Pour sa 37e édition, le Festival image+nation propose encore une fois une programmation des plus attrayantes et inspirantes, du 20 au 30 novembre. Des films présentés en salle et offerts en ligne.
Voici quelques-uns des films qu’on pourra y voir.
☞ WHO WANTS TO MARRY AN ASTRONAUT?
Lorsque son conjoint refuse de l’épouser après 15 ans de vie commune, un Espagnol trop romantique a 10 jours pour trouver un homme qui jouera le rôle de son mari lors d’une cérémonie à Las Vegas...
☞ DRIVE BACK HOME
Inspiré de faits réels, en 1970, une mère peu orthodoxe envoie son fils adulte légèrement instable du Nouveau-Brunswick dans une mission hivernale à travers le pays pour ramener son frère de Toronto, suite à son arrestation pour relations sexuelles en public.
☞ UNDER THE INFLUENCER
Une jeune artiste queer, douée et fragile, et une mentor dans le placard, aguerrie et manipulatrice. Jusqu’où iront ces deux femmes qui s’attirent et se repoussent ?
☞ SWEET ANGEL BABY
C’est bien connu : les secrets ne restent jamais cachés bien longtemps dans les petites villes. Dans un village de pêcheurs en Terre-Neuve-et-Labrador, Eliza mène une double vie : elle explore la photographie transgressive tout en vivant une idylle tacite avec une femme bannie. Les ouï-dires ne sont qu’à quelques pas…
☞ HIGH TIDE
Un touriste brésilien, resté seul à Provincetown après une rupture amoureuse, s’entiche d’un infirmier de New York en vacances, qui doit partir en Afrique une semaine plus tard.
☞ DEMONS AT DAWN
Deux jeunes Mexicains tombent follement en amour et emménagent ensemble, avant que la vie ne teste leur lien fusionnel. Un parcours initiatique sensuel, sexuel, hyperréaliste et onirique, comme les hauts et les bas qui marquent les premiers émois amoureux.
Le film d'ouverture, QUEER (20-11, 19h), promet d'être couru. (LUCA GUADAGNINO | ITALIE + ÉTATS-UNIS | 2024 | 136 MIN | VOA)
Queer est une odyssée hallucinogène au cœur du désir. Dans un Mexico City d'après-guerre, Lee (Daniel Craig) côtoie ses congénères expatriés tout en parcourant les rues de la ville, fréquentant ses bars gays et ingérant toutes les substances illicites disponibles. Fin conteur, il qui n'a aucun mal à trouver son public, mais ce toxicomane d'âge mûr avec un penchant inquiétant pour les armes à feu se sent profondément seul. Lee se donne rapidement pour mission de se rendre en Amazonie en quête d’ayahuasca, une plante à laquelle on attribue des pouvoirs télépathiques, et il tient à ce qu’Allerton (Drew Starkey), un beau jeune homme bi-curieux, l’accompagne. Leur périple devient une série de rencontres inattendues qui enseignent à Lee ce que Burroughs appelait « l’algèbre des besoins ».
Image+nation culture queer se consacre depuis 40 ans à encourager et partager des histoires de vies LGBTQ+ au cinéma et dans les médias
Ses concepteurs et gestionnaires mettent de l'avant et préparent les générations actuelles et futures de storyteller et créateur·trice·s queer à développer l'empathie en partageant des histoires aux publics du Canada et du monde entier par le biais de partenariats culturels internationaux et d'initiatives virtuelles.
Plusieurs présentations se font avec la présence de réalisateurs.trices ou d’invités spéciaux.
Programmation complète et billetterie
Pour la bande annonce, c’est ici
Un important chantier de construction est en cours en vue de réaliser le projet d’agrandissement du Manoir Baie-Comeau, sur la Côte Nord, qui comptera un nouveau pavillon situé à l’extrémité est du bâtiment actuel. Le projet, qui a reçu une aide financière de 5 millions $ de Tourisme Québec, nécessitera des investissements dépassant les 10 millions $.
Le propriétaire de l'hôtel Manoir Baie-Comeau, le Groupe Blouin, assure que Le Manoir sera dorénavant mieux équipé pour accueillir des événements d'envergure, comme les congrès. Témoin de plusieurs grands rendez-vous de la communauté d’affaires de la région, l’hôtel Le Manoir est le seul établissement hôtelier en ville qui borde le Saint-Laurent. On y a d’ailleurs une vue spectaculaire à partir de plusieurs des chambres ainsi que dans la salle à manger et sur la terrasse extérieure du Bistro La Marée Haute.
À cet effet, le propriétaire du Bistro et responsable des services alimentaires du Manoir, Carl Beaulieu, explique que malgré le projet d’agrandissement et l’ajout de de 37 chambres, les équipements actuels en cuisine peuvent facilement rencontrer les nouveaux besoins. Aucune modification n’est donc prévue pour le moment.
D’ici l’inauguration en mai 2025, l’établissement hôtelier de style colonial français qui propose 60 chambres, en comptera 37 nouvelles. Un ascenseur et un réaménagement de la cour extérieure font aussi partie des plans. On améliorera également l’isolation de chambres existantes. L’infrastructure actuelle dispose de sept salles, dont la plus grande peut accueillir 450 personnes en banquet. Une fois les travaux terminés, l’établissement sera encore mieux équipé pour recevoir une dizaine de congrès régionaux et provinciaux par année, assure Simon Blouin, du Groupe Blouin.
Le chantier en octobre 2024
Les concepteurs et architectes du projet se sont assurés que l’agrandissement se fera dans une intégration harmonieuse avec le style du bâtiment existant, de même qu’avec le quartier environnant. Les propriétaires proposent une « inclinaison du parapet pour faire écho à la toiture mansardée du Manoir et ajout d’une ligne de bris au-dessus des lucarnes pour créer deux pans selon la même composition que le bâtiment existant ».
Le Manoir Baie-Comeau
manoirbc.com
8, Av. Cabot
Baie-Comeau, QC G4Z 1L8
(418) 296-3391
Imaginez un concept de restauration qui fait un accord des mets originaux concoctés par des chefs en gastronomie du Mange-Grenouille du Bic, et huit bières artisanales dédiées de la Microbrasserie L’Octant de Rimouski, jamais encore servies dans un établissement de restauration.
Imaginez aussi un grand local favorablement situés en plein cœur du secteur des restaurants, bars et hôtels de la ville, au 97 rue Saint-Louis, qui pourra accueillir la clientèle désireuse de découvrir cet heureux mariage qui sera célébré officiellement au début de décembre 2024, sous l’appellation du Club Saint-Louis.
Maintenant que la saison 2024 de l’Auberge du Mange-Grenouille est terminée, son propriétaire Mathieu Deschênes a décidé de permettre à son équipe de restauration de pouvoir participer à un nouveau projet.
C’est ainsi qu’il a imaginé un concept de sandwicherie et bières avec ses amis de L'Octant – Microbrasserie, qui produisent leurs bières dans un local du parc industriel de Rimouski depuis 2018. On y trouvera une offre abordable de sandwiches, soupes et salades, le tout préparé par les chefs Félix et Gabriel, ainsi que les huit lignes de fût dédiées à l'Octant. Le Club Saint-Louis sera ouvert le midi et le soir selon un horaire à être révélé sous peu.
Les habitués du secteur reconnaîtront les lieux qui ont abrité pendant quelques années le pub ludique « À qui le tour ? » et le Café Saint-Louis., entre 2020 et 2023.
Quant à l’Octant Microbrasserie, c’est au début 2018 qu’elle ouvre ses portes dans un local du quartier industriel de Rimouski. Après plusieurs années d’études et de travail dans le milieu brassicole québécois, l’équipe de L’Octant a finalement décidé de s’implanter dans leur ville d’enfance afin de promouvoir la créativité et la beauté de la région.
Pour sa part, Mathieu Deschênes compte plus de 20 ans en hôtellerie et restauration. Après une carrière dans des institutions de Rivière-du-Loup, dans la chaîne Fairmont, au Sofitel Montréal, à diverses fonctions dont directeur de la restauration, il a été fier de revenir dans sa région natale. Amoureux du Bas-St-Laurent, Mathieu a comme vision de la restauration une offre conviviale, mettre l'accent sur l'hospitalité et pouvoir faire découvrir une gastronomie " du Bas du Fleuve" à tous ceux et celles qui passent au Mange-Grenouille.
« Nous sommes actuellement à un point tournant dans l'histoire du Mange-Grenouille où nous retournons à la base de la restauration, un contact humain, un accent sur la convivialité et l'hospitalité, une relation étroite avec les producteurs de la région et une cuisine qui se veut un ôde au Bas-St-Laurent », explique-t-il sur la page web du Mange-Grenouille.
Il y a fort à parier que la formule développée pour le Club Saint-Louis sera rapidement appréciée et adoptée par les adeptes de mets originaux, populaires et revisités par les chefs, en accord avec des bières artisanales que plusieurs découvriront pour la première fois.
Le Club Saint-Louis
97, rue Saint-Louis
Rimouski (Qc) G5L 5P6
Page Facebook
Sylvain Rivière. Sur le site web des Libraires.ca, on compte 120 titres d’ouvrages qu’il a signés ou co-signés depuis 1981. Son plus récent, l’histoire rocambolesque de la sculptrice, muraliste, peintre et tapissière gaspésienne de réputation internationale, Suzanne Guité, co-fondatrice du Centre d’art de Percé, qui a connu une fin tragique au Mexique en 1981, à l’âge de 55 ans. Surtout connue pour ses sculptures, elle a également troqué ses outils pour le pinceau pour se prêter à la peinture et à l'aquarelle.
L'auteur Sylvain Rivière
Dans « De la montagne à la mer – Suzanne Guité – Entre l’arbre et la pierre », l’auteur gaspésien, qui est né à Carleton, mais habite Maria, exprime dans un texte vibrant et rempli d’humanité et de respect, la complexité du personnage en même temps que l’immensité de son talent et la richesse de son oeuvre. Écrivain, poète et journaliste de formation, il est l’auteur de plusieurs pièces de théâtre. Il a reçu, au cours de sa carrière s’étalant sur plus de quatre décennies, de nombreux prix et distinctions.
Sylvain Rivière a entrepris de retracer l’univers de cette artiste, à la suggestion de l’une des filles de Suzanne Guité et d’Alberto Tommi (son mari italien), Marie-Josée Tommi, elle aussi artiste basée à Percé. Que ce soit avec les hommes de sa vie, avec ses enfants ou avec différents artistes et nombreuses personnalités d’ici ou d’ailleurs, Suzanne Guité a entretenu de vibrantes correspondances soutenues tout au long de sa carrière et de sa vie.
Sylvain Rivière avec la fille de Suzanne Guité, Marie-Josée Tommi. (Photo : Radio-Canada)
Lors de notre rencontre avec Sylvain Rivière par un bel avant-midi ensoleillé d’octobre, sur la terrasse de sa maison de Maria, il a suffi d’une question de notre part pour que s’active ce conteur invétéré et passionné. On sent d’entrée de jeu son attachement profond pour cette femme qui a marqué l’imaginaire gaspésien, bien entendu, mais aussi celui de nombreuses personnes du monde des arts, en Europe, au Québec, au Mexique et partout où elle s’est manifestée pendant sa carrière. En plus de receler la correspondance personnelle de Suzanne Guité, le livre contient aussi des lettres professionnelles et de nombreuses photographies.
Cette correspondance gigantesque qui sert d’appui à cet ouvrage de 485 pages publié en juin 2024, Sylvain Rivière s’y est plongé, une manière pour lui de lever le voile sur l’artiste et l’être humain qu’était Suzanne Guité. Il raconte comment il l’avait rencontré alors qu’il n’avait que 16 ans, au Centre d’art de Percé où il s’était rendu lors d’une prestation du grand Raymond Lévesque, pour assouvir son désir de monter sur les planches et présenter sa poésie et ses chansons.
Elle lui a offert sa chance peu de temps plus tard en première partie d’un artiste et ce fut le début d’une belle aventure pour lui. Au fil des années, il s’était également lié d’amitié avec sa fille, Marie-Josée. Dans une entrevue à Radio-Canada lors du lancement du livre, Sylvain Rivière déclarait que « L’idée est de ramener cette personne-là dans la vie d’aujourd’hui avec tout ce qu’elle nous a donné pour ne pas qu’on l’oublie et surtout pour que l’on comprenne finalement toute la richesse de cette œuvre et la mettre en valeur ».
Le couple Tommi-Guité au Centre d'art de Percé
Le fil du récit mène inévitablement à la fin de vie tragique de Suzanne Guité, assassinée dans son atelier près d’Oaxaca, au Mexique, en 1981, à l’âge de 54 ans. Son mari italien est décédé à Percé en 1959, à l’âge de 42 ans, à peine 11 ans après leur mariage. Des décès prématurés dans les deux cas, alors que la richesse de leur art avait commencé à avoir un impact important dans la sphère artistique un peu partout dans le monde.
Un héritage culturel important pour la Gaspésie
Fait à signaler, l’œuvre de Suzanne Guité sera protégée et mise en valeur alors que le Musée de la Gaspésie a annoncé son acquisition d’œuvres et du fonds d’archives de la famille Tommi-Guité l’an dernier.
« Ce qui n’a pas été séparé entre les héritiers et les héritières est demeuré au musée et on est très heureux, parce qu’on va pouvoir en faire le traitement, la diffusion et particulièrement faire connaître Suzanne Guité », explique le directeur général du Musée de la Gaspésie, Martin Roussy. La famille Tommi-Guité lègue donc au musée 450 œuvres, dont des sculptures, des dessins et des aquarelles.
À cela s’ajoutent les archives de cette famille qu’accumule le Musée de la Gaspésie depuis la fin des années 80, comme des milliers de photos ainsi que de nombreux écrits.
De la montagne à la mer – Suzanne Guité – Entre l’arbre et la pierre
Sylvain Rivière, auteur
Éditions Du Tullinois
Distribution Prologue