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Archive du blog pour décembre 2024

Les célébrations du Nouvel an sont parmi les plus courues pour les membres des diverses communautés LGBTQ+. Encore cette année, la soirée du 31 décembre et la nuit du 1er janvier risquent d’être achalandées dans les nombreux événements organisés pour l’occasion, dans le Village et ailleurs en ville.

Voici quelques suggestions parmi les dizaines possibles et imaginables.

FEUX D’ARTIFICES – IGLOO NOUVEL AN
Suivis du party Igloofest
Lieu : Vieux port de Montréal, quai Jacques-Cartier
Heure : 20h à 2h
Artistes LIVE, décompte à minuit, présentation multimédia, party dansant Igloofest
Coût : GRATUIT
Détails : PROGRAMME
Réveillon 2025

NOUVEL AN CHEZ MADO
SHOWTIME 2025
QUAND : 31 décembre, 22h
LIEU : Cabaret Mado, 1115 Rue Sainte-Catherine Est Montréal
COÛT : voir Page Facebook

Joignez-vous à Mado Lamotte et ses invités.es pour une soirée haute en couleurs et un décompte inoubliable. Venez célébrer avec nous et commencez 2025 du bon pied!

Réveillon 2025

NOUVEL AN CHEZ MADAME SMITH
QUAND : 31 décembre, 22h à 3h
LIEU : Madame Smith, 4060 rue Ontario Est
COÛT : 10 $ à la porte

L’endroit pour célébrer le Nouvel An en grand ! Des DJ sets explosifs pour vous faire vibrer toute la nuit. Fort à parier que la gang d’amies de filles de DJjust Sherry Sharhzad seront présentes :

22:00 – AnimA (Oui-R1)
23:00 – Djust Sherry (Djust Muzik)
00:00 – Djust Sherry b2b Shey
01:00 – Shey
02:00 – Melow (Oui-R1)
DÉTAILS : Page Facebook 

RELOAD – NOUVEL AN 2025
Pour les fans du Bar Passeport de la rue Saint-Denis et leurs amis.
Célébrez la nouvelle année en style avec une soirée sombre et envoûtante au Bar la Shop!
Au programme : Bulles, ambiance festive et performances de nos DJ’s qui sauront mettre le feu au plancher de danse!

QUAND : 31 décembre 2024 | De 21:00 à 3:00
Lieu : Bar La Shop, 4177 R. Saint-Denis 2e étage, Montréal,
Musique : industrielle | EBM | Synthpop | Dark electro
Code vestimentaire : Tout noir
Coût : voir la page Facebook

Réveillon 2025

2025 ODYSSÉE DU NOUVEL AN
Bar Le Stud

QUAND : 31 décembre, 22h à 6h
LIEU : LE STUD, 1812 Sainte-Catherine Est, Montreal
COÛT : Gratuit
DÉTAILS : Page Facebook

Rejoignez-nous au bar le Stud pour fêter le nouvel an 2025 avec les hommes les plus hot de la ville ! Deux étages, 3 DJ et la fête dure jusqu'à 6h du matin ! Entrée gratuite, alors arrivez tôt.

PARTY DU RÉVEILLON
L’Aigle noir

Quand : 31 décembre, 16h à 6h
LIEU : 1315, rue Sainte-Catherine Est, Montréal
COÛT : gratuit
L’Aigle Noir vous invite à son réveillon tout en musique avec nos dj Stéfane Lippé et Ian Key de 16 h à 6 h. Nous aurons droit à un tag team pendant la soirée. Venez bouger sur leurs rythmes endiablés. Décompte et bulles au menu. Par la suite, éclatez 2025 en courant la chance de gagner une de nos nombreuses surprises.
DÉTAILS : Page Facebook

RÉVEILLON DU NOUVEL AN AU BAR LE COCKTAIL
QUAND : Mardi 31 décembre de 22 h à 06 h
LIEU : 1669, Ste-Catherine est, Montréal
COÛT : Voir www.lepointdevente.com/barlecocktail
DÉTAILS : spectacle avec Michel Dorion et ses invités
Minuit - Bulles pour tous.
Minuit à 06:00 - Danse avec Dj Benoît.
Page Facebook

Réveillon 2025


STEREO MONTREAL
Club de nuit

QUAND : 31 décembre
LIEU : 858 Rue Sainte-Catherine E, Montreal
DÉTAILS : John Digweed, OStrich
COÛT : Vendu – Sold out (possibilités après 7h du matin)
DÉTAILS : https://www.facebook.com/stereomontreal

Réveillon 2025

VILLAGE MONTRÉAL
NOCTURNE DU VILLAGE | NOUVEL AN

Célébrez l'arrivée du Nouvel An jusqu'aux petites heures du matin grâce au retour de la 𝗡𝗼𝗰𝘁𝘂𝗿𝗻𝗲 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗲 𝗩𝗶𝗹𝗹𝗮𝗴𝗲! Dans la nuit du mardi 31 décembre au mercredi 1ᵉʳ janvier 2025, profitez d'un moment unique dans les bars et autres établissements du Village qui vous ouvrent leurs portes jusqu'à 6 h du matin !

Cet évènement a pour but de faire découvrir et redécouvrir le Village, riche en culture pour les montréalais·e·s et touristes, en permettant à près d’une vingtaine d’établissements d'opérer jusqu'à l'aube.

Voici les endroits où il vous sera possible de fêter la nouvelle année (voir leurs pages web ou Facebook pour plus de détails) :

Réveillon 2025

 BARS

→ Bar Le Campus | 1111 Ste-Catherine Est
→ Stock Bar Montreal | 1171 Ste-Catherine Est
→ Bar Aigle Noir | 1315 Ste-Catherine Est
→ Bar Le Stud | 1812 Ste-Catherine Est
→ Bar Rocky | 1673 Ste-Catherine Est
→ Bar Renard | 1272 Ste-Catherine Est
→ Motel Motel | 1276 Ste-Catherine Est
→ District Video Lounge | 1365 Ste-Catherine Est

KARAOKÉ
→ Date-karaoke Bar | 1218 Ste-Catherine Est
→ Le Normandie | 1295 Atateken
→ Bar Le Cocktail | 1669 Ste-Catherine Est

DISCOTHÈQUES
→ STEREO MONTREAL | 858 Ste-Catherine Est
→ Club Unity | 1171 Ste-Catherine Est
→ Complexe Sky | 1474-1482 Ste-Catherine Est

RESTAURANTS
→ Notre Boeuf De Grâce | 1302 Ste-Catherine Est
→ Saloon Bistro Bar | 1333 Ste-Catherine Est
→ Rebel Brasserie Urbaine | 1470 Ste-Catherine Est
→ Chilanga Taquería | 1371 Ste-Catherine Est

On s’y retrouve pour célébrer le passage en 2025

Réveillon 2025

BONNE ET HEUREUSE ANNÉE À TOUSTES !

L'équipe de Guides GQ

On ne peut passer par Tadoussac sans se rendre sur la rue du Bord-de-l’Eau y admirer la baie qui abrite la marina. Cette rue est un peu l'âme de Tadoussac. On peut comprendre les citoyens de s'extasier encore devant la beauté qui se présente à leurs yeux, car la baie de Tadoussac fait partie depuis 2000 d'un club sélect, celui des plus belles baies du monde, en compagnie notamment de la baie de San Francisco (Californie) et de celle du Mont-St-Michel (France).

On ne peut ignorer non plus cet élégant et pittoresque immeuble blanc et rouge qui trône dans le paysage surplombant la baie depuis si longtemps : l’Hôtel Tadoussac. Les terrains qui l’entourent, avec leurs plates-bandes fleuries et leurs grands arbres, son décor intérieur riche d’histoire et son ameublement d’époque, sa salle à manger réputée, ajoutés au panorama enchanteur, contribuent à en faire un lieu exceptionnel.

Hôtel Tadoussac Hôtel Tadoussac

Le premier Hôtel Tadoussac fut construit en 1864 par de riches Montréalais et Québécois. Il comptait une large façade de douze fenêtres et trois étages. En 1879, il fut vendu au coût de 12 000 $. C’est en 1888 que l’hôtel subissait sa première et complète rénovation. À l’automne de 1941, l’Hôtel fut détruit.

En 1942, l’Hôtel Tadoussac fut reconstruit par William Hugh Coverdale, un Ontarien président de la compagnie Canada Steamship Lines. Inauguré le 27 juin de cette même année, l’hôtel possédait alors 137 chambres.

Hôtel Tadoussac  Hôtel Tadoussac

Aujourd’hui, tributaire d’un riche passé, même s’il a changé de propriétaires à quelques reprises, l’Hôtel Tadoussac conserve son cachet unique ! Il est devenu avec le temps un lieu d’accueil incontournable pour des milliers de visiteurs provenant de partout dans le monde !

Fait à signaler, l’hôtel est dirigé depuis 2000 par une personne diplômée du baccalauréat en administration de l’Université Laval en 1981, Tina Tremblay. Elle a fait son entrée à l’hôtel dès 1985 comme contrôleure aux finances. Elle y a connu cinq propriétaires, dont trois entre 2005 et 2016, date de la plus récente acquisition par une société de gestion immobilière canadienne.

Reconnu comme un chef de file régional en matière de développement durable, l’Hôtel Tadoussac doit ce titre en grande partie à Tina Tremblay qui a joué un rôle majeur dans les mérites qui lui sont attribués. En matière d'authenticité et d’engagement, Mme Tremblay sait de quoi elle parle, car en plus de travailler sur la rue du Bord-de-l'Eau, elle y réside. Née à Tadoussac, les environs de l’hôtel et la plage étaient son terrain de jeu lorsqu'elle était petite, car sa grand-mère demeurait aussi sur cette rue.

Hôtel Tadoussac La directrice générale depuis 2000, Tina Tremblay.

Enfin, rappelons que l’hôtel Tadoussac propose de nombreuses activités à sa clientèle (piscine, tennis, randonnées, excursions aux baleines, etc.), sans oublier sa réputée salle à manger Coverdale et deux autres offres de restauration, le William et le Café lounge le Coquart . La clientèle de l’hôtel provient à 60 % de l’Europe. On y accueille aussi toute l’année ou presque des congrès et des réceptions pouvant accommoder jusqu’à 200 personnes.

Hôtel Tadoussac 

De plus, Tadoussac présente plusieurs attraits d’intérêt sur le plan culturel, entre autres le Happening des arts en juin de chaque année, pour ouvrir la saison touristique. En 2025, c’est du 6 au 8 juin que Tadoussac s’animera alors que les rues seront transformées par des artistes de toutes disciplines qui créeront en direct sur les galeries, les promenades et les espaces extérieurs. On y vivra encore une fois l'art de manière immersive et intime dans un décor à couper le souffle.

Hôtel Tadoussac Hôtel Tadoussac

L’Hôtel Tadoussac est toujours un partenaire important de l’événement et sa directrice générale en fut l’une des instigatrices avec l’équipe qui a créé le Festival de la chanson de Tadoussac en 1984, il y a 40 ans, qui a donné naissance à ce happening annuel. Tina Tremblay, témoigne e l’importance de la fin de semaine pour ouvrir la saison du tourisme. De son côté, elle accueille chaque année un congrès des étudiants en médecine de l’Université de Sherbrooke, qui en profitent pour assister à quelques spectacles.

De plus, comme si la direction des opérations de l’hôtel ne lui suffisait pas, Tina Tremblay est copropriétaire depuis 2018 d’un immeuble patrimonial voisin, la Maison Tremblay, qui appartient à sa famille depuis quatre générations. Tina Tremblay explique que la vocation de ce lieu d’hébergement consiste en une résidence locative pour favoriser les rencontres familiales, un concept unique et fort apprécié. On y offre la possibilité de louer cette maison centenaire qui peut accueillir un maximum de 10 personnes à sa table et dans ses cinq chambres.

Hôtel Tadoussac

Hôtel Tadoussac
Hôtel Tadoussac
hoteltadoussac.com
165, rue du Bord-de-l'Eau
Tadoussac, QC G0T 2A0
(418) 235-4421

En 2019, Francis Joncas, a vendu ses parts d’une brasserie réputée de Percé pour se concentrer entièrement à Brett & Sauvage qu’il venait de créer. Pour bien maîtriser l’art de créer ce type de bière, il a fait un stage à la brasserie belge Cantillon, la référence mondiale dans la production des bières de fermentation spontanée. L’entreprise est installée sur un site en pleine campagne, entouré de végétation et de forêt, à Sainte-Thérèse-de-Gaspé, dans la MRC du Rocher-Percé.

Ce qui distingue la nano-brasserie, c’est qu’aucune levure commerciale n’est utilisée dans le processus de fermentation. C’est d’ailleurs une des rares entreprises du genre au Canada à avoir une production entièrement autosuffisante en matière de levures.
Sa mission est de mettre en marché des bières spontanées et d’explorer d’autres méthodes de fermentation à travers les ressources fermentescibles du terroir Gaspésien, ce qui donne à ses bières une signature organoleptique unique.

Brett Sauvage Barils

Ce qu’il faut savoir, c’est que chez Brett & Sauvage, il n’y a qu’une seule recette de base. Les bières sont toujours conçues avec la même recette de grains et contiennent du houblon suranné. Les bières sont toujours brassées avec la même recette de grains, à partir de blé cru (35%) et de malt d’orge (65%) ; on utilise uniquement du houblon suranné, lors de l’ébullition. Les aromates et les petits fruits sont soit indigènes, sauvages ou cultivés. Les levures et les bactéries lactiques naturellement présentes dans l’air ensemencent le moût pendant qu’il refroidit, conférant sa complexité au produit final.

La saison, la pluie, le beau temps et même le sens du vent influencent la flore du moût au moment de son passage en bac refroidissoir, communément appelé coolship. C’est ce qu’on appelle la fermentation spontanée.

Brett Sauvage Barils

Par la suite, les bières séjournent entre une à trois années en barriques de chêne. Certaines bières sont également dites ensemencées. L’ensemencement de la production est fait avec des ferments que nous avons recueillis dans l’environnement gaspésien. Les cidres sont quant à eux réalisés avec des pommes qui proviennent de pommiers sauvages. Les levures sauvages permettront également la fermentation de ceux-ci. On procède pour terminer à l’assemblage des bières et des cidres, parfois de différentes barriques ainsi que des bières de fermentation spontanée et des bières ensemencées.

Brett & Sauvage propose donc sept catégories de bières : Série spontanée, Série spontanée tranquille, Série spontanée nature culture, Série ensemencée, Série ensemencée authentique, Série hybride et Série hommage aux pommes. Sept catégories, mais une seule formule de base et toujours avec un accent sur les produits régionaux.

Brett Sauvage Barils

Philippe Wouters, conférencier et éditeur du journal Bières et Plaisirs, explique que « un autre défi, c’est que c’est un goût qu’il faut adapter, dans le sens que ce sont des bières qui sont acidulées, surettes, avec des notes très terreuses, donc ce n’est pas donné à tout le monde ». Il ajoute également que non seulement y a une demande, mais en plus de ça, y a un marché pour les produits artisanaux et en petites quantités. C'est un marché qui est destiné principalement à des amateurs avertis dans le monde de la bière. Des gens qui vont suivre l'actualité de la bière, aussi bien internationale, canadienne que québécoise.

Les produits de la Nano-brassserie Brett & Sauvage sont disponibles à divers endroits en Gaspésie, à Montréal, à Québec et à plusieurs autres lieux. On peut faire une visite guidée de la brasserie sur demande et y déguster certains produits. Francis Joncas, la cobrasseuse, Rosemary Ahelo-White et l’équipe de Brett & Sauvage sont fiers de ce qu’ils ont créé et réalisé depuis 2019.

Brett Sauvage Barils

Nano-brasserie Brett & Sauvage
brettetsauvage.com
37, Chemin de St-Isidore
Sainte-Thérèse-de-Gaspé, QC G0C 3B0
(581) 359-0359

D’entrée de jeu, disons-le : pure fabulation, la Sociochimie ouvre sur un monde de possibilités ! Résultant de résidences de recherche et création, cette exposition collective offre à la population une réflexion sur les interactions humaines à travers une lentille scientifique et artistique, en entremêlant la chimie et la sociologie.

Le Musée du Bas-Saint-Laurent, en collaboration avec le Cégep de Rivière-du-Loup, présente jusqu’au 16 mars 2025 sa nouvelle exposition immersive et interactive intitulée Sociochimie. L’Intangible qui nous relie, dans la salle Premier Tech.

Fruit de nombreux intervenants, Sociochimie présente les éléments de réflexions émanant de l’interaction entre le Groupe de recherche en environnement et en biotechnologie (GREB), Le Laboratoire en innovation ouverte (LLio), les artistes, des étudiants et étudiantes du Cégep ainsi que le Musée du Bas-Saint-Laurent. On y promet de surprendre les visiteurs.

Sociochimie BSL

Ce qui est offert à la communauté, explique la Commissaire Oriane Asselin Van Coppenolle, c’est une exposition qui résulte d’un projet collectif innovant et interdisciplinaire ! « Non seulement cette exposition brise les barrières entre les disciplines, mais Sociochimie est par ailleurs une invitation à réfléchir autrement sur le monde qui nous entoure », assure-t-elle. On y découvre enfin comment l'art peut enrichir notre compréhension des relations humaines et de la chimie !

Sociochimie BSL 

Il n’est pas certain qu’on y trouve de réponse concrète à ce qu’est la Sociochimie. Elle amorce toutefois la réflexion et invite les visiteurs à y participer !

Quatre artistes féminines y présentent des œuvres : Amélie Brindamour | Sarah Seené | Camille Bernard-Gravel | Stéphanie Beaudoin. Un groupe de sept éudiant.e.s ont aussi participé à sa conception et y présentent le fruit de leurs recherches.

Sociochimie. L’Intangible qui nous relie. Jusqu'au 16 mars 2025.

Sociochimie BSL

Photo : Alchimie du mycélium, Amélie Brindamour, 2024.

Les Plasticiens à l’honneur
De passage au Musée, on en profite pour découvrir une petite exposition dans le hall, portant sur Jean-Paul Jerôme, l'auteur du Manifeste des plasticiens en 1955. Afin de souligner le 70e anniversaire du Manifeste, le Musée souhaite mettre en lumière la place importante de Jean-Paul Jérôme (1928-2004) dans le développement de l’art abstrait au Québec.

Sociochimie BSL Sociochimie BSL

Jean-Paul Jérôme. Éloge de la couleur. Jusqu’au 10 février 2025.

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Musée du Bas Saint-Laurent

mbsl.qc.ca
300, rue Saint-Pierre
Rivière-du-Loup, (Québec) G5R 3V3
(418) 862-7547

Vers la fin des années 1980, une infirmière de Rouyn-Noranda qui intervenait en traitement des maladies infectieuses, Pauline Clermont, a constaté qu’il y avait un besoin évident de services en lien avec le VIH. Elle a donc élaboré une stratégie avec des travailleurs de rue et contribué à la mise en place d’une clinique de dépistage du VIH en soirée pour les diverses clientèles concernées.

Elle a également senti le besoin de venir en aide à la clientèle LGBT+. Les outils de prévention étaient rares et la concertation régionale du réseau en la matière inexistante. C’est ainsi qu’en 1990, un groupe de 150 personnes LGBT+ se sont réunies à Rouyn-Noranda pour discuter de ces enjeux. On a établi qu’on devait prévoir des services de vaccination et de formation, en plus du dépistage du VIH.

Coalition A-T L'infirmière Pauline Clermont, initiatrice de la Coalition, en 2005.

Au cours des mois qui ont suivi, les bases de la Coalition LGBT ont été mises en place et un budget de la Conférence régionale des élus de l’Abitibi-Témiscamingue a permis sa création. Même si l’Agence régionale de Santé et Services Sociaux a manifesté une résistance au début, les efforts et les interventions de Pauline Clermont et de ses supporteurs ont fini par avoir raison des récalcitrants et des fonds ont été débloqués pour que la Coalition puisse organiser ses services.

Aujourd’hui, l’infirmière Pauline Clermont a pris sa retraite, mais elle demeure à l’affut et apporte son soutien à l’occasion. Elle-même la mère d’un garçon membre de la communauté LGBT+, elle est fière d’avoir pu contribuer à l’épanouissement de nombreuses personnes vivant avec cette réalité dans la région. « On a besoin de gestes de gens leaders pour renforcer le message d'accueil. Je pense que de plus en plus on réussit, mais on doit demeurer vigilants », affirmait-elle en entrevue à Radio-Canada il y a quelques années.

C’est en 2003 que l’idée d’agir ensemble a fait consensus autant chez les personnes de la diversité sexuelle que chez les intervenant.es, d’où la tenue d’une journée d’échanges initiée par la Santé publique. Une journée riche et concluante où il est convenu à l’unanimité que créer une coalition selon un modèle adapté aux réalités de l’Abitibi-Témiscamingue, en considérant les ressources et forces des milieux, est essentiel.

À ses débuts, la Coalition était composée de personnes provenant de treize organismes et quatre membres de la communauté LGBT. Toutes ces personnes ont contribué au rayonnement et à la réussite des projets développés par la Coalition. Sans leur participation, la Coalition d’aide à la diversité sexuelle de l’Abitibi-Témiscamingue n’aurait jamais vu le jour en novembre 2004. La même année, un premier projet subventionné par Santé des communautés rurales au Canada permet d’embaucher une première agente de projet.

Coalition A-T

Depuis 2004, six colloques régionaux, aux sujets percutants, ont réuni des centaines d’intervenant.es, des personnes LGBTQ+ et leur famille, ainsi que la population en général de la région et d’ailleurs en province. On a aussi organisé un salon santé, bien-être diversité. Si ces évènements témoignent des actions et des préoccupations de la Coalition au fil des années, ils ont aussi généré de nouvelles actions sur le terrain.

La directrice générale de la Coalition depuis juin 2024, Julie Fortier, se réjouit que la pandémie de COVID soit derrière nous et qu’on puisse réactiver les liens avec les autres organismes de la région, quoique certains n’aient pas survécu. « Depuis 20 ans, la Coalition œuvre pour l’inclusion des personnes de la diversité sexuelle et de genre. Officiellement, notre mission est d’améliorer les conditions de vie et de santé des personnes LGBTQIA+ ». Un objectif ambitieux qui se traduit par des actions concrètes : ateliers en milieu scolaire, formations auprès d’autres organismes communautaires et événements sociaux pour rassembler la communauté et leurs allié.e.s.

Coalition A-T Julie Fortier, directrice générale de la Coalition

Par contre, elle mentionne la création récente de Cœur de Queer, un comité crée par et pour la communauté queer de Rouyn-Noranda. Son mandat est de briser l'isolement, de penser et d'organiser des activités dans des « safe spaces », et de permettre à la communauté de se rassembler. Cœur de Queer intervient aussi dans d’autres villes « orphelines », comme à LaSarre.

Fait à souligner, les personnes trans bénéficient maintenant de services et d’accompagnements spécifiques dans la région et la Coalition travaille toujours à la pleine reconnaissance des droits des personnes trans, constatant qu’il reste encore beaucoup à accomplir. « Nous établissons des partenariats avec les milieux communautaires, de l’éducation et de la santé afin d’outiller les professionnels pour améliorer l’offre de services ».

Coalition A-T

« Si quelqu’un a une idée de projet pour rassembler la communauté, on est là pour l’accompagner, lancer des appels, faire la promotion. On veut vraiment créer un lieu où les initiatives communautaires peuvent s’épanouir », assure Julie Fortier.

Pour sa part, la fondatrice de la Coalition maintenant retraitée, Pauline Clermont est d’avis que pour l’avenir, il faudra poursuivre la sensibilisation des divers dirigeants d’organisations de la région, de lutter encore mieux à la discrimination sous toutes ses formes et mettre en place un plan d’action régional de mobilisation contre la haine, l’intimidation et l’homophobie-transphobie.

Coalition A-T

Coalition d'aide à la diversité sexuelle de l'A-T
coalitionat.qc.ca
facebook.com/CoalitionAT
CP 694
Rouyn, QC, J9X 5C6
(819) 762-2299

Riche de plus d’un siècle d’histoire, La Pulperie de Chicoutimi est considérée aujourd’hui comme un des sites historiques majeurs de la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean, avec son imposante collection de 26 000 objets témoignant de l’histoire et du patrimoine régional, l’aménagement de six salles d’expositions dont deux possédant les caractéristiques techniques des grands musées canadiens, pouvant accueillir des expositions internationales de grande renommée, la Maison du peintre Arthur Villeneuve, des salles de réunions, un centre de documentation, une imposante Réserve, des sentiers d’interprétation et une boutique souvenir offrant des produits du terroir.

C’est en 1896 que les fondateurs de la Compagnie de pulpe de Chicoutimi posent la première pierre de ce qui deviendra rapidement un véritable empire. Plus d’un siècle plus tard, leurs installations ont fait place à un autre projet d’envergure : La Pulperie de Chicoutimi / Musée régional.

Pulperie Chicoutimi

Après des heures de gloire et d’affaires florissantes, à compter de 1921 les affaires se corsent. La conjoncture n’est plus la même ; les prix se mettent à chuter de manière drastique. Avec tous ses projets d’agrandissement, la compagnie s’est endettée. En mars 1924, la Compagnie de pulpe de Chicoutimi liquide tous ses biens. Malgré une importante restructuration, la chute des commandes et des prix amène la fermeture définitive des moulins en 1930.

Sauvés du pic des démolisseurs à la fin des années 1970, les anciens bâtiments sont graduellement restaurés et contribuent désormais à la vocation touristique et culturelle du lieu.

Pulperie Chicoutimi

Malheureusement, le jeudi 18 juillet 1996, une importante dépression atmosphérique se forme au-dessus des Grands Lacs. En 48 heures, le Saguenay-Lac-Saint-Jean reçoit de 150 à 280 mm de pluie alors que la moyenne habituelle pour ce mois est d’environ 125 mm. Ces précipitations abondantes s’ajoutent aux 120,5 mm déjà enregistrés depuis le début de juillet qui auront déjà saturé les sols, rempli les réservoirs et augmenté le débit de plusieurs rivières. L’ensemble des éléments est ainsi réuni pour causer une inondation catastrophique. Un réel déluge !

Dans sa course déchaînée, l’eau détruit des murs de pierre centenaires, des aménagements paysagers et des infrastructures d’interprétation et de services. En quelques heures, le résultat de plusieurs années de restauration du site de La Pulperie de Chicoutimi s’effondre. Il ne reste, pour en témoigner, que les murs et le toit rouge. Le bilan final est lourd et imposera d’importants travaux de reconstruction.
Grâce à la détermination des acteurs locaux et régionaux, à la contribution des divers gouvernements et surtout à la volonté profonde de faire revivre ce vestige du passé industriel et historique de la région, en juin 2002, La Pulperie de Chicoutimi a réouvert ses portes.

Danny Cloutier, directeur des communications du Musée régional depuis 15 ans, rappelle que c’est le dossier de la préservation de la maison du peintre Arthur Villeneuve qui a été le déclencheur du projet. La fusion de deux organismes de promotion de la région du Saguenay a donné lieu à la création du Musée régional La Pulperie de Chicoutimi. En novembre 1994, au terme d’années de négociations, la maison du peintre-barbier Arthur Villeneuve quittait ses fondations de la rue Taché pour faire son entrée à la Pulperie de Chicoutimi.

Pulperie Chicoutimi  Pulperie Chicoutimi

Ce déménagement spectaculaire avait soulevé les passions au Saguenay-Lac-Saint-Jean, certains criant au scandale, d’autres au génie. L’idée était de faire parcourir 1,4 kilomètre à la maison, un défi de taille visant à protéger l’oeuvre d’Arthur Villeneuve, qui avait recouvert tous les murs de ses fresques singulières racontant sa ville, sa région et sa vision du monde, à la fin des années 1950. Le Musée des beaux-arts de Montréal lui consacre une rétrospective en 1974. En 1993, le gouvernement canadien reconnaît sa maison comme trésor national.

Aujourd’hui, la Pulperie de Chicoutimi est devenue un incontournable dans le secteur touristique régional et même au Québec. Pas étonnant que la promotion de l’endroit suggère « Plus qu’un musée : un site, un parc ! ». Situé au cœur du centre-ville de Chicoutimi, faisant maintenant partie de la ville de Saguenay, on retrouve un ensemble historique et touristique dans un parc immense en bordure de la rivière Chicoutimi, parcouru par des sentiers pédestres et d’interprétation.

Pulperie Chicoutimi  Pulperie Chicoutimi

La Pulperie et son musée sont ouverts toute l’année. On y accueille des groupes et on peut y tenir des événements spéciaux ou des fêtes d’enfants, par exemple, dans diverses salles aux décors différents. 

Mentionnons enfin la Fondation qui contribue, sous quelque forme que ce soit, à la protection, la préservation, le développement, la mise en marché et la mise en valeur des sites de la Corporation du Musée du Saguenay–Lac-Saint-Jean et du site de La Pulperie et du Poste de traite de Chicoutimi. On voit aussi à l’enrichissement des collections du Musée et à l’acquisition d’artéfacts de la vieille pulperie.

Pulperie Chicoutimi

La Pulperie de Chicoutimi – Musée régional
pulperie.com
300, rue Dubuc
Chicoutimi (Québec) G7J 4M1
418 698-3100

Quelle place occupe l'identité de genre chez les nouvelles générations ? Pour répondre à cette question (et bien d'autres), le professeur émérite en travail social à l’Université Laval, Michel Dorais, a publié récemment « La révolution des identités de genre enfin expliquée ». Pour Michel Dorais, le mot « révolution » est loin d'être exagéré.

En tant que co-président d’honneur de la 3e édition du Salon du livre queer de l’organisme Fierté Littéraire, les 7 et 8 décembre 2024, il a participé à une conférence portant sur le contenu de son dernier ouvrage, animée par l’ex-journaliste, auteur et animateur radiophonique, Denis-Martin Chabot, un des fondateurs de l’événement.

Michel Dorais

« On en parle beaucoup, notamment parce que de plus en plus de jeunes se désignent comme non-binaires, trans, fluides, bi-genres, agenres, etc. Toutefois, il existe encore énormément de confusion sur les identités liées au genre, mais aussi au sexe et à la sexualité. Expliquer clairement et simplement ce qui se passe chez les jeunes générations dans la façon de se définir est le but de mon ouvrage. Il est destiné aux parents, aux grands-parents et aux intervenants de nombreux milieux (école, travail, sports et loisirs) qui cherchent à s’y retrouver, Sans oublier les jeunes sont témoins de cette révolution ou la vivent, bien sûr ! »

Fatigué d’entendre et de lire tellement d’inexactitudes et de contre-vérités sur les questions d’identité de genre, il dit avoir voulu partager ce que quarante-cinq années de recherche, d’enseignement et d’intervention en ce domaine lui ont appris. Et donner l’heure juste. « À la suite des débats et des controverses qui se produisent, il y a nécessité de mieux informer, vulgariser, sensibiliser, bref éduquer jeunes et moins jeunes. C’est mon projet. Comme je prône l’écoute bienveillante, j’entends prêcher par l’exemple, et au besoin donner quelques conseils que je voudrais empreints de sagesse (pour autant que mon âge et mon expérience de vie m’en apportent un peu). »

À quoi reconnaît-on cette révolution des identités ? Elle a quatre caractéristiques selon lui. « D’abord, l’éclatement du modèle binaire homme/femme, masculin/féminin, cisgenre/transgenre, hétéro/homo, surtout chez les jeunes. Ensuite, la multiplication des identités possibles, qui amène une floraison de nouveaux mots et concepts, que j’explique. En troisième lieu, la fluidité identitaire : que les identités revendiquées soient permanentes ou transitoires, ce n’est pas une préoccupation pour les jeunes générations. Pour elles, l’important c’est d’être soi ici et maintenant. Enfin, l’affirmation identitaire de qui ont est fait en sorte que l’identité est plus que jamais revendiquée de façon proactive, que ce soit à l’école ou ailleurs. »

Les points forts de cet ouvrage sont la variété des exemples mentionnés, tous réels, qui ouvrent les chapitres, et la solidité des références scientifiques, enfin la volonté d’aborder de front les questions de valeurs. Les chapitres sur les drag-queens et sur la langue épicène semblent particulièrement réjouissants car ils démolissent en douceur bien des préjugés. « En somme, j’ai voulu écrire un ouvrage clair et nuancé, basé sur des faits, qui donnera à réfléchir les gens de tous horizons. Parce que la diversité sexuelle et de genre, elle est là pour rester », assure-t-il.

Un expert passionné et engagé
Comme sociologue spécialiste du genre et des sexualités, Michel Dorais a enseigné pendant 24 ans à l'École de travail social de l'Université Laval, où il fut nommé en mai 2022 professeur associé. Maintenant retraité de l’enseignement, il a été nommé professeur émérite de la Faculté des sciences sociales, en novembre dernier.

Cette haute distinction, décernée par l’Université Laval, vient souligner sa contribution exceptionnelle tant sur le plan académique que scientifique. Pionnier dans l'intervention sociale auprès des personnes LGBT+ et des jeunes victimes d'exploitation et de violences sexuelles, il a fait preuve d'un engagement exceptionnel en intervention, en enseignement et en recherche afin de faire avancer les mentalités et les pratiques sociales.

Il a publié plusieurs ouvrages sur la sexualité et l'intimité, notamment sur la prostitution, la diversité sexuelle, l'homophobie et le suicide chez les jeunes hommes. Le travail comme intervenant social et chercheur de M. Dorais pour les droits LGBT+ et pour les victimes d'exploitation et de violences sexuelles a été souligné de divers prix et nominations à des comités experts. Son avant-gardisme a marqué la Faculté des sciences sociales et l’Université Laval.

Il a écrit et publié de très nombreux articles et ouvrages, certains étant adaptés ou traduits en d’autres langues. Cette notoriété lui a valu plusieurs invitations à des colloques et à des conférences à travers le monde.

Michel Dorais

La révolution des identités de genre enfin expliquée
Michel Dorais
Éditions Trécarré
2024

(*) L’homme qui plantait des genres : un clin d’œil au titre du film d’animation oscarisé (Meilleur court métrage d’animation, 1988) du cinéaste québécois Frédéric Back, de l’Office national du film du Canada (ONF), L’homme qui plantait des arbres. Très beau film d'animation d'après le récit de Jean Giono dans lequel un berger donne une nouvelle vie à un paysage presque désert. L'histoire offre un message d'espoir sur le pouvoir des efforts patients et dévoués pour créer un monde meilleur.


Par Gaëtan Vaudry
Photo : Éditions Héliotrope

Il est à peine âgé de 32 ans et son nom est déjà sur toutes les lèvres. Natif de Chicoutimi, mais vivant à Montréal depuis quelques années, Kev Lambert s’avère un prolifique auteur qui collectionne les prix les plus prestigieux.

Son manteau de cheminée regorge déjà de plusieurs prix, dont le celui de la meilleure thèse en arts et sciences humaines de l'Université de Montréal, le prix Pierre L'Hérault de la critique émergente, le prix découverte du Salon du livre du Saguenay−Lac-Saint-Jean, le prix Sade, le prix du CALQ (Conseil des arts et lettres du Québec), le prix Ringuet, le prix Décembre, ainsi que le prix Médicis 2023… rien de moins!

Diplômé de l'Université de Montréal avec une maîtrise et un doctorat, l’écrivain publie son premier roman Tu aimeras ce que tu as tué en 2017. Dans ce récit qui se déroule dans un Chicoutimi malsain et morbide, Kev Lambert utilise la haine comme ton littéraire et critique avec virulence la xénophobie et l’homophobie qui sévit encore au Québec. Déjà, le jeune homme parvient à faire tourner bien des têtes, principalement celles de la scène littéraire québécoise. Il n’en fallait pas plus pour mettre la table pour son second roman, Querelle de Roberval, paru un an plus tard. Cet opus - renommé Querelle par son éditeur français - qui nous relate la lutte des ouvriers et ouvrières de la scierie de Roberval envers leur patron, recevra une multitude de prix et de mentions qui feront rayonner le nom de Kev Lambert au-delà de nos frontières.

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Plusieurs se souviendront qu’en juillet 2023, Kev Lambert n’a pas apprécié que le premier ministre du Québec, François Legault, souligne sa dernière œuvre Que notre joie demeure sur Twitter. L’écrivain a farouchement répliqué à la critique littéraire du chef de la CAQ sur les réseaux sociaux : « M. Legault, en pleine crise du logement, alors que votre gouvernement travaille à saper les derniers remparts qui nous protègent d’une gentrification extrême à Montréal, mettre mon livre de l’avant est minable (…) Ce qui m'a dérangé, ce n'est pas tant le fait qu'il lise des livres qui s'éloignent de ses idées politiques ou de sa chambre d'écho, mais c'est la lecture qu'il a faite de mon livre dans le contexte de la crise du logement. » Les deux hommes allaient par la suite se répondre, au moyen de quelques messages.

Ouvertement gai, Kev Lambert, en entrevue dans La Presse avec le metteur en scène René-Richard Cyr en 2021, affirme vouloir participer au mouvement d’affirmation homosexuelle dans ses œuvres : « J’aime ça faire partie de la catégorie LGBTQ », souligne-t-il. Selon lui, l’industrie culturelle s’impose des changements, des ajustements : « Les catégories ne me dérangent pas du tout. C’est une grosse machine, l’industrie culturelle, ça prend du temps à faire bouger, mais ça bouge. »

Le 9 novembre 2023, Kev Lambert recevait le prix Médicis pour Que notre joie demeure, un prix littéraire français fondé en 1958, afin de couronner un roman, un récit, un recueil de nouvelles, dont l'auteur débute ou n'a pas encore une notoriété correspondant à son talent. Le Médicis, est doté d'une bourse de 1000 euros, soit un peu moins de 1500 $.

Le troisième Salon du livre de l’organisme Fierté Littéraire se tiendra les 7 et 8 décembre 2024 au Théâtre La Comédie de Montréal, de 10 h à 17 h. Cet événement sous le thème "Se lire, une lettre à la fois", est une célébration de la littérature LGBTQ+, rassemblant (NDLR : selon la description qu’en font les organisateurs) auteurs, autrices et autaires ; lecteurs, lectrices et lecteurices ; et passionné·es pour explorer des œuvres diversifiées et enrichissantes.

Le Salon du livre de Fierté Littéraire offre un espace pour découvrir des livres qui mettent en avant des voix et des récits uniques. Cet événement est l’occasion parfaite pour les amoureux·euses de la littérature de se rencontrer, d’échanger et de célébrer la richesse de la littérature LGBTQ+.

Fierté Littéraire

Denis-Martin Chabot (Programmation) et Claude Lalande (Président du CA), les initiateurs du Salon du livre de Fierté littéraire – photo Pascal Forest

Une belle occasion de profiter d’un week-end de découvertes littéraires et de célébrations de la diversité ! De nombreux-ses auteurs et autrices seront présents pour présenter leurs œuvres et y faire des dédicaces. On y trouve un volet familial les samedi et dimanche matins avec une Heure du conte. On y propose aussi des conférences, des entretiens, un lancement de livre et l’activité Transpoésie.

Pour toute la programmation des deux jours, visitez la site Web de Fierté Littéraire à https://fiertelitteraire.ca/edition/2024/9-salon-du-livre

Pas de frais d’admission. Une contribution volontaire est grandement appréciée.

Fierté Littéraire
Salon du livre de Fierté Littéraire
Théâtre la Comédie de Montéal
1113 boul de Maisonneuve Est
Montreal, QC

Elsa Houde est née à Gaspé et y a passé la première partie de sa vie. Elle a ensuite élu domicile sur la rive-sud de Montréal où elle a bâti une famille et entrepris une carrière professionnelle en communication.

À la fin des années 90, elle choisit d’amorcer un virage à 180 degrés en décidant de revenir dans sa Gaspésie natale pour amorcer un changement profond, sans toutefois savoir de quoi il s’agissait vraiment avant d’y arriver. Sa fibre entrepreneuriale prend son éveil et elle constate que Gaspé aurait grand besoin d’une boulangerie digne de ce nom, rue de la Reine.

Après quelques visites chez des amis qui tiennent boulangerie à Saint-Hilaire et chez la propriétaire de La Pétrie à Bonaventure, elle se met à la préparation d’un plan d’affaires et réalise un sondage auprès de la communauté Facebook, pour connaître les besoins et trouver des appuis à son projet. Surprise : plus de 1000 réponses confirment sa décision et lui donnent l’énergie et la confiance pour aller de l’avant.

Oh les pains  Oh les pains

Les années 2018 et 2019 ont été celles de la planification : compléter le financement, trouver un local, acquérir des équipements, établir une liste de produits et les prix de vente, imaginer l’aménagement, développer ses compétences en gestion, etc. Dès qu’elle entre en 2020 dans le local que Oh les pains occupe, rue de la Reine, elle a déjà la vision de ce que ça sera.

Puis arrive la pandémie de COVID, en mars 2020. Les commandes de fours et autres équipements de boulangerie qui viennent de France pour certains sont mises sur pause. Lentement, mais sûrement, les équipements se mettent en place et les premières cuissons sont effectuées. Elsa Houde est seule maître à bord au début. Puis une boulangère arrive en septembre 2020. L’équipe accueille aussi des pâtissiers. Les produits se multiplient et les clients aussi. Petit à petit, Oh les pains devient un lieu de rencontre et l’arrivée des déjeuners et des soupes et sandwiches le midi gagne en popularité. L’équipe grandit au rythme de la demande et de la croissance de la clientèle.

« Cette ouverture, en plein cœur de la pandémie, est loin d’être un simple détail historique. Cela souligne la détermination d’Elsa et sa vision claire : offrir un lieu accueillant et chaleureux, où le pain et les produits de qualité sont à l’honneur », lisait-on dans un reportage peu de temps après l’ouverture. Chez oh les pains, l’expérience va bien au-delà de l’achat d’une baguette : c’est un espace de vie où les clients peuvent partager des moments authentiques tout en dégustant divers produits de boulangerie toujours réinventés.

Oh les pains Oh les pains

En parallèle, rapidement, la boulangerie intègre des pratiques d’économie circulaire autour de l’élaboration de ses produits. Par exemple, dans les premières années, pour concocter un de ses pains spéciaux, l’équipe récupère le petit lait de la production de ricotta du café voisin, Le Paquebot. Aujourd’hui, le petit lait a été remplacé par le kéfir, le pain existe toujours et reste le point de départ des explorations de l’équipe.

Cette démarche n’est pas seulement un choix écoresponsable, c’est aussi une manière de travailler en collaboration et en synergie avec les autres entreprises locales. Chez oh les pains, il n’y a pas de sous-produit, chaque substance secondaire issue d’un processus de production donne l’occasion de créer de nouveaux produits tout en donnant une seconde vie à ce qui est parfois considéré à tort comme des résidus. De plus, les non-vendus sont expédiés aux comptoirs d’aide alimentaire de Gaspé.

Pour Elsa Houde, la notion de développement durable est aussi au cœur de la gestion de son équipe, qui compte aujourd’hui près de 30 personnes. Elle veille à adapter les horaires de travail à la diversité de ses employés, pour répondre aux besoins individuels, qu’il s’agisse d’étudiants avec des contraintes scolaires changeantes ou de parents ayant besoin de plus de flexibilité. Cela fait de Oh les pains une entreprise où le développement durable passe aussi par l’humanité.

Oh les pains

Quatre ans plus tard, la boulangerie est devenue un pilier de la communauté, un espace où le sentiment d’appartenance se renforce autour de produits authentiques et de pratiques durables. Avec fierté, Elsa et son équipe ont implanté la notion de village sur la rue de la Reine. Voilà qu’on projette maintenant de développer la distribution des produits de boulangerie ailleurs en ville et dans la région. La fibre entrepreneuriale de Elsa Houde continue de s’étendre et de s’installer. Oh les pains n’a pas fini d’étonner et de grandir.

Oh les pains

Oh les pains
ohlespains.com
114b, rue de la Reine
Gaspé, QC G4X 1T4
581 822-0555

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