
Julie Lévesque
À 14 heures un samedi après-midi du début de juin, elle est déjà aux fourneaux, avec des membres de son équipe, pour préparer les mets de la soirée qui s’annonce occupée. La vie reprend à La Pocatière, un peu comme partout ailleurs, avec la fin de cette pandémie.
C’est en 1989 que le Café Azimut de La Pocatière voit le jour. Novateur déjà à l’époque, il devient rapidement la référence en restauration dans la région. Pas étonnant qu’Azimut ait été sélectionné par le réputé Guide Michelin pour représenter la côte Est du Québec.
Elle y travaille pendant quatre ans à sa sortie du Cégep, puis achète des parts de l’entreprise du propriétaire de l’époque. Dix ans plus tard, Julie Lévesque prend la relève et concrétise son rêve en faisant l’acquisition du restaurant. Elle devient alors l’unique propriétaire de ce lieu incontournable.
Totalement investie dans son projet, Julie Lévesque a pu laisser son dynamisme, sa passion et son sens des affaires s’exprimer. Misant sur une ambiance de travail agréable, elle est fière de s’être entourée d’une équipe professionnelle, passionnée et fidèle. « Plus qu’un simple restaurant, c’est une vraie famille qui travaille ensemble », assure-t-elle.

Le Café Azimut, au cœur du centre-ville, à deux pas du Cégep et de plusieurs lieux populaires du secteur, attire une clientèle diversifiée. Gens d’affaires, touristes, résidents locaux qui aiment son atmosphère et son ambiance, y viennent profiter de sa cuisine unique, surtout son tartare de saumon, ses grillades, mais aussi ses plats végé. Au second étage, une grande salle permet la tenue de réunions d’affaires ou autres. On peut également commander des plats pour emporter.

Femme orchestre, elle voit à tous les aspects de l’entreprise pour que la clientèle soit toujours satisfaite. Et comme si ce n’était pas suffisant, elle a ouvert un autre établissement en 2018, cette fois-ci un resto-bar à la marina de Saint-Jean-Port-Joli, dans la région voisine.
Café Azimut
cafeazimut.ca
309, 4e avenue
La Pocatière, Qc G0R 1Z0
418.856.2411
image+nation, le premier festival du cinéma queer du Canada, présentera la 5e édition de sa célébration annuelle du court métrage du 13 au 16 juin : IMAGE+NATION. FESTIVAL COURTS QUEER SHORT FILM FEST.
Proposant plus de 40 des meilleurs courts métrages de l'année, le festival sera disponible en ligne dans tout le Canada sur la base du principe « payez ce que vous pouvez ».
Les films ont le pouvoir d’éduquer, inspirer et unir les gens. En se déroulant en plein Mois de la Fierté, ce festival veut souligner et célébrer la diversité des voix, expériences et histoires de la communauté LGBT2SQ+ à travers le puissant médium qu’est le film - en offrant aux cinéastes queers une plateforme qui leur permet de partager leurs voix et histoires avec une audience pancanadienne. Il s’agit d’amplifier les voix LGBT2SQ+ et d’y sensibiliser le grand public.
Voir la bande-annonce en suivant ce lien.
Avec une programmation thématique exceptionnelle qui met notamment en vedette des cinéastes locaux·ales, Autochtones et canadien·nes, l’édition de cette année comprend six programmes :
- VOIX AUTOCHTONES → des perspectives et expériences bi-spirituelles et Indigiqueer ;
- DOCUMENTS → des courts métrages documentaires s’intéressant aux vies et vécus queers ;
- UNE QUESTION DE GENRE → des drames, comédies et documentaires explorant les réalités trans et non-binaires ;
- AMOUR → des contes d’amour, de désir et de romance ;
- MADE AU CANADA → des histoires queers venues des quatre coins du Canada ;
- QUEERMENT QUÉBEC → la sélection locale d’I+N.
En plus d’une sélection de courts métrages puissants, provocateurs et hautement divertissants, le festival propose également de nombreuses activités dynamiques : séances de questions-réponses, rencontres avec les cinéastes, discussions, etc.

Plus d’infos et billetterie au www.fcqsff.image-nation.org
On dit que l’avenir d’un peuple ou d’une collectivité passe nécessairement par la connaissance de son histoire. Si cela s’avère, une visite au Village historique acadien, à Blanchard, dans la région de Caraquet, s’impose pour quiconque a un intérêt pour l’histoire de l’Acadie et de sa population.

Le Village présente la vie quotidienne des acadiens de 1770 à 1949, de juin à septembre, grâce à une quarantaine de bâtiments historiques animés par des interprètes costumés et bilingues. Vaste musée à ciel ouvert, on y propose aussi un hôtel et un restaurant, en plus d’activités et d'animations.

Situé au cœur du Village, l’hôtel Château Albert propose de l’hébergement avec 14 chambres et il est une réplique du Château Albert, construit en 1907 à Caraquet. Les chambres respectent le cachet historique à quelques détails près. Profitez du calme d’autrefois dans un décor d’aujourd’hui. Le petit déjeuner buffet est offert aux clients.
Par ailleurs, lors d’une visite au Village historique, il est possible de s’offrir un goûter ou encore un succulent repas. Le Café-bistro du Village est un restaurant familial de 40 places avec terrasse, près de l’accueil du Village. On y propose un menu de mets acadiens et des incontournables de la cuisine contemporaine, ainsi qu’une sélection de cafés spécialisés. Ouvert du 6 juin au 16 septembre, de 9h30 à 17h30.

Pour sa part, la Table des ancêtres loge dans la maison historique Dugas. Le restaurant de 30 places propose des mets traditionnels acadiens, en plus de la meilleure tarte au sucre de la région. Découvrez les délices d’autrefois servis avec amour, comme chez grand-maman, du 6 juin au 16 septembre, de 11h30 à 16h.
La saison 2024 est débutée depuis le 6 juin. On peut se procurer une passe de saison pour des visites tout l’été et ce, pour toute la famille. Le Village historique Acadien s’identifie comme homosympa.

Village historique Acadien
villagehistoriqueacadien.com
506.726.2600
5, rue du Pont
Bertrand, NB E1W 0E1
L’île de Miscou, dans la péninsule acadienne est d’une beauté exceptionnelle. Pas étonnant que Michèle Garceau et sa famille aient choisi d’y élire domicile il y a plus de 10 ans, alors qu’elle y avait trouvé son conjoint une quinzaine d’années plus tôt. Aujourd’hui, elle exploite ce qui est devenu son projet dès 2012, mais qui a mis du temps à aboutir pour diverses raisons, dont le décès tragique de son conjoint et bien entendu, la pandémie de COVID.

Fait à signaler, cette diplômée en anthropologie, qui a roulé sa bosse au Québec pendant plus de 25 ans dans le domaine de la production télévisuelle et cinématographique entre autres, touchant plusieurs champs d’intérêt sociaux, culturels, anthropologiques, humains et bien d’autres, a depuis attaché une autre corde professionnelle à son arc : celle de capitaine de bateau de pêche au homard depuis 2016. Elle demeure encore une des rares femmes dans les Maritimes à exercer ce métier, ce qui a d’ailleurs fait l’objet d’un film documentaire (*) ces dernières années.
Une fois la saison de pêche terminée, en juin, c’est son dossier de La vieille école de Miscou qui prend la relève pendant la belle saison, et ce jusqu’en octobre.
La vieille école de Miscou, dont elle est propriétaire, fait dorénavant partie du paysage socio-économique, touristique et culturel de l’île et même de toute la région. « J’ai acheté l’école en me disant que je voulais faire quelque chose de créatif », explique-t-elle. Les aléas de la vie ont quelque peu retardé sa réalisation, mais depuis trois ans, le projet a fini par prendre forme et se concrétiser.

L’édifice construit dans les années 1950 comprend deux étages et se veut un lieu polyvalent, selon le concept de maison des voyageurs, des artistes et des gens d’ici imaginé par Michèle Garceau. De nombreux travaux de rénovation, d’amélioration et de réaménagement y ont été réalisés depuis 10 ans. À l’étage supérieur, on y trouve huit chambres avec salles de bain, bien aménagées, pouvant accueillir chacune de 2 à 5 personnes, pour un total de 32 personnes. On y trouve aussi un coin café et un espace cuisine équipé pour les repas offerts dans la salle à manger. En bas, une vaste salle communautaire servira dès l’été 2024 pour la tenue de rassemblements, de spectacles, de conférences ou de réceptions.

À l’arrière, sur le vaste terrain entouré d’arbres et de végétation, on a aménagé des structures couvertes pour accueillir des activités familiales, des cours de yoga, ou d’autres types de rassemblements. D’autres plus petites peuvent servir pour des pique-niques à l’abri, alors que deux autres abritent un spa, accessibles par les gens qui logent dans les chambres. La cour peut accueillir des activités en plein air de toutes sortes et adaptées selon les saisons.
On y tient d’ailleurs au mois d’août autour de la fête nationale des Acadiens, le populaire Festival du thon avec jeux, musique, bouffe et animation, concours et dégustation, fête de la famille, etc.

Michèle Garceau précise que depuis trois ans, l’endroit est le théâtre tout le printemps et aussi l’automne, avant et après la saison touristique, d’activités privées qui occupent les lieux en totalité ou en partie, pendant quelques jours ou même des semaines entières. L’endroit est prisé par les organisateurs d’activités qui recherchent un lieu calme, bien organisé, accueillant et polyvalent. Les administrateurs et membres de l’organisme LGBT Acadie Love de Caraquet y ont d’ailleurs tenu une rencontre d’orientation l’automne dernier. Avant la fermeture pour l’hiver, une grande fête d’Halloween pour la population locale et régionale y a été tenue en 2023. Parions qu’elle sera de retour pour les prochaines années.

L’accès au public des chambres et du restaurant est surtout concentré du 19 juin au 15 octobre environ, " en fait, après que la tourbière ait perdu son rouge flamboyant. Vers la fin septembre et début octobre, c’est carrément la messe pour venir virer à Miscou et voir ce spectacle annuel " rappelle Michèle Garceau.
Pendant cette période, on peut profiter du café/restaurant licencié saisonnier. En plus du coin-café qui offre cafés, smoothies, croissants, chocolatines et muffins, les déjeuners traditionnels sont également offerts ainsi que le lunch. On y prépare aussi des lattés et lattés glacés, des fish cakes maison, paninis garnis, ou même une salade césar maison et une guédille aux homard. Qu’on vienne y loger quelques jours ou simplement faire une halte lors d’une visite au phare historique de 23 mètres tout au bout de l’île, on y sera bienvenu, assure Michèle Garceau.

Fière de participer à l’essor économique et touristique de l’île de Miscou, La vieille école emploie de 8 à 10 personnes de juin à septembre.

La vieille école de Miscou
facebook.com/LavieilleecoledeMiscou
506.344.0190
10577, New Brunswick 113
Miscou, NB E8T 1Z6

(*) Femmes capitaines, 2022, tou.tv. Disponible en ligne gratuitement. ici.tou.tv/femmes-capitaines
Accueillez la beauté de la diversité, tous les événements sont gratuits et ouverts à tous les âges au Festival Fierté Dieppe, en Acadie, au Nouveau-Brunswick.
Du 6 au 9 juin, les organisateurs vous invitent à participer à des activités gratuites et ouvertes à toustes. Les familles et les enfants sont les bienvenus.

Par exemple, on y propose une soirée gaming et trivia, un marché queer, une fête de quartier et des activités pour enfants, et une heure du conte drag (en français et en anglais) le dimanche.

Fait à signaler, des activités ont aussi lieu dans le village pittoresque voisin de Memramcook durant les trois jours : soirée sociale avec billard, soirée jeux de société, soirée musicale avec artiste invitée.
Consultez la programmation complète pour plus de détails.

Fierté Dieppe Pride
facebook.com/p/Fierté-Dieppe-Pride
(506) 232-1374
La 5e édition des célébrations de Fierté Val d’Or se tiendra du 6 au 9 juin. Une programmation diversifiée, gratuite et pleine de surprises a été préparée pour les visiteurs.euses et partyicipants.es.
Les activités se tiennent pour la plupart à Place Agnico Eagle (1300, 8e rue Val-d'Or).

Par exemple, le vendredi 7 juin, sous le thème « Soirée des années 80 », Madonna sera en spectacle sous les traits de Jimmy Moore qui la personnifie depuis de nombreuses années.
Le samedi 8 juin, place au « Bal en blanc » avec un groupe rock, un spectacle « Drags en or » produit par Rita Baga, suivi d’un après-bal original et festif.
Enfin, le dimanche 8 juin, Assistez à « La Grand-Messe de la Fierté! » de 12 H 00 À 18 H 00 :
- Atelier d’expression artistique
- Atelier de yoga
- Marche festive célébrant la fierté et l’inclusion des personnes issues de la diversité sexuelle et de genre.
- Karaoking : Animation et prestation d’un duo coloré et karaoké offert à la population.

Fierté Val d’Or est un festival de la diversité sexuelle et de la pluralité des genres. Le festival a été créé pour célébrer les avancements des communautés LGBTQ2S+, une série d’activités, d’événements et de spectacles se greffent à une riche programmation de quatre jours. Le festival s’est aussi donné pour mission de sensibiliser la population aux divers enjeux et de lutter contre la discrimination en organisant des ateliers, des conférences et une Journée communautaire.
Fierté Val d’Or
6 au 9 juin 2024
Place Agnico Eagle
facebook.com/fiertevaldor
(819) 860-3536
Le Mois de la Fierté est célébré en juin partout dans le monde pour commémorer les émeutes de Stonewall, qui ont commencé le 28 juin 1969 à la suite d'une descente policière au bar gai Stonewall Inn à New York.
Cet événement est considéré comme un tournant dans la lutte pour les droits et la visibilité des personnes LGBTQ+.
Ces émeutes ont d’abord inspiré le premier défilé de la Fierté à New York le 28 juin 1970, un an après les événements. Ce rassemblement est considéré par plusieurs comme le tout premier défilé de la Fierté.

Depuis, le mois de juin est devenu un symbole de la Fierté et des avancées sociales et juridiques pour la communauté LGBTQ+. Aux États-Unis, de nombreuses villes organisent leur défilé en juin pour cette raison.
Au Canada, il faudra attendre environ 10 ans après Stonewall pour que les premiers défilés officiels aient lieu, à Montréal et à Vancouver notamment. Les défilés canadiens se déroulent tout au long de l’été, pas nécessairement en juin.

Voici les dates des principales célébrations de la Fierté au Québec et au Canada en 2024.
Fierté Charlevoix (déjà complété) – 8 au 19 mai 2024
Fierté Val d’Or – 6 au 9 juin 2024
Fierté Dieppe Pride (NB) – 6 au 9 juin 2024
Pride Toronto — 28 au 30 juin 2024
Rendez-vous de la fierté Acadie Love– Caraquet (NB) – 11 au 14 juillet 2024
Vancouver Pride / Canada Pride — 26 juillet au 4 août 2024
Fierté Montréal — 1er au 11 aout 2024
Fierté dans la Capitale – Ottawa (ON) — du 19 au 27 août 2024
Fête Arc-en-ciel de Québec— 30 août au 2 septembre 2024
Fierté Sherbrooke « Fière la fête » — 9 au 15 septembre 2024

Au nord de Magog, le parc national du Mont-Orford, d'une superficie de près de 60 km carrés, est une des principales attractions de la région. Le mont Orford, haut de 853 mètres, et le mont Chauve, de 600 mètres dominent son territoire. Le Parc du Mont-Orford est une aire protégée du Québec. Toute activité menée sur son territoire doit protéger ses écosystèmes, et les activités de récréation doivent se dérouler à l'intérieur d'un territoire délimité. Un centre consacré à la musique, le Centre d'art Orford, y est installé, tout comme la Station de ski du Mont Orford. Près de 500 sites de camping sont aussi accessibles.
La randonnée est sans aucun doute la meilleure façon de découvrir le parc national du Mont-Orford. C'est l'occasion parfaite d'accéder à de nombreux points de vue qu'on dit parmi les plus spectaculaires de la région des Cantons de l'Est. Le parc abrite, notamment, des cerfs de Virginie et des grands hérons, observables dans leur habitat naturel. Aux abords des deux plages, plusieurs activités sont au programme pour le plaisir des vacanciers. L'hiver venu, le parc devient un incontournable des adeptes de ski de fond et de raquette. Le Mont Orford est le quatrième plus haut sommet skiable au Québec et le plus haut des Cantons de l'Est. Il offre les meilleurs dénivelés de la région, satisfaisant les désirs des débutants comme des plus expérimentés.
Un peu à l’ouest de Magog, Eastman accueille depuis 2003 un festival littéraire assez unique. Les Correspondances d’Eastman sont engagées dans une action de revalorisation de l'écriture et de la lecture. L’objectif de ce festival est de donner le goût d’écrire et de lire. Il rend l’écriture vivante en permettant de rencontrer des auteurs et de célébrer le livre et le travail des écrivains. Au programme, des rencontres informelles avec des écrivains au hasard des activités du village, des inspirations vivantes lors des causeries et spectacles en soirée et aussi des révélations d’écrivains en herbe chez les lauréats du concours de la Poste restante. Tous les grands noms de la littérature québécoise y ont participé. La romancière Francine Ruel établie à Lac Brome tout près en est une abonnée.
À l’est, c’est au lac Magog, dans la villa de Luc Plamondon, qu’il y a trente ans Denys Arcand campa l’action du Déclin de l’empire américain. On se souvient du personnage de Claude, le prof d’université homosexuel, un des premiers personnages gais hors ghetto et non caricatural du cinéma québécois.
Bois francs et fromages fins
Au cœur des Bois-Francs, cette vaste plaine couverte d’érables et d’autres arbres de bois dur, Victoriaville est le chef-lieu de la MRC d’Arthabaska. La ville est considérée comme le « Berceau du développement durable » au Québec puisqu'on y a vu naître d'importantes préoccupations environnementales (récupération des matières résiduelles, voitures hybrides pour les services municipaux, plantation d'arbres, etc.) et sociales. Cette charmante ville de 45,000 habitants est le lieu de naissance du dramaturge Serge Boucher, mais de façon beaucoup plus notoire du premier francophone à avoir accédé au poste de premier ministre du Canada, Sir Wilfrid Laurier dont on peut aujourd’hui visiter la maison transformée en musée.
Pour les épicuriens, la ville accueille en mai le Festival des Fromages Fins de Victoriaville, un événement fromager incontournable pour les amateurs de fromages et de produits du terroir québécois, qui vous permet de découvrir le fromage d’ici sous toutes ses formes.
Les amateurs de musique ne sont pas en reste. Le Festival International de Musique Actuelle présenté en mai offre des concerts inédits, des musiciens de réputation internationale, de l'art visuel et un circuit d'installations sonores dans l'espace public. Le FIMAV est un laboratoire de musiques contemporaines , jazz, rock, électroacoustique et improvisée. Le festival se veut le plus important événement du genre en Amérique du Nord. En juillet, c’est autour du blues de faire vibrer la ville lors du Festival de blues de Victoriaville. Les noctambules voudront poursuivre la fête au Complexe Évasion avec ses bars, disco et restos au centre-ville. Il y a quelques années, les mêmes promoteurs avaient donné à la région son premier bar gai, une tradition homosympa qui ne se dément pas.
À proximité de la ville, le parc du Mont Arthabaska offre un point d'observation magnifique avec belvédère sur l'ensemble de la région. Vous y trouverez un parc très reconnu des ornithologues, avec aire de pique-nique, sentiers pédestres et un paradis du vélo de montagne. En hiver, les sentiers de ski de fond et raquette, les glissades permettent de profiter de l’hiver.
À 12 km de Victoriaville, la petite ville de Warwick, bien connue pour son industrie laitière et de transformation agroalimentaire serait l'endroit où a été inventée la poutine. Warwick se proclame capitale des fromages fins du Québec. En périphérie de Warwick, il faut visiter la Fromagerie du Presbytère et découvrir ses fromages fins. Et pourquoi pas faire un saut au vignoble des Côtes de Gavet pour accompagner la dégustation des meilleurs vins de la région.
La grande gastronomie se concentre à Québec dans le Vieux-Québec où on retrouve le plus grand nombre de grands chefs et des restos réputés. La plupart ont été formés en France d’où ils sont originaires. C’est le cas de Jean-Luc Boulay, l’actuel président de la Fondation Serge-Bruyère. Ce chef plusieurs fois médaillé préside aux destinées de Chez Boulay bistro boréal, ainsi que du Saint-Amour, deux grandes tables dans l’enceinte de la vieille ville fortifiée. Le Saint-Amour se veut une figure de proue du rayonnement de la gastronomie québécoise. Alliant tradition et innovation, ses professionnels en cuisine misent sur les plus récentes techniques pour rendre hommage aux fines denrées de notre terroir.
Sa rencontre avec Arnaud Marchand à l’émission Les chefs en 2010 l’amène à se lancer dans l’aventure gastronomique de Chez Boulay bistro boréal autour d’une même passion qui s’exprime aujourd’hui dans leur menu d’inspiration boréale. La cuisine du nord propose une redécouverte unique de nos produits régionaux, au rythme des saisons. Wapiti, poisson, fleurs de sureau ou thé du Labrador s’invitent au menu d’une table inventive. Un métissage surprenant de traditions culinaires et d’influences internationales. Il vous recommandera lui-même de découvrir les produits du Canard Goulu et les pâtisseries et pains de Chez Paillard.
Dans le même secteur du Vieux-Québec, tout près de la porte Saint-Jean, le chef Stéphane Roth, originaire de Montbéliard en France combine plaisir, découverte et créativité, et partage sa passion par multiple de trois grâce à ses célèbres trilogies du terroir au Patriarche. Lové au coeur du Vieux-Québec, à proximité de la porte Saint-Jean, Le Patriarche offre une ambiance intime dans le décor raffiné d’une belle maison de pierres datant de 1827. Maître Cuisinier de France, son restaurant est côté cinq diamants. Il nous offre depuis l’an dernier dans un autre registre les plaisirs de la rôtisserie à la française au Tournebroche toujours sur la rue Saint-Jean.
Au Château Frontenac, hôtel phare du Vieux-Québec, le chef Stéphane Modat met en œuvre son savoir-faire au restaurant Champlain. Né à Perpignan, France, il nous propose une gastronomie française et continentale dans une atmosphère intime au charme historique et au service attentionné. Les ingrédients locaux les plus frais marient les saveurs du passé avec l’élégance et la modernité d’aujourd’hui dans un décor élégant et luxueux avec une majestueuse salle à manger donnant sur le Saint-Laurent. Stéphane Modat est coauteur du livre de recettes Papilles et Molécules et de la collection Papilles pour tous!, qui a remporté le prix du meilleur livre d’harmonies mets et vins au monde.