Il était une fois une mercerie dans Hochelaga-Maisonneuve. Mais la mercerie cessa d’exister. Puis le local demeura inoccupé un certain temps. Enfin, deux cabotins dans l’âme, Yves Robillard et Bertrand Lacour, qui vivaient alors d’autres expériences professionnelles, le découvrirent et décidèrent d’y tenir commerce. Ainsi est né le Restaurant Cabotins en 2004.
Pourquoi cabotins ? Certainement pas en prenant la définition du terme au pied de la lettre. Parce que loin d’eux la médiocrité et les attitudes prétentieuses. Par contre, ce sont de bons vivants avant tout et pas question de se prendre au sérieux. Si chacun des deux fondateurs a des racines dans le monde du théâtre (Bertrand) et de la télévision (Yves), cela n’en fait pas pour autant des pitres de la scène de la restauration. Au contraire, à dix-huit ans, le resto est devenu une véritable institution dans HoMa sans perdre un sou de son esprit cabotin.
Depuis son arrivée dans le quartier, l’endroit est devenu rapidement le rendez-vous des amateurs de bonne bouffe qui aiment les endroits originaux et peu banals. Parce qu’au-delà du menu qui propose des plats particulièrement attrayants et classiques de la cuisine du sud de la France modernisée, avec des appellations qui titillent les papilles gustatives, c’est un lieu de rencontre apprécié des clients qui y viennent de partout en ville et de la grande région montréalaise.
En été, la terrasse sur le trottoir de la rue perpendiculaire crée une ambiance agréable et permet des moments précieux entre amis ou en famille.
On y apprécie particulièrement les entrées de crabe, de boudin noir, de charcuterie et de carpaccio. En plat principal, les raviolis de riz, la tartiflette Cabotins, la dorade, le cassoulet ou le tartare de bœuf, sans oublier le risotto fruits de mer, régalent les plus fins palais. Côté sucrerie, le pouding chômeur trône au milieu de tartes et de gâteaux des plus succulents. Et faut-il le préciser, depuis la pandémie, on y apporte son vin pour accompagner ces agapes (et même sa bière est-il mentionné).
Le chef de Cabotins se fait un honneur de travailler avec de petits fournisseurs afin d'offrir des aliments de proximité et de qualité. Ainsi, la ferme Guy Noiseux de Marieville pour le bœuf Wagyu, Arhoma de Montréal pour la boulangère, Pré du Mouton Noir à Carignan pour l'agneau, Les lapins du Clapier à Beaurivage, la Fabrique à miel de Melbourne, et la Tisanerie Mandala de Montréal, sont parmi les lieux qui sont encouragés pour leurs produits de qualité.
On offre aussi des menus spéciaux pour groupes à certaines périodes de l’année. On prépare aussi des mets pour emporter et des plats congelés à cueillir au comptoir.
Désormais répertorié dans la plupart des guides gastronomiques et touristiques imprimés ou sur le web, il n’a de cesse de se créer de nouveaux adeptes. Le patron parle d’une clientèle provenant à 60 % d’ailleurs que le quartier ou la ville immédiate.
Il ne faut surtout pas oublier un des éléments majeurs qui font le charme de l’endroit : le décor. La regrettée mercerie hante toujours les lieux. Un mur tapissé de boutons, des patrons de couturiers plaqués dans des fenêtres, des mannequins de vitrine installés à l’entrée et même au plafond, de même que plusieurs autres vestiges du monde de la confection de vêtements pour hommes animent la salle à manger. On en retrouve même à la table alors que la serviette consiste en une chaussette blanche. Enfin, des dizaines de lampes de tables de diverses époques et divers styles sont accrochées au plafond, à la renverse, en guise d’éclairage.
Nous avons également été charmés par ce grand ilôt central autour duquel gravitent les cuisiniers et les serveurs et serveuses, créant une dynamique qui fait en sorte qu’on a l’impression que nos plats sont cuisinés tout à côté. Pas de cuisine en catimini chez Cabotins.
Le restaurant emploie une dizaine de personnes. On sert les clients du mercredi au samedi en soirée. Il est préférable de réserver.
Cabotins
restaurantcabotins.com
4821, rue Sainte-Catherine Est
Montréal, QC H1V 1Z7
514-251-8817
La vie est faite de diverses expériences qu’on souhaite généralement positives et agréables. Certaines arrivent d’elles-mêmes, sans qu’on les provoque. D’autres doivent êtres suscitées et ce sont souvent les plus excitantes. Comme par exemple, aller profiter d’un repas dans une institution montréalaise de plus de 17 ans où on mange dans le noir total. C’est réellement SENSationnel. Parce que tous les sens, sauf la vue, sont hyper sollicités.
Alejandro Martinez a imaginé et fondé le restaurant O’Noir de Montréal en 2006, le premier du genre en Amérique du nord. Ce concept déjà présent en Europe et en Australie a séduit Alejandro et quelques membres de sa famille qui sont devenus ses partenaires dans l’aventure. D’abord installé rue Sainte-Catherine ouest, c’est maintenant dans un immeuble plus vaste et plus convenable pour rencontrer toutes les normes d’un tel commerce, qu’il se trouve depuis 2016, rue Prince-Arthur, à proximité du Carré Saint-Louis.
On y trouve deux salles, une au rez-de-chaussée et une autre à l’étage. Au total, on peut accueillir jusqu’à 170 clients en une soirée. Sans compter la terrasse en été qui offre un menu différent, davantage bistro, sans réservation. O’Noir propose un menu qui offre une variété de mets en entrée et en plat principal, en plus des desserts. On y trouve aussi une variété de boissons, de cocktails et de vins. Pour les prix, on a le choix entre 2, 3 ou 4 services à tarifs fixes, peu importe les plats choisis, plus les boissons et vins. Le menu varie 3 ou 4 fois l’an, selon les saisons et les événements.
Mis à part qu’on s’y trouve dans l’obscurité dès qu’on quitte le hall d’entrée où on est chaleureusement accueilli, et où on fait ses choix au menu pour les boissons et les mets, le reste demeure plutôt conventionnel. Un serveur nous amène vers notre table (on se demande comment il fait pour la trouver !!), et nous indique ce qui s’y trouve. Après qu’on se soit assis, on se familiarise avec son contenu : les ustensiles, une serviette, c’est tout.
Fait à signaler : le personnel de service est composé de personnes vivant avec des déficiences visuelles importantes, spécialement formées pour ce travail. O’Noir travaille avec l’organisme Horizon Travail, lequel aide à former et à préparer les personnes malvoyantes à faire leur entrée sur le marché du travail. Disons-le, ces personnes font preuve d’une habileté, d’une courtoisie et d’une attitude exceptionnelles.
Rien n’est ménagé pour rendre l’expérience agréable et réduire toute forme d’inquiétude qui pourrait survenir lors d’une première visite. Bien entendu, les personnes souffrant de claustrophobie ou d’anxiété sévère n’y trouveraient pas grand plaisir. Les boissons et les plats sont apportés et placés sur la table avec indications précises du serveur. Cela a pour effet d’éviter des accidents ou d’avoir des gestes brusques qui pourraient avoir des effets désagréables. D’ailleurs, précise Alejandro, une personne se trouve en permanence dans la salle à manger pendant tout le temps où des clients sont attablés, pour des raisons de sécurité et de mesures d’urgence, au besoin.
Alejandro est très fier de ce que lui et ses associés ont mis en place. Parce que, puisqu’il ne s’agit pas d’un établissement « normal », les questions de sécurité, d’hygiène, de qualité sanitaire et d’autres aspects quant à l’aménagement et aux opérations nécessitent l’application de règles et de normes rigoureuses. La formation du personnel est également primordiale et permanente. Les gens sélectionnés sur le volet sont tous bilingues et doivent apprendre à se familiariser totalement avec les lieux, en plus de pratiquer leur agilité à se déplacer dans le noir avec des plats et les servir aux bonnes personnes. Vraiment impressionnant !
Au total, O’Noir emploie environ 25 personnes. Toutefois, le personnel de la cuisine et celui du bar ne sont pas des non-voyants.
Enfin, mentionnons qu’il y a aussi un restaurant O’Noir à Toronto depuis 2009.
Restaurant O’Noir
onoir.com
124, rue Prince-Arthur Est
Montréal, QC H2X 1B5
514 937-9727
Rue Duluth à Montréal : un lieu emblématique depuis longtemps pour de bons restaurants, peu importe la saison. Et avec la piétonisation de la mi-juin à la fin août, entre les rues Saint-Laurent et Saint-Hubert, les terrasses font le bonheur.
Restaurant de quartier, tenu depuis 1983 par des propriétaires exploitants, passionnés de fine cuisine, sous le nom de La Colombe, l’heure de la retraite a sonné pour le réputé chef propriétaire Mostafa Rougaibi au début de 2020. Ce restaurant a été désigné par la critique et les experts comme l’un des meilleurs restaurants « apportez votre vin » de Montréal. C’est alors qu’il a passé le flambeau à deux autres fervents adeptes de la cuisine française et européenne raffinée, Julian Strayer, qui y travaillait depuis quelques années, mais qui a débuté en restauration à l’âge de 12 ans, et son frère Jean-Francis, un expert en financement et gestion de projets. Ils ont pris la relève, en pleine pandémie de COVID. En juillet 2020, ils accueillaient leur clientèle à nouveau sous le nom de Les Oiseaux de passage. Toutefois, c’est véritablement en février 2022, après la fin des mesures sanitaires pour la restauration, que Les Oiseaux de passage a véritablement pris son envol.
Ces fils d’immigrants, d’un père États-Unien et d’une mère Polonaise, qui se sont rencontrés à Montréal, sont nés et ont grandi ici. Ils ont donc une histoire remplie de culture à la fois nord-américaine et européenne, servie à la sauce québécoise. Il en résulte un profil identitaire original et peu banal, pour qui est attiré par une cuisine raffinée et proche de l’excellence.
« Toute l'équipe, dont certains membres étaient là auparavant, est bien déterminée à faire perdurer les plats et les sauces légendaires qui ont fait la réputation de ce restaurant de quartier emblématique du Plateau Mont-Royal », assure le chef Julian, qui assure les choix culinaires et dresse le menu. Il insiste d’ailleurs pour maintenir ce profil de quartier, puisque c’est ce qui l’animé depuis toutes ces années. La clientèle est d’ailleurs composée à 60 % de gens du quartier et de 40 % de touristes du Québec et d’ailleurs.
Le nom de leur restaurant, il a été inspiré par le poème du même nom du Français Jacques Richepin (1876), et mis en musique par Georges Brassens (1969). Un poème qui est cher aux deux frères Strayer et qui représentait une heureuse suite pour l’endroit.
Le menu est basé sur une cuisine de marché composée de produits locaux avec des saveurs européennes et méditerranéennes, mettant en avant des produits biologiques et de saison. Une attention particulière est portée aux viandes de canard, d'agneau et de cerf, au poisson, au foie gras et produits du fumoir, tout en s’efforçant d’offrir des alternatives végétariennes créatives et de saison.
« La grande majorité des produits sont transformés sur place afin d'offrir de beaux plats au meilleur de leur fraîcheur », explique Julian. Il croit que c’est aussi un des rôles de la restauration traditionnelle, d’explorer ce que le terroir peut offrir, de s’efforcer de trouver toujours de nouvelles manières de mettre en avant la richesse de l’environnement et de soutenir les producteurs talentueux. En bref, pour lui, c’est autant un devoir qu’un plaisir de travailler avec les produits de chez-nous, citant par exemple l’agneau de Marieville et le cerf de Saint-Adrien. Les mets offerts selon les recettes de la Colombe, dont ils ont hérité, sont souvent mentionnés comme tel.
Pour le moment, la cuisine est ouverte du mercredi au dimanche de 17h à 23h. Plus tard au printemps, on étendra les heures d’ouverture et on offrira la terrasse.
Pour Julian et Jean-Francis, l’acquisition de ce restaurant est un projet à long terme. Plusieurs autres éléments sont en voie de planification, comme un site web transactionnel avec la venue de nouveaux services comme la pâtisserie plus tard en 2023, avec des gâteaux pour mariages, anniversaires et occasions spéciales, et le traiteur pour des réceptions, à l’extérieur ou dans leur salle de 40 places au second étage.
Finalement, on peut dire sans se tromper que c’est bien plus qu’un lieu de passage : on y revient assurément. Ah oui, n’oublions pas : on peut toujours y apporter son vin.
Les Oiseaux de passage
lesoiseaux.ca
554, avenue Duluth Est
Montréal, QC
514 849-8844
Pierre Perreault
Il passe un peu inaperçu de l’extérieur alors qu’il se fond dans la façade du bâtiment qui abrite également le Cabaret Lion d’Or, à l’extrémité nord-est du Village. Mais une fois qu’on a franchi la porte du restaurant Au Petit extra, on se retrouve dans un espace franchement d’une autre époque, avec son imposant bar au fond devant l’entrée, ses plafonds en caissons duquel de magnifiques lustres et luminaires sont suspendus, des tables nappées de blanc, mais aussi ses murs garnis de grands et chics miroirs de styles divers et enfin, l’ardoise géante sur lequel le menu est inscrit à la main dans une fine écriture qui ajoute au cachet des lieux.
Les larges fenêtres donnant sur la rue Ontario sont vêtues de stores aux larges lamelles de bois, qui permettent de tamiser la lumière au besoin et de conserver une certaine intimité aux clients qui choisissent de s’attabler sur cette tribune surélevée qui longe la devanture. Cela, il va sans dire, offre un point de vue intéressant sur le reste de la salle à manger et sur les convives qui s’y trouvent. Au fond, sur un grand tableau noir, une citation d'Oscar Wilde donne le ton: ''Je résiste à tout, sauf à la tentation''
Et la tentation est un menu. Au Petit Extra propose une cuisine française classique de style bistro. Ouvert il y a 38 ans, il a profité de quelques agrandissements au fil des ans, passant de 40 à plus de 100 places plus récemment.
Acquis par André Baillargeon en 2016, après y avoir œuvré une quinzaine d’années comme maître d’hôtel et sommelier, entre autres, l’endroit jouit toujours d’une grande popularité. Le midi, on y retrouve souvent le personnel et les dirigeants d’entreprises du secteur, de l’hôpital Notre-Dame, des nombreux bureaux et commerces, par exemple. Le soir, les repas d’avant spectacle des théâtres environnants, les résidants du quartier et des gens attirés par son ambiance et sa cuisine savoureuse, composent l’essentiel de la clientèle de tout âge. Mentionnons aussi la carte des vins avec ses nombreux choix d’importation privée à prix abordable, dont une trentaine sont offerts au verre.
Le menu demeure le même le midi et le soir pour l’instant, soit classique tout en permettant à chaque saison quelques changements de plats sur la carte. Au Petit extra se spécialise dans le canard sous toutes ses formes ; foie gras, confit et magret. La soupe de poisson et la salade de chèvre chaud sont également très populaires à l’heure du lunch. Les poissons et fruits de mer sont toujours au rendez-vous. On propose également une très bonne option végane et sans gluten. Avec l’arrivée imminente d’un nouveau chef résident, on verra s’installer un menu évolutif qui sera toujours aussi invitant.
Avec la pandémie, le personnel restreint en cuisine et les fréquentes fermetures, on a choisi de proposer un menu qui permettait une belle variété de mets en entrées et en plats principaux, tout en amenant quelques ajouts ou changements à l’occasion, ce qui a eu l’heur de plaire à la clientèle qui est toujours fidèle, assure André Baillargeon. « Cette pandémie a changé nos façons de faire de plusieurs manières et cela va certainement se répercuter encore longtemps. On ne veut pas seulement bien faire, on veut toujours faire mieux. Il est justement là, le petit extra », ajoute-t-il.
Autre curiosité de l’endroit : un jardin sur les toits. Depuis quelques années, le Petit Extra cultive des fines herbes et aromates, des légumes et des fleurs sur la toiture du bâtiment. On peut donc offrir des produits frais en saison, en plus de ceux qu’on se procure au marché.
Bref, avec son décor chaleureux, son ambiance invitante, sa table remarquable, son cellier bien garni et son personnel attentionné, le restaurant Au Petit Extra n’a rien à envier aux autres établissements de cette catégorie à Montréal, cela dit sans prétention.
On sert les repas du midi du mardi au vendredi et le soir du mardi au samedi. Le restaurant ferme pour les vacances trois semaines en été et la semaine suivant le nouvel An. La cuisine est également celle qui offre le service de traiteur pour les deux salles de réception du Lion d’or.
Restaurant Au Petit Extra
aupetitextra.com
1690, rue Ontario est,
Montréal, Qc H2L 1S7
(514) 527-5552
C’est connu et assumé de plus en plus dans le monde de la restauration : il faut savoir adapter les menus afin de satisfaire les clients en fonction de leurs besoins et de leurs différents modes d’alimentation. Sylvie Gagnon, propriétaire de la franchise de restos déjeuner et diner Dame Tartine, applique ce principe aux menus des trois établissements de la rue Ontario à Montréal, de Saint-Hyacinthe et de Granby.
Sans prétendre être de réels spécialistes de ces styles alimentaires, les chefs prennent plaisir à élaborer des plats variés qui peuvent répondre à tous les désirs. Végétarien, sans glutose, sans gluten, kéto ou vegan, les adeptes de ces styles alimentaires peuvent trouver de quoi sustenter leur faim au déjeuner ou au diner.
À titre d’exemple, voici quelques éléments caractéristiques qui plaisent aux gens soucieux de bien manger :
- Les crêpes de sarrasin sont sans gluten, sans lactose et véganes.
- Le pain blanc et brun utilisé pour les rôties est végan.
- On sert du pain sans gluten.
- Il est possible de commander une omelette sans lactose.
- La sauce Mornay est sans gluten.
- On peut ajouter du lait végétal à son café.
- Les rôties sont tartinées avec du vrai beurre.
- Bacon, jambon, dinde fumée, émincé de bœuf, végécretons et assaisonnement pour pommes de terre sont sans gluten.
Sylvie Gagnon a acquis en 2007 cette bannière créée en 2002. Elle-même issue d’une famille d’entrepreneurs, elle ne se destinait pas à la restauration. Toutefois elle affirme avoir toujours aimé les restaurants. Diplômée en éducation spécialisée, après y avoir œuvré pendant quelques années, elle a eu le goût de devenir son propre patron et de transposer son expertise en gestion et formation des humains dans le monde de la restauration. Elle-même une « fille de matin », elle a vu dans les déjeuners une façon de s’accomplir et de faire vivre ses aspirations.
Il y a actuellement trois succursales, mais elle est disposée à accueillir de nouveaux franchisés. Les restos servent surtout une clientèle de quartier qui demeure fidèle. On y vient pour l’originalité du menu, mais aussi pour les cocktails avec ou sans alcool, les cafés alcoolisés. La convivialité de l’endroit est un lieu de prédilection pour les rencontres entre amis, collègues ou en famille.
Les crêpes farcies, les tartines, les œufs bénédictins, les omelettes trônent fièrement le matin, tandis que le midi, poutines, sandwiches déjeunes ou sandwiches chauds, salades repas, ravissent les estomacs les plus affamés. Rien n’est laissé au hasard ni à la simplicité. Chaque plat apporte une touche d’originalité qui surprend et fait la différence.
Situé à l’intersection des rues Champlain et Ontario, dans les limites du Village gai, Dame Tartine apprécie la clientèle de la communauté LGBT qui a adopté l’endroit depuis ses débuts. Fait à signaler, on peut y accueillir les groupes pour des réceptions privées, des anniversaires ou tout autre événement, dans une section pouvant recevoir jusqu’à 30 personnes et même plus.
Ah oui, on oubliait. Les enfants aussi sont les bienvenus. D’ailleurs, Dame Tartine a sa « comptine ». En voici un extrait : « Il était une dame tartine, Dans un beau palais de beurre frais, La muraille était de praline, Le parquet était de croquet, La chambre à coucher, De crème de lait, Le lit de biscuits, Les rideaux d'anis. »
Pour l’entendre, c’est ici : https://www.familiscope.fr/activites-enfant/histoires/il-etait-une-dame-tartine-les-chansons-de-pinpin-et-lili-5133
Dame Tartine
dametartine.ca/montreal
1653, Rue Ontario E.
Montréal, Qc, H2L 1S8
514.524.1134
Un peu en retrait du circuit habituel du Village, Isabelle Ricard, sa fille Marie-Frédérique et son père Jean-Claude, opèrent en famille depuis juillet 2020 un café-bistro qui avait déjà pignon sur rue depuis quelques années sous ce même nom, rue de Champlain face au parc Campbell.
Le bâtiment a connu une époque commerciale de longue haleine, avec le Marché R. Mireault, jusque dans les années 1980, puis avec un resto brésilien, avant que la famille de Eugene Michel le transforme dans sa forme actuelle en 2017.
Isabelle rêvait depuis un certain temps de devenir restauratrice et cherchait sans relâche un établissement à acquérir. Jusqu’à un certain jour de juillet 2020 alors qu’elle aperçoit l’annonce d’un café à vendre sur le site de ventes en ligne kijiji. En l’espace de quelques heures, le contact fut établi avec les vendeurs, une entente est vite intervenue et la vente fut conclue. Le bonheur total !
On se rappellera qu’à cette époque le Québec vivait une période d’insécurité en raison de la pandémie de COVID qui venait de se répandre, ici comme ailleurs dans le monde. Mais rien n’indiquait ce qui allait suivre au cours des mois suivants. Malgré tout ça, Isabelle et ses copropriétaires ont entrepris de poursuivre les affaires qui se portaient assez bien, sans changer le nom déjà bien établi, en profitant d’un endroit en excellent état et d’une clientèle fidèle d’habitués, de gens du quartier et surtout de gens d’affaires du secteur, dont la cité des médias (TVA, Radio-Canada, Bell Médias, etc.). On a conservé les recettes et le style des anciens proprios de façon à ce que la clientèle n’a vécu aucun dépaysement.
On y passe le matin pour prendre le café avant de se rendre au travail, ou on y vient le midi pour un repas composé de produits locaux de qualité, en formule cuisine-bistro, à consommer sur place ou pour emporter. L’endroit profite d’une grande luminosité grâce à de larges vitrines, un aménagement agréable et des plafonds très hauts qui contribuent à l’impression d’espace. Eugene est ouvert du lundi au vendredi de 8h15 à 15h30. Cette formule permet d’accueillir des soirées ou des événements spéciaux, même le week-end. On peut aussi offrir un service de traiteur. L’endroit possède un permis d’alcool et peur accueillir 43 personnes assises.
Isabelle Ricard pense ajouter bientôt une formule de soupers pour des causes communautaires ou philanthropiques. C’est d’ailleurs son goût et celui de son père pour l’organisation de réceptions à la maison qui l’a amené à vouloir devenir propriétaire d’un café. Son expérience antérieure dans un café du Plateau et dans le lounge d’un gymnase l’ont préparée à ce rôle et elle s’y sent bien à l’aise aujourd’hui, épaulée par sa fille pâtissière, à la cuisine et au service.
Bol façon poké au poulet pané, porc au café, quinoa et légumes grillés en plus des délicieux combos soupe-sandwich-salade ! Voilà un avant-goût de ce qu’on y propose. Le menu varie selon les saisons aussi. Cet endroit est certainement de moins en moins un secret bien gardé, puisque sa popularité n’a de cesse d’augmenter.
Eugène Café-bistro
https://www.mon-eugene.ca/1251, rue de Champlain
Montréal, Qc. H2L 2R9
514 379-3947
Au centre-ville de Rimouski, vous trouverez plusieurs adresses homosympas. Elles se concentrent autour de la rue Saint-Germain, l’artère du centre-ville autour de laquelle tout se passe.
L’été, Les Terrasses urbaines sont l’occasion de découvrir plusieurs de ces bonnes tables. Le boulevard Saint-Germain se ferme alors à la circulation et s’ouvre aux piétons entre la rue Belzile et l’avenue de la Cathédrale. Les restaurants, bars et commerçants installent des terrasses et toute la ville s’y donne rendez-vous pour s’approprier le centre-ville et profiter des spectacles et de l’animation de rue. Parfait pour prendre un verre.
La brasserie artisanale Le Bien et le Malt, sur Belzile, tout près de Saint-Germain, fut l’une des premières adresses à s’afficher homosympa. Ouverte depuis 2008, cette microbrasserie propose neuf bières brassées sur place, en plus d’offrir des hydromels, des cidres, des vins d’importations privées et des scotchs.
Tout près, la buvette Chez Germaine qui loge dans une bâtisse patrimoniale, se veut un lieu de rassemblement invitant avec ses deux terrasses. Elle offre des repas accessibles et réinventés, ainsi qu’une carte de cocktails, bières de microbrasserie et de vin à la hauteur des plus fins connaisseurs.
En face, Yin Yan Sushi propose les meilleurs sushis en ville. Quand on est si près de la mer, comment résister à ses nigiri, sashimi, hosomaki, maki, pizzas sushi. Le menu offre aussi des plats thaïlandais, malaisiens et autres classiques d’Orient, du steak de thon, tataki de bœuf, crevettes croustillantes.
De biais, Union pacifique a innové il y a plus de quinze ans avec une cuisine française contemporaine et des vins présentés artistiquement dans un environnement rustique et chic.
Sur l’Avenue de la Cathédrale non loin, Le Narval offre un menu gastronomique axé sur les produits du terroir de l’est du Québec.
Au coin de Saint-Louis, le pub ludique À qui le tour vous accueille avec une oriflamme sans équivoque aux couleurs de l’arc-en-ciel. Avec ses spécialités de burgers, poutines, grillades, c’est l’endroit pour manger, boire et jouer à des jeux de société.
A proximité, autour de l’épicerie santé coopérative Alina et des Halles Saint-Germain, vous trouverez un large éventail d’échoppes gourmandes pour faire vos provisions. Du côté d’Alina, la boulangerie artisanale Le Farinographe vous propose un large éventail de pains artisanaux et viennoiseries pour emporter ou congelées pour cuisson à la maison. Du côté des Halles, Péchés Mignons offre depuis plus de 30 ans du chocolat haut-de-gamme, des pâtisseries, une vaste variété de thés et tisanes en vrac et en sachets ainsi qu'un bon choix de confiserie fine, issus des meilleurs artisans autant québécois qu'étrangers.
Pour prolonger l’expérience maritime jusque dans le café, il faut déguster les cafés du Moussonneur, boulevard Saint-Germain. Son café vert est trempé dans l’eau de mer et ensuite séché au soleil, avant d’être torréfié au fur et à mesure de la demande. Ce café d’exception se retrouve en grande quantité dans les mélanges espressos concoctés dans ce café-lounge.
En face, le bistro L’Arlequin offre une fine cuisine régionale qui a fait sa renommée dans tout le Bas-Saint-Laurent. Vous pouvez y apporter votre vin.
Plus à l’ouest, le steakhouse Bovino Grill vous offre des viandes de première qualité dans un décor flamboyant. Ses viandes sont aussi disponibles pour emporter à son comptoir de boucherie.
Si vous êtes en visite dans la région avant les fêtes de fin d’année, il ne faut pas manquer le Marché des Saveurs du Bas-Saint-Laurent qui réunit chaque année des dizaines de producteurs artisans de toute la région, un paradis pour les épicuriens.
Le développement rapide de Lévis a donné lieu à l’apparition de nombreuses belles tables. Comme les 17 petites villes sur le rive-sud de Québec se sont progressivement unies pour créer la nouvelle ville de Lévis, qui est maintenant la plus grande de Chaudière-Appalaches, elle a recueilli une sacrée réputation sur le plan du circuit culinaire de la région de la Capitale nationale, de l’autre côté du fleuve.
Ce changement est particulièrement notable dans le Vieux-Lévis entre le terminus du traversier et l’avenue Bégin en haut de la côte, où vous trouverez de nombreuses bonnes tables, dont beaucoup offrent des terrasses malgré les rues étroites de ce quartier historique.
Plus près des ponts, dans le Vieux-Saint-Romuald, Au grain de folie Faim Bistro est vraiment un coup de cœur. Situé Chemin du fleuve, avec une petite terrasse offrant une jolie vue sur le Saint-Laurent, c’est un petit bistrot sans prétention avec un menu hebdomadaire reflétant les nouveaux arrivages et les produits de saison, et où tout est préparé avec amour par la chef Claudine Hasty. Vous devriez certainement goûter au boudin noir et ses excellents desserts traditionnels. Un sommelier est là pour de bonnes suggestions de vins importés.
Dans le nouveau Lévis, entre les boulevards du Président-Kennedy et Alphonse-Desjardins près du Centre des congrès, vous trouverez le classique restaurant Cosmos et son décor sauvage. Un menu-maison diversifié est proposé dans une salle à manger flamboyante où des milliers de bulles de verre rencontrent des alcôves blanches, un coin salon feutré et un salon VIP de style Louis XVI. Les soirs du jeudi au samedi, l'endroit se transforme en boîte de nuit avec un DJ et une piste de danse.
En février 2002, YinYan voyait le jour au centre-ville gourmand de Rimouski. Ses propriétaires et associés, Yan Hallé et Dany Roy ont voulu créer le premier bar à sushi dans l'est du Québec, avec comme mandat de faire connaître le sushi et la cuisine orientale dans le Bas-St-Laurent. Aujourd’hui, le restaurant emploie 14 personnes.
Comme la cuisine et le sushi sont un art, il est très important pour eux de respecter les techniques et la tradition orientale dans toute leur beauté et leur magie. On parle en fait d’une cuisine équilibrée.
Judicieusement situé dans le secteur des restaurants et des boutiques, rue Saint-Germain, Yin Yan a mis en vedette son savoir-faire asiatique pour le plus grand plaisir : la gourmandise, explique Yan Hallé.
Dès 14 heures, une équipe travaille déjà à préparer les éléments qui seront nécessaires pour servir la clientèle, en salle à manger ou en commandes pour emporter, en début de soirée. Il faut les voir s’activer comme une petite ruche pour que tout soit en place avant l’arrivée des clients ou des commandes.
Les amateurs de sushis peuvent y découvrir des variétés exclusives, de même qu’une carte des vins et alcools. Le menu propose des soupes, des tartares, des plats de cuisine asiatique divers, des bols Poké, etc. Yin Yan offre aussi un service de traiteur. De plus, l’établissement encourage les artistes locaux en exposant plusieurs de leurs œuvres.
Yin Yan cuisine équilibrée
yinyansushi.com
61, rue Saint-Germain Est
Rimouski (Qc) G5L 8W2
418.725.2233
Par un samedi matin ensoleillé, un lendemain de première neige d’automne, il fait bon entrer dans cette boulangerie-café et d’apercevoir derrière le comptoir, en train de défourner du pain fraîchement cuit, le boulanger-propriétaire César Lopez, en plein cœur du quartier des restos et des bars, rue Lafontaine à Rivière-du-Loup.
Mais n’attendez pas votre pain Gamin, car il ne viendra pas. Puisqu’il n’existe pas réellement. César explique qu’on a quand même conçu un gâteau qui porte ce nom. On l’a choisi parce qu’il faisait sympathique, ajoute-t-il.
Arrivé de République Dominicaine, où il est né et a grandi, en 1994 à l’âge de 28 ans, il avait déjà le goût de la boulangerie puisque des membres de la famille la pratiquait. C’est aussi l’amour qui a amené ce souriant néo-Québécois à s’installer ici.
Depuis l’ouverture de ce commerce des plus populaires en 2005, Christiane Carrier, la gestionnaire, et César Lopez le boulanger, ont conquis leur clientèle par tous les sens, vue, odeur, toucher, saveur et sensation de plaisir.
" On manquait de bon pain, et c’est ce qui nous a décidés à faire le saut ", racontait à un journaliste la boulangère qui a quitté l’enseignement pour cette aventure. César avoue qu’il a un faible pour le pain aux canneberges et amandes grillées, elle pour la miche au sarrasin et celle aux dattes et écorce d’orange avec "pointe d’anis pour réveiller les papilles gustatives." Leur pain levain aux olives vaut aussi le détour.
Qu’est-ce qui motive César pour produire ses pains et autres pâtisseries chaque jour ? « On fait de la magie. C’est excitant. De la farine, du levain, de l’eau, un peu de garnitures ou d’assaisonnements, de l’imagination et beaucoup de chaleur : ça donne des résultats toujours impressionnants », répond César Lopez, avec un grand sourire.
Le Pain Gamin, c’est aussi un petit café sympathique où l’on vous sert des produits boulangers (pains, croissants, pâtisseries, viennoiseries, pâtes briochées, muffins, biscuits, petits gâteaux, petits fours, madeleines, biscottis), ainsi que des repas légers cuisinés sur place, des petites gâteries, accompagnés de succulents cafés à l’italienne, d’un thé bio ou d’une tisane équitable.
Boulangerie artisanale Au pain gamin
paingamin.ca
288-290, rue Lafontaine
Rivière-du-Loup, Qc G5R 3A8
418-862-0650