Choses à faire

Ce grand concert gratuit de l'Orchestre métropolitain au pied du mont Royal est assurément l’événement le plus attendu de l’été pour les amateurs de musique classique. Dirigé par Yannick Nézet-Séguin, ce rassemblement est une occasion unique de vibrer avec l’OM et 50 000 personnes réunies dans ce lieu emblématique de la métropole. Une expérience à vivre au moins une fois dans sa vie!

La présence d’un invité spécial, le pianiste virtuose Alain Lefèvre, mettra en lumière la sublime Rhapsodie romantique pour piano et orchestre, une œuvre du compositeur québécois André Mathieu. À ses côtés, les thèmes passionnés de Dvořák, les paysages majestueux de Jean Coulthard et les rythmes endiablés de Márquez compléteront ce programme enivrant aux influences variées, à l’image d’une ville cosmopolite comme Montréal!

Ariane Moffatt
Le chef d'orchestre a révélé la veille qu'Ariane Moffatt serait une invitée surprise de ce concert qui est désormais une tradition de l'Orchestre métropolitain. La soirée est animée par la comédienne Katherine Levac. À la veille du Festival de la Fierté, la communauté artistique LGBT y sera donc bien représentée.


Concert gratuit de l'Orchestre métropolitain 

Parc du mont-Royal

Montréal, le 2 août 2023 à 20h

Sandra Blais et André Gauthier, propriétaires de la ferme Purmer, sur l’île Grosse Boule à Sept-Îles, sont de gens dont la résilience est réellement surdimensionnée. Leur entreprise d’élevage de moules créée en 1994 par un pêcheur commercial de la région, Serge Gagnon, qu’ils ont acquise en 2007, ne l’a pas eu facile à ses débuts.


Passionnée de la mer, restauratrice de longue date, Sandra Blais (photo) se lance corps et âme dans la mariculture et commence à y cultiver des moules. Au fil des années, elle y installe des yourtes et développe le potentiel touristique d’une ferme unique en son genre : un camp de jeune, un site de villégiature, des excursions en mer et toute une gamme d’activités de plein air !

PurMer
Mais un événement malheureux survenu en automne 2013, alors que ça devait être l'aboutissement de cinq années de dur labeur pour les entrepreneurs qui envisageaient de commencer la commercialisation de la moule, élevée depuis 2008 dans la baie de Sept-Îles, les a forcés à la mettre aux poubelles plutôt que sur la table en raison des risques de contamination laissés par les 5000 litres de mazout qui ont fui des installations industrielles de la minière Cliffs Natural Resources dans la baie de Sept-Îles.

PurMer
« C'est certain qu'on est encore amer d'avoir travaillé autant et de ne pas en avoir récolté les fruits », déclarait Sandra Blais à l’époque. « Les premiers mois ont été difficiles, mais ça nous a appris que dans la vie, aujourd'hui t'es là, et demain, tu ne sais pas », ajoutait-elle avec optimisme. Le couple a donc remis à l'eau, en juillet 2014, 50 000 livres de moules qu'ils souhaitaient cueillir à l'automne 2017.

 
C’était alors sans se douter qu’en 2018, ils devraient encore remettre ça puisque leurs installations ont été envahies par les algues. Il en fallait davantage pour les décourager. La diversification des cultures allait être leur bouée de sauvetage. Alors qu’on avait déjà introduit le pétoncle, on allait ajouter la culture d’algues pour la consommation. Les huîtres se sont maintenant ajoutées aux cultures.

PurMer
Au cours des dernières années, les productions ont repris de la vitesse, sauf pour le pétoncle qui n’a pas été produit en 2023, l’eau de la baie étant trop chaude. Eux qui ne s’y connaissaient aucunement au début en mariculture ont vite appris de formations sur Internet et d’un séjour d’André, le menuisier de carrière, sur la Basse-Côte-Nord avec des pêcheurs qui lui ont appris les rudiments de la mariculture.


Grosse Boule, un paradis
Depuis 2018, en plus de l’univers fascinant de la mariculture, le décor enchanteur de l’île Grosse Boule, en plein cœur de l’archipel des Sept Îles dévoile tous ses secrets. Outre déguster les produits, on y apprivoise la culture des algues ainsi que l’élevage de moules et de pétoncles. Ceux qui s’y rendent en excursion ne voient plus les fruits de mer de la même façon par la suite.

PurMer
L’accès au site s’effectue par bateau pneumatique. Le trajet depuis la marina de Sept-Îles dure environ 15 minutes selon les conditions météorologiques.

PurMer

Le camp éducatif Purmer accueille les jeunes âgés de 8 à 13 ans pour un séjour de 4 nuitées sur l’île Grosse Boule. Les enfants ont le plaisir de découvrir les secrets de la mariculture et les beautés naturelles de l’archipel des Sept Îles et de vivre l’excitation de passer la nuit sous l’une des yourtes modernes et bucoliques.

PurMer
Les biologistes sur place interprètent et expliquent le processus d’élevage de moules et d'algues lors d’une excursion en zodiac autour des installations de la ferme. Les visiteurs sont ensuite invités à une dégustation de pétoncles. Suite à cette inoubliable rencontre culinaire, les visiteurs de l’île se voient accorder un moment pour découvrir le site par eux-mêmes, pouvant ainsi prendre des photos. La ferme offre également des accommodements d’hébergement en yourtes pour 4 à 8 personnes.

PurMer
André Gauthier et Sandra sont aujourd’hui de fiers producteurs maricoles. Ils ont même refusé une offre d’achat généreuse pour leur île, plusieurs fois plus élevée que le prix payé. Tout ça parce qu’ils veulent laisser ce petit paradis en héritage à leurs descendants. Leur fille, Meggie, est déjà impliquée dans l'entreprise familiale en y venant passer ses étés pour collaborer avec ses parents.

 
Ferme maricole Purmer
ferme-purmer.com
Ile La Grosse Boule
Sept-Îles (QC) G4R 2P8
(418) 960-4915

Tout le monde qui passe par Longue-Pointe-de-Mingan, sur la Côte-Nord, et qui souhaite se rendre en excursion dans les îles de l’archipel ou encore se loger à proximité, en bord de mer, connaît l’enseigne Famille Vibert. Ce qui se cache derrière ce nom, ce sont des gens dont l’histoire est étroitement rattachée à ces lieux touristiques.


Les Vibert, ce sont Marius, le navigateur d’expérience, Danielle Kavanagh, sa conjointe et fille du dernier gardien du phare de l’Île aux Perroquets, Robert Kavanagh marié à Mary Collin, et leur descendance. C’est Emmanuelle Vibert, leur fille, qui est maintenant aux commandes de l’entreprise qui propose plusieurs services, activités et excursions aux nombreux touristes qui viennent chaque année découvrir ces curiosités de l’archipel mythique. Elle le fait avec passion et assure la relève de ses parents, à leur grand soulagement.

Famille Vibert

Danielle Kavanagh et Emmanuelle Vibert, mère et fille.


L’entreprise a débuté en 1992 avec la construction de la boutique Souvenirs Archipel Mingan. Durant le même été, un besoin fut constaté pour offrir de l’hébergement dans la région. En 1993, deux premières maisonnettes toutes équipées sont construites sur le terrain voisin, directement face à la mer. Le concept du « prêt à camper » fait alors ses effets.


En 1995, deux autres maisons apparaissent suite à la forte demande pour l’hébergement dans la région. En 1999, le complexe touristique actuel se complète. Il est désormais composé de 8 maisonnettes tout confort et 5 chambres en motel, en plus d’un terrain de camping donnant directement sur la plage. La boutique de souvenirs et d’accueil pour les excursions constitue le point fort de cet ensemble.

Famille Vibert
Entre temps, un service d’excursions avait débuté. Il permet aux visiteurs d’explorer les iles de l’archipel de Mingan, devenu une réserve de parc national en 1984, et la région. Marius Vibert coordonne les excursions. Homme d’expérience, il connaît très bien la mer et la région ce qui lui permet d’offrir des excursions personnalisées et intéressantes. Avec plus de 40 ans d’expérience sur un bateau, il connaît bien les détails qui rendent une excursion intéressante, que ce soit pour l’observation des baleines ou la photographie des paysages nature uniques.


Enfant et adolescente, Danielle Kavanagh a vécu ses étés sur l’île aux Perroquets qui ouvre la porte de la Minganie. Elle y a passé 19 ans et connaît très bien la mer ; l’océan fut son terrain de jeux. Le phare de l’île aux Perroquets est le premier dans la région à avoir accueilli une station de phare en 1888, il y a plus de 125 ans. Il a cessé ses opérations en 1976.

 Famille Vibert Les Vibert, trois générations de gens passionnés

Accueillir les gens et leur faire connaître son petit coin de paradis est une passion qui se dévoile aussi dans les peintures de Danielle. Encore aujourd’hui, elle prend plaisir à seconder sa fille dans l’accueil des touristes toujours heureux de la rencontrer et d’échanger avec cette femme pleine de souvenirs.

Famille Vibert Famille Vibert
« Le complexe touristique actuel est un rêve qui s’est réalisé et qui continue à se réaliser chaque jour », assure Emmanuelle Vibert. Avec le support et la collaboration de Parcs Canada, qui assure la protection, la sauvegarde et la gestion îles de l’archipel de Mingan, la Famille Vibert s’assure d’offrir toujours des excursions de qualité, grâces à ses trois bateaux confortables et sécuritaires, et à la présence de guides chevronnés de Parcs Canada sur place lors de l’arrivée des touristes qui profitent de l’une des deux excursions quotidiennes, lorsque la météo et la mer le permettent.

PurMer
Cet engouement pour les excursions aux îles ne se perd pas. Au contraire, avec la pandémie qui a permis à un nombre plus grand de Québécois de découvrir cette région, la popularité ne cesse d’augmenter. La Famille Vibert est prête à faire face à la musique pour répondre aux attentes, dans la mesure des disponibilités et de la capacité d’accueil, et ce dans le respect des consignes de Parcs Canada. Et sans oublier, bien entendu, l’héritage patrimonial que Robert Kavanagh a suscité avec son passage mémorable dans ce phare.


Des projets pour l’avenir ? Emmanuelle ose nous indiquer, du bout des lèvres, que l’entreprise songe à développer un concept d’hébergement insolite sur la plage. Elle n’en dit pas plus pour le moment, mais ses yeux brillent de passion. Peut-être verra-t-on son projet surgir en 2025, conclut-elle.


Les Maisonnettes des Îles
Excursions Famille Vibert
minganie.info
126, rue Bord de la Mer
Longue-Pointe-de-Mingan (Qc) G0G 1V0
418 949-2302

L'un des plus grands festivals musicaux annuels sans alcool au Canada présente en 2023 sa 39e édition à Mani-Utenam, sur la Côte-Nord, près de Sept-Îles. Le coordonnateur des activités, Normand Junior Tshirnish-Pilot, en poste depuis 2022, est bien au fait de la réalité de ces communautés. C'est en travaillant auprès des jeunes, alors qu’il était à la GRC, qu'il s'est aperçu du besoin de ces derniers d'avoir des lieux de rassemblement et de divertissement.

 Festival Innu Nikamu Normand Junior Tshirnish-Pilot, coordonnateur

Passionné de musique et de cinéma, le coordonnateur a travaillé fort avec son équipe et avec plusieurs bénévoles afin que le festival 2023 laisse place à un bon nombre d'artistes autochtones et allochtones, tout en misant sur la présence d’artistes québécois réputés, comme Richard Séguin, Roxane Bruneau, Émile Bilodeau, Souldia et quelques autres. Signalons aussi la présence des artistes innus bien connus Florent Vollant et Claude Mckenzie (ex-Kashtin) qui enrichiront la programmation de leur participation.

Festival Innu Nikamu 

Richard Séguin et Florent Vollant sur la même scène


Un volet PRO en 2023 pour la recherche de talents
Pour la première fois cette année, le Refrain, regroupement des festivals régionaux artistique indépendants, et le Festival Innu Nikamu, présentent des rencontres professionnelles. Normand Jr, qui est également responsable de la programmation et du marketing du Festival, se réjouit de cette initiative exceptionnelle.


C’est à la suite d’une discussion entre Mathieu Mackenzie, membre du groupe Maten et copropriétaire du label Makusham Musique, et Dominique Malo, directrice générale du REFRAIN, que l’idée de rendre plus visible les artistes autochtones auprès des organisateur.trices de festivals et des intervenant.es de l’industrie, a été évoquée. C’est donc ainsi qu’est née l’idée d’un rendez-vous PRO à l’occasion du festival autochtone.

Festival Innu Nikamu 
Ces rencontres professionnelles ont pour but d’assurer un repérage d’artistes ainsi qu’une meilleure compréhension des réalités autochtones par les membres de l’industrie. Ce volet permettra également d’ajouter un grand nombre de prestation musicales en vitrine. Cet événement sera l’occasion pour les artistes autochtones d’explorer les différentes structures en place dans le milieu (financement, outils pour le développement de carrières…) grâce à la participation d’intervenants reconnus et réputés en la matière (SOCAN, ADISQ, Musicaction, etc.).

Enterrer un passé tristement célèbre
Innu Nikamu, qui signifie « il chante » en innu, a lieu à chaque année à Mani-Utenam sur la Côte-Nord au Québec au mois d'août depuis 1984. Les artistes rassemblés au sein de cet évènement, pour la majorité de nationalité autochtone, sont conteurs, chanteurs, musiciens, compositeurs. Créé par une petite équipe de rêveurs, le Festival Innu Nikamu est porté par toute une communauté qui se réunit autour de la musique et exprime son identité à travers son art et sa créativité.

 Festival Innu Nikamu
Cette grande fête familiale, sans alcool, crée un rapprochement entre les différentes nations autochtones qui s’y rencontrent ou s’y retrouvent annuellement, durant ces six jours de prestations de musiciens et d’artistes-interprètes. "Une majorité de la population locale a appuyé ce projet à l'époque, et on s'en est fait une fierté depuis le temps. Cela ajoute à la magie de l'événement année après année", explique Normand Jr, qui est plus jeune que le Festival lui-même.


Pour la petite histoire, la communauté de Maliotenam est depuis longtemps un point de rencontres et de rassemblements pour le peuple innu de la région, rappelle Normand Junior. Après la fermeture définitive du pensionnat vers le milieu des années 1970, qui a connu des événements malheureux à l’époque (on parle de mauvais traitements et d'agressions sexuelles chez les enfants), celle-ci prend un nouvel essor et se forge la réputation de berceau d’artistes et de musiciens. L’évènement, un des seuls situés sur une réserve autochtone, se tient toujours sur le site bucolique de l’ancien Pensionnat Notre-Dame de Maliotenam, transformant ainsi cet endroit au lourd passé, en lieu de célébration d’une culture qui refuse de s’éteindre.

Festival Innu Nikamu
En 2023, le Festival Innu Nikamu a lieu du 1er au 6 août. Mani-Utenam est situé à 15 minutes à l’est de Sept-Îles.


Festival Innu Nikamu
innunikamu.ca
2, rue Innut
Mani-Utenam (Qc) G4R 4K2
(418) 927-2476

Si on se fie aux propos de la nouvelle directrice générale du Musée régional de la Côte-Nord depuis deux ans, Joanie Jacques, l’établissement pourra se doter d’une nouvelle exposition permanente pour remplacer celle en place depuis quelques années sous le thème « Terres de sens : le Grand voyage ».


Le concept de cette exposition facilite la compréhension de l’aventure humaine et sociale qui s’amorce il y a environ 9000 ans sur le territoire de la Côte-Nord et offre une vision critique et moderne de l’histoire régionale.

Musée Côte-Nord
Dans le cadre de la demande d’agrément au ministère de la Culture du Québec de son plan stratégique pour les cinq prochaines années, le conseil d’administration suggère qu’on puisse développer une exposition permanente qui permette d’apporter de nouveaux éléments intéressants dans le contexte de son mandat.


Situé au cœur de la vie culturelle de Sept-Îles, le Musée régional de la Côte-Nord est un musée d’art, d’histoire et d’archéologie qui se consacre à la conservation, à l’étude et à la mise en valeur du patrimoine régional nord-côtier. Il soutient la réalisation de projets d’expositions, d’événements et de rencontres entre partenaires culturels afin d’offrir à ses communautés un lieu de convergence des savoirs et des expériences de découvertes enrichissantes.


C’est en 1976 que le Musée des Sept-Îles est fondé par l’artiste André Michel, ce qui constitue une étape importante dans la protection du patrimoine nord-côtier ainsi que dans le développement de ses arts visuels. En 1991, il devient le Musée régional de la Côte-Nord.
Le Musée présente des expositions, des conférences, des mini-spectacles et devient le point de ralliement des amateurs d’art et d’histoire à Sept-Îles. Devant l’augmentation des collections et le nombre croissant de visiteurs, en 1986, soit dix ans après l’ouverture du Musée des Sept-Îles, un nouveau bâtiment était inauguré.


Entre 2017 et 2019, d’importantes rénovations ont été apportées au bâtiment grâce à diverses sources de financement public et privé.
« Le mandat régional du Musée régional de la Côte-Nord implique qu’il soit présent ou du moins sensible aux activités et aux événements culturels du vaste territoire nord-côtier », explique Joanie Jacques. Le milieu scolaire constitue une clientèle importante qu’on souhaite continuer à accueillir et à bien servir.

Musée Côte-Nord

Une mission bien précise
Le Musée oriente son action en fonction de trois grands objectifs principaux :
- promouvoir, par une muséologie d’intervention à l’échelle régionale, la mise en valeur du patrimoine nord-côtier ;
- protéger, conserver, étudier et présenter le patrimoine nord-côtier, particulièrement celui lié à l’exploitation de la faune marine et terrestre et à l’extraction des richesses du sous-sol ;
- promouvoir l’art par la diffusion des œuvres des artistes locaux, tout en présentant des expositions variées en provenance de l’extérieur.


Les entrepôts du Musée contiennent plus de 10 000 artéfacts divers en lien avec le développement des divers milieux de la Côte-Nord au fil de son histoire. On souhaite en faire une présentation régulière en rotation dans une des salles. Pour la 3e salle, on compte sur des expositions itinérantes ou provenant d’autres musées du Québec, comme celle du Musée Pointe-à-Callières de Montréal qui se tient jusqu’en octobre 2023 : 𝙏𝙧𝙖𝙞𝙣, 𝙩𝙧𝙖𝙣𝙨𝙥𝙤𝙧𝙩𝙚𝙪𝙧 𝙙𝙚 𝙧𝙚̂𝙫𝙚𝙨 pour voyager d'un océan à l'autre, de la fin du 19e siècle à aujourd'hui.

Musée Côte-Nord
L’exposition met en valeur une centaine de trains miniatures et des objets du monde ferroviaire. Des modèles réduits témoignent du travail des trains marquants de nos grandes entreprises, comme les outils, les costumes et les objets de gares. Afin de régionaliser le contenu, l’équipe du Musée de la Côte-Nord ajoute une section intitulée « Des ressources et des rails ». On y retrouve des photos et des cartes sur les réseaux ferroviaires nord-côtiers anciens et actuels.


Joanie Jaques et son équipe de professionnels travaillent étroitement pour attirer les clientèles et répondre aux attentes. Le Musée travaille aussi avec le Vieux poste de traite du secteur Uashat, dont il est propriétaire. Le Vieux-Poste est un site d’interprétation historique présentant la vie au quotidien dans un poste de traite des fourrures au 19e siècle. Il propose une expérience surprenante fondée sur la rencontre, au fil du temps, des cultures innue et eurocanadienne.

 Musée Côte-Nord
Finalement, la boutique du Musée offre aux visiteurs la possibilité de faire tout au long de l'année des achats originaux et de qualité : œuvres d'artistes et d'artisans nord-côtiers, produits dérivés des expositions en cours, créations originales, griffes distribuées en exclusivité, cartes de vœux, livres de recettes originaux, etc. Bref, lors d’un passage à Sept-Îles, une visite au Musée s’impose.

Musée Côte-Nord

Musée régional de la Côte-Nord
museeregionalcotenord.ca
500, boul. Laure
Sept-Îles (Québec) G4R 1X7
418 968-2070

LGBT+ Baie-des-Chaleurs – Association pour la diversité sexuelle et de genre est un organisme communautaire autonome qui œuvre depuis 2011 pour l’ensemble des communautés 2SLGBTQIA+ (autochtone, francophone, anglophone et allophone) de la Baie-des-Chaleurs.

 
L’organisme dont les bureaux logent à New-Richmond, en plein cœur du territoire des quelque 25 municipalités desservies, s’acharne à défendre les droits et intérêts des personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles, trans, Two-Spirit, queer, intersexuées, asexuelles et celles en questionnement, reconnu.e.s sous l’acronyme 2SLGBTQIA+.

 
Née d’un flagrant besoin de soutien émanant des personnes de la région et créée dans le but de venir en aide à ces communautés, l’association est officiellement reconnue depuis 2013 par le Centre intégré de santé et de services sociaux de la Gaspésie et par Justice Québec.

LGBT+ Baie des Chaleurs
L’organisme couvre le territoire non cédé de la Baie-des-Chaleurs en Gespe’gewa’gi aujourd’hui appelé Gaspésie. Elle offre ses services dans les MRC de Bonaventure et d’Avignon, qui comprennent 24 municipalités et 2 communautés autochtones. L’équipe travaille fort pour être disponible et inclusive pour les communautés francophones, anglophones, autochtones et allophones présentes sur le territoire.

 
LGBT+-BDC s’est donné une nouvelle coordination générale en la personne de Corinne Lamy au cours des derniers mois. Elle travaille ardemment à compléter le plan d’action stratégique, à revamper et améliorer le site Web et à réaliser davantage de communications avec les membres des diverses communautés. Corinne ajoute qu’elle et ses collègues vont discuter de la possibilité de tenir une première Fierté BDC au cours des prochaines années.


Les personnes intéressées peuvent s’inscrire à l’infolettre et devenir membres en se rendant sur le site Web https://lgbt-bdc.net

LGBT+-BDC

lgbt-bdc.net130, boul. Perron O.
New Richmond (QC) G0C 2B0
581-886-5428

Bouctouche. Acadie. L’île-aux-Puces. C’est là que vit et s’anime depuis 32 ans, chaque été, le Pays de la Sagouine, cette reconstitution fantastique d’un village de pêcheurs au temps de la prohibition, sous forme théâtrale. Avec plus de 1,5 million de visiteurs depuis 1992, touristes et gens de la région continuent d’y retourner pour revivre l’expérience unique année après année.

Au Pays de la Sagouine
Derrière ce succès phénoménal, il y a une équipe de gestionnaires et de gens de marketing, entre autres, qui ont la passion de partager la culture acadienne grâce à la magie de personnages plongeant les visiteurs, petits et grands, dans un tourbillon de musique et de théâtre sur une petite île, du mercredi au dimanche chaque semaine. Comédie, musique et nourriture acadienne sont au rendez-vous.

Parce qu'ici, la Sagouine ce n’est pas qu’un roman et une pièce de théâtre d’Antonine Maillet et un personnage coloré créé par la regrettée Viola Léger C’est tout un monde culturel et touristique historique qui se vit au quotidien.

Pour parvenir à maintenir et faire progresser cette réussite, l’organisme Le Pays de la Sagouine s’est doté d’une codirection en 2022. Monique Poirier, qui occupait la direction générale et artistique par intérim depuis le départ de Luc LeBlanc en 2017, est devenue codirectrice à titre permanent. Elle a été musicienne et chanteuse au Pays de la Sagouine de 1993 à 2001. Pour sa part, le fonctionnaire de carrière Thierry Arseneau, était directeur général de la Division du patrimoine et des musées au ministère du Tourisme, du Patrimoine et de la Culture du Nouveau-Brunswick. Géographe de formation, sa thèse de maîtrise portait notamment sur l'Acadie littéraire d'Antonine Maillet, la créatrice du personnage de la Sagouine.

Au Pays de la Sagouine Monique Poirier
On comprend pourquoi avec de telles références l’organisation a le vent dans les voiles. Récemment, Le Pays de la Sagouine obtenait la certification Arc-en-ciel Officiel, qui reconnaît les entreprises favorables et accueillantes aux personnes 2ELGBTQI+ à travers le Canada. Le Programme de certification Arc-en-ciel Officiel a été mis sur pied par la Chambre de commerce 2ELGBTQI+ du Canada en collaboration avec RH Tourisme Canada. Le Pays de la Sagouine compte maintenant parmi 194 entreprises au Canada, et neuf au Nouveau-Brunswick à se mériter cette reconnaissance.

Au Pays de la Sagouine Thierry Arseneau
C’est à la suite de la participation de Thierry Arseneau au congrès de l’Association touristique du Nouveau-Brunswick, auquel la Chambre de commerce 2ELGBTQI+ du Canada était invitée, que l’idée d’y inscrire le Pays de la Sagouine est apparue. Il s’est donc empressé de demander l’information utile auprès des responsables afin de soumettre l’idée à ses collègues. Un des premiers éléments découlant de cette démarche fut la refonte du manuel du personnel de l’organisme, afin de s’assurer que tout le monde comprenne bien les motifs et le contexte des politiques d’inclusion « qui vise continuellement d’être un lieu accueillant et un endroit sécuritaire pour tous », explique Thierry Arseneau.

Au Pays de la Sagouine Tomy Desrosiers
De passage à Bouctouche le 6 juillet dernier, nous avons pu discuter avec les deux codirecteurs et celui qui a mené le projet de candidature de l’organisation pour la certification Arc-en-ciel, Tomy Desrosiers, assistant à la coordination des projets spéciaux au Pays de la Sagouine. « En tant qu’employé faisant partie de la communauté 2ELGBTQI+, il était important pour moi de mener ce projet à terme », dit-il. « J’estime qu’il est important pour une organisation du milieu touristique et artistique de montrer son soutien à la communauté avec des actions concrètes comme l’obtention de l’accréditation. Il s’agit d’une excellente preuve que le Pays de la Sagouine a non seulement un respect envers la communauté 2ELGBTQI+, mais aussi que l’organisation a à cœur la sécurité du public et de ses employés qui font partie de la communauté 2ELGBTQI+ » poursuit-il.

Au Pays de la Sagouine
L’accréditation est accordée suite à un processus d’évaluation des efforts déployés par l’entreprise par rapport aux normes établies par l’organisme Arc-en-Ciel Officiel. Les démarches d’inclusion, les politiques et procédures, l’affichage et autres facteurs sont évalués avec un formulaire d’évaluation, et un entretien avec l’équipe de l’entreprise.


Plusieurs autres mesures, autant pour le personnel que pour les visiteurs, seront progressivement mises en place. On n’a qu’à penser à des salles de toilettes dégenrées par exemple. L’organisme va aussi afficher fièrement cette accréditation sur la plupart de ses outils promotionnels et de ses communications publiques.


Voilà donc une raison de plus de planifier une visite au fabuleux site du Pays de la Sagouine lors d’un prochain passage en Acadie. Pour voir la programmation 2023, visitez le site Web.


Le Pays de la Sagouine
sagouine.com/fr
57, rue Acadie
Bouctouche (NB) E4S 2T7
(506) 743-1400

Le Musée de la Mer du Havre-Aubert, situé au cap Gridley sur le site de La Grave, aux îles de la Madeleine, a fière allure, perché sur un des plus beaux points d’observation du secteur. Depuis son installation sur ce site en 1974, après avoir vécu quelques années dans l’ancienne salle paroissiale du Havre entre 1969, année de sa fondation, et son déménagement, il joue un rôle de premier plan afin d’assurer la sauvegarde du patrimoine maritime et culturel des îles.


Cette mission se traduit par des actions de recherche, de conservation des collections, de mise en valeur, de diffusion et d’éducation, en particulier concernant l’empreinte insulaire qui conditionne la vie des Madelinots.


D’ailleurs, pour ceux qui aiment les éléments impressionnants dans ce type d’institution muséale, dès l’entrée dans le hall principal de ce bâtiment agrandi et rénové en 2011, on est attiré par ce squelette de baleine suspendu du plafond.

Le Musée de la Mer

  
Rappel historique : en mai 2008, un Grand cachalot s’échoua sur la plage du Nord, juste avant la Pointe-aux-Loups. Le décès étant constaté, un groupe de Madelinots décida d’exposer aux Îles le squelette de l’animal. Trois hommes : Claude Bourque, Pierre-Henry Fontaine et Paul Grégoire, et vingt autres bénévoles s’affairent alors à réaliser ce projet et mirent trois jours à dépecer la carcasse du mammifère marin. C’est alors que débutèrent deux phases très importantes : le nettoyage de chaque os et sa numérotation afin de remonter le squelette. Ce n’est que plus de six ans plus tard, soit en décembre 2014, que les 215 os dégraissés, séchés et propres sont remontés et le squelette suspendu dans le hall du musée de la Mer.


La nouvelle directrice du Musée depuis la fin de 2022, Gabrielle Leblanc, est fière de pouvoir poursuivre l’œuvre du fondateur, le père Frédéric Landry, qui en fut le directeur pendant plus de 30 ans. Formée en science politique, en lettres et en gestion de projets, Mme Leblanc oeuvre dans le milieu de la culture et du patrimoine depuis de nombreuses années. De 2008 à 2021, elle a occupé le poste de superviseure aux activités culturelles et régisseure en culture, patrimoine et bibliothèques à la Municipalité des Îles-de-la-Madeleine.

Le Musée de la Mer
C’est le 8 août 1969 que le Musée des Îles fut inauguré en présence de Jean-Jacques Bertrand, alors Premier ministre du Québec. En 1972, le déménagement du Musée des Îles et son changement de nom pour le Musée de la Mer sont annoncés. Le gouvernement du Québec y consacre une subvention de 200 000 $ afin de construire un nouvel édifice spécialement dédié à l’établissement.


Expositions vivantes et activités captivantes
« Le Musée de la Mer offre une immersion dans la culture madelinienne, à travers expositions et activités, durant toute l'année. L'accueil chaleureux du personnel inspirant et passionné s’ajoute à la qualité des présentations permanentes ou temporaires et ce, pour toute la famille », assure Gabrielle Leblanc.

Le Musée de la Mer Le Musée de la Mer
L’exposition permanente « Vivre aux îles, vivre les Îles », des expositions temporaires sur différentes thématiques, montrant des œuvres, entre autres, des artistes locaux, et offrant une documentation pointue aux passionnés de généalogie, des artéfacts de la vie maritime, des activités de pêches ancestrales, de bateaux échoués, des conférences sur des sujets pertinents, voilà ce qui attend les visiteurs locaux et les touristes nombreux qui y viennent chaque année.


Depuis mai 2023, jusqu’en octobre, on peut voir l’étonnante exposition d’Annie Morin, artiste multidisciplinaire, « Promenade au fond de l’océan ». On y présente un amalgame d’œuvres sculpturales ainsi que picturales qui font appel aux profondeurs de l’océan. Dans sa démarche, elle s’inspire des formes organiques de ce milieu ainsi que le contraste entre sa fragilité et sa force.

 Le Musée de la Mer Le Musée de la Mer
Fait à signaler, en février 1971, on a accueilli l’exposition « La Lune débarque aux Îles ». Le musée a accueilli et présenté les roches lunaires rapportées sur Terre en 1969 par l’équipage d’Apollo 11.

 
De plus, en juillet 1987 fut inauguré l’Aquarium des Îles, dans l’ancien bâtiment patrimonial des Salines, sur le site de la Grave, qui présentait au public une partie de la faune et de la flore présentes sur le plateau continental du golfe du Saint-Laurent, un projet porté au départ par le musée dans le cadre du classement et de la revitalisation du site patrimonial de la Grave.

 
Après un changement de vocation en 2017, le bâtiment abrite depuis ce temps une exposition au 2e étage sur l'histoire de la Grave et des activités culturelles au rez-de-chaussée durant l'été. Les experts s’affairent à sécuriser le bâtiment datant de 1895 pour permettre de consolider ses fondations et poursuivre ainsi sa vocation d’animation et d’information historique durant l’été.


Pour sa part, le Musée de la Mer est un OSBL géré par un conseil d’administration présidé par Normand Thellab. Le Musée emploie une équipe de personnes de diverses disciplines, en plus d’accueillir des chercheurs en archéologie et anthropologie judiciaire durant l’été.

Musée de la Mer
museedelamer-im.com
1023, chemin De La Grave
Havre-Aubert, (Qc) G4T 9C8
418 937-5711

Il aura 35 ans en octobre 2023. Il représente un des plus beaux cadeaux qu’une société peut se faire à elle-même : un outil pour sauvegarder sa mémoire collective. Depuis sa création, cette créature du gouvernement du Québec n’a de cesse de nous étonner avec ses expositions et ses événements qui vont bien au-delà de ce que les musées proposent en général.

La mission qui lui a été confiée est précisément :
- faire connaître l’histoire et les diverses composantes de notre civilisation, notamment les cultures matérielle et sociale des occupants du territoire québécois, de même que celles qui les ont enrichies ;
- assurer la conservation et la mise en valeur de la collection ethnographique et des autres collections représentatives de notre civilisation ;
- assurer une présence du Québec dans le réseau international des manifestations muséologiques par des acquisitions, des expositions et d’autres activités de médiation culturelle et éducative.

Le Musée de la Civilisation a ceci de particulier qu’il OSE s’engager dans des thèmes, des sujets et des enjeux qui témoignent de nos réalités profondes, comme peuple Québécois.

Le Musée de la Civilisation

Depuis qu’il a ouvert ses portes au public le 19 octobre 1988, au fil des ans, le gouvernement du Québec a confié à l’institution muséale nationale des responsabilités supplémentaires en matière de conservation et la mise en valeur, de création du Centre national de conservation et d’études des collections, de mise en valeur et d’animation de Place Royale, etc.

Aujourd’hui, l’expertise du Musée de la civilisation est consolidée, connue et reconnue à travers le réseau canadien et le circuit international des grands musées. La créativité, le savoir-faire et l’efficacité de ses artisans sont une marque de commerce du Musée.

Résolument engagé dans le 21e siècle
Pour le PDG du Musée, Stéphan LaRoche, « l’offre culturelle du MCQ, par sa diversité, son abondance et sa qualité, a marqué l’imaginaire des Québécois et des visiteurs de partout. La multiplicité de ses moyens de diffusion continue de surprendre. Comme toute organisation vivante, il s’adapte et se transforme en continuant d’explorer de nouvelles avenues, en développant de nouvelles façons de faire ».

L’innovation, l’engagement numérique et l’optimisation de l’organisation, avec comme objectif d’être plus créatifs, plus performants, et de renforcer son positionnement comme lieu de rassemblement de la communauté, sont au cœur de l’action de l’équipe compétente constituée de plus de 230 personnes.

La réalisation des expositions ou d’activités culturelles et éducatives, la conservation et la manipulation des objets, les communications, la saine gestion ou l’accueil et à l’expérience des différents publics, voilà ce qui constitue le quotidien de tous ces gens.

« Notre musée est une « maison du monde », où les familles, les jeunes et les communautés de toutes origines convergent pour mieux comprendre le passé, construire le présent et rêver l’avenir. Notre programmation diversifiée d’expositions et d’activités en témoigne éloquemment », poursuit M. LaRoche.

Des lieux hors du commun et accueillants à souhait
Dès l’entrée dans le grand hall du Musée, on est frappés par l’étendue de cet espace, sa luminosité et son aménagement des plus étonnants.

En effet, en contrebas de l’aire d’accueil, on aperçoit une installation bien particulière. Des fouilles archéologiques réalisées dans la maison Guillaume-Estèbe pendant la construction du Musée de la civilisation ont révélé une barque datant du Régime français, conservée par le fait qu’elle n’était pas exposée à l’air libre. La barque est déposée, bien en vue, dans le hall du musée.

Le Musée de la Civilisation

Elle « navigue » au milieu d’une sculpture de grande envergure, La débâcle de Astri Reusch. Il s’agit de l’œuvre gagnante d’une compétition à l’échelle du Québec réalisée en 1982, où il fallait concevoir et réaliser une sculpture sur le thème du fleuve Saint-Laurent. Ces grands blocs de béton armé coulé, évoquent la fonte des glaces sur le fleuve au printemps. Une présentation vraiment impressionnante.

C’est assez incroyable de penser qu’à marée haute il y a environ 250 ans, le hall du Musée était submergé. Là où sont les portes aujourd’hui, on aurait eu de l’eau jusqu’aux genoux.

Une expo qui fait réfléchir, genre !
Après la présentation de l’expo photographique rétrospective Evergon – Théâtres de l’intime par le MNBAQ sur les Plaines en 2022, sur une thématique plurisexuelle, qui sortait véritablement des sentiers battus, voilà que le MCQ propose en 2023, une exposition qui « ose » elle aussi aborder des questions vibrantes dans la société québécoise actuelle, intitulée « Unique en son genre ».

Le Musée de la Civilisation

On est littéralement invités à plonger au cœur de l’expérience humaine et de sa diversité en explorant les multiples réalités liées aux identités de genre. Au Québec comme ailleurs, on y voit comment ces dernières se transforment dans le temps et évoluent selon les cultures. La visibilité des personnes trans, non-binaires et bispirituelles gagne en importance, mais les violences basées sur le genre persistent malgré les efforts des communautés pour faire reconnaître leurs identités et leurs droits.

Après deux visites (la première, plus brève, lors du lancement en mai dernier et la seconde plus élaborée le 27 juin), il nous faut admettre que le contenu en information de cette exposition est phénoménal. En présentant des séquences vidéos avec diverses personnes ayant vécu ou vivant encore des situations particulières reliées à l'identité de genre (incluant des parents, des médecins, psychologues, personnel enseignant, experts divers, etc.), on permet de mieux comprendre la réalité de ces personnes, mais aussi d'évoluer de façon dynamique dans cet univers souvent confondant pour qui n'y est pas familier.

Pour aider les visiteurs ou toute autre personne intéressée à mieux "naviguer" dans cet univers des questions de genre, l'équipe du Musée a préparé un Guide "Unique en son genre" qu'on peut télécharger. Recommandé pour une visite de l'exposition en totale connaissance de cause (avant ou après).

Le Musée de la Civilisation Le Musée de la Civilisation

Par cette exposition, le Musée souhaite participer à ces importantes discussions et contribuer à démystifier et à célébrer la pluralité des identités de genre.

Le Musée de la Civilisation

Pour sa part, au MNBAQ en 2022, l’artiste canadien Evergon, à la force créatrice immense, explorait l’identité, la diversité corporelle, l’amour, le désir, le vieillissement au cœur de son travail. On y célèbrait toutes les facettes de la vie, souvent avec humour. Evergon y greffait des notions d’autofiction et d’extimité, une révélation de l’intime dans la sphère publique, courantes aujourd’hui, mais qu’il a explorées tôt dans sa carrière. Evergon y approfondissait les termes d’une identité masculine et féminine queer, secouant les perceptions trop arrêtées.

Un Musée vert !
En plus de présenter jusqu’au 10 octobre prochain une exposition qui invite à voir La vie en vert grâce à un nuancier d’objets soigneusement sélectionnés dans les différentes collections du Musée, le MCQ vient de concrétiser un vieux rêve : celui de tenir un potager sur les toits du bâtiment.

Le Musée de la Civilisation

Un projet de potager temporaire fut installé en 2008 à l’occasion du 400e de Québec, mais le Musée rêvait de donner vie à une installation verte permanente. En partenariat avec Nature Québec, le projet de toit vert a finalement été mis sur pied en octobre 2021. Lors d’une prochaine visite au Musée, il faut gravir les grands escaliers et allez voir la verdure !

Le concept de ce verdissement ramène au fonctionnement naturel d’un écosystème : son processus d’évolution et de développement. Au bas des escaliers, c’est un univers familier et construit par l’homme qui accueille le visiteur. Plus on grimpe vers le toit, plus on évolue vers une nature dense, pratiquement en friche, où la vie peut se développer.

Le Musée de la Civilisation Le Musée de la Civilisation

Ce chemin permet de réaliser à quel point l’homme peut avoir une emprise et un contrôle sur cette nature si fragile. Prendre conscience de la façon dont nous avons investi des lieux, pour ensuite revenir à un état plus sauvage, naturel et sain pour le vivant. Le concept du projet et ses objectifs sont tout à fait collés au rôle du Musée de la civilisation, soit celui de musée de société.

Parmi les végétalisations en développement, il y a les plantes vivaces, indigènes et fruitières, des fleurs et même des arbres ! Mais surtout, on tenait à ce qu’un jardin potager, partagé et communautaire soit aménagé. En fait, le MCQ souhaite redonner et redistribuer à la communauté – aux organismes locaux par exemple.

Musée de la Civilisation
mcq.org
85, rue Dalhousie
Québec (Québec) G1K 8R2
418 643-2158

Expo « Unique en son genre »
présentée jusqu’en avril 2024.
Cliquez le lien pour description et billetterie.

Pour ses 40 ans, le Festival en chanson de Petite-Vallée dévoile une affiche des plus colorées, à l’image de la chanson qu’il célèbre chaque année à partir des villages de Petite-Vallée et Grande-Vallée, sur le magnifique littoral nord gaspésien. 

Cette édition anniversaire, qui aura lieu du 28 juillet au 5 août prochain, sera une fois de plus l’occasion de souligner la richesse de la musique francophone et autochtone, à travers une soixantaine de rencontres artistiques intimistes, dans l’environnement chaleureux et authentique qu’on lui connait.

Festival Petite-Vallée 2023
Tout en attendant avec impatience le début des travaux de reconstruction de son Théâtre de la Forge, incendié en 2017, ce sera un rendez-vous musical à échelle humaine dans le cadre apaisant de la Gaspésie, avec Florent Vollant, Les Hay Babies, Patrice Michaud, Guylaine Tanguay, Vincent Vallières, Ariane Roy et plusieurs autres.


Le Festival renouera en renouant avec trois artistes qui l'ont fait maintes fois vibré. Michel Rivard et Pierre Flynn, qui fêtent incidemment leurs 50 ans de carrière, de même que Richard Séguin font partie des pôles d’attraction de l’affiche 2023 du festival.


« Ces trois artistes sont des piliers qui sont passés souvent au festival et qui ont travaillé avec nous, soit comme passeurs ou comme formateurs. Ils ont été des fidèles », signale le directeur général du festival, Alan Côté.


Premières Nations

La désignation de Florent Vollant comme artiste passeur avec Richard Séguin, une première pour un membre des Premières Nations, constitue un autre fait saillant de la programmation.

Festival Petite-Vallée 2023
La présence de plusieurs autres artistes autochtones, dont Kathia Rock et Kanen, s’inscrit dans une désormais longue tradition d’ouverture aux Premières Nations à Petite-Vallée. Alan Côté croit que cette alliance remonte à une exposition sur la chanson québécoise qui avait été montée dans l’ancien Théâtre de la Forge.


« À l’intérieur de l’exposition, il y avait une place pour Kashtin. Quand Florent est venu pour la première fois, il avait été très ému qu’on fasse une place aux Premières Nations. On reconnaissait la chanson autochtone parmi la chanson québécoise. Ça a créé un lien. »
Festival Petite-Vallée 2023

La billetterie du Festival en chanson est ouverte. Les billets pour chacun des spectacles sont en vente, de même que les différents passeports et forfaits.
Billetterie : en ligne / 418 393-2592