sa conversion en navire-musée.
• La réserve nationale de faune de Pointe-au-Père, créée en 1986, petite aire de 23 hectares qui protège un marais à spartines. Elle est fréquentée par plus de 120 espèces d'oiseaux.

Pointe-au-Père
• La station aquicole de l'Institut des sciences de la mer de Rimouski (ISMER), relevant de l'Université du Québec à Rimouski, qui héberge aussi le nouveau laboratoire des techniques radio-isotopiques appliquées aux sciences de l'environnement (LATERASE).
• Une nouvelle jetée terminée en 2008 qui a redonné un accès à la mer aux citoyens de Pointe-au-Père et de la région.
Ces seuls attraits ont de quoi occuper les visiteurs pendant plus d’une journée.
Récemment, en 2023, le parc s’est enrichi de l’inauguration de la Distillerie du Saint-Laurent, qui a été créée en 2015. Dans des installations modernes, avec des alambics de grande capacité mais toujours dans une approche artisanale, on y produit un gin infusé aux algues, un Whisky avec du grain local ainsi que de l’Acerum, issue de la distillation du sirop d’érable. Le lieu abrite un café-bar avec terrasse, un espace de dégustation et une boutique.
Question d’hébergement, le secteur regorge d’établissements hôteliers aux alentours et sur le site même, dont le Motel Bienvenue "ouvert à l'année" ! Sa propriétaire a inauguré à l’été 2022 un bar laitier dans ce qui était depuis longtemps la maison du gardien, voisine du phare.
Pointe-au-Père comprend aussi sur son territoire un club de golf, un parcours de 18 trous près de l'entrée de l'autoroute 20.

À mi-chemin entre Montréal et Québec, la région de la Mauricie est le deuxième plus ancien foyer de peuplement européen sur le territoire de l’ancienne Nouvelle-France. Premier établissement français fondé en aval de Québec en 1634, Trois-Rivières célébrait en 2009 son 375e anniversaire. Ancienne capitale canadienne des pâtes et papiers, la ville de Laviolette (fondateur de la cité trifluvienne) a su revitaliser son centre-ville et le Vieux-Trois-Rivières ces dernières années.
L’été, vous apprécierez l’animation des rues Royale et des Forges avec leurs bars, cafés, boîtes de nuit et restos dont les terrasses s’installent sur les trottoirs. Ou encore arpenter la rue des Ursulines sur les traces des fondateurs de la ville.
En hiver, la ville s’anime en défiant le froid lors des Nuits polaires, un happening comprenant des événements intérieurs et extérieurs.
Au début de l’été, toute la ville se donne rendez-vous pour les spectacles extérieurs de chanson et de musique à l’occasion du FestiVoix.
Au mois d'octobre, c'est le Festival international de poésie. Parmi les poètes et poétesses des quatre coins du monde qui s’y donnent rendez-vous, il y a toujours plusieurs gais et lesbiennes.
Toujours à Trois-Rivières, le Musée québécois de culture populaire présente six expositions audacieuses, non conventionnelles et empreintes de plaisir qui vous feront découvrir divers aspects de la culture québécoise.
À 20 minutes du centre-ville de Trois-Rivières, le lieu historique des Forges-du-Saint-Maurice commémore l’établissement du premier site industriel au Canada au XVIIIe siècle. Le site est vaste et de très nombreux vestiges archéologiques rappellent la naissance et l’évolution de la première industrie en Nouvelle-France.

Pendant des siècles, la région aujourd'hui connue sous le nom de Trois-Rivières était fréquentée par les Algonquins et les Abénakis comme lieu de halte estivale. L'explorateur français Jacques Cartier décrit le site lors de son deuxième voyage vers le Nouveau Monde en 1535. Le nom Trois-Rivières (trois rivières), cependant, n'a été donné qu'en 1599, et apparut pour la première fois sur les cartes de la région en 1601. Cette appellation est due en fait à une illusion d’optique : elle fait référence aux trois canaux que la rivière Saint-Maurice forme à son embouchure avec le fleuve Saint-Laurent en s'écoulant entre deux îles, celles de Potherie et Saint-Quentin.

Dès 1603, Samuel de Champlain a recommandé d'établir un établissement permanent dans la région, ce qui a été enfin fait le 4 juillet 1634 par le Sieur de Laviolette. La ville était la deuxième
fondée en Nouvelle-France (après Québec, avant Montréal) et – grâce à son emplacement stratégique – a joué un rôle important dans la colonie et dans le commerce des fourrures. Le site est devenu le siège d'un gouvernement régional en 1665.
Trois-Rivières est la plus ancienne du Canada ville industrielle, avec sa première fonderie établie en 1738. La forge produisait fer et fonte pendant 150 ans, et est maintenant un site historique national à visiter.

Trois-Rivières continue de prendre de l'envergure sous la domination britannique, et avec le développement de l'industrie du bois le long la vallée du Saint-Maurice, connue en tant que capitale de l'industrie des pâtes et papiers du monde de la fin des années 1920 jusqu'à
le début des années 1960. Malgré le déclin de cette industrie, vous pouvez encore souvent sentir une odeur de pâte à papier en marchant à travers la ville.

Situé à mi-chemin entre Montréal et Québec, la région de la Mauricie est la deuxième plus ancienne région de peuplement européen en Nouvelle-France. A partir des années 1970
jusqu'aux premières années de l’actuel siècle, Trois-Rivières avait une vie nocturne gaie avec
quelques bars gays et lesbiens, mais il a décliné depuis en raison de la concurrence féroce des scènes gaies à Montréal et Québec à seulement une heure de voiture. Aujourd'hui, la scène gay de Trois-Rivières est réduite à Cabaret Tapis Rouge à Cap-de-la-Madeleine (mettre à jour ??).

Malgré l'incendie de 1908 qui a détruit la plus grande partie de la ville et la majorité de ses bâtiments d'origine - dont beaucoup remontent à la période coloniale française - vous pouvez toujours découvrir les nombreux charmes de l'Ancien Trois-Rivières en flânant le long de Des
Ursulines. Le Monastère des Ursulines et le Manoir de Niverville, qui est maintenant un musée, sont parmi les bâtiments les plus anciens. Tout le secteur a été remaniée en 2009 pour le 375e
anniversaire de la ville.

Mais Trois-Rivières n'a pas qu'un intérêt historique : il y a aussi l'effervescence bars, cafés et clubs sur des Forges et les rues Royale du centre-ville, juste à côté de la vieille ville où les terrasses des restaurants et bars débordent sur la rue. Depuis là, au tout début de Des Forges, vous pouvez accéder au Vieux-Port où de nombreux événements se déroulent juste à côté du fleuve géant.

Une scène culturelle dynamique
Ville universitaire depuis 1969, Trois-Rivières s'est développée au cours des dernières décennies une scène culturelle en plein essor. Perché au confluent du fleuve Saint-Laurent et du Saint-Maurice, l’Amphithéâtre Cogeco, construit sur le site d'une ancienne papeterie, a largement contribué à stimuler cette vie culturelle. Sous son toit rouge vif, il est l’hôte chaque été des plus grandes productions locales, nationales et internationales.

Le Cirque du Soleil et le Festival Trois-Rivières en blues, ainsi que des comédies musicales et artistes de renom, ravissent des publics d'ici et d'ailleurs. Avec la rivière à sa porte et la douceur des brises d'été créant l'ambiance, c'est le lieu idéal pour des spectacles en plein air. Et quand l'automne arrive, le les portes se ferment pour créer une ambiance ultra-chic de scène de cabaret. Cet été, l’Amphithéâtre Cogeco présente la comédie musicale Stone du Cirque du Soleil, un hommage à l'auteur-compositeur le plus célèbre du Québec, Luc Plamondon, qui a notamment écrit quelques des plus grands tubes français pour Céline Dion au début de sa carrière, notamment Ziggy et L'amour existe encore), qui a propulsé la star internationale comme une icône gaie.

Au centre-ville, le Musée québécois de la culture populaire est un divertissant musée de la culture pop conçu pour plaire à tout le monde, avec des expositions thématiques interactives qui permettent de découvrir la culture québécoise.

Installée dans une ancienne usine, Boréalis est dédié à l’industrie des pâtes et papiers qui a propulsé la croissance de l'économie de Trois-Rivières. Les visiteurs sont exposés à un aperçu complet de cette industrie. La rivière Saint-Maurice, les forêts de la région, les bûcherons et les draveurs sur billots, et la vie des ouvriers d'usine sont tous exposés à l'intérieur d'un moulin datant des années 1920. L'architecture, encore intacte, témoigne de la riche histoire du site, tout comme les voûtes souterraines.

Au début de l'été, le FestiVoix présents de nombreux auteurs-compositeurs-interprètes pour
une série de spectacles en plein air, un programme de neuf jours où on fête de la musique. En juin, le Le festival international DansEncore réunit plus de 150 artistes du Canada des États-Unis et de l'Europe, qui envahissent les scènes des salles du centre-ville dans une atmosphère détendue, avec une variété de performances et quelques soirées légendaires.

Le temps fort de l'année culturelle est de loin est le célèbre Festival international de poésie en octobre, un aimant pour les âmes littéraires gaies et lesbiennes qui se rassemblent pour entendre des poètes du monde entier lire et partager leur travail.

Des milliers de poèmes ornent le Parc Champlain, tandis que les poètes des cinq continents
convergent vers le centre-ville. Largement reconnue comme la capitale de la poésie du Québec, Trois-Rivières affiche durant toute l'année des centaines de poèmes, en français ainsi que dans une gamme d'autres langues, sur différents murs autour de la ville.

L’Île d’Orléans est l’une des plus anciens terroirs du Québec et elle a su conserver cette tradition bien ancrée dans l’histoire de ces communautés insulaires.

Pour découvrir la gastronomie locale, le restaurant-auberge Les Ancêtres, situé près du pont vers la terre ferme, propose des plats traditionnels et une fine cuisine du terroir. La salle à manger vitrée et la magnifique terrasse de cette ancienne maison tricentenaire offrent une vue panoramique sur le pont, les Laurentides et la chute Montmorency. Vous apprécierez aussi très certainement les couchers de soleil romantiques.

Plus à l'est, sur le chemin Royal dans le village de Ste-Famille, l'auberge-restaurant Au Poste de traite se démarque par le charme d'antan de son décor intérieur et de ses plats authentiques, avec une terrasse offrant une belle vue sur le fleuve.

Au réputé Vignoble du Mitan, vous pourrez siroter un verre de vin blanc, rosé, rouge, fortifié, de glace ou de vendanges tardives tout en admirant la magnifique vue sur le Saint-Laurent et la forêt laurentienne depuis la terrasse.

Aussi à Ste-Famille, La Roulotte du Coin à la Ferme d'Oc est un casse-croute spécialisé dans la viande de canard et autres produits de l'Île d'Orléans, une halte parfaite si vous êtes de passage sur cette île. Les frites cuites dans le gras de canard, hot-dogs, hambourgeois, poutine garnie de pâté de foie, pâté de foie poêlé ou poché et frit, les pattes de canard sont au menu.

À l'extrémité est de l'île dans le village de Saint-François, la Confiserie de la vieille École vous ramène au bon vieux temps. Située dans une école du 19ème siècle nichée derrière l’église, on y fait la vente de chocolat artisanal, de confiseries et de fudge. L'école-maison elle-même, désignée monument historique, remonte à 1830 et est l'un des plus anciens bâtiments de son genre en Amérique du Nord.

Entièrement fabriquées à partir des célèbres baies de l'Île d'Orléans, les confitures de lla confiserie Tiguidou dans le village de Saint-Jean sont faites avec du sucre bio et équitable, des fines herbes du jardin et des épices du nord du Québec, pour créer une grande variété de délicieuses tartinades, exclusivement disponibles dans cette confiturerie sortie du 19ème siècle.

La Côte de Beaupré compte parmi les premières terres concédées aux colons français recrutés par Champlain et ses successeurs pour fonder la Nouvelle France. Son défrichage remonte aux années 1630 alors qu’auparavant Québec n’était pour l’essentiel toujours que le poste de traite fondé par Champlain en 1608.
Aussi, c’est sans surprise qu’on trouve parmi ses défricheurs les ancêtres paternels des plus grandes familles québécoises. En consultant les cartes et les archives, on peut y retrouver les lieux d’implantation de ces familles qu’on retrouve maintenant aux quatre coins du Québec et bien souvent à travers l’Amérique du Nord. Les Boivin, Boucher, Caron, Gagné, Gagnon, Giguère. Gravel, Guimont, Mercier, Lessard, Paré, Pelletier, Poisson, Poulin, Pouliot, Provost, Simard, Tremblay, Trottier font tous partie des familles fondatrices de ce premier terroir québécois. Ces patronymes sont parmi les plus répandus au Québec.

Château-Richer
C’est ainsi à Château-Richer que mon ancêtre paternel Mathurin Gagnon, l’ainé des trois frères Gagnon, s’établit en 1640 . Avec ses frères Jean et Pierre, Mathurin Gagnon fut l’un des principaux pionniers de Québec et ils seront bientôt les bâtisseurs de Château-Richer sur la Côte de Beaupré, ainsi que des entrepreneurs prospères. En 1651, ils construisirent un grand édifice de 60 pieds de front sur 24 pieds de profondeur, près du magasin de la Communauté des Habitants, en face de l’actuel 38 rue St-Pierre dans le Vieux-Québec; ce sera à la fois une maison, un magasin et un entrepôt. Une plaque commémorative rappelle leur contribution au développement de la colonie… mais aussi à son peuplement car, avec leur cousin Robert, ils sont aujourd’hui les ancêtres des quelque 60,000 Québécois et Québécoises à porter ce patronyme, le deuxième plus répandu au Québec tout juste après Tremblay.

Château-Richer
Le Centre d'interprétation de la Côte-de-Beaupré présente sa nouvelle exposition permanente qui relate cette épopée. La nouvelle exposition permanente propose une thématique riche en histoire et en artefacts qui présentent le territoire selon les différents villes et villages de la région. Les paysages exceptionnels de la Côte y sont mis en valeur ainsi que le patrimoine bâti tel que les nombreuses maisons ancestrales et patrimoniales, les églises et les caveaux à légumes. Le savoir-faire des artisans et des métiers d'autrefois y sont également présentés. Aussi, plusieurs panoramas célèbres d'artistes reconnus sont illustrés à l'aide de multimédias et l'élément fort de l'exposition présente un court métrage des quatre saisons sur la Côte.

André Gagnon

Bien que la région puisse prétendre avoir inventé la poutine à juste titre, elle a certainement plus à offrir dans le monde de la gastronomie.

Les incurables amateurs de poutine se retrouveront au Festival de la poutine à Drummondville, fin août, et devraient profiter de l'occasion pour tomber sur un spectacle du groupe musical très homosympa Les Trois Accords, qui avait lancé son album Joie d'être gai en 2015.

Les participants voudront aller savourer une poutine au Roy Julep, l'endroit précis qui prétend être l'inventeur de ce plat de restauration rapide. Une large et étonnante sélection des meilleures poutines du monde est sur le menu.

Si vous recherchez une cuisine raffinée de saveurs locales, vous devriez visiter le bistro À la bonne vôtre. rue Lindsay, à Drummondville. Tous les jours, le chef concocte et repense son
menu en tenant compte des disponibilités des produits de fournisseurs locaux. Sa cuisine exquise ainsi que le décor intimiste et rustique de cet endroit stimuleront vos papilles.

À Warwick, qui prétend également être la ville où la poutine est d’abord apparue, vous pouvez choisir parmi l’excellente sélection offerte au Lampron Highland Grill. Ce restaurant apportez votre vin, situé dans un magnifique bâtiment ancestral au coeur de Warwick, offre une grande variété de ce plat national, mais avant tout, il offre un menu où le boeuf Highland est mis de l’avant.

À quelques pas de là, le vignoble Les Côtes du Gavet vous accueille sur son site enchanteur sur un côteau verdoyant. Vous pouvez discuter du vin et de sa fabrication avec ces dévoués producteurs de raisins tout en dégustant leurs blanc, rosé, rouge et les vins de style Porto dans la salle de dégustation. On peut aussi apporter un pique-nique et en profiter sur leur charmante terrasse couverte, offrant une vue imprenable sur le vignoble et ses paysages environnants. Le vignoble Les Côtes du Gavet se trouve le long de la Balade gourmande des Bois-Francs.

À Victoriaville, arrêtez-vous au Complexe Évasion pour une offre diversifiée du menu de style pub composé, sans surprise, de poutines, mais aussi de grillades, salades, pizzas, tartares et petit-déjeuners.

Pour découvrir les produits de la région, vous devez aussi passer chez Crystalina, boulevard Gamache. Outre leur chocolat maison, vous trouverez d'autres produits délicieux comme les pâtes fraîches, les sauces, la crème glacée et les sorbets, sans oublier leurs plats faits maison.

Crystalina est également un point de vente pour les producteurs locaux, avec des viandes exotiques, pâtés, confitures et produits de l'érable.


Au sud des villes de Québec et de Lévis, la Beauce est une légendaire région rurale au coeur même de Chaudière-Appalaches, où s’égrainent de jolies villes le long de la rivière Chaudière comme Saint-Georges, Sainte-Marie, Beauceville et Saint-Joseph-de-Beauce.

Le premier enregistrement du nom remonte à 1739. La « Nouvelle Beauce » désignait les seigneuries concédées plus tôt le long de la Chaudière. Le nom Beauce a été choisi par les seigneurs pour développer le potentiel de colonisation, comme le nom rappelle la Beauce française, une région réputée pour sa production de blé.

Historiquement, les Beaucerons sont également connus sous le surnom de « Jarrets noirs ». Voyager vers Québec pouvait prendre jusqu'à une semaine, et à cause des routes vallonnées et leurs conditions, ils devaient souvent pousser leurs charrettes de ferme. L’expression fait surtout référence aux jarrets de leurs chevaux devenus noirs quand ils arrivaient à Québec, en raison de l'abondance de tourbières ou de zones humides rencontrées tout au long de leur parcours. Les jambes de leurs chevaux s'enfonçaient jusqu'aux jarrets et étaient ainsi couvertes de boues et noircies.

Exclusivement agricole depuis deux siècles, l'économie beauceronne s’est diversifiée lentement
au cours de la première moitié du XXe siècle avec le développement de la foresterie, la transformation du bois et les industries du cuir et du textile.

En 1951, la valeur de la production industrielle est devenue, pour la première fois, supérieure à celle de l'agriculture, probablement en raison d'importants entrepreneuriats. L'économie d'aujourd'hui s'appuie surtout sur les petites et moyennes entreprises dans les industries du mobilier, de la nourriture, des vêtements, de l’imprimerie et des métaux.
Cette culture d'entrepreneur a nourri l'esprit d'indépendance des Beaucerons.

La région de la Beauce fut la dernière zone rurale de Québec à maintenir ses propres bars gais jusqu'à récemment. Ils sont malheureusement fermés depuis quelques années. Aujourd'hui, le Gite au Masculin de Saint-Honoré de Shenley est le seul établissement gai de la région, un lieu où vous pourrez profiter des plaisirs de la nudité et apprécier la nature.
Près de la ville principale de Beauce, Saint-Georges, le Manoir Taylor, un édifice patrimonial avant-gardiste de style art-déco construit en 1917, est maintenant une auberge où les hôtes James et Paul, qui l’ont acquis et restauré, ont choisi d’éduquer les visiteurs au style de vie de la famille du seigneur anglais Thomas Taylor, qui a construit le manoir et fut le dernier Seigneur du domaine féodal de 7 000 acres des Moulins de Cumberland, dans la municipalité de Saint-Simon-les-Mines.

Le Manoir Taylor est situé dans un cadre pittoresque surplombant Cumberland Creek et entouré de forêt. Le site patrimonial de la Chapelle-Saint-Paul-et-du-Manoir-Taylor se compose d'un ensemble religieux de tradition anglicane, comprenant une chapelle et un cimetière, ainsi que d'un domaine bourgeois, constitué d'une vaste résidence, de ses dépendances et d'un jardin. Cet ensemble a été classé site patrimonial par le gouvernement du Québec.

En plus du petit-déjeuner et d'un brunch hebdomadaire du dimanche, le Manoir Taylor propose une cuisine raffinée tout au long de la semaine, sur réservation uniquement.

Située à Scott, à seulement 20 minutes des ponts de Québec via l’autoroute Robert-Cliche (73), La Cache à Maxime accueille un complexe d'hébergement de 45 chambres et de 2 suites. Située dans un site exceptionnel avec de nombreuses attractions naturelles incluant un vignoble, une zone boisée, des sentiers et un lac, c'est une oasis de quiétude, alliant un mode de vie urbain avec un exceptionnel environnement naturel, à quelques minutes de la ville. Également sur le site, les visiteurs peuvent se détendre au Noah's Spa et s'évader dans son ambiance tropicale.

À l'est de la Beauce, la ville de Lac-Etchemin sait charmer ses visiteurs. Le lac Etchemin, long de 5 km, est l’attraction majeure avec sa plage et la Station de ski Mont-Orignal voisine.