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Par Gaëtan Vaudry

Dans une tournée de 40 jours dans l’Est du Québec et au Nouveau-Brunswick, nous en visitons des endroits et nous en côtoyons des gens! Certains endroits retiennent notre attention et c’est le cas du gîte LaRichardière, situé dans la municipalité de village de Godbout sur la Côte-Nord, dont la population n’est que 262 habitants, selon le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation.

Je dois vous dire d’entrée que l’endroit est tout simplement magnifique. Et que dire de nos hôtes, Claude-Joseph Gosselin et de son superbe chien Body (croisement entre danois et un labrador), qui nous reçoivent comme des princes! Nous arrivons le mercredi soir, après une bonne journée de route. Nous sommes accueillis dans une superbe maison datant de 1928, chaleureuse et décorée avec goût. Il faut dire que Claude-Joseph, qui a lui-même beaucoup voyagé, a personnalisé son style d’accueil. Fière de le dire, il n’en fait pas trop. Juste assez. Et c’est ce que les invités – moi le premier – apprécient de lui.

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Quatre artistes de la région

J’aimerais débuter en vous parlant de l’histoire de cette maison quasi centenaire. Pourquoi se nomme-t-elle LaRichardière ? Pour rendre hommage à deux personnes importantes aux yeux de Claude-Joseph. La première est le noble Richard Testu de la Richardière (1681-1741), capitaine de flûte et de port, maître-pilote dans le fleuve et le golfe du Saint-Laurent. Mais aussi pour Mathieu Richard, un ouvrier qui vécut dans cette magnifique résidence avec sa famille pendant plus de 40 ans. On y retrouve quatre chambres à coucher, toutes nommées en l’honneur d’un artiste de la région. Il y a d’abord la chambre Gilles Vigneault (célèbre poète de Natashquan), la chambre Éric Maillet (sculpteur et forgeron, Bergeronnais d’adoption), la chambre Claude Le Sauteur (artiste peintre 1926-2007) et enfin, la chambre Francine Chicoine (auteure de Baie-Comeau). Fait notable, le lit de la chambre Éric Maillet a été réalisé sur mesure par l’artiste lui-même (voir la photo). Une véritable œuvre d’art unique! « Je voulais honorer des artistes de la région », souligne fièrement le propriétaire de l’endroit. « J’ai obtenu les autorisations et je me donne depuis comme mission de faire découvrir leur talent à plusieurs de nos clients. »

Nous pourrions presque dire que le gîte LaRichardière s’avère un mini musée. On y retrouve plusieurs œuvres d’art, une multitude de livres sur l’histoire de la région, de même qu’un hôte passionné, qui m’a gentiment fait découvrir l’œuvre de l’artiste peintre Claude Le Sauteur. Vraiment très enrichissant.

Un délice pour les papilles gustatives

Claude-Joseph, qui habite Godbout depuis trois décennies, gère ce gîte avec passion. Issu du milieu de l’hôtellerie, il s’occupe de la gestion, de l’animation, de la cuisine et même de l’entretien ménager. Parlant de nourriture, sachez que notre hôte sait y faire! Au petit-déjeuner, il nous propose d’entrée un jus d’orange, suivi d’une magnifique coupe de fruits frais, qui s’avère exquise pour les papilles gustatives. On termine le tout avec un excellent pain doré, servi avec une confiture aux framboises maison et bien sûr, avec du succulent sirop d’érable de chez nous. Que demander de mieux ?

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Je ne peux dire que bravo et merci à Claude-Joseph pour ces 24 heures mémorables. J’aurais volontiers accepté un séjour prolongé, question d’en découvrir davantage sur cette charmante petite région sur la mer et aussi pour m’amuser avec ce charmant Body, gros toutou de 90 livres calme et chaleureux. Ce n’est que partie remise!

Gîte LaRichardière
109, rue St-Régis
Godbout (Québec)
418 568-7446
Visiter la page Facebook de LaRichardière


Par Gaëtan Vaudry

Si je vous dis le mot « glamping », ça vous dit quelque chose ? Il s’agit de la contraction des mots glamour et camping, qui propose de l'hébergement écoresponsable en immersion avec la nature, tout en y alliant le luxe et les commodités d'une chambre d'hôtel. Et c’est exactement ce qu’offrent nos amis d’Exode en nature de Sainte-Rose-du-Nord, municipalité située sur la rive nord du fjord du Saguenay.

À mon arrivée sur le site, je suis accueilli par le charmant Vincent Fréchette, l’un des quatre actionnaires de l’endroit et qui s’est avéré un guide étonnamment professionnel et passionné. Le jeune homme commence par me raconter la petite histoire qui a inspiré le nom de cette belle aventure. Selon la légende, Exode était le nom du voilier des premiers actionnaires Vicky Maltais et Patrick Prévost, lors de leur incroyable aventure aux Bahamas. À l’été 2020, Exode a été volé dans les Bahamas et le couple a voulu conserver ce magnifique souvenir en donnant le même nom à leur futur centre d’hébergements insolites.

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Le calme d’un séjour en pleine nature

Exode en Nature offre cinq résidences fort originales et bien différentes, décorées avec goût et tissant des liens avec leur expérience dans la mer des Caraïbes, avec des filets de catamaran. Situé sur un site enchanteur de 8,5 acres au bord de la rivière Pelletier, au pied des Monts-Valin, on y retrouve les chalets La Mélilot et La Baumier, de même que la Yourte Myrica et le Dôme La Thuya, de même que la maisonnette Pod Le Sumac. Les cinq établissements peuvent accueillir confortablement de deux à quatre adultes (il est possible d'accueillir jusqu'à six personnes avec un sofa-lit) et offrent les commodités d’usage, dont une douche, la literie, la vaisselle, le wi-fi et un poêle au gaz propane. Il ne faudrait pas oublier les espaces extérieurs réservés à la détente près du cours d’eau, dont le ruissellement ajoute au calme d’un séjour en pleine nature, avec en plus des foyers extérieurs et des spas nordiques chauffés au bois!

Fait intéressant, les propriétaires d’Exode en nature acceptent avec plaisir les animaux domestiques en laisse : « Nous souhaitons que les gens viennent vivre une aventure mémorable au cœur de la nature », souligne généreusement la copropriétaire Vicky Maltais. « Les animaux de moins de 50 livres sont les bienvenus, car nous savons à quel point plusieurs de nos clients souhaitent venir se ressourcer, accompagnés de leurs animaux de compagnie. » Et parlant de ressourcement, Exode en nature est l’endroit idéal pour une escapade en amoureux, ou encore un week-end en famille ou entre amis.

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Des activités pour tous les goûts

Les amateurs d’activités et d’aventures ne seront pas en reste chez Exode en nature. En hiver, dans un rayon de quelques kilomètres, il vous sera possible de faire de la motoneige, du ski alpin, du ski de fond, du patin, du traineau à chien, de la glissade et même de la pêche blanche. Prenez note que tous les hébergements d’Exode en nature vous offrent gratuitement des raquettes, question de vous évader en pleine nature. En été, la liste des activités s’allongent avec la pêche, qui peut y être pratiquée dans près de 650 lacs, la chasse, le kayak, le canot, le vélo de montagne, la plage, le golf et bien sûr, la randonnée pédestre.

Exode en nature, c’est le travail acharné des quatre membres de cette magnifique famille grandement accueillante - Gabrielle Prévost, conjointe de Vincent, complète le quatuor - qui ne souhaite qu’une seule chose : vous offrir un séjour à la hauteur de vos attentes.

Exode en nature
1516, Route de Tadoussac
Sainte-Rose-du-Nord
418 540-1455
exodeennature.com

Après un succès phénoménal au Théâtre du Trident à Québec en mars dernier, dans une mise en scène d'Alexandre Fecteau, la pièce "N’essuie jamais de larmes sans gants", une imposante tragédie romantique enveloppée de poésie, s'est amenée chez Duceppe à la Place-des-Arts pour le public montréalais. Elle y est présentée jusqu'au 17 décembre.

Cette adaptation pour la scène de Véronique Côté du fameux roman de Jonas Gardell plonge les spectateurs au cœur de l’épidémie de VIH des années 1980 en Suède, à travers l’histoire de personnages attachants incarnés par des interprètes brillants. Ces mêmes interprètes qui ont épaté au Trident enflamment la scène de la PDA.

N'essuie pas de larmes
Synopsis: Rasmus fuit son village et l’étouffant nid familial pour se jeter à corps perdu dans sa nouvelle vie à Stockholm, où brille l’espoir d’être enfin lui-même. Benjamin, lui, est déchiré entre le chemin tracé d’avance par son appartenance aux Témoins de Jéhovah et son simple désir d’aimer quelqu’un qui l’aimera en retour. C’est Paul, flamboyante mère poule pour les gais égarés, qui les réunit par hasard une nuit de Noël. Ils repartent main dans la main sans savoir que leurs pas de deux enfiévrés les mèneront au bord de l’abîme. Que l’un d’eux tombera sous la lame d’une faucheuse que personne ne connaît encore: le sida.

N'essuie pas de larmes


Alexandre Fecteau, qui avait notamment signé la mise en scène d’Amadeus au Trident, s’attaque ici à un chef d’œuvre de la littérature mondiale avec l’audace et l’engagement qu’on lui connaît.

La scénographie de cette oeuvre est fascinante. Des blocs sombres de différentes tailles occupent la scène et prennent diverses formes, se déplaçant constamment, avec l'aide des comédiens et de techniciens de scène, pour s'adapter aux multiples contextes pendant ces quelques presque trois heures de présentation, entrecoupées d'un entracte. Curieusement et heureusement peut-être même, le metteur en scène joue allègrement avec l'humour du texte, ce qui allège le côté tragique de l'oeuvre. On rit beaucoup et franchement à plusieurs moments.

En fin de première partie, la scène est littéralement inondée par une pluie qui tombe sans cesse et qui crée une atmosphère encore plus tragique sur les événements, en plus de détremper les vêtements de presque tous les comédiens. Au retour de l'entracte, c'est sur une scène encore remplie de quelques centimètres d'eau que va se jouer le dénouement de cette nuit de Noël bien particulière. Avec tout ce que ça comporte de difficultés et de contraintes pour les acteurs. 

L'émotion est à son comble, et plusieurs spectateurs ont avoué avoir versé des larmes à plusieurs reprises durant le spectacle. La communauté LGBTQ+, en particulier les hommes gais qui ont été témoins de cette "crise'" du sida à ses débuts dans les années 1980-1990, et leurs proches, sont très présents dans la salle. À la sortie, on sent l'émotion et on entend les commentaires qui fusent à propos de la pertinence et de la justesse de cette présentation théâtrale.

Une activiste de longue date connue auprès de la communauté en matière de prévention du VIH et d'information sur le sida, a déclaré qu'elle allait "se souvenir de cette pièce le reste de sa vie", tellement elle est évocatrice de la réalité vécue, autant ici qu'en Suède, où se déroule l'action.

À Montréal, plus de quinze artistes sur scène, dont la plupart de la création originale :
Maxime Beauregard-Martin, Olivier Arteau, Samuel La Rochelle, Maxime Robin, Gabriel Cloutier Tremblay, Israël Gamache, Laurent Fecteau-Nadeau, Érika Gagnon, Hugues Frenette, Frédérique Bradet, Jonathan Gagnon, Carla Mezquita Honhon. 

Quatre musiciens complètent l'équipe d'interprétation : Anne-Marie Bernard (pianiste), Jean-François Gagné (violoniste), Marie-Loup Cottinet (violoncelliste) et Karina Laliberté (altiste).

Théâtre Jean Duceppe
Billetterie : Place des Arts

Du 6 au 17 décembre 2023

Duceppe


Par Gaëtan Vaudry

Si vous passez à Chicoutimi, particulièrement sur la célèbre rue Racine, vous ne pouvez pas manquer le non moins célèbre Bistro D. Propriété de l’homme d’affaires David Rousseau, l’établissement se donne comme mandat de fusionner les influences françaises, italiennes, et asiatiques, pour le grand plaisir d’une clientèle assidue, souhaitant déguster de succulents plats traditionnels, réalisés avec les meilleurs ingrédients locaux et de saison.

Si l’étoile du Bistro D brille au centre-ville de Chicoutimi depuis plusieurs années déjà, sa petite sœur, la Sandwicherie et la Salaison du Bistro D ne sont vraiment pas en reste. Véritable fierté de son propriétaire et fondateur, la Salaison du Bistro D propose des charcuteries de qualité supérieure : « Chaque morceau de viande est préparé à la main, de façon artisanale », souligne David Rousseau. « Nous y ajoutons subtilement épices et aromates, afin d’offrir un festin pour les sens. » Et à la Salaison du Bistro D, la variété est au rendez-vous, avec d’excellents produits comme des saucissons secs, le lonzu, le salami, le chaudin, la coppa, la bresaola, la ventrèche et bien d’autres.

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Dans la haute saison, de nombreux touristes français font le détour à la Salaison du Bistro D. Une cliente parisienne affirmait récemment : « Je dois vous faire une déclaration d'amour : depuis 2 ans que je suis au Québec et que je cherchais un saucisson qui me rappelait ceux que j'avais en France. Je viens d’en trouver dans mon épicerie locale et c'est un régal. Mon dieu que ça m'avait manqué ! » C’est le genre de commentaires que reçoivent fièrement les charcuteries Monsieur D sur les réseaux sociaux, étant disponibles dans plusieurs points de vente au Québec. Les charcuteries Monsieur D étaient même demi-finalistes au Gala des grands prix agroalimentaires 2023, dans la catégorie Prix du public Maxi et Provigo. Rien de moins !

Là où David et son équipe se distinguent particulièrement, c’est avec leurs précieuses associations avec des artisans du Saguenay. Je pense entre autres à la création d’un saucisson avec la bière et le porc de la Ferme Villoise de Saint-Gédéon, ou encore les saucissons à la Beemer Vodka, créés en collaboration avec Morille Québec, que propose la Distillerie Beemer de Roberval.

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Si vous faites l’expérience d’un plat au Bistro D, sachez qu'un sympathique employé sera en mesure de vous proposer une variété de vins d’importation privée, soigneusement sélectionnés afin de rehausser les saveurs de votre assiette.

Bistro D / La sandwicherie / La Salaison du Bistro D
381, rue Racine Est, Chicoutimi
418 973-4668
Page Facebook du Bistro D / La Sandwicherie
Page Facebook de La Salaison du Bistro D


Par Gaëtan Vaudry
Photo : Facebook

C’est à l’été 2024 que sortira « Le chef et la douanière », le nouveau film de la cinéaste baie-comoise Manon Briand. Il lui aura donc fallu attendre 10 ans, depuis la sortie de son dernier opus « Liverpool », sorti en 2012. En entrevue avec le journaliste Maxime Demers du Journal de Montréal, Manon Briand nous explique que c’est le cinquième scénario sur lequel elle travaille depuis 10 ans et c’est celui qui aboutit finalement en un tournage.

Le nouveau film de la réalisatrice de « La Turbulences des fluides » raconte l’histoire d’un chef français en mal de renommée qui tente d’aider une enfant à remporter un concours culinaire. Il devra cependant affronter l’hostilité de tout un village à l’égard de sa mère, l’intransigeante douanière locale. Le rôle-titre de cette comédie a été confié à l’acteur français Édouard Baer, bien connu pour son interprétation d’Astérix dans le film « Astérix et Obélix : Au service de sa Majesté ». Celui qui est à la fois acteur, producteur et animateur en France, sera bien entouré par Julie Le Breton, Sylvain Girard, Normand Chouinard, Michèle Deslauriers et Dominic Paquet : « Je me suis payé la traite. J’ai mis tout le monde que j’aimais », souligne la réalisatrice en entrevue.

On se souviendra qu’en 2003, Manon Briand obtenait 4 nominations au Prix Jutra (désormais les Prix Iris), dont celui du meilleur scénario, pour le chef d’œuvre « La Turbulences des fluides ». Une décennie plus tard, elle remportait le Women in Film and Television Artistic Merit Award au festival de Vancouver, pour son long-métrage « Liverpool ».

Ambiguïté sexuelle

Diplômée de l'Université Concordia en Arts Plastiques, option cinéma, Manon Briand prend le pouls de sa génération de gais, lesbiennes, bisexuels urbains branchés – et mêmes des hétérosexuels – pour qui l’identité sexuelle est une affaire de cœur, dans sa première œuvre « Les Sauf-Conduits » en 1991, un court-métrage mettant en vedette Luc Picard et Patrick Goyette. Avec son premier long-métrage « 2 Secondes », la cinéaste propose un mélodrame habilement forgé, traitant d’une lesbienne, coureuse cycliste finie, qui s’épanouit comme courrier à vélo dans les rues usées de Montréal. Charlotte Laurier, Dino Tavarone, Yves P. Pelletier et Suzanne Clément sont de la distribution de ce film de 1998.

Au début des années 2000, « Heart—The Marilyn Bell Story », une biographie télévisée en anglais au sujet de la nageuse marathonienne de Toronto, mettant en vedette Caroline Dhavernas, a permis à Briand de parfaire ses compétences comme réalisatrice, tout comme de pousser plus loin son intérêt pour les corps féminins, les défis athlétiques et l'ambiguïté sexuelle.

Inutile de vous dire que l’encyclopédie libre Wikipédia classe la Baie-Comoise dans la catégorie « Réalisatrices canadiennes dont l’œuvre est marquée par les thèmes LGBTQ ».


Par Gaëtan Vaudry

Ce n’est pas la première fois que je débute l’un de mes textes en vous précisant que j’ai eu la chance de rencontrer un véritable passionné et c’est une fois de plus le cas, grâce à ma rencontre avec le sympathique homme d’affaires Frédéric Dumoulin, qui fondait l’entreprise SurfShack à l’été 2010.


Située dans le secteur Moisie à Sept-Îles, aux abords d’une plage où les vagues déferlent et se brisent sur un fond de sable, SurfShack est la première entreprise à développer le surf dans la région. Il suffit de vous y déplacer, de rencontrer Frédéric et son équipe pour constater que le concept se veut rassembleur pour les adeptes de surf d’ici et d’ailleurs, facilitant l’accès à la mer pour tous.

Conditions idéales pour les débutants et les intermédiaires

Depuis l’été 2021, SurfShack a pignon dans un nouveau local de la rue Mars, à quelques pieds de la mer. Idéale pour les familles qui souhaitent profiter d’une journée sur l’eau, elle propose la vente et la location d’équipement, de même que de la formation de base et plus avancée pour surf et la planche à pagaie : « Notre site offre les conditions idéales pour les débutants et les intermédiaires », souligne son fondateur. « La Côte-Nord comporte certes bon nombre d’endroits pour le surf. Toutefois, dans l’optique de préserver leur intégrité, il est de la responsabilité de SurfShack de concentrer ses activités en des lieux sécuritaires. »

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Pendant la saison hivernale, n'allez pas croire que Frédéric est du genre à se croiser les doigts. Bien au contraire ! L’enseignant de profession en profite plutôt pour développer de nombreux projets pour la prochaine saison, dont la création d’un concept corporatif qui viserait les grandes entreprises de Sept-Îles et des environs : « Notre site nous permet d’accueillir 70 personnes qui pourraient profiter de la plage et de la mer, en plus d’un bon repas/buffet et même d’un spectacle », nous explique-t-il. « Une entreprise de la région pourrait réserver le SurfShack, afin d’offrir une journée paradisiaque à ses employés. »

L’endroit est aussi un lieu de prédilection pour les groupes de jeunes étudiants, à qui l’on offre une activité parascolaire fort appréciée. Encore là, Frédéric et son équipe possèdent l’expérience nécessaire afin de recevoir adéquatement ces groupes. « Cependant, il faut que les organisateurs réservent un bon moment à l’avance. En cette période où la pénurie de main-d'œuvre sévit lourdement dans la région, il nous faut avoir le temps de bien orchestrer les choses et de s’assurer que ce sera une superbe journée haute en couleur et très sécuritaire pour tous », termine le principal intéressé.

Si vous passez à Sept-Îles l’été prochain et que vous avez le goût de l'aventure, permettez-vous un arrêt dans ce lieu bucolique de la Côte-Nord. Vous ne serez vraiment pas déçu!

SurfShack
1075, rue Mars, Sept-Îles
418 444-7873
surfshack.ca


Par Gaëtan Vaudry

Je savais bien qu’en m’arrêtant à Baie-Comeau, ville industrialo-portuaire de la Côte-Nord, j’allais avoir la chance de rencontrer des gens sympathiques. Ce fut le cas avec Frédéric St-Laurent Garon, l’un des trois actionnaires de la Boucherie les trois p’tits cochons. Faire connaissance de celui que tout le monde surnomme Fred, c’est faire la rencontre d’un artisan passionné. Pour lui, les viandes n’ont plus de secret, sans compter les sushis dont il est passé maître durant une bonne décennie. Les plus fidèles de l’endroit font l’éloge du service impeccable de l’équipe de la boucherie, mais aussi de la grande variété de nombreux produits, de la qualité de ces derniers et du retour très attendu du comptoir à sushis.

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Si Fred et son associé se font un devoir d’offrir une bonne douzaine de produits de producteurs locaux (dont ceux la ferme Les jardins de Carmanor), plusieurs produits de la Boucherie les trois p’tits cochons apparaissent également au menu de restaurants de la Manicouagan : « C’est important pour nous de valoriser le travail d’artisans d’ici », souligne le principal intéressé. « Nous songeons même proposer à une autre boucherie de la région de créer une nouvelle sauce avec nous. Simplement pour démontrer la belle fraternité qui existe entre les entreprises de Baie-Comeau. »

Ça vaut le détour !

Parmi les gros vendeurs de la Boucherie les trois p’tits cochons, on retrouve bien évidemment le bœuf classique, mais aussi les viandes marinées, une grande variété de saucisses, les charcuteries (dont celles de la Charcuterie Le porc-épique), les tartares de bœuf et de saumon, sans oublier le tartare de veau et camerise, qui s’avère un véritable délice légèrement fruité et le tartare cheeseburger de la maison. Lors de ma visite, Fred venait tout juste de terminer la préparation de piments jalapenos farcis au fromage et enroulés de bacon… qui dit mieux ?

Toujours à la recherche de nouveautés, Fred se dit très heureux de sa nouvelle collaboration avec l’entreprise Pinto's MC Wagyu, qui offre un bœuf Wagyu d’une qualité exceptionnelle, en provenance du Japon. « La qualité de ce bœuf est incroyable », précise le jeune homme d’affaires. « Et que dire de sa saveur, hautement relevée. Il n’est pas donné, mais il vaut le détour ! »

Les projets sont nombreux pour Fred et son équipe. Le retour du populaire comptoir à sushis démontre à quel point ce produit fait fureur à la boucherie de Baie-Comeau : « Les boîtes disparaissent presque au même moment où nous les déposons dans le comptoir », nous explique l’expert en la matière. « Nous sommes donc en constante production, afin de répondre à la forte demande. » J’ai personnellement eu la chance de faire l’expérience d’un plat de 10 sushis, préparés spécialement par ce cher Fred. Et je peux désormais comprendre l’engouement des amateurs pour cet excellent produit de la Boucherie les trois p’tits cochons !

Boucherie les trois p’tits cochons
873, rue Bossé, Baie-Comeau
418 294-0804
Visiter la page Facebook de la boucherie

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C’est une région encore largement sauvage où vous pourrez partir à la découverte du Nord du Québec. Égrainés le long de l’estuaire et du golfe du Saint-Laurent, les villages et villes de la Côte-Nord offrent parmi les plus belles plages du Québec… si vous pouvez supporter l’eau glacée du golfe. Pour entrer en contact avec les Premières nations, c’est certes la région touristique où elles sont les plus présentes; elle compte sept communautés. La Haute-Côte-Nord, située juste au nord du Saguenay, compte plusieurs auberges homosympas. Elles constituent l’endroit idéal pour se retirer de l’énervante vie urbaine afin de reprendre contact avec la nature sauvage.

Le site de Tadoussac a été visité par Jacques Cartier en 1535 alors qu'il remontait le Saint-Laurent. Il était alors habité l’été par une tribu innue ce qui permit aux explorateurs français d’établir avec eux des contacts commerciaux. Fondé en 1601 comme poste de traite, Tadoussac est l’un des plus anciens établissements français en Amérique. À l’entrée du fjord du Saguenay et au début de la Côte Nord, le village moderne est situé non loin du poste de traite originel, à l’embouchure du Saguenay. C’est certes la plus belle station balnéaire sur le Saint-Laurent avec sa vaste plage sablonneuse et sa promenade en bord de mer. C’est donc une destination prisée, principalement pour l’observation des baleines et grâce à la beauté sauvage du fjord glaciaire. Le village est reconnu internationalement, depuis 1998, comme faisant partie du très sélect Club des plus belles baies du monde et il en devint aussi le premier membre officiel en Amérique du Nord. Tadoussac est reconnu comme étant le plus vieux village du Québec. Plus de 300 000 touristes visitent chaque année ce village de moins de 1 000 habitants.

Le Saguenay se jette ici dans le Saint-Laurent en y apportant de l’eau douce froide. Comme à cet endroit l’eau du fleuve est salée et ses eaux plus profondes, il se crée des turbulences idéales où pullulent une faune et une flore uniques. Aussi, les baleines s'y donnent rendez-vous et on y retrouve les plus gros cétacés, tels le rorqual commun et, parfois, la baleine bleue.

La région de Tadoussac est entourée de zones rurales ou sauvages et des parcs nationaux que sont  le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent et le parc national du Saguenay. À quelques kilomètres du village, on peut escalader les plus hautes dunes de sable du Canada. L’Hôtel Tadoussac, incontournable au cœur du village, jouit d'une réputation internationale, notamment pour son toit rouge immortalisé par le tournage du film L'Hôtel New Hampshire d'après le roman de John Irving. La Petite Chapelle, le Centre d'interprétation des mammifères marins et le Poste de traite Chauvin sont parmi les attraits touristiques les plus prisés par les visiteurs venus des quatre coins du monde.

Les nombreux touristes en visite à Tadoussac sont aussi attirés par le bouillonnement culturel qu'on y retrouve l’été. La saison s’ouvre avec le Festival de la Chanson de Tadoussac au mois de juin. Le reste de l'été, on peut assister à des spectacles quasi quotidiennement dans les chouettes cafés du village.


Par Gaëtan Vaudry

Tadoussac est fort possiblement l’une des plus belles régions touristiques estivales au Québec. Cependant, cette région de la Côte-Nord est pas mal plus tranquille en hiver. Heureusement, grâce à nos amies des Chalets-camping Domaine des Dunes, il est possible d’y passer de très beaux moments, même en saison hivernale !

Situé entre le village touristique de Tadoussac et les fameuses Dunes (deux immenses terrasses marines de sable que la dernière fonte glaciaire a mises au jour, il y a quelque 10 000 ans), le site du Domaine des Dunes, sous un boisé de bouleau, est tout simplement enchanteur. Il propose à la fois un camping, la location de chalets pouvant accueillir jusqu’à six personnes, la location d’une kamook et aussi, celle d’un tipi en bois… rien de moins ! « Nous reprenons du service en hiver, pour le plus grand plaisir de notre clientèle », nous lance la copropriétaire Bernadette Roduit Bender, avec un large sourire. « Les expériences en formules kamook et tipi se font en styles camping, c’est-à-dire avec accès à un local sanitaire avec toilettes et douches, laveuse et sécheuse, de même qu’une salle communautaire. »

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Plusieurs activités sont disponibles même en hiver au Domaine des Dunes, dont l'accueil très apprécié pour les adeptes de motoneige en forêt boréale, des sentiers pour la randonnée en raquettes et skis de fond. En été, la région regorge d’activités, dont la croisière aux baleines, observation de l'ours noir, le kayak de mer, centre interprétations des mammifères marins, les bonnes tables de la région et bien plus.

Bernadette, qui s’entoure de sa fille et de son fils pour tous les rouages du Domaine des Dunes, a travaillé très fort dans les dernières semaines, afin de vous accueillir cet hiver. Lors de ma petite visite à Tadoussac à la fin de novembre, la famille s'affairait aux derniers ajustements afin de recevoir de nombreux clients pour la belle saison hivernale. D’ailleurs, Bernadette et son équipe vous invite à réserver votre chalet, kamook ou tipi en bois pour la période des Fêtes avant le 10 décembre. On vous promet même une belle surprise !

Domaine des Dunes (Chalets-camping)
585, Chemin de la Rivière-du-Moulin-à-Baude
Tadoussac
418 235-4843
domainedesdunes.com


Par Gaëtan Vaudry
Photo : Éditions Héliotrope

Il est à peine âgé de 31 ans et son nom est déjà sur toutes les lèvres. Natif de Montréal, mais Chicoutimien d’adoption, Kevin Lambert s’avère un prolifique auteur qui collectionne les prix les plus prestigieux.

Son manteau de cheminée regorge déjà de plusieurs prix, dont le celui de la meilleure thèse en arts et sciences humaines de l'Université de Montréal, le prix Pierre L'Hérault de la critique émergente, le prix découverte du Salon du livre du Saguenay−Lac-Saint-Jean, le prix Sade, le prix du CALQ (Conseil des arts et lettres du Québec), le prix Ringuet, le prix Décembre, ainsi que le prix Médicis 2023… rien de moins!

Diplômé de l'Université de Montréal avec une maîtrise et un doctorat, l’écrivain publie son premier roman Tu aimeras ce que tu as tué en 2017. Dans ce récit qui se déroule dans un Chicoutimi malsain et morbide, Kevin Lambert utilise la haine comme ton littéraire et critique avec virulence la xénophobie et l’homophobie qui sévit encore au Québec. Déjà, le jeune homme parvient à faire tourner bien des têtes, principalement celles de la scène littéraire québécoise. Il n’en fallait pas plus pour mettre la table pour son second roman, Querelle de Roberval, paru un an plus tard. Cet opus - renommé Querelle par son éditeur français - qui nous relate la lutte des ouvriers et ouvrières de la scierie de Roberval envers leur patron, recevra une multitude de prix et de mentions qui feront rayonner le nom de Kevin Lambert au-delà de nos frontières.

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Plusieurs se souviendront qu’en juillet 2023, Kevin Lambert n’a pas apprécié que le premier ministre du Québec, François Legault, souligne sa dernière œuvre Que notre joie demeure sur Twitter. L’écrivain a farouchement répliqué à la critique littéraire du chef de la CAQ sur les réseaux sociaux : « M. Legault, en pleine crise du logement, alors que votre gouvernement travaille à saper les derniers remparts qui nous protègent d’une gentrification extrême à Montréal, mettre mon livre de l’avant est minable (…) Ce qui m'a dérangé, ce n'est pas tant le fait qu'il lise des livres qui s'éloignent de ses idées politiques ou de sa chambre d'écho, mais c'est la lecture qu'il a faite de mon livre dans le contexte de la crise du logement. » Les deux hommes allaient par la suite se répondre, au moyen de quelques messages.

Ouvertement gai, Kevin Lambert, en entrevue dans La Presse avec le metteur en scène René-Richard Cyr en 2021, affirme vouloir participer au mouvement d’affirmation homosexuelle dans ses œuvres : « J’aime ça faire partie de la catégorie LGBTQ », souligne-t-il. Selon lui, l’industrie culturelle s’impose des changements, des ajustements : « Les catégories ne me dérangent pas du tout. C’est une grosse machine, l’industrie culturelle, ça prend du temps à faire bouger, mais ça bouge. »

Le 9 novembre 2023, Kevin Lambert recevait le prix Médicis pour Que notre joie demeure, un prix littéraire français fondé en 1958, afin de couronner un roman, un récit, un recueil de nouvelles, dont l'auteur débute ou n'a pas encore une notoriété correspondant à son talent. Le Médicis, est doté d'une bourse de 1000 euros, soit un peu moins de 1500 $.

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