Choses à faire

image+nation, le premier festival du film LGBT2SQ+ au Canada, a annoncé les prix du jury et du public de sa 36e édition. Plusieurs de ces films et bien d'autres étaient également disponibles en ligne durant le festival. Les responsables ont décidé de prolonger pendant une semaine supplémentaire son programme en ligne jusqu'au dimanche 3 décembre à 23h59.

 
Cette innovation dans la diffusion d’une partie importante de la programmation, qui a débuté en période de pandémie de COVID, a eu tellement de succès qu’on a décidé d’en faire un volet permanent, permettant ainsi d’attirer un plus grand nombre d’adeptes et d’étendre la diffusion un peu partout au Québec et ailleurs au Canada, à un tarif abordable et selon diverses formules.


C’est ainsi que nous avons pu visionner trois de ces excellents films proposant des sujets évocateurs de réalités brutes, en plus d’un groupe de courts films queers québécois, dans le confort de notre foyer en utilisant un hyperlien pour le projeter le jour et à l’heure qui nous convenaient.

Pour profiter de cette prolongation en ligne, visitez le site web dans la section PROGRAMMATION.


- BIG BOYS

image+nation 2023 prolonge
COREY SHERMAN
ÉTATS-UNIS / USA | 2023
Si souvent mis à l'écart pour les abdominaux en planche à laver, les « big boys » ont enfin droit à leur douce et drôle histoire de passage à l'âge adulte, épicée avec juste ce qu'il faut d'érotisme adapté à leur âge. Lorsqu'un « voyage de camping entre cousin· es seulement » en Californie est infiltré par un nouvel « ours » de petit ami, un jeune de 14 ans est confronté à des dangers à la fois sauvages et hormonaux.


- Le documentaire OUT OF UGANDA

 image+nation 2023 prolonge
ROLANDO COLLA + JOSEF BURRI
SUISSE | 2023
Sous un nuage de préjugés sanctionnés par les lois et coutumes, nous accompagnons les réfugié·es queer tourmenté·es en attente d’asile, celleux qui risquent leur vie et leurs moyens de subsistance pour les protéger, et les antagonistes iels-mêmes, qui nous expliquent leurs idéologies haineuses, le tout dans l'espoir de trouver une voie pour sortir de l’Ouganda d’aujourd’hui étouffée par la haine.

 
- OUR SON

image+nation 2023 prolonge BILL OLIVER
ÉTATS-UNIS | 2023
Un casting de stars dirigé par les magistraux partenaires Luke Evans et Billy Porter électrifie ce bouleversant récit sur la parentalité par la douleur. Lorsqu'une liaison persiste après 13 ans de mariage d’un couple qui s’éloigne, de nouvelles révélations déchirent une relation déjà fracturée et laissent le sort de leur fils en suspens.

- Les courts-métrages QUEERMENT QUEBEC 1

image+nation 2023 prolonge

78 minutes
Une célébration annuelle du contenu queer québécois : des perspectives uniques qui prouvent, une fois encore, que le Québec est un vrai foyer de talents en narration queer.


LES CROTTÉS
CÉDRIC GAILLARD DESROSIERS | CANADA | 2022 | 10 MIN | V.O.F. S.-T.A.
RIOPELLE WAS NON-BINARY
AIMÉ MAJEAU BEAUCHAMP | CANADA | 2023 | 6 MIN | V.O.F. S.-T.A.
JE M’EXCUSE (I’M SORRY)
FRANCIS PAPILLON | CANADA | 2023 | 20 MIN | V.O.F. S.-T.A.
NÉS UN DIMANCHE MATIN (BORN ON A SUNDAY MORNING)
THIERRY SORLINI | CANADA | 2023 | 15 MIN | V.O.F. S.-T.A.
TEST SEQUENCE
ANNE GOLDEN | CANADA | 2023 | 5 MIN | SANS DIALOGUE
SORRY MOM
SARAH LAJOIE-ASSELIN | CANADA | 2023 | 17 MIN | V.O.F. S.-T.A.
LES TERRAINS VAGUES
MARIE-ÈVE DROLET | CANADA | 2023 | 6 MIN | V.O.F. S.-T.A.

Les films récompensés pour la 36e édition

PRIX DU JURY
LONG-MÉTRAGE : SILVER HAZE de Sacha Polak [Pays-Bas]
MENTION SPÉCIALE : LIUBEN de Venci Kostov [Bulgarie]
DOCUMENTAIRE : WHO I AM NOT de Tunde Skovran [Afrique du Sud]
SCRIPTE : Olivier Peyon avec Vincent Poymiro + Arthur Cahn + Cécilia Rouaud / ARRÊTE AVEC TES MENSONGES de Olivier Peyon [France]
PERFORMANCE : Nathan Stewart-Jarrett / FEMME de Sam H. Freeman + NG Choon Ping [Royaume-Uni]
PERFORMANCE : Lily Gladstone / FANCY DANCE de Erica Tremblay [États-Unis]

PRIX DU PUBLIC
LONG-MÉTRAGE : FEMME de Sam H. Freeman + NG Choon Ping [Royaume-Uni]
DOCUMENTAIRE : ANALOGUE REVOLUTION: HOW FEMINIST MEDIA CHANGED THE WORLD de Marusya Bociurkiw [Canada]
COURT-MÉTRAGE : JE M'EXCUSE de Francis Papillon [Québec] + NÉS UN DIMANCHE MATIN de Thierry Sorlini [Québec]

Un bilan satisfaisant
Pour sa 36e édition, le public montréalais a eu l’occasion d’assister à des projections en personne, des tables rondes, des événements et bien plus, alors que les cinéphiles de partout au Québec et au Canada ont eu la chance de visionner en ligne une programmation soigneusement sélectionnée tout au long du festival.

Mettant en vedette 175 films des quatre coins de la planète, I+N36 est fier de mettre l’accent sur la diversité sous toutes ses formes, en présentant des films créés de main de maître provenant de 27 pays, notamment de l’Afrique du Sud, de la Bulgarie, de la Roumanie, du Nigéria, de la Suisse, des Pays-Bas, du Mexique, du Danemark, de la Norvège, de l’Argentine, de l’Azerbaïdjan, de l’Iran, de l’Irlande, de l’Ukraine, du Portugal, du Brésil, ainsi que de l’Allemagne, des États-Unis, et d’ici au Québec et au Canada.
Maintenant ancré dans sa quatrième décennie de diffusion de la culture LGBT2SQ+, image+nation explore dorénavant les nouvelles histoires queers et leur unicité/universalité tout en continuant de promouvoir la diversité, l'inclusivité et les nombreux aspects intersectionnels des voix et des communautés queers.


By Gaëtan Vaudry

Before arriving in the city of La Baie, I had not even heard of Jean-Jules Soucy. However, it wasn't long before I was introduced to this artist, the pride of the entire Saguenay region. Born in 1951 in La Baie, where he has always lived and worked, he earned a Bachelor's degree in the teaching of visual arts from the Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) in 1976. A diligent worker, he showcased his work both in Quebec and internationally.

In 1993, Jean-Jules Soucy exhibited at the Museum of Contemporary Art in Montreal, presenting Stressed Carpet, a piece composed of 60,000 liters of folded milk cartons, collected from all over Quebec! But it was in 2000 that the artist made significant waves when he unveiled the Pyramid of Ha! Ha! in La Baie. This installation was made up of 3,000 traffic signs, commemorating the Saguenay Flood of 1996.

Soucy2 Soucy3 Soucy4

In 2008, Jean-Jules Soucy received the Arts and Letters Council of Quebec Award for visual and media arts. 13 years later, his career was celebrated in his native region at the Order of the Blueberry ceremony, where he was inducted as a member. The Bay's pride's career has also been the subject of numerous documentaries and reports, notably the 1994 film Art is Not Without Soucy by filmmaker Bruno Carrière.

My reason for discussing the great Jean-Jules Soucy is that I had the opportunity to view the exhibition "What to Offer in Case of Water," presented by the Espace Séquence of the BANG Contemporary Art Centre in Chicoutimi. The exhibition features a selection of colorful and humorous works by the artist, who passed away in July 2022. These works, dating from the 1970s to the present, are available thanks to his sister, artist and scenographer Hélène Soucy, who began restoring them in the past year. I greatly enjoyed this vibrant exhibition. I discovered an artist with a sharp sense of humor, a master of wordplay. The exhibition is on display at the Centre BANG until December 23. A must-see!

Espace Séquence of the Centre BANG
132, East Racine Street, Chicoutimi
418 549-7830
centrebang.ca
jeanjulessoucy.net

Pionnier du cinéma LGBTQ+ depuis 36 ans, image+nation culture queer s’engage à diffuser, promouvoir et faire découvrir les histoires et expériences de vies LGBTQ+ via les films et les productions médiatiques. Ce festival inclusif, le plus ancien en son genre au Canada, se tient chaque année sur 11 jours. On y présente des films primés d’ici et d’ailleurs dans le souci de préserver l’authenticité et la diversité des voix LGBTQ2S+.

VOIR LA VIDÉO PROMO
  
De retour en 2023 en pleine force, après un volet printanier sous le signe des courts métrages, un volet Fierté – Revendications en août pendant les célébrations de Fierté Montréal, voilà que la 36e édition automnale, du 16 au 26 novembre, à la fois en ligne et en salle, propose encore un éventail de productions de partout sur la planète qui saura épater et animer les cinéphiles, toujours plus nombreux et intéressés, qui y participeront.

En plus de la grande portée internationale du festival, I+N36 met énormément l’accent sur son contenu local et canadien, avec des contributions formidables des favoris du festival, QUEERMENT QUÉBEC, MADE AU CANADA et VOIX AUTOCHTONES.

Image+nation 2023 Image+nation 2023 Image+nation 2023 Image+nation 2023


Les projections en salle ont lieu au Cinéma Impérial et au Cinéma J.A. de Sève de l’Université Concordia. Les projections en ligne des films sélectionnés se fait le même jour que la projection en salle, dès minuit le jour après sa projection en salle pour une durée de 5 jours après la mise en ligne.


La programmation 2023 en salle propose une cinquantaine de films provenant de divers pays. De ce nombre, la majorité est disponible en ligne. La billetterie est en opération dès le mercredi 8 novembre.

Image+nation 2023

En ouverture, le 16 novembre au Cinéma Impérial, le festival présente MARINETTE. Première footballeuse française, hommes et femmes confondus, à avoir signé un contrat professionnel aux États-Unis, Marinette Pichon est considérée comme la première star du football féminin en France. Pourtant, elle est encore méconnue du grand public. Découvrez l’extraordinaire parcours de cette femme remarquable dans un biopic haletant, sublimement mené par l’actrice Garance Marillier.

Adapté de l’autobiographie de Marinette Pichon (Ne jamais rien lâcher, 2008), Marinette revient sur le parcours d’une pionnière du football féminin français, qui a été l’une des premières sportives françaises de haut niveau à faire son coming out lesbien.

Image+nation 2023

L’événement de clôture du festival I+N36 (Samedi 25 novembre | 19h | Cinéma Impérial) sera grandiose, avec la première mondiale de Venus Envy : The House of Venus Story, une histoire basée sur un groupe d’artistes canadiens multidisciplinaires reconnus mondialement qui ont pour mission de répandre la joie tout en ouvrant simultanément des conversations sur l’expression de genre, bien avant que le discours actuel ne soit mis au premier plan.


En marge du festival, Le Fonds des médias du Canada présente à la salle J.A. de Sève, les 25 et 26 novembre, I+N x FMC/CMF : des rencontres avec les personnes à qui l’on doit les films et les séries télé qui nous interpellent et montrent à l’écran toutes nos diversités. Cette nouvelle initiative mène un pas plus loin dans notre mission de découverte constante des artistes queers qui embellissent nos vies, de faire connaître la multiplicité des expériences et des voix canadiennes contemporaines, et de partager le tout avec nos publics.

À propos de image+nation culture queer
Image+nation a pour mission de représenter, de protéger et de préparer la génération actuelle de créateurs et de créatrices de contenu audiovisuel et médiatique queers et de favoriser l’empathie en faisant connaître leurs histoires aux auditoires du Canada, mais aussi de partout, grâce à ses nouvelles initiatives en ligne.

 
Par le biais de ses diverses productions, image+nation intègre les histoires queers dans nos vies quotidiennes de manière significative et habilitante, explorant le caractère unique et universel de ces histoires tout en soutenant l’art et la culture queer.

 
Par sa nouvelle marque, image+nation culture queer continuera sa croissance virtuelle tout en retournant à ses plus anciennes racines : présenter, diffuser et promouvoir la culture queer dans toutes ses formes artistiques. Offrir au monde des histoires et des narratrices et narrateurs qui reflètent et témoignent des vies queers.


Image+nation a mis sur pied une série de programmes de formation et de mentorat pour alimenter le contenu émergent, comme I+N Explore, inauguré en 2016. Maintenant entré dans sa quatrième décennie de promotion de la culture LGBT2SQ+, image+nation explore les nouveaux codes narratifs queers de même que la singularité et universalité de ces histoires, tout en encourageant la diversité, l’inclusion et les nombreux aspects interactionnels des voix et des communautés queers.

Image+nation 2023
Le festival image + nation culture queer a été créé par Katharine Setzer et Charlie Boudreau qui sont toujours à la direction de l’événement. Leur équipe est constituée entre autres de techniciens.nes, de conseillers.ères et de nombreux bénévoles pour en assurer le bon déroulement.

Image+nation 2023

Festival image + nation culture queer 2023
16 au 26 novembre
Cinéma Impérial et Cinéma J.A. De Sève
+ Projections en ligne
PROGRAMMATION et BILLETTERIE
Billets en vente dès le mercredi 8 novembre.

Dans la mythologie grecque, il est maître et régisseur des vents. Dans une vaste caverne, Éole tient enchaînés et emprisonnés les vents, qui s'efforcent de fuir, ainsi que les tempêtes bruyantes. À Cap-Chat en Gaspésie, depuis 1994, les gens visitent la grande Éole, une des plus grandes éoliennes à axe vertical au monde.

Projet Éole Projet Éole
En 2019, deux passionnés de la Gaspésie, Benjamin Leduc et Benoit Bénéteau, ont fait l'acquisition de l'éolienne à axe vertical de Cap-Chat. Une nouvelle équipe de gestion jeune et dynamique est en place, regroupant des expériences diversifiées. Les ambitions de ces promoteurs sont de taille pour ce projet, et ce qui fut presque abandonné durant un moment, est depuis en complète revalorisation et transformation. « Ancien laboratoire de recherche sur l’éolien devient un laboratoire sur l’environnement et l’énergie renouvelable », expliquent ses copropriétaires.


« Je vois le terrain comme un patrimoine industriel unique au monde », déclarait Benjamin Leduc dans une entrevue à Radio-Canada peu de temps après l’acquisition. Le site est voué à agir à des fins touristiques et présente le projet en tant que monument dédié au patrimoine technologique québécois et est également un centre d'interprétation sur l'énergie éolienne. On y développe également les volets artistique et éducatif autour du thème de l’énergie éolienne omniprésente tout autour.

« Notre concept est un peu comme un projet de recherche d’un projet de recherche », explique-t-il, comme pour démontrer l'aspect unique et fascinant de leur engagement. 

Projet Éole
Située au milieu d’un important parc éolien de la région qui orne les plateaux à quelque distance de la route 132 qui longe l’estuaire du Saint-Laurent, Éole est un vestige des débuts de la recherche sur les énergies renouvelables au Québec. Le géant de 110 mètres de hauteur a constitué une étape importante dans le développement de l’éolien. Quiconque circule dans le secteur est étonné de voir l’immensité de cette grande ellipse verticale qui surplombe le paysage.


Construite au milieu des années 1980, Éole fut mise hors fonction depuis 1993, à la suite d'un grand coup de vent imprévu qui a endommagé le roulement principal de l'appareil, aussi probablement dû au poids énorme de cette structure. La centrale ne fut pas en fonction suffisamment longtemps pour passer du mode expérimental au statut de centrale électrique moderne. Le projet lancé par Hydro-Québec mettait en commun les ressources du Conseil National de Recherche Canada (CNRC) et de l'Institut de Recherche en Électricité du Québec (IREQ) afin de développer ces technologies au nord de l'Amérique.

Il faut comprendre aussi que cette éolienne expérimentale totalement composée d'acier a été érigée à une époque où les matériaux composites qui caractérisent les pales des éoliennes d'aujourd'hui n'étaient pas encore disponibles.

 Projet Éole Projet Éole 
Les deux partenaires et copropriétaires souhaitent investir davantage en modernisant le site touristique. Ils y voient beaucoup de potentiel. À la transmission des connaissances s’ajoutent la découverte du site d’Éole par différentes initiatives et activités ludiques. Le site se veut un pôle incontournable de premier plan pour la Gaspésie. 'Un lieu d'émerveillement et de découvertes", ajoute Benjamin Leduc. Au-delà de l'aspect technologique et scientifique, le Projet Éole veut aussi miser sur l'intérêt grandissant des gens pour l'auto-production d'énergie électrique par le biais de petites éoliennes. On y présentera des formations et des ateliers pour les personnes intéressées à s'y engager.


La visite du Projet Éole c’est :
- Découvrir la centrale énergétique expérimentale construite dans les années 80.
- Entrer dans le générateur et voir tous ses vestiges afin de comprendre sa conception unique au monde.
- Des panneaux explicatifs sur l’histoire d’Éole, du développement éolien et des faits de l’industrie actuelle ainsi que la présence d’un guide pour répondre à toutes vos interrogations.
- Un belvédère panoramique avec vue 360 permet d’admirer le paysage pittoresque du parc éolien le Nordais (premier parc au Québec) et des environs (Cap-Chat, la mer et les monts Chic-Chocs), ainsi que de voir la tour de plus près.

Projet Éole  Projet Éole

Une fondation pour assurer son avenir
Enfin, signalons la création de la Fondation Éole, un nouvel outil de développement du projet. Il s’agit d’une organisation axée vers l’éducation des énergies renouvelables et du développement durable. Elle se développera de façon à vulgariser et partager les nouveaux développements relatifs à ces sujets d’actualité, le tout dans un cadre ludique et un dessein d’intégration dans des initiatives communautaires et coopératives.


Les conférences, les ateliers éducatifs, la documentation physique et numérique, la recherche et développement en énergie et l’implication communautaire sont les vecteurs de progrès de la fondation. Elle mettra les outils à la disposition de celle-ci afin qu’elle puisse exporter et diffuser l’information, le contenu et la vision au-delà des limites physiques du site. Tous deux évolueront en développement synergique dans les années à venir. La fondation se verra faire la synthèse de l’information présente sur le site pour une diffusion à l’échelle nationale.

Une attraction pour toute la famille

Le Projet Éole accueille les visiteurs chaque année du 15 juin au 1er octobre, 7 jours sur 7, de 9h à 17h. Une visite qui intéressera toute la famille par son originalité et ses activités éducatives connexes. On peut aussi y faire un pique-nique, arpenter les sentiers fleuris ainsi qu’un jardin de permaculture au pied d’Éole. La boutique souvenir à thématique éolienne à l’accueil et sur le site, propose de l’artisanat local gaspésien et des produits uniques à Éole.


Projet Éole

projeteole.ca
5, chemin du Cap
Cap-Chat (Québec) G0J 1E0
418 967-8812

L’automne s’amorce en force au Musée du Bas-Saint-Laurent à Rivière-du-loup avec une exposition sur Jean Paul Riopelle intitulée 𝙍𝙞𝙤𝙥𝙚𝙡𝙡𝙚. 𝙍𝙚𝙜𝙖𝙧𝙙𝙨 𝙘𝙧𝙤𝙞𝙨𝙚́𝙨. Cette exposition, c'est aussi la rencontre de deux collections d'œuvres d’art, soit celle du Musée du Bas-Saint-Laurent et celle de l’entreprise Premier Tech, de Rivière-du-Loup, qui célèbre aussi son centième anniversaire cette année. De cette rencontre découle un corpus hétéroclite qui rassemble des œuvres de divers médiums (estampes, sculptures, peintures) créées de la fin des années 40 jusqu’à la moitié des années 80. Commissariée par Oriane A.-Van Coppenolle.

Riopelle Regards Croisés

De plus, le film 𝙋𝙧𝙚𝙣𝙙𝙧𝙚 𝙡𝙚 𝙣𝙤𝙧𝙙 (2021) de la directrice artistique - chorégraphe – réalisatrice Chantal Caron, coproduit par 𝑭𝒍𝒆𝒖𝒗𝒆 | 𝑬𝒔𝒑𝒂𝒄𝒆 𝑫𝒂𝒏𝒔𝒆, est mis en relation avec la production artistique de Riopelle. Cette œuvre plusieurs fois récompensée à travers le monde est saisissante et promet une expérience immersive surprenante.

Le Musée accueille aussi cet automne l’artiste bas-laurentienne 𝐒𝐭𝐞́𝐩𝐡𝐚𝐧𝐢𝐞 𝐑𝐨𝐛𝐞𝐫𝐭 avec son exposition 𝑅𝑒́𝑒𝑛𝑐ℎ𝑎𝑛𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡. Ne manquez pas cette série d’œuvres colorée qui vise à nous faire voyager en nous-même et trouver une reconnexion sensible avec la nature.

Musée du Bas Saint-Laurent

C'est aussi l'occasion de visiter l'exposition permanente Regards sur le Bas Saint-Laurent (1894-1960) qui met en valeur les riches collections photographiques du Musée.

Musée du Bas Saint-Laurent

300, rue Saint-Pierre

Rivière-du-Loup

À Percé, il est un homme qui, après une brillante et intéressante carrière de 30 ans comme médecin, a eu une révélation artistique pour la peinture. Le mois de janvier 2012 fut celui où tout a chaviré en quelque sorte. Des toiles, de la peinture, des essais, le cœur y est, c’est certain.

 
Quelques cours auprès de l’artiste Louise-Hélène Ayotte lui permettent de se convaincre qu’il veut s’adonner à cet art. Il n’en fallut pas plus pour que le déclic se fasse et qu’il décide d’en faire son projet de retraite.


“Je suis venu à la peinture un peu par accident. Une mystérieuse attirance, instinctive, contre laquelle je n’aurais pas su résister. Je ressens la pulsion de créer. J’y ai simplement laissé libre cours. Depuis, je suis en permanente exploration tant au niveau figuratif (paysages, portraits) que de l’abstrait,” explique Denis Loiselle.

Loiselle Baleines Loiselle Baleines
Sa magnifique vieille demeure de 175 ans un peu en retrait à l’ouest de la zone touristique intense de Percé, à laquelle il a ajouté une annexe plus moderne où vit désormais sa mère, est devenue une galerie d’art qui s’étend dans toutes les pièces. Au sous-sol, un vaste espace agit comme atelier. Tout autour, des arbres, des arbustes, des aménagements et des plates-bandes vertes et fleuries donnent déjà le ton à ce qui nous attend chez lui.

 Loiselle Baleines
Il nous accueille comme si on était de vieux copains, sans prétention. On s’assoit à la noble table de la salle à manger pour discuter, mais quelques instants plus tard il nous invite à le suivre pour découvrir ses œuvres réparties dans toutes les pièces, littéralement.


Ça sent la passion ! Et ça l’est, inévitablement. Denis Loiselle a quitté sa vie professionnelle de médecin en 2013, pour s ‘adonner à temps plein à sa nouvelle passion. En 2014, il rejoint le Circuit des arts de la Gaspésie et ouvre son atelier au public.

Loiselle Baleines
Sur sa page web, il exprime bien ce qui l’habite comme peintre aujourd’hui : « Né à Pabos, ayant vécu la très majeure partie de ma vie en Gaspésie, ce pays et les gens qui l’habitent ont façonné ce que je suis. Je me sens partie prenante de mon milieu et c’est à travers ce prisme que je perçois ma condition d’humain ayant conscience de sa finitude. Je suis sensible à l’intensité dramatique de mon environnement naturel et à la force de caractère, à l’esprit indépendant et créatif des personnes qui m’entourent. Ça me nourrit et m’élève ; j’ai l’impression d’appartenir à un univers qui dépasse les limites de mon territoire. J’ai les pieds bien enracinés dans le sol ; j’appréhende le monde et ma vie par ce lien d’appartenance très fort à cette Gaspésie qui m’a vu naître. Le calme du milieu dans lequel je vis, l’aspect méditatif du travail de création auquel je m’adonne, me font me sentir en phase avec l’univers, avec tout ce qui vit, pense et respire. La notion du temps m’échappe et j’aime à penser que mon œuvre est intemporelle tout en reflétant à la fois cet attachement aux lieux qui m’habitent et que j’habite, à un temps donné ».

Loiselle Baleines
En peignant mes personnages, il a le sentiment de les saisir, de les traduire dans ce qu’ils sont, vulnérables, émotifs et forts à la fois. Il leur donne la parole, sans interpréter. Il navigue dans l’univers du ressenti, des perceptions. La communication s’établit sans l’apport du langage.


En plus d’exposer ses œuvres à sa galerie, il participe à l’occasion à des expositions comme invité en plus de prendre part à des ateliers de créations de week end quelques fois par année avec des collègues artistes.

 
Finalement, lorsqu’on lui demande ce qui le motive à tenir galerie dans son intimité, il répond tout de suite que c’est par un besoin viral d’échanger et de partager avec les gens. Sentir l’appréciation aussi bien sûr, mais surtout et avant tout, lui faire sentir sa liberté de créateur avec un besoin criant de sortir de plus en plus de sa zone confort.

Loiselle Baleines
Lors d’un séjour en Gaspésie, voici un passage obligé pour tout amateur d’art et de peinture.

Galerie Loiselle
denisloiselle.com
600, route 132
Percé (Qc) G0C 2L0
418 361-2016

Une programmation riche de nouvelles propositions artistiques en musique, chanson et danse traditionnelles, une présence d’autant plus marquée de talents féminins et une empreinte encore plus écoresponsable.

La 22e édition de La Virée Trad se tiendra du 6 au 8 octobreLa Virée Trad. Au cours de la longue fin de semaine de l’Action de grâce, quinze spectacles seront à l’affiche avec des artistes du Québec, d'Acadie et des Premières Nations, porteuses de traditions et moteurs de moments magiques. Les 7 500 festivaliers et festivaliers et festivalières attendues pourront aussi se laisser tenter par un match d’impro giguée, la populaire veillée de danse, un gala folklorique et le plus grand marché public en Gaspésie.

Posée entre mer et montagne et illuminée des couleurs d’octobre, Carleton-sur-Mer offre au festival un cadre idéal pour cet événement majeur de la scène trad au Québec. Pour Samuel Téguel, directeur du festival, c’est l’occasion de se connecter entre générations et de célébrer notre patrimoine vivant. « La Virée Trad, c’est plus que des spectacles. C’est un festival de proximité, de partage et d’échange. Échange entre les générations, entre la mémoire et l’aujourd’hui, entre les artistes et les festivaliers. Les arts de la veillée cristallisent l’art du dialogue. Pour tisser les liens et tenir le fil de ce qui nous rassemble. »

Virée Trad
Le festival La Virée Trad, bien plus que des spectacles

Dans un souci de privilégier l’échange et la transmission entre les festivaliers, festivalières et les artistes, plusieurs activités sont gratuites : atelier de violon, initiation à la gigue, rencontre autour de la chanson, visite guidée du cimetière de Carleton et causerie sur la pratique traditionnelle de la pêche aux coques (mollusques).

Marché Virée trad
Un marché public pour découvrir le terroir gaspésien 

Le festival offre une importante vitrine à la production agroalimentaire de la région et à son artisanat. Fraîcheur, saveurs, dégustations et circuits courts sont au programme du plus grand marché public en Gaspésie qui réunira 59 producteurs et artisans gaspésiens.

Le public, les artistes et les bénévoles pourront également profiter d’un service de restauration sur le site, préparé par la boulangerie-pâtisserie La mie véritable avec des produits d’ici. Le Bistro SAQ et le pub roulant de la Microbrasserie Le Naufrageur seront également présents sur le site.

Sources: Le lien multimédia

Pour l'article complet, suivre

http://www.lienmultimedia.com/spip.php?article96318

Du 1er au 8 octobre, une cinquantaine d’artistes de la parole du Québec et d’ailleurs se relaieront à Trois-Pistoles et dans les environs pour transporter le public au cœur de leurs imaginaires.

Offrir une programmation incluant une diversité de voix est au cœur des préoccupations du comité organisateur et une place particulière est réservée cette année à la parole de la francophonie canadienne hors Québec.


Le Cœur du festival est concentré à Trois-Pistoles et ses alentours avec, pour centre, la Forge à Bérubé.
De nature généreuse, l’équipe du festival a à cœur de partager avec le reste du Bas-Saint-Laurent le bonheur de l’évasion par les mots avec le volet Le Rendez-vous s’épivarde. Conteuses et conteurs performeront dans 14 municipalités du Bas-Saint-Laurent, grâce à de précieux partenaires de diffusion.
Le volet des Contes pour les écoles, méconnu du grand public, marque des générations de jeunes spectateurs et spectatrices par une programmation adaptée pour une quinzaine de groupes scolaires du primaire ou du secondaire de la région.

À la Forge à Bérubé de Trois-Pistoles

La Forge garde son titre de Haut Lieu Mythique avec 12 activités en ses murs:

DIMANCHE 1er OCTOBRE À 14h: Le coup d’envoi du festival sera lancé avec le projet Se corrompre. Projet parapluie, Se corrompre comprend la courte pièce Patentes à Gaz et autre matières inflammables d’Élise Argouarc’h et Olivier D’Amours, et la projection de trois courts métrages.
MARDI 3 OCTOBRE 20h: la traditionnelle soirée Amuse-gueule se tient à la Forge à Bérubé: projection du long métrage de fiction Notre-Dame-de-Moncton en présence de la réalisatrice acadienne Denise Bouchard & bouchées offertes sur place.
MERCREDI 4 OCTOBRE 20h: le Cabaret des forges lancera la série de cabarets de contes du Rendez-vous à la Forge à Bérubé!
JEUDI 5 OCTOBRE: On démarre la soirée sous le signe des connaissances avec la conférence de l'ethnologue Jean-Pierre Pichette à 17h. À 20h, la fort courue soirée de poésie se renouvelle cette année, alors que le collectif Primaires, les couleurs secondaires, formé de Amélie Prévost, Élise Argouarc’h, Paul Bradley et Véronique Bachand, présente jeudi soir son spectacle Bleu noyade.
VENDREDI ET SAMEDI SOIRS: La Forge nous en fera voir de belles avec les traditionnels cabaret de contes Veillée de la francophonie le vendredi et la Grande Veillée du conte le samedi.
SAMEDI ET DIMANCHE APRÈS-MIDIS : . Les spectacles solos de conte, permettent au public de découvrir en profondeur l’univers d’un.e artiste. Avec les artistes Pépito Matéo, Gigi Bigot et Pascal Guéran. Le dimanche après-midi, les conteuses Louise Moyes, Clara Dugas et Anne Godin s’unissent pour un cabaret de contes pancanadien.
DIMANCHE SOIR: Pour le spectacle de clôture, le collectif de conteurs et musiciens Les Ceuzes-là, présentent leur création Contes rendus et autres petites vengeances, racontée à six voix enmusiquées.

 
Tout comme l’enthousiasme de l’équipe organisatrice, la programmation du Cœur du festival déborde des murs de la Forge et s’étend aux rues et rangs des alentours! En voici quelques unes:

Cabinet des curiosités

LE CABINET DES CURIOSITÉS

Le cabinet des curiosités, c’est un univers surréaliste où se côtoient sept histoires présentées comme des tableaux vivants. C’est un amalgame d’impressions fortes. Une expérience immersive. Un voyage imprévisible. C’est une exploration en parole, son et image de contes étranges aux contours troubles. Autodévoration, cannibalisme, érotisme tabou, absurde déstabilisant, visions cauchemardesques… Des histoires intrigantes, étalées comme une collection, pour contempler l’humain, sa psyché, ses mises en abyme.

Au sein du Cabinet des curiosités, les histoires sont racontées dans un écrin sophistiqué. Le conte, art ancestral qui ne requiert aucun artifice, entre en relation avec la création multimédia, qui permet d’offrir une expérience immersive. L’art du conte se renouvelle ici en se déployant sous des formes hybrides.

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Le samedi 30 septembre, 17h, mettez cette date à votre agenda pour la parade de commémoration de la 15e édition du Festival Massimadi au cœur du Village. Cette parade soulignera avec éclat l'art et la culture des communautés afro-LGBTQ+ du monde entier, accompagnée par le rythme envoûtant du groupe de percussion brésilien Zuruba. Ce sera l'occasion de rendre hommage à 15 ans de créativité, de diversité et d'inclusion en participant à une procession joyeuse vers la Place du Village. C'est une occasion unique de partager l'amour et la fierté de la communauté afro-LGBTQ+ tout en créant des moments mémorables ensemble. Massimadi vous invite à "vibrer au rythme de nos cœurs et de nos tambours !" Cet événement est organisé en partenariat avec le groupe de percussions Zuruba pour vous offrir une expérience culturelle immersive exceptionnelle.


Massimadi 15 | Parade commémorative

Massimadi Festival 15
Parade de commémoration ,15 ans ça se fête

17h : Début  de la parade

Point de départ: Alexandre-DeSève & Ste Catherine est

18h: Fin de la parade - Place du Village

| Atateken &Ste-Catherine |  en face Cabaret Mado

« Je trouve que comprendre l’importance de cette forme d’art, surtout présentement, c’est nécessaire. Chaque fois qu’un drag monte sur scène, c’est un geste politique, un manifeste pour la liberté. On a besoin, je crois, d’oublier tous les codes et de les reconstruire. » Voilà comment la réalisatrice Sophie Dupuis explique sa perception et sa vision du phénomène « drag queen », qui l’ont inspirée pour livrer le film SOLO, à l’affiche dès le 15 septembre sur les écrans, à Montréal et partout ailleurs.


Fait à signaler, le film, au-delà de la communauté, aborde la question des relations amoureuses toxiques. « Je suis beaucoup dans le réalisme et je voulais parler bien d’une relation toxique, qu’elle ne soit pas un prétexte. Je voulais que ce soit absolument central », explique la réalisatrice en entrevue à Radio-Canada. Elle a travaillé avec une psychologue pour la conseiller sur son questionnement à propos de ce qui faisait qu’une personne réalise qu’elle est dans une relation toxique.

Solo Affiche
Déjà encensé par diverses critiques qui l’ont vu à Toronto et à Montréal, SOLO est loin du documentaire auquel on nous a habitués pour « montrer » les dessous de cette communauté. Ces dernières années, plusieurs chaînes de télé spécialisées ont multiplié les émissions portant sur les drags queens, que ce soit des concours, des « making of », des transformations surprises, ou encore les coulisses d’une agence de représentation de Montréal. C’est d’ailleurs grâce à RuPaul’s Drag Race qu’elle a découvert le monde de la drag. « Je me suis mise à consommer du contenu drag presque de façon boulimique. J’aimais beaucoup les discussions qu’on pouvait y entendre, où les drags évoquaient leur vécu, pourquoi ils faisaient de la drag, etc. ».

 
Avec ce film, Sopĥie Dupuis va au-delà de tout ça et s’introduit dans le vécu profond des gens qui pratiquent cet art.

Solo Affiche
« C’était très important pour moi qu’en majorité, devant et derrière la caméra, ce soient des gens queers », explique-t-elle en entrevue. « On a ouvert le casting aux acteurs et actrices qui venaient de la communauté, avec la possibilité de modifier le genre des personnages au besoin. Je voulais m’entourer de gens qui connaissaient la culture ou qui venaient de là ». En répétition, on requestionne tout, on réécrit même, et c’était l’occasion pour certains acteurs de la communauté de dire « avec cet élément, on est dans l’hétéronormativité », par exemple. « Comme tous les acteurs queers n’ont pas le même vécu ou la même vision, ça donnait des débats très intéressants sur comment représenter nos personnages », ajoute Sophie Dupuis.

Solo Affiche
SOLO met en vedette deux acteurs principaux, le Québécois Théodore Pellerin et le Français Félix Maritaud. Pellerin est l’acteur chouchou de la réalisatrice, puisqu’il a déjà joué dans deux de ses films précédents. Il cumule de nombreux rôles au théâtre et au cinéma, au Québec et à l’international. Le comédien et drag queen bien connu des habitués du cabaret Mado, Marc-André Leclair (Tracy Trash), y joue également un rôle important. Les spectateurs qui fréquentent le milieu drag et le Village y reconnaîtront un certain nombre de visages connus.


SOLO, de Sophie Dupuis, en salle dès le 15 septembre.
Solo-lefilm.com

Solo Affiche

BANDE-ANNONCE
https://youtu.be/-Ky_EMSKdAU?feature=shared

SYNOPSIS
SOLO raconte l’histoire de Simon, étoile montante de la scène drag queen de Montréal. C’est le coup de foudre lorsqu’il rencontre Olivier, la nouvelle recrue du bar-spectacle où il se produit. Alors que Simon croit vivre une électrisante histoire d’amour, il s’installe entre eux une dynamique toxique et destructrice. En parallèle, Claire, la mère de Simon, célèbre chanteuse d’opéra, revient travailler au pays après 15 ans d’absence. Fasciné par cette femme qu'il ne connaît presque plus mais qu’il idéalise, Simon s’obstine à essayer de créer un lien avec elle. Fragilisé par l’échec de ces deux amours impossibles, Simon n’aura d’autre choix que de se rendre compte qu'il mérite mieux.