Séjourner aux Îles de la Madeleine, c’est davantage qu’une escale exotique au milieu du Golfe Saint-Laurent. Tous les intervenants du milieu redoublent d’efforts pour assurer que les visiteurs, autant les nouveaux que ceux qui y reviennent, profitent totalement de leur séjour.
C’est un peu ce qui motive les propriétaires du Petit hôtel de la Montagne, à Bassin, au cœur de l’île du Havre-Aubert. Vincent et Jan-Nicolas sont tombés en amour avec les îles dès leur premier contact. « Nous sommes atterris aux Îles en 2016, et nos cœurs ne sont jamais vraiment repartis. À travers les voyages, les livres et les musées, on s'inspire pour créer des hébergements qui allient design contemporain, raffinement et vie maritime ». Depuis leur arrivée, ils ont acquis deux autres maisons offrant de l’hébergement, avant de créer le Petit hôtel.
Les proprios Vincent et Jan-Nicolas
Installé dans un ancien magasin général, le Petit hôtel de la Montagne propose quatre chambres de grand confort, chacune pourvue d'une salle de bain privée. De plus, la possibilité d'une réservation exclusive est offerte pour les groupes souhaitant profiter pleinement de l'espace.
L'accès au bâtiment ainsi qu'à chaque chambre se fait en libre-service, grâce à des serrures munies de codes individuels. En plus de cela, on peut profiter des superbes espaces communs, comprenant au rez-de-chaussée un café, une boutique et galerie d’art, une buanderie et une vaste terrasse. À l'étage, une cuisine ouverte, un salon bibliothèque, et une salle à manger sont à la disposition des clients, créant ainsi un espace idéal pour effectuer du télétravail durant la journée.

Doté d'une terrasse, le Petit hôtel de la Montagne propose gratuitement une connexion Wi-Fi dans l'ensemble de ses locaux et un stationnement privé.
Les chambres ont été pensées pour offrir un haut niveau de confort et de raffinement. Les planchers radiants, le contrôle de chauffage et de climatisation individuel et la literie haut de gamme sont quelques détails qui rendront votre séjour exceptionnel.

Au deuxième étage du bâtiment se trouve un espace commun exclusif aux locataires des quatre chambres. Cet espace partagé abrite une cuisine ouverte toute équipée, un salon et une salle à manger. C'est l'endroit parfait pour se détendre, prendre l'apéro et faire des rencontres!
Pour les petites familles, en plus d’ offrir des chambres familiales à deux lits, on met à leur disposition un parc pliant, un siège d'appoint et de la vaisselle pour enfants.

Un projet qui fait des petits
Les propriétaires du Petit hôtel de la Montagne ont réalisé deux premiers projet d’hébergement avant celui du Petit hôtel : Les Rochers, une maison d’architecte au design unique, et la Blanche de l'Ouest, une grande maison typique des Îles totalement rénovée.
De plus, ils se sont associés à d’autres propriétaires d’hébergements similaires pour créer Collection Maison Mer : une offre de qualité hôtelière dans le confort d'une maison privée. On y propose une sélection de maisons à louer et d'hôtels aux Îles, où le confort d'une maison rencontre l'élégance des services hôteliers.

Il importe aussi de mentionner la présence au rez-de-chaussée de la boutique et galerie Maison Papier. Maude Jomphe, photographe et designer graphique, est l'instigatrice du projet. Les visiteurs y trouveront des œuvres d’artistes locaux sous forme de reproductions imprimées sur papier. On y trouve aussi des cadres et des objets choisis réalisés par des artisans des îles. On peut également s’y assoir pour déguster un café.

Petit hôtel de la Montagne
petithoteldelamontagne.com
2979, ch. de la Montagne
Bassin
Îles de la Madeleine (Québec) G4T 0A4
438 816-9977
Depuis plusieurs années, sa présence dans de nombreuses productions, autant au théâtre qu’au cinéma ou à la télévision, en ont fait un enfant chéri des Québécois. Nommé comme l’un des meilleurs acteurs de sa génération, Benoit McGinnis épate à chacune de ses performances. Artiste au profil plutôt discret, il se glisse facilement, tel un caméléon, dans la peau des personnages qu’il incarne.
C’est à Laval, où il est né en 1978 et où il a grandi, que le comédien Benoît McGinnis rêvait à son avenir, sur le terrain où passaient les lignes d’Hydro-Québec. Ado, Il découvre le jeu en regardant Avec un grand A de Janette Bertrand, une émission où de nombreux acteurs se fondaient dans des personnages dramatiques pour le grand public.
Depuis sa sortie de l’école nationale de théâtre, Benoit McGinnis a joué dans près d’une quarantaine de pièces sur les plus grandes scènes montréalaises. Ses rôles dans Des souris et des hommes (2018-2020), dans Being at Home with Claude (2014) et dans Caligula, (2012-2013) ont été particulièrement remarquables. Plus récemment, en 2024, c’est en incarnant le mathématicien homosexuel Alan Turing, que Benoît McGinnis a une fois de plus épaté la galerie. La machine Turing, avec un traitement bien différent que celui présenté au cinéma dans Le jeu de l’imitation, oscarisé en 2015, jette davantage la lumière sur l’homme, que sur sa science. Et c’est précisément cet angle de la proposition qui a attiré l’acteur.

Chanteur hors pair, Benoit McGinnis a prêté ses traits pour diverses productions musicales., dont Demain matin, Montréal m’attend (2017-2018). Toutefois, c’est sa prestation dans la peau de Hedwig, personnage culte du théâtre musical Hedwig et le pouce en furie, en 2023, qui nous dévoile un autre volet de son immense talent.

En plus de ses diverses participations dans des téléséries populaires, souvent dans des rôles misant sur sa sensibilité et sa fragilité, Benoit a touché au cinéma dans quelques films d’ici.
À l’animation télé, depuis 2021, il coanime le magazine culturel Retour vers la culture à Radio-Canada et ARTV, un rôle qui semble le rendre heureux et qui plaît bien aux téléspectateurs, qui sont touchés par son humanité et sa vaste culture.
Benoit McGinnis, comédien, acteur et chanteur
Gilles Provost, un comédien, metteur en scène et directeur artistique franco-ontarien, figure marquante du développement culturel dans la région d'Ottawa et de Gatineau, qui a dirigé plusieurs compagnies de théâtre, dont le Théâtre de l'Île de Gatineau de 1976 à 2008, est décédé le 23 juin dernier, à l’âge de 86 ans.
Né à Montcerf-Lytton, au Québec, le plus grand pionnier du théâtre francophone d’Ottawa-Gatineau s’est éteint paisiblement à l’hôpital, entouré de ses proches.
Gilles Provost a aussi été professeur de théâtre à l’Université d’Ottawa, formant la prochaine génération de talents locaux. Son oeuvre lui a valu plusieurs distinctions, comme la médaille du Jubilé d’argent (1977) et du Jubilé d’or (2002) de la reine Élisabeth II et récipiendaire de l’Ordre de Gatineau en 2014.
Ceux qui l’ont connu et côtoyé affirment que c’était un homme toujours positif, gentil, chaleureux, qui avait un sens de l’humour formidable, qui avait gardé son sens de l’émerveillement et qui apportait beaucoup de bonheur à ses proches. Il aimait la vie et en a bien profité.
Outre son engagement profond dans la vie culturelle et théâtrale de la région, il s’est aussi engagé auprès de l’organisme communautaire Jeunesse Idem, créé en 1995, qui vise à améliorer la qualité de vie des jeunes de 7 à 35 ans gais, lesbiennes, bisexuel.les, trans et en questionnement, ainsi qu’à sensibiliser la population de la région de l'Outaouais face aux réalités de la diversité des orientations sexuelles et des identités de genre.
Le directeur général de Jeunesse Idem, Erik Bisson, précise qu’il a collaboré avec M. Provost à quelques reprises en lien avec la culture et les jeunes de la communauté LGBTQ+. Ce dernier était généreux de son temps et a accepté de contribuer aux efforts déployés auprès de cette communauté dont il faisait également partie.

Gilles Provost a laissé dans le deuil, outre quelques membres de sa famille et de nombreux amis, son conjoint de longue date Claude Jutras. En novembre 2017, à l’aube de ses 80 ans et coulant des jours heureux avec son compagnon dans sa maison patrimoniale du secteur Hull, Gilles Provost confiait en entrevue à Radio-Canada avoir été choyé par la vie. « Il y a des gens qui m'arrêtent dans la rue et me disent à quel point j'ai compté pour eux. Ce n'est pas tout le monde qui a cette chance ».

Pour le milieu théâtral, Gilles Provost a été un chef de file de la renaissance du théâtre francophone sur les deux rives de l’Outaouais. Dès la fin des années cinquante, il est partout. Il fait ses débuts aux Dévots de la rampe, participe aux radiothéâtres à CKCH, co-dirige le Théâtre de la colline, prend de 1961 à 1964 la direction du Théâtre du Pont-Neuf au Grenier, au Motel-de-Ville et à la Caserne, avant d’abandonner sa carrière d’instituteur pour aller vivre de sa passion du théâtre à Montréal et en Angleterre. De retour à Ottawa en 1969, il assume la direction de l’Atelier d’Ottawa, puis anime les Jeunes-théâtre du CNA, co-fonde le Théâtre des lutins en 1971, participe à l’aventure du Bateau l’Escale amarré au quai de Hull, enseigne le jeu et la mise en scène à l’Université d’Ottawa, fonde la Compagnie Gilles-Provost en 1974 et invente en 1976 la merveilleuse idée du Théâtre de l’île qui deviendra sa demeure pendant plus de 32 ans.

Il aura été comédien et metteur en scène dans d’innombrables productions théâtrales, directeur artistique, animateur et pédagogue. Gilles Provost était un artisan et passionné du théâtre.
Le Festival Massimadi, le rendez-vous incontournable des films et arts LGBTQ+ afro au Canada, revient pour sa 16e édition du 23 au 27 octobre 2024. Cette année, le festival célèbre la Renaissance et la Résilience avec une programmation audacieuse et inspirante, mettant en lumière des récits de guérison, de transformation et de lutte à travers 15 œuvres cinématographiques percutantes.
Programmation 2024 : Un voyage à travers la diversité et la créativité
On nous invite à découvrir une sélection riche et variée de films qui célèbrent les voix LGBTQ+ afro d’ici et d’ailleurs, allant des courts aux longs métrages, en français et en anglais, documentaires et fictions. Parmi les nouveautés de cette édition, une bourse de 1 000 $ sera décernée au film gagnant du vote du public.
Quelques films en vedette cette année promettent de belles émotions.
Drift (2023)
d’Anthony Chen – Première québécoise : Le festival s’ouvre sur ce film captivant qui explore les thèmes de l’espoir et de la résilience à travers l’histoire de Jacqueline, une réfugiée fuyant la guerre, présentée en partenariat avec le Musée Stewart McCord.
Voix des luttes – Programme engagé au cinéma public : Découvrez The Queer Nigerian Archives de Simisolaoluwa Akande
, qui documente les histoires effacées des Nigérian.e.s queer au Royaume-Uni, et Clashing Differences
de Merle Grimme, qui examine les tensions d’inclusion dans une conférence féministe.
Lumières sur le Canada
– Présenté par le Fonds des Médias du Canada : une sélection de films canadiens, dont Still Water de Katia Cafe-Febrissy, Outside Center d’Eli Jean Tahchi, et I Don’t Know Who You Are de M.H. Murray.
Célébrations festives et rencontres inspirantes
Pour marquer le début du festival, un cocktail d’inauguration se tiendra le 23 octobre au Musée McCord, animé par l’Ensemble Obiora, un groupe de musique classique composé principalement de musicien·ne·s issus de la diversité culturelle.
Le 26 octobre, le Cabaret Massimadi au Livart promet une soirée festive avec des performances artistiques, un live painting par Kezna, et une ambiance musicale animée par DJ G Mako et DJ Sam. Une occasion unique de plonger dans l’univers créatif de la communauté LGBTQ+ afro.
Le comité de sélection
Le comité de sélection de cette édition du Festival Massimadi réunit des membres aux parcours diversifiés et enrichissants.

- Laurent Maurice Lafontant, président de la Fondation Massimadi, diplômé en études cinématographiques et littérature française de l’Université Concordia, également réalisateur de courts documentaires et auteur d’un roman.
- René Ricardo Bernal, actuellement responsable du développement à la Fondation Massimadi, est un photographe indépendant basé à Montréal.
- Elya Myers est une chercheuse, écrivaine, curatrice et experte en médias, diplômée en études cinématographiques de l’Université Concordia. Son travail se concentre sur l'animation, la race et la représentation.
- Enfin, Chiara Guimond, chargée des communications avec une mineure en scénarisation, se distingue par ses compétences en graphisme, montage vidéo, et motion design.
Ensemble, ces membres apportent une richesse d'expérience et de perspective à la sélection des œuvres pour cette édition du festival.
Rappelons que Massimadi a pour mission de promouvoir la culture et les arts des communautés noires LGBTQ+.
Pour voir la programmation complète du Festival 2024 et le lieu des représentations, consultez le site web
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Depuis déjà 40 ans, l’industrie des vins québécois ne cesse de croître. Saviez-vous que le Québec compte aujourd’hui 160 vignobles qui offrent plus de 1 000 vins uniques ?! Avec plus de 80 cépages cultivés sur le terroir québécois, les vins d’ici bénéficient d’une diversité impressionnante ! Les blancs, les rouges, les oranges, les rosés, les mousseux de tous types permettent ainsi d’offrir une très large variété. De quoi étancher la soif grandissante des Québécois et des Québécoises !
Que ce soit les vins de l'Orpailleur ou des Côtes d'Ardoise, véritables pionniers de l'industrie dans Brome-Missisquoi, ou ceux des vignobles de l'Isle de Bacchus et Ste-Petronille, pionniers à l'Ile d'Orléans, ou les vins improbables du Domaine du Cageot à Jonquière, du vignoble Carpinteri, un coin de Toscane en Gaspésie ou les vins de fraise et de rhubarbe de la Ferme Bourdages en Gaspésie, l'éventail est grand. Il compte maintenant de grands crus comme ceux du Domaine du Nival, recommandés par les meilleurs sommeliers.
Le 12 septembre, je déguste un vin québécois !

Pour une 9ème année consécutive, le Conseil des vins du Québec (CVQ) propose de profiter de la journée du 12 septembre pour découvrir (ou redécouvrir !) un vin du Québec.
Lançons aussi le défi à tous les Québécois et Québécoises de goûter un nouveau vin produit localement afin de faire vivre et rayonner notre magnifique terroir !
Voici la liste de plus d'une vingtaine des meilleurs vignobles québécois que vous trouverez facilement en suivant l'hyperlien.
L'Orpailleur
Isle de Bacchus
Cep d'Argent
Côteau Saint-Paul
Rivière du Chêne
Côtes de Vaudreuil
Chat Botté
Carpinteri
Côtes d'Ardoise
Bresée
Ferme Bourdages
Domaine Le Cageot
Santé!
À Carleton-sur-Mer, on a développé une culture du bien manger et du bien se loger depuis de nombreuses années. On y vient de partout pour profiter de ce magnifique décor dans la Baie-des-Chaleurs gaspésienne, mais aussi et surtout, pour profiter de l’offre de restauration devenue des plus intéressantes.
Parmi, cette offre, il y a celle du Marin d’eau douce, rue du Quai, de la famille Benhamidou, qui célèbre en 2024 ses 25 ans d’établissement. Pour son anniversaire, le restaurant a proposé une série de soupers-spectacles offerts aux clients tout l'été.

Depuis 1999, on y sert des menus inspirés par le terroir gaspésien, la cuisine française et marocaine. Le chef propriétaire Mohamed Benhamidou, longtemps séparé de son père Mustapha, mais qui l'a finalement retrouvé à Carleton-sur-Mer, a pris la relève en 2023 et partage son amour de la cuisine du terroir Gaspésien et Québécoise, mais toujours avec une pincée d’inspiration Marocaine.
Dans les années 1990, après avoir travaillé dans de grands établissements québécois, le chef Mustapha Ben Hamidou décide d’installer sa petite famille à Carleton, dans la baie des Chaleurs. C’est en 1999 que Mustapha, un immigrant Marocain, a racheté le café l’Indépendant pour en faire Le Marin d’eau douce, maintenant un incontournable de la gastronomie Gaspésienne. Aujourd'hui, son fils Mohamed, sa femme Iman, ses filles Fatima, Assia et Aicha et une belle équipe de passionnée sont là pour le meilleur de la cuisine du terroir.

Le Marin d’eau douce loge dans une maison construite en 1820 par Narciss Leblanc dit « Buck Wheat ». Il était forgeron et avait sa boutique face à la mer. Après lui quelques autres propriétaires se sont succédés. En 1980, Pierre Landry l’acheta et en fit un café restaurant « Le Café l’Indépendant ». Dix ans plus tard, soit en 1990, trois amies de la région rachetèrent et gardèrent la vocation du café restaurant.
Puis, en 1999, Mustapha Benhamidou se porte acquéreur du bâtiment situé à deux pas d’une plage de la Baie des Chaleurs, offrant une vue renversante qui s’accorde avec justesse à la cuisine raffinée et ensoleillée du chef Mohamed, maintenant aux cuisines depuis 2023, après y avoir été maître d'hôtel et directeur général pendant quelques années.. On s’efforce toujours aujourd’hui d'en faire un incontournable pour les amateurs de poissons et de fruits de mer, ainsi que viande et gibier. Voilà un endroit chaleureux et sympathique. Sans oublier une carte des vins digne des meilleurs celliers.

Parmi les spécialités au menu, Mohamed propose les délicieux produits de sa terre d’accueil, le tout avec une touche propre à ses racines marocaines : pieuvre grillée au fenouil et au citron vert; pétoncles des Îles et lentilles safranées; jarret d’agneau aux épices d’Orient.

Le Marin d’eau douce a reçu un certificat d’excellence en 2005 par le Guide Debeur, revue gourmande annuelle. L’établissement fait partie des 500 meilleurs restaurants du Québec sélectionnés parmi environ 15 000 établissements existants. Cette distinction lui a été décernée en regard de la qualité de ses produits et de son service.

Soulignons qu’avant d’acheter son propre restaurant, Mustapha Benhamidou n’était pas un inconnu du domaine de la restauration, avec ses 29 ans d’expérience dans la cuisine que ce soit au Maroc, en Europe, au Québec et au Canada. Son fils Mohammed a pris le relais avec honneur et confiance, sachant que l'institution a toujours sa place dans l'univers gaspésien.
Le chef-propriétaire rappelle que le restaurant est ouvert toute l'année, même durant la période des fêtes de fin d'année. C'est en janvier que l'équipe prend une pause bien méritée. Il mentionne aussi qu'il est toujours préférable de réserver pour s'assurer d'être bien accueilli.

Le Marin d’eau douce
marindeaudouce.com
215, rue du Quai
Carleton-sur-Mer, QC G0C 1J0
418-364-7602
Fière la fête c’est, depuis 2013, l’occasion pour les communautés LGBTQ+ de l’Estrie de faire un pied de nez à la honte et d’affirmer haut et fort leurs fiertés d’être qui iels, elles et ils sont. C’est aussi le dernier événement de fierté de l’année au Québec.
Fière la fête c’est un événement éducatif, familial, festif et inclusif ayant lieu à chaque année à Sherbrooke. C’est une chance unique de célébrer la diversité en Estrie.

Même si les célébrations ont débuté en 2013, grâce à l’engagement de plusieurs leaders du milieu et de bénévoles déterminés, c’est en 2019 que l’on a officiellement fondé l’organisme Fierté Sherbrooke Pride qui allait s’occuper de pérenniser Fière la fête et de propulser de nouvelles initiatives par et pour les communautés LGBTQ+ dans les prochaines années.
Si l’événement Fière la fête est d’abord imaginé et réalisé par et pour les communautés LGBTQ+, c’est aussi un événement auxquels les allié·es peuvent participer afin d’étendre leurs connaissances des réalités vécues par les communautés ou bien simplement pour prendre part aux célébrations.
Puisque, après tout, « tout le monde devrait prendre part à la fête », affirment les organisateurs.
Les festivités de la 12e édition se dérouleront du 9 au 15 septembre et proposent une variété d’activités pour toutes les clientèles et tous les groupes de gens de la communauté.
Le tout débute par une activité de lancement le lundi 9 septembre de 17h00 à 18h00, au Café 440, 146 rue Wellington Sud et c’est gratuit pour toustes, dont les familles.
En dégustant des bouchées et des boissons servies par le Café 440, l’équipe d’organisation et la co-présidence introduiront les participants à l’événement. Un hommage à Chloé Viau, la co-présidente d’honneur en mémoire, aura aussi lieu.
Le lancement est suivi de l’exposition photo d’Arianne Clément, « L’art de vieillir queer », qui vise à capter la beauté et la diversité des ainés LGBTQ+.
Le samedi 14 septembre de 11h à 17h, c’est le retour de la journée communautaire, une occasion pour rencontrer les organismes et regroupements impliqués auprès des communautés LGBTQ+ et en apprendre plus sur leur travail et leurs services dans une ambiance festive, familiale et chaleureuse. C’est au Centre culturel et communautaire Françoise Dunn, 2050 Boul de Portland, à Sherbrooke.
Toute la semaine, on pourra prendre part ou assister à une foule d’activités, notamment : expositions, karaoké, théâtre, soirées rétro, heure du conte, brunch, marché queer, conférence, soirée littéraire, etc.

Un des moments culminants de ces festivités, c’est la Marche des Diversités, qui prendra son départ le dimanche 15 septembre à 15h30, devant l’Hôtel-de-ville de Sherbrooke. La marche des diversités est l’occasion de porter ses drapeaux, afficher l’arc-en-ciel et s’unir pour se faire entendre. Une façon de terminer la semaine Fière la fête en un rassemblement haut en couleurs.

Pour consulter la programmation complète, on se rend sur le site web de Fière la Fête.

Gérard Pourcel, fin août 2024
On y accède par un embranchement sur la route 362 entre Saint-Irénée et Les Éboulements. La descente vers la plage par une petite route tortueuse est assez raide. En bas de cette pente abrupte, sur la gauche, on vous indique une autre route très étroite : Plage. Vous continuez sur quelques centaines de mètres pour arriver sur un stationnement face à la grève cernée par la voie ferrée du train touristique de Charlevoix. La municipalité y a installé une toilette sèche, ce qui est fort à propos. Il se pourrait, surtout les beaux jours d’été, qu’il n’y ait pas de place sur le stationnement. Vous devrez faire preuve d’ingéniosité pour vous négocier un petit emplacement en bordure de cette voie très étroite. Même si c’est un peu compliqué pour circuler, je n’ai jamais vu d’automobiliste incivique obstruant une entrée privée ou bloquant la route.
Ici, c’est le paradis d’avant Adam et Ève, encore que la légende d’Adam et Ève soit bien antérieure à l’iconographie catholique. Selon Michel Onfray, dans les trois religions monothéistes, on retrouve la même histoire du paradis perdu d’Adam et Ève issue du mythe grec de Pandore. À l’extrémité nord-est de la plage de Cap-aux-Oies, c’est l’éden retrouvé, pas de feuille de vigne. Toujours selon Michel Onfray, l’existence de la feuille de vigne serait climatiquement contestable pour laisser sa place à une feuille de figuier. Toujours est-il qu’à la plage de Cap-aux-Oies, feuilles de vigne ou de figuier, on s’en contrefiche.

En réalité, la plage est séparée de manière un peu floue, sans poser de problème, en trois sections. La première section, près des escaliers, est hétéro textile. En s’éloignant vers la gauche, on atteint une section mixte hétéro nudiste et plus loin une partie nudiste peuplée essentiellement d’Adam. Et, les fruits défendus, si on les consomme, ce qui n’est pas obligatoire, ne seront pas en mesure de respecter le message biblique : « Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre… »

Outre que la plage en forme de grande anse adossée à la montagne est très belle et offre de nombreux endroits intimes et ombragés, c’est le sentiment de liberté qui s’installe assez rapidement. Pour avoir fréquenté les lieux à diverses reprises, je ne m’y suis jamais senti mal à l’aise. Aucun harcèlement. Y prennent le soleil, des jeunes aux corps sculpturaux et des personnes nettement plus âgées marquées par les ans, des grands, des petits, des gros et des maigres. J’ai même vu un adepte du naturisme, cet été, fin août 2024, marcher à l’aide d’une canne. J’ai l’impression que tout le monde s’y sent à l’aise et sans complexes. La plage est très propre. Je n’y ai jamais remarqué des papiers gras, de vieilles cannettes de boisson gazeuses ou autres. Encore plus au nord-est, il y a une autre petite anse de sable fin, plus intime, à laquelle on ne peut accéder qu’en marchant quelques centaines de mètres le long de la voie ferrée.
Je vous souhaite le paradis, non pas à la fin de vos jours, mais dès que vous passerez dans Charlevoix en période estivale.
Référence : Michel Onfray, Traité d’athéologie/Livre de poche/éditions Grasset, 2005.
Comment un village de 600 habitants en Haute-Gaspésie peut-il réussir à créer un événement régional culturel et artistique annuel pour une 3e année consécutive ?
Sans aucun doute en raison de la détermination de ses deux initiateurs, les artistes-peintres Daniel Lévesque et Marc Alain Marticotte, qui depuis le début s’acharnent à permettre ce rendez-vous annuel mettant en vedette des artistes locaux, qu’est le Symposium en arts visuels Clorid’Art de Cloridorme.

Cette année, ce sont 8 artistes de la région qui accueilleront les visiteurs pendant trois jours de la fin de semaine de la Fête du travail, les 30 et 31 août et le 1er septembre au Chalet des Sports de Cloridorme. L’admission est gratuite pour tous.
Le vernissage de l’exposition aura lieu lors d’un 5 à 7, le samedi 31 août.

3e Symposium Clorid’Art
facebook.com/CloridArt
Chalet des sports
2, route du Portage
Cloridorme, QC, G0E 1G0
Mine de rien, un établissement commercial qui dure depuis 40 ans dans le Village, ça n’arrive pas souvent. C’est pourtant ce que le propriétaire du Campus Bar & Danseurs nus, Guillaume Patenaude et son équipe vont célébrer ce mardi 28 août ainsi que tout le week end de la Fête du travail.

Pour l’occasion, on aura droit à plusieurs activités spéciales ainsi que des invités surprises, comme ce à quoi le Campus a habitué sa clientèle au fil des années. Le propriétaire précédent, Gary Blanchard, a travaillé fort pour créer une notoriété à cet endroit pendant plus de 22 ans.
En devenant le patron des lieux en 2022, Guillaume Patenaude a tenu à poursuivre dans le même sens, et même à développer un nouveau concept, le Daddy’s Corner, qui accueille la clientèle masculine seulement entre 15h et 19h tous les jours. On a aussi modifié la signature graphique du club qui lui donne une allure « classy », avec la boucle dans un blason, surmontée de la lettre « C ».

Voilà donc l’occasion de célébrer ces 40 années de présence dans le ciel montréalais avec l’équipe des danseurs qui en mettront encore plein la vue toute la fin de semaine. Le Campus est ouvert tous les jours de 15h à 3h.

Campus Bar & Danseurs nus
campusmtl.com
1111, rue Sainte-Catherine Est
Montréal
514-526-3616