Elsa Houde est née à Gaspé et y a passé la première partie de sa vie. Elle a ensuite élu domicile sur la rive-sud de Montréal où elle a bâti une famille et entrepris une carrière professionnelle en communication.
À la fin des années 90, elle choisit d’amorcer un virage à 180 degrés en décidant de revenir dans sa Gaspésie natale pour amorcer un changement profond, sans toutefois savoir de quoi il s’agissait vraiment avant d’y arriver. Sa fibre entrepreneuriale prend son éveil et elle constate que Gaspé aurait grand besoin d’une boulangerie digne de ce nom, rue de la Reine.
Après quelques visites chez des amis qui tiennent boulangerie à Saint-Hilaire et chez la propriétaire de La Pétrie à Bonaventure, elle se met à la préparation d’un plan d’affaires et réalise un sondage auprès de la communauté Facebook, pour connaître les besoins et trouver des appuis à son projet. Surprise : plus de 1000 réponses confirment sa décision et lui donnent l’énergie et la confiance pour aller de l’avant.
Les années 2018 et 2019 ont été celles de la planification : compléter le financement, trouver un local, acquérir des équipements, établir une liste de produits et les prix de vente, imaginer l’aménagement, développer ses compétences en gestion, etc. Dès qu’elle entre en 2020 dans le local que Oh les pains occupe, rue de la Reine, elle a déjà la vision de ce que ça sera.
Puis arrive la pandémie de COVID, en mars 2020. Les commandes de fours et autres équipements de boulangerie qui viennent de France pour certains sont mises sur pause. Lentement, mais sûrement, les équipements se mettent en place et les premières cuissons sont effectuées. Elsa Houde est seule maître à bord au début. Puis une boulangère arrive en septembre 2020. L’équipe accueille aussi des pâtissiers. Les produits se multiplient et les clients aussi. Petit à petit, Oh les pains devient un lieu de rencontre et l’arrivée des déjeuners et des soupes et sandwiches le midi gagne en popularité. L’équipe grandit au rythme de la demande et de la croissance de la clientèle.
« Cette ouverture, en plein cœur de la pandémie, est loin d’être un simple détail historique. Cela souligne la détermination d’Elsa et sa vision claire : offrir un lieu accueillant et chaleureux, où le pain et les produits de qualité sont à l’honneur », lisait-on dans un reportage peu de temps après l’ouverture. Chez oh les pains, l’expérience va bien au-delà de l’achat d’une baguette : c’est un espace de vie où les clients peuvent partager des moments authentiques tout en dégustant divers produits de boulangerie toujours réinventés.
En parallèle, rapidement, la boulangerie intègre des pratiques d’économie circulaire autour de l’élaboration de ses produits. Par exemple, dans les premières années, pour concocter un de ses pains spéciaux, l’équipe récupère le petit lait de la production de ricotta du café voisin, Le Paquebot. Aujourd’hui, le petit lait a été remplacé par le kéfir, le pain existe toujours et reste le point de départ des explorations de l’équipe.
Cette démarche n’est pas seulement un choix écoresponsable, c’est aussi une manière de travailler en collaboration et en synergie avec les autres entreprises locales. Chez oh les pains, il n’y a pas de sous-produit, chaque substance secondaire issue d’un processus de production donne l’occasion de créer de nouveaux produits tout en donnant une seconde vie à ce qui est parfois considéré à tort comme des résidus. De plus, les non-vendus sont expédiés aux comptoirs d’aide alimentaire de Gaspé.
Pour Elsa Houde, la notion de développement durable est aussi au cœur de la gestion de son équipe, qui compte aujourd’hui près de 30 personnes. Elle veille à adapter les horaires de travail à la diversité de ses employés, pour répondre aux besoins individuels, qu’il s’agisse d’étudiants avec des contraintes scolaires changeantes ou de parents ayant besoin de plus de flexibilité. Cela fait de Oh les pains une entreprise où le développement durable passe aussi par l’humanité.
Quatre ans plus tard, la boulangerie est devenue un pilier de la communauté, un espace où le sentiment d’appartenance se renforce autour de produits authentiques et de pratiques durables. Avec fierté, Elsa et son équipe ont implanté la notion de village sur la rue de la Reine. Voilà qu’on projette maintenant de développer la distribution des produits de boulangerie ailleurs en ville et dans la région. La fibre entrepreneuriale de Elsa Houde continue de s’étendre et de s’installer. Oh les pains n’a pas fini d’étonner et de grandir.
Oh les pains
ohlespains.com
114b, rue de la Reine
Gaspé, QC G4X 1T4
581 822-0555
Comédie dramatique de Steve Gallucio, traduite par Michel Tremblay, Mambo Italiano est reprise par la troupe La Bande à Part avec une touche de musicalité ! Le coming out qui n'est pas toujours facile surtout dans une communauté tissée serrée. Un sujet toujours d'actualité.
C’est dans la Petite Italie de Montréal qu’est né Steve Galluccio, le scénariste de Mambo Italiano, au début des années 1960, même s’il a grandi plus au nord dans le quartier Ahuntsic. Ouvertement gai, italien, montréalais et québécois, ces identités sont omniprésentes
dans ses oeuvres. Auteur de huit pièces de théâtre et lauréat de trois Gémeaux, Steve Galluccio qui parle couramment l’italien, le français et l’anglais, a également participé à l’écriture de scénarios pour des séries télévisées qui ont fait leur marque.
L'affiche originale de 2001 chez Duceppe
Sa pièce Mambo Italiano qui raconte avec humour l’amour difficile pour la famille italienne entre le fils Angelo et son ami d’enfance, le policier Nino, a été créée par la Compagnie Jean Duceppe, dans une traduction de Michel Tremblay, au cours de la saison 2000-2001 et a suscité l’engouement de la critique et du public. À l’automne 2001, la pièce était produite, dans sa version anglaise, au théâtre Centaur avec un succès inégalé pour cette salle. Il a participé à l’adaptation cinématographique de sa pièce réalisée par Émile Gaudreault qu’on a pu voir sur grand écran au printemps 2003.
La troupe amateure La Bande à part, créée en 2013, propose un printemps 2025 à saveur Mambo Italiano. Avec une distribution variée et originale, la troupe jouera du 25 au 27 avril 2025 à L'Espace La Risée, dans le quartier Petite Patrie, à Montréal.
On a confié la mise en scène à Martine Trudel, directrice de la troupe La Bande à part. On y retrouvera quelques comédiens qu’on a vus dans des pièces à thématiques LGBT de la troupe ENSEMBLE-Collectif Théâtral LGBTQ+ au cours des dernières années, tels Alexandre Malenfant (Tom à la ferme), Michèle Macaigne (Tom à la ferme) et Florent Deschenes (Hosanna).
Pour la billetterie, c’est ici : LE POINT DE VENTE
Mambo Italiano
25 au 27 avril 2025
L'Espace La Risée
1258 Rue Bélanger
Montréal, QC
Pour sa 37e édition, le Festival image+nation propose encore une fois une programmation des plus attrayantes et inspirantes, du 20 au 30 novembre. Des films présentés en salle et offerts en ligne.
Voici quelques-uns des films qu’on pourra y voir.
☞ WHO WANTS TO MARRY AN ASTRONAUT?
Lorsque son conjoint refuse de l’épouser après 15 ans de vie commune, un Espagnol trop romantique a 10 jours pour trouver un homme qui jouera le rôle de son mari lors d’une cérémonie à Las Vegas...
☞ DRIVE BACK HOME
Inspiré de faits réels, en 1970, une mère peu orthodoxe envoie son fils adulte légèrement instable du Nouveau-Brunswick dans une mission hivernale à travers le pays pour ramener son frère de Toronto, suite à son arrestation pour relations sexuelles en public.
☞ UNDER THE INFLUENCER
Une jeune artiste queer, douée et fragile, et une mentor dans le placard, aguerrie et manipulatrice. Jusqu’où iront ces deux femmes qui s’attirent et se repoussent ?
☞ SWEET ANGEL BABY
C’est bien connu : les secrets ne restent jamais cachés bien longtemps dans les petites villes. Dans un village de pêcheurs en Terre-Neuve-et-Labrador, Eliza mène une double vie : elle explore la photographie transgressive tout en vivant une idylle tacite avec une femme bannie. Les ouï-dires ne sont qu’à quelques pas…
☞ HIGH TIDE
Un touriste brésilien, resté seul à Provincetown après une rupture amoureuse, s’entiche d’un infirmier de New York en vacances, qui doit partir en Afrique une semaine plus tard.
☞ DEMONS AT DAWN
Deux jeunes Mexicains tombent follement en amour et emménagent ensemble, avant que la vie ne teste leur lien fusionnel. Un parcours initiatique sensuel, sexuel, hyperréaliste et onirique, comme les hauts et les bas qui marquent les premiers émois amoureux.
Le film d'ouverture, QUEER (20-11, 19h), promet d'être couru. (LUCA GUADAGNINO | ITALIE + ÉTATS-UNIS | 2024 | 136 MIN | VOA)
Queer est une odyssée hallucinogène au cœur du désir. Dans un Mexico City d'après-guerre, Lee (Daniel Craig) côtoie ses congénères expatriés tout en parcourant les rues de la ville, fréquentant ses bars gays et ingérant toutes les substances illicites disponibles. Fin conteur, il qui n'a aucun mal à trouver son public, mais ce toxicomane d'âge mûr avec un penchant inquiétant pour les armes à feu se sent profondément seul. Lee se donne rapidement pour mission de se rendre en Amazonie en quête d’ayahuasca, une plante à laquelle on attribue des pouvoirs télépathiques, et il tient à ce qu’Allerton (Drew Starkey), un beau jeune homme bi-curieux, l’accompagne. Leur périple devient une série de rencontres inattendues qui enseignent à Lee ce que Burroughs appelait « l’algèbre des besoins ».
Image+nation culture queer se consacre depuis 40 ans à encourager et partager des histoires de vies LGBTQ+ au cinéma et dans les médias
Ses concepteurs et gestionnaires mettent de l'avant et préparent les générations actuelles et futures de storyteller et créateur·trice·s queer à développer l'empathie en partageant des histoires aux publics du Canada et du monde entier par le biais de partenariats culturels internationaux et d'initiatives virtuelles.
Plusieurs présentations se font avec la présence de réalisateurs.trices ou d’invités spéciaux.
Programmation complète et billetterie
Pour la bande annonce, c’est ici
Un important chantier de construction est en cours en vue de réaliser le projet d’agrandissement du Manoir Baie-Comeau, sur la Côte Nord, qui comptera un nouveau pavillon situé à l’extrémité est du bâtiment actuel. Le projet, qui a reçu une aide financière de 5 millions $ de Tourisme Québec, nécessitera des investissements dépassant les 10 millions $.
Le propriétaire de l'hôtel Manoir Baie-Comeau, le Groupe Blouin, assure que Le Manoir sera dorénavant mieux équipé pour accueillir des événements d'envergure, comme les congrès. Témoin de plusieurs grands rendez-vous de la communauté d’affaires de la région, l’hôtel Le Manoir est le seul établissement hôtelier en ville qui borde le Saint-Laurent. On y a d’ailleurs une vue spectaculaire à partir de plusieurs des chambres ainsi que dans la salle à manger et sur la terrasse extérieure du Bistro La Marée Haute.
À cet effet, le propriétaire du Bistro et responsable des services alimentaires du Manoir, Carl Beaulieu, explique que malgré le projet d’agrandissement et l’ajout de de 37 chambres, les équipements actuels en cuisine peuvent facilement rencontrer les nouveaux besoins. Aucune modification n’est donc prévue pour le moment.
D’ici l’inauguration en mai 2025, l’établissement hôtelier de style colonial français qui propose 60 chambres, en comptera 37 nouvelles. Un ascenseur et un réaménagement de la cour extérieure font aussi partie des plans. On améliorera également l’isolation de chambres existantes. L’infrastructure actuelle dispose de sept salles, dont la plus grande peut accueillir 450 personnes en banquet. Une fois les travaux terminés, l’établissement sera encore mieux équipé pour recevoir une dizaine de congrès régionaux et provinciaux par année, assure Simon Blouin, du Groupe Blouin.
Le chantier en octobre 2024
Les concepteurs et architectes du projet se sont assurés que l’agrandissement se fera dans une intégration harmonieuse avec le style du bâtiment existant, de même qu’avec le quartier environnant. Les propriétaires proposent une « inclinaison du parapet pour faire écho à la toiture mansardée du Manoir et ajout d’une ligne de bris au-dessus des lucarnes pour créer deux pans selon la même composition que le bâtiment existant ».
Le Manoir Baie-Comeau
manoirbc.com
8, Av. Cabot
Baie-Comeau, QC G4Z 1L8
(418) 296-3391
Imaginez un concept de restauration qui fait un accord des mets originaux concoctés par des chefs en gastronomie du Mange-Grenouille du Bic, et huit bières artisanales dédiées de la Microbrasserie L’Octant de Rimouski, jamais encore servies dans un établissement de restauration.
Imaginez aussi un grand local favorablement situés en plein cœur du secteur des restaurants, bars et hôtels de la ville, au 97 rue Saint-Louis, qui pourra accueillir la clientèle désireuse de découvrir cet heureux mariage qui sera célébré officiellement au début de décembre 2024, sous l’appellation du Club Saint-Louis.
Maintenant que la saison 2024 de l’Auberge du Mange-Grenouille est terminée, son propriétaire Mathieu Deschênes a décidé de permettre à son équipe de restauration de pouvoir participer à un nouveau projet.
C’est ainsi qu’il a imaginé un concept de sandwicherie et bières avec ses amis de L'Octant – Microbrasserie, qui produisent leurs bières dans un local du parc industriel de Rimouski depuis 2018. On y trouvera une offre abordable de sandwiches, soupes et salades, le tout préparé par les chefs Félix et Gabriel, ainsi que les huit lignes de fût dédiées à l'Octant. Le Club Saint-Louis sera ouvert le midi et le soir selon un horaire à être révélé sous peu.
Les habitués du secteur reconnaîtront les lieux qui ont abrité pendant quelques années le pub ludique « À qui le tour ? » et le Café Saint-Louis., entre 2020 et 2023.
Quant à l’Octant Microbrasserie, c’est au début 2018 qu’elle ouvre ses portes dans un local du quartier industriel de Rimouski. Après plusieurs années d’études et de travail dans le milieu brassicole québécois, l’équipe de L’Octant a finalement décidé de s’implanter dans leur ville d’enfance afin de promouvoir la créativité et la beauté de la région.
Pour sa part, Mathieu Deschênes compte plus de 20 ans en hôtellerie et restauration. Après une carrière dans des institutions de Rivière-du-Loup, dans la chaîne Fairmont, au Sofitel Montréal, à diverses fonctions dont directeur de la restauration, il a été fier de revenir dans sa région natale. Amoureux du Bas-St-Laurent, Mathieu a comme vision de la restauration une offre conviviale, mettre l'accent sur l'hospitalité et pouvoir faire découvrir une gastronomie " du Bas du Fleuve" à tous ceux et celles qui passent au Mange-Grenouille.
« Nous sommes actuellement à un point tournant dans l'histoire du Mange-Grenouille où nous retournons à la base de la restauration, un contact humain, un accent sur la convivialité et l'hospitalité, une relation étroite avec les producteurs de la région et une cuisine qui se veut un ôde au Bas-St-Laurent », explique-t-il sur la page web du Mange-Grenouille.
Il y a fort à parier que la formule développée pour le Club Saint-Louis sera rapidement appréciée et adoptée par les adeptes de mets originaux, populaires et revisités par les chefs, en accord avec des bières artisanales que plusieurs découvriront pour la première fois.
Le Club Saint-Louis
97, rue Saint-Louis
Rimouski (Qc) G5L 5P6
Page Facebook
Sylvain Rivière. Sur le site web des Libraires.ca, on compte 120 titres d’ouvrages qu’il a signés ou co-signés depuis 1981. Son plus récent, l’histoire rocambolesque de la sculptrice, muraliste, peintre et tapissière gaspésienne de réputation internationale, Suzanne Guité, co-fondatrice du Centre d’art de Percé, qui a connu une fin tragique au Mexique en 1981, à l’âge de 55 ans. Surtout connue pour ses sculptures, elle a également troqué ses outils pour le pinceau pour se prêter à la peinture et à l'aquarelle.
L'auteur Sylvain Rivière
Dans « De la montagne à la mer – Suzanne Guité – Entre l’arbre et la pierre », l’auteur gaspésien, qui est né à Carleton, mais habite Maria, exprime dans un texte vibrant et rempli d’humanité et de respect, la complexité du personnage en même temps que l’immensité de son talent et la richesse de son oeuvre. Écrivain, poète et journaliste de formation, il est l’auteur de plusieurs pièces de théâtre. Il a reçu, au cours de sa carrière s’étalant sur plus de quatre décennies, de nombreux prix et distinctions.
Sylvain Rivière a entrepris de retracer l’univers de cette artiste, à la suggestion de l’une des filles de Suzanne Guité et d’Alberto Tommi (son mari italien), Marie-Josée Tommi, elle aussi artiste basée à Percé. Que ce soit avec les hommes de sa vie, avec ses enfants ou avec différents artistes et nombreuses personnalités d’ici ou d’ailleurs, Suzanne Guité a entretenu de vibrantes correspondances soutenues tout au long de sa carrière et de sa vie.
Sylvain Rivière avec la fille de Suzanne Guité, Marie-Josée Tommi. (Photo : Radio-Canada)
Lors de notre rencontre avec Sylvain Rivière par un bel avant-midi ensoleillé d’octobre, sur la terrasse de sa maison de Maria, il a suffi d’une question de notre part pour que s’active ce conteur invétéré et passionné. On sent d’entrée de jeu son attachement profond pour cette femme qui a marqué l’imaginaire gaspésien, bien entendu, mais aussi celui de nombreuses personnes du monde des arts, en Europe, au Québec, au Mexique et partout où elle s’est manifestée pendant sa carrière. En plus de receler la correspondance personnelle de Suzanne Guité, le livre contient aussi des lettres professionnelles et de nombreuses photographies.
Cette correspondance gigantesque qui sert d’appui à cet ouvrage de 485 pages publié en juin 2024, Sylvain Rivière s’y est plongé, une manière pour lui de lever le voile sur l’artiste et l’être humain qu’était Suzanne Guité. Il raconte comment il l’avait rencontré alors qu’il n’avait que 16 ans, au Centre d’art de Percé où il s’était rendu lors d’une prestation du grand Raymond Lévesque, pour assouvir son désir de monter sur les planches et présenter sa poésie et ses chansons.
Elle lui a offert sa chance peu de temps plus tard en première partie d’un artiste et ce fut le début d’une belle aventure pour lui. Au fil des années, il s’était également lié d’amitié avec sa fille, Marie-Josée. Dans une entrevue à Radio-Canada lors du lancement du livre, Sylvain Rivière déclarait que « L’idée est de ramener cette personne-là dans la vie d’aujourd’hui avec tout ce qu’elle nous a donné pour ne pas qu’on l’oublie et surtout pour que l’on comprenne finalement toute la richesse de cette œuvre et la mettre en valeur ».
Le couple Tommi-Guité au Centre d'art de Percé
Le fil du récit mène inévitablement à la fin de vie tragique de Suzanne Guité, assassinée dans son atelier près d’Oaxaca, au Mexique, en 1981, à l’âge de 54 ans. Son mari italien est décédé à Percé en 1959, à l’âge de 42 ans, à peine 11 ans après leur mariage. Des décès prématurés dans les deux cas, alors que la richesse de leur art avait commencé à avoir un impact important dans la sphère artistique un peu partout dans le monde.
Un héritage culturel important pour la Gaspésie
Fait à signaler, l’œuvre de Suzanne Guité sera protégée et mise en valeur alors que le Musée de la Gaspésie a annoncé son acquisition d’œuvres et du fonds d’archives de la famille Tommi-Guité l’an dernier.
« Ce qui n’a pas été séparé entre les héritiers et les héritières est demeuré au musée et on est très heureux, parce qu’on va pouvoir en faire le traitement, la diffusion et particulièrement faire connaître Suzanne Guité », explique le directeur général du Musée de la Gaspésie, Martin Roussy. La famille Tommi-Guité lègue donc au musée 450 œuvres, dont des sculptures, des dessins et des aquarelles.
À cela s’ajoutent les archives de cette famille qu’accumule le Musée de la Gaspésie depuis la fin des années 80, comme des milliers de photos ainsi que de nombreux écrits.
De la montagne à la mer – Suzanne Guité – Entre l’arbre et la pierre
Sylvain Rivière, auteur
Éditions Du Tullinois
Distribution Prologue
Afin de mieux comprendre les expériences individuelles des personnes résidantes du Village et de celles qui le fréquentent, l’Association citoyenne du Village de Montréal (ACVMtl) les a invitées à répondre à un sondage sur le sentiment de sécurité dans le quartier.
85% des personnes qui adhèrent à l’ACVMtl, indiquent que l'une des raisons qui les motivent à adhérer à l’association est la question de la sécurité. Cette préoccupation était déjà ressortie comme prioritaire lors des consultations en préparation du Forum du Village à l’été 2022.
Les résultats du sondage réalisé en ligne en août et septembre 2024 sont rendus publics aujourd’hui. Il appert que la situation est loin de s’être améliorée au cours des dernières années selon les réponses obtenues auprès de 718 personnes répondantes. Et ce même après un an de mise en œuvre de la Stratégie d'action collective pour le Village annoncée par la mairesse en juin 2023. L'intervention concentrée durant l'été sur la rue Ste-Catherine piétonnisée semble plutôt avoir eu pour effet de déplacer la criminalité vers les rues transversales et les petits parcs à proximité.
‘’Il est important de bien comprendre que l’objectif poursuivi par ce sondage n’est pas de dire que le Village est dangereux et qu’il ne faut pas le fréquenter, explique Sylvain Côté, président de l’ACVMtl. Au contraire, nous pensons qu’en regardant les problèmes en face, nous serons en mesure d’identifier les principales problématiques qui créent ce sentiment répandu d’insécurité et les actions qui doivent être priorisées.’’
Les réponses ont été sollicitées par le biais d’envois aux membres de l’ACVMtl et par des publications sur diverses plateformes de réseaux sociaux, ainsi que lors de la distribution de prospectus de porte à porte, dans les rues, les parcs et devant certains commerces du Village.
Dès le départ, les personnes répondantes interrogées à propos de leur perception de la qualité de vie dans le Village sont catégoriques : 478 (66,5 %) la considèrent mauvaise ou très mauvaise.
À la question sur leur perception du sentiment de sécurité dans le Village, 490 personnes (68,2 %) ont répondu qu’elles le trouvaient peu ou pas du tout sécuritaire. Par ailleurs, l’impact de la tenue d’activités, d’animations ou de spectacles dans le Village sur le sentiment de sécurité est estimé très positif et positif pour 582 répondantes (81 %).
Si une majorité, soit 66%, affirme éviter certains endroits du Village à certaines occasions, ce sont certains parcs du quartier plus que d’autres que les personnes répondantes ont identifiés comme étant moins sécuritaires : Serge-Garant (Métro Beaudry) (72,8%), Place Émilie-Gamelin (65,6%), Place du Village (50,1%), Place Emmett-Johns (48,7%), Charles-S. Campbell (41,5%), des Faubourgs (20,5%).
Certains secteurs des rues Sainte-Catherine et Ontario principalement ont aussi été identifiés comme moins sécuritaires. C’est sans contredit le secteur de la rue Sainte-Catherine entre les rues Berri et Atateken où un plus grand nombre de personnes répondantes, soit 77,2%, disent ressentir le plus grand sentiment d’insécurité, suivi par le secteur de la même rue entre les rues Alexandre-de-Sève et Papineau où 49% des personnes répondantes disent ressentir un sentiment d’insécurité.
Pour mesurer les impacts sur la sécurité ressentie de certaines situations ou réalités du Village, on en a énuméré quelques-uns. La présence d’intervenants communautaires sur le terrain semble sécuriser davantage (65,7 %), mais un certain nombre (23,8%) n'y voit aucun impact ou encore un impact négatif ou très négatif (3%). Celle de policiers et policières (71,4 %) semble être une source importante de sentiment de sécurité, même si encore une fois certaines personnes n’y voient aucun impact (15%) ou même un impact négatif ou très négatif (5%). Les interventions policières menées par exemple auprès des personnes intoxiquées ou violentes ou des groupes criminalisés se font rassurantes pour une forte majorité (64,7 %), alors que d’autres (15 %) n’y voient aucun impact ou un impact négatif ou très négatif (15,7%)."
Il ressort du sondage que la cohabitation avec les personnes ayant consommé des substances illicites représente un sentiment plus grand d’insécurité (74,7%) par rapport à la cohabitation avec les personnes ayant des problèmes de santé mentale (69,1%) ou avec les personnes en situation d’itinérance (61,6%).
«À travers nos rencontres avec la population du Village, il en ressort que la consommation de drogues dures s’accompagne de la présence de vendeurs, gangs de rue, etc., ce qui nous porte à croire que la combinaison de ces facteurs représente une part importante de la perception de la population en matière de sécurité » indique Alain Hébert, responsable du Comité Sécurité.
Enfin, l’ACVMtl demandait aux répondantes qui le souhaitaient de suggérer des solutions ou des moyens pour corriger la situation et améliorer la qualité de vie et le sentiment de sécurité, suggestions qui pourront être transmises aux décideurs et aux intervenants concernés. 606 personnes ont pris la peine de rédiger des souhaits ou des recommandations.
« Il en ressort un message fort : les différents paliers de gouvernements devront travailler ensemble rapidement afin de faire bouger la situation qui a atteint un seuil critique dans le Village.’’ conclut Sylvain Côté.
Profil des personnes répondantes
68,4% se sont identifiées comme des hommes, 25,9% comme des femmes, 3,1% non-binaires et 2,6% autres ou préférant ne pas répondre. Parmi ces personnes, 1,8% indiquent être trans et 2,8% ont préféré ne pas répondre à cette question.
54% se sont identifiées comme hommes gais, 25,6% hétérosexuelles, 4,9% bisexuelles, 2,8% pansexuelles, 2,6% queers, 2,2% lesbiennes, 0,6% comme asexuelles, 0,3% autre et 7% ont préféré ne pas répondre.
Les personnes répondantes avaient entre 18 et 79 ans et 71,7% avait entre 30 et 59 ans. 68,5% ont affirmé résider sur le territoire couvert par l’ACVMtl.
Ce fut d’abord un motel jusqu’en 1998. Puis ce fut une auberge qui se transforma ensuite en résidence de soins pour aînés jusqu’à sa fermeture en 2019. Le gros et imposant bâtiment beige et blanc qui trône à l’entrée de l’île de Lamèque, à la sortie du pont, est demeuré inoccupé pendant près de quatre ans avant que Clément Desylva, homme d’affaires et commerçant et sa fille Sylvie Desylva ne se montrent intéressés à y développer un projet.
Père et fille ont vite reconnu le potentiel de l’endroit après leur visite en 2023. Ils ont donc décidé de saisir l’opportunité et ont acquis l’immeuble avec l’idée de le reconvertir à sa mission première : l’hébergement hôtelier. Depuis le 15 juillet 2024, on y trouve 16 chambres sur deux étages, dont deux suites luxueuses, rénovées et décorées avec goût, selon la formule hôtel-boutique. Plusieurs meubles et articles anciens qui décorent les espaces et les chambres peuvent être achetés.
De plus, ils ont convenu d’y ajouter des éléments destinés à rendre les séjours plus intéressants, plus relaxants, en y ajoutant depuis août 2024 un espace détente offrant les divers services d’un spa comme bain flottant, sauna chaud et sauna sous la pluie, massothérapie et luminothérapie, bain de glace, etc. Des personnes expertes et professionnelles y sont affectées pour rendre l’expérience des plus agréables.
Enfin, les Desylva, sous la direction générale de Sylvie, ont décidé d’embaucher un chef cuisinier, Étienne Bisson, et d’ouvrir les cuisines pour offrir à la clientèle de l’hôtel, aux gens des alentours et aux touristes de passage un menu du marché proposant des produits locaux frais et originaux. En plus de la formule du soir offerte du jeudi au samedi, avec potages, poissons, fruits de mer et mollusques, entre autres, on peut y déjeuner le matin du mercredi au dimanche. À souligner aussi, une salle de réception au 2e étage peut accueillir des groupes pour des fêtes, des événements, des mariages ou autres.
Les autorités politiques et socio-économiques de Lamèque et de la région se sont réjouies de l’arrivée d’un nouvel hôtel qui permettra d’attirer et de garder un peu plus longtemps la clientèle entrepreneuriale et événementielle. Quand on reçoit des gens d’affaires ou pour l’organisation d’événements, on a souvent été obligé d’envoyer des gens coucher à 30 ou 35 kilomètres par manque de disponibilité, rappelle-ton à la Chambre de commerce. On parle aussi de cibler le tourisme hivernal et ceux qui se déplacent pour des activités diverses, notamment les tournois de hockey, le monde de la motoneige.
Pourquoi avoir choisi le nom de Malia pour leur établissement ? Parce que « malia » signifie calme, paisible, en hawaïen. On croyait donc que cette appellation collait bien à ce qu’on souhaitait faire de l’endroit.
Cela dit, la famille Desylva opère des commerces depuis longtemps à Lamèque. Clément Desylva raconte qu’il caressait l’idée de se lancer dans un tel projet depuis plusieurs années. « Moi, c’est un rêve que j’avais. [...] Ça me tentait, mais ça fait peut-être 30 ans, je dirais, se souvient-il », a-t-il déclaré en entrevue à Radio-Canada.
Le dépanneur Desylva situé à une centaine de mètres du Malia, est ouvert depuis 1976. Sylvie indique qu’elle y a travaillé dans sa jeunesse, donc qu’elle a grandi dans un environnement d’affaires et de commerce. Plusieurs autres commerces (bar, casse-croute mexicain, lave-auto, garage) se sont greffés au dépanneur au fil des ans. Elle-même est diplômée depuis 2000 en hôtellerie et restauration d’un collège spécialisé à Edmonston. Elle a également complété une formation sur la gestion de PME à Dieppe en 1997.
La directrice générale et co-propriétaire du Malia spa et villégiature de Lamèque songe déjà à une phase 2 à son spa, entre autres avec une section extérieure. D’autres nouveautés pourrait être annoncées alors que l’établissement fêtera son premier anniversaire en juillet 2025.
Fait à souligner, les chambres situées au rez-de-chaussée, qui comportent une porte-patio donnant sur la cour, peuvent accueillir les animaux de compagnie des clients qui le souhaitent. Enfin, la clientèle des cyclistes sera heureuse d’apprendre que la Véloroute régionale passe tout près de l’hôtel, ce qui en fait un choix intéressant pour une halte avant de poursuivre vers le reste de l’île ou vers Miscou, par exemple.
Malia Spa et villégiature
malia-spa.ca/
11 Rue Principale
Lamèque, NB, E8T 1M9
(506) 344-2488
Mine de rien, l’année 2024 marque les 10 ans de l’arrivée de la microbrasserie Le Malbord dans le paysage gaspésien. Établie dans une ancienne épicerie totalement réaménagée, en bord de mer au cœur du secteur historique de Sainte-Anne-des-Monts, Le Malbord est devenu un lieu de rencontre convivial et fait revivre ce bâtiment patrimonial dans un décor chic et rustique agrémenté de créations d’objets recyclés.
Pour les amateurs d’information linguistique, « malbord » est une expression folklorique pour désigner la Haute-Gaspésie, l'autre Gaspésie qui ne veut pas sombrer dans l'oubli. On associe souvent la Gaspésie à la Baie-des-Chaleurs. Malbord, ça fait référence à l'autre bord de la Gaspésie. « Pour nous, c'est une façon de dire que ça vaut la peine de s'arrêter à Sainte-Anne-des-Monts. Il y a de beaux produits et une belle population de tous âges, super impliquée », indique le copropriétaire Félix Labrecque.
Sainte-Anne-des-Monts est la plus importante municipalité de la Haute-Gaspésie, mais aussi, en contrepartie, la ville québécoise qui a connu la plus importante chute démographique au cours des dernières années. Elle méritait donc qu’on y injecte un peu d’énergie entrepreneuriale.
En 2012, cela a motivé trois personnes provenant de milieux bien différents, mais quand même préoccupés par leur avenir et conscients de l’effervescence du monde des microbrasseries à l’époque, de se lancer dans l’aventure et de saisir l’opportunité qui se présentait à eux. Après quelques expériences de brassage en petites quantités réalisées au sous-sol de la résidence de l’un d’entre eux, pendant deux ans, ils ont entrepris de poursuivre leur projet avec l’acquisition du bâtiment de la 1ére avenue et sa rénovation.
Ils ont même eu l’idée de se lancer dans la culture du houblon… mais le projet ne s’est pas concrétisé après mûre réflexion et le manque de potentiel.
Entre temps, ils entreprennent de faire brasser leurs premières bières imaginées par eux chez Pit Caribou (Percé) et le Naufrageur (Carleton-sur-Mer) et reçoivent enfin leurs premiers clients en novembre 2014. Un an après l’ouverture, Le Malbord célébrait le début du brassage maison avec des équipements modernes et des recettes sérieusement concoctées par les propriétaires.
Thierry Lafargue, un travailleur du milieu forestier et Félix Labrecque, un passionné d’architecture, ont poursuivi seuls à partir de 2018 l’aventure Malbord.
Le Malbord offre aujourd’hui des bières de fabrication artisanale raffinées dont les recettes s’inspirent de la richesse du terroir. Les propriétaires définissent leurs produits comme « Des bières qui se partagent, qui se découvrent, des bières qui s’affirment au gré du temps. Bonne mer, mauvaise mer, elles s’agrippent à vos papilles comme les crans de roche à la mer. Elles vous feront voyager, découvrir ses goûts aussi bien que les beautés de notre coin de pays, avec ses monts et son ciel à perte de vue. »
Au bistro bar, 11 bières pression servies en tout temps et brassées sur place. En distribution en épicerie et en boutique partout au Québec, plusieurs produits dont la blanche, la blonde, la rousse et la noire en canette de 473 ml. Pour les appétits gourmands, un menu de style pub et grignotines offre des plats savoureux. On tient aussi boutique dédiée à la vente de vêtements et d’accessoires du Malbord ainsi que de la bière pour emporter.
Ayant été un certain temps un lieu de diffusion et de découverte culturelle, l’accent est d’abord mis sur le plaisir ! Étant une petite équipe, on accueille parfois un humoriste, un quizz amusant ou des soirées de karaoké.
Le Malbord est ouvert toute l’année du jeudi au dimanche. L’été on peut profiter de la terrasse à l’avant et y admirer les magnifiques couchers de soleil sur le Saint-Laurent.
Microbrasserie Le Malbord
lemalbord.com
178, 1ère avenue Ouest
Ste-Anne-des-Monts, Qc G4V 1C9
418 764.0022
Le seul nom de cette entreprise écotouristique évoque déjà quelque chose de particulier. Un mélange d’évasion spatiale et d’expérience terrestre en émane avant même qu’on ait pu en savoir plus sur ce qu’on y offre.
Pat Gauvin et Émilie Leblanc ont fondé Cielo Glamping Maritime, un site d’hébergement éco-touristique quatre saisons accessible depuis janvier 2019 à Haut-Shippagan, en territoire acadien au Nouveau-Brunswick. Pourtant, rien ne prédestinait ces deux jeunes professionnels qui oeuvraient dans des domaines bien différents avant de se lancer en entrepreneuriat. Lui comme producteur-réalisateur en cinéma et télé, elle en santé et recherche.
En 2017, quand ils ont eu cette idée de projet, c’est d’abord leur attachement à la communauté, au terroir acadien et leur envie de faire connaître les produits et les producteurs locaux et régionaux et de les faire rayonner ailleurs, qui les a motivés. « Il n’y avait aucun modèle du genre dans la région ni autour. Notre concept était bien particulier. Les structures en dômes recherchées n’existaient pas au pays. On les a trouvés en Pologne. Puis on a conçu et réalisé l’aménagement intérieur. Le site de ce développement était à l’état sauvage. Il n’y avait qu’un chemin qui y menait », explique Patrick, dont la famille est entrepreneuriale depuis plusieurs générations près de Moncton. Lui a grandi dans le Haut-Shippagan. Elle est originaire de la région.
Cielo Glamping est situé sur le bord de la baie St-Simon d’où on peut profiter du coucher de soleil à partir de l’un des cinq dômes luxueux offerts en location d’hébergement. Ces dômes, surnommés les Perles, sont de véritables petites habitations dans lesquelles on retrouve une cuisine complète, une toilette avec douche vitrée, un barbecue au charbon de bois, un hamac, une douche extérieure saisonnière et des « hots tubs » (jacuzzi) électriques disponibles à l’année.
La Perle des Bois : nommée en l’honneur de la forêt qui l'entoure. Les arbres clairsemés et le foin de côte mettent en valeur une vue imprenable sur la Baie St-Simon. La Perle Munro : elle offre un regard unique sur l'île Munro, en arrière-plan des fameux couchers de soleil sur l'eau. Elle est la seule à posséder une rampe semi-accessible pour personnes à mobilités réduites. La Perle Saint-Simon : permet d’admirer la magnifique Baie St-Simon, dont les couchers de soleil sont à couper le souffle. Elle porte aussi le nom de la fameuse huître cultivée par les Huîtres Mallet. La Perle de Lune : le seul dôme où on peut apporter son chien. Admirez les étoiles dans votre lit au deuxième étage, dans ce dôme aux teintes de lune. La Perle de Lunatie : la lunatie de l'Atlantique, un mollusque que l'on retrouve dans la baie et le puit de lumière permettant d'apercevoir la lune ont inspiré le nom de ce dôme.
Pour permettre aux clients de profiter totalement de l’expérience acadienne et pour faire rayonner les produits du terroir, on y a créé le Hub, un lieu fondé sur le partage d’espace et de ressources qui permet le réseautage entre les gens de la communauté, les visiteurs et les producteurs d’ici. Le développement, la production, la valorisation et la vente de nouveaux produits locaux est au cœur du Hub. Le site de Cielo comprend un grand espace de jardins dans lesquels on y produit légumes, petits fruits et fleurs comestibles destinées à être transformés dans la cuisine du site.
Ainsi, l’équipe du Hub a créé depuis le début des dizaines de nouveaux produits fabriqués sur place, dans la cuisine commerciale ou en collaboration avec différents producteurs de la région.
Le concept de restauration unique du Hub gravite autour de la découverte de ces produits uniques et de ceux d’autres producteurs du Nouveau-Brunswick. Les gens peuvent choisir eux-mêmes leurs produits à même la boutique gourmande du Hub afin que l’équipe transforme ces produits en de magnifiques planches Cielo à partager. Des boîtes cadeaux peuvent aussi être assemblées avec trois produits et plus.
Les propriétaires de Cielo, Patrick et Émilie, se réjouissent de profiter d’un rayonnement international avec des parutions dans plusieurs publications et émission de télévision d’ici et d’ailleurs. Selon eux, la clientèle actuelle provient à 60% du Nouveau-Brunswick. Environ 30% vient du Québec et de l’Ontario. Le reste est constitué de touristes européens.
Pour le moment, pas question d’ajouter d’autres dômes au site ou de faire des travaux majeurs. Toutefois, le couple entrepreneur travaille sur un projet de nouveau type d’hébergement original et unique qui devrait aboutir éventuellement : la transformation d’un crabier (bateau de pêche) en habitation touristique. Patrick et Émilie n’ont pas fini d’épater la galerie, ça c’est certain.
À surveiller aussi au cours des prochains mois de 2024 et en 2025 : le Hub accueillera des spectacles d'artistes divers (chanteurs.euses, musiciens.nes, etc.) d'Acadie ou d'ailleurs. De belles soirées en perspectives.
Cielo Glamping Maritime
glampingcielo.com
232, Chemin des Huîtres
Haut-Shippagan, Nouveau-Brunswick
506 601-8005