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C’était en 2018. Un vieux motel des années 1960, situé à l’entrée de l’artère principale menant au cœur du village de l’Anse Saint-Jean, au milieu de la magnifique vallée du Bas Saguenay, attire l’attention d’un groupe d’amis qui partagent la même passion pour la nature, la rencontre avec les gens et l’amour de la bonne cuisine.

Auberge Camp de base Anse-St-Jean
C’est alors qu'est né ce projet un peu fou de restaurer le bâtiment et d’en faire ce qui est aujourd’hui connu comme Le Camp de Base, un lieu d’hébergement distinctif, simple et écoresponsable, explique Marie Lerdu, adjointe à la directrice générale. Ce groupe composé de gens d’expériences en restauration, tourisme et d’origines diverses, dont certains de la région même, a formé une entreprise pour assurer la réalisation de leur rêve dans les meilleures conditions possibles. Trois d’entre eux en sont également des employés assurant la gestion et la coordination des activités d’hébergement et de restauration.


Avec un plan d’action précis et plusieurs rénovations importantes plus tard, dans les 9 chambres et un dortoir, en plus des équipements de la cuisine, le Camp de base a pris son envol et a pu accueillir ses clients. Aujourd’hui, on peut y dormir en chambre ou dortoir (7 places), y camper avec tentes ou VR, et y manger et boire. Le tout avec des tarifs abordables, un terrain de pétanque, une cuisine et des aires communes conviviales, propices aux rencontres ainsi que des expériences gustatives uniques au resto.

Auberge Camp de base Anse-St-Jean
Les chambres sont tout ce qu’il y a de plus confortable. Pour chacune on y trouve, entre autres : une salle de bain privée avec douche et baignoire, un mini réfrigérateur, la literie et les serviettes, une entrée individuelle avec accès extérieur, un stationnement privé, une table extérieure, un accès à la cuisine commune par l’intérieur. À noter que les chambres ne sont pas équipées de téléviseur. On y offre cependant un accès gratuit au wifi.

Auberge Camp de base Anse-St-Jean
Si l’hébergement en chambres est offert toute l’année, les services de resto et de bar le sont aussi, sauf pendant quelques semaines au printemps après la fin de la saison de ski, jusqu’à la mi-mai. Le resto bar est devenu un endroit populaire où se donne rendez-vous pour toutes sortes de raisons. L’été, la terrasse extérieure ajoute au plaisir de l’expérience. Des événements spéciaux musicaux ou autres sont présentés à divers moments de la saison.

Auberge Camp de base Anse-St-Jean
Au resto, on propose une cuisine toute en saveur, des plats fumés maison et des mets végétariens créés avec des produits locaux. On fume sur place les viandes et les poissons de façon artisanale avec l’expertise de Füm Füm afin d’offrir une expérience gustative unique. Une cuisine gourmande préparée sur place, des tapas savoureux, à manger seul ou à partager, les meilleurs sandwichs en ville et de réconfortants menus du jour. Le resto bar est certifié « Ambassadeur de saveurs » par Zone Boréale, ce qui signifie qu’on attache une grande importance à l'origine des produits. Que ce soit dans les assiettes ou dans le bar, on y propose des produits locaux ou régionaux.


En ce qui concerne le bar, pour prendre une bière bien fraîche été comme hiver, en après-ski ou en revenant de randonnée, il n'y a pas mieux. À chaque semaine, on invite une microbrasserie à découvrir. On peut aussi déguster un cocktail créé à même une sélection de boissons québécoises dans une ambiance relaxe. Les amateurs de vins apprécieront les produits d'importation privée exclusifs. On peut aussi y trouver les bières de la Chasse-Pinte, l'authentique microbrasserie Anjeannoise, ainsi que des bières collaboratives saisonnières.

Auberge Camp de base Anse-St-Jean
Bref, l’Auberge Camp de base de l’Anse Saint-Jean joue un rôle important dans l’accompagnement des villégiateurs et dans l’accueil des gens du coin qui veulent se retrouver pour passer de bons moments et s’offrir de quoi boire et manger dans un environnement sympathique.


Pour leur part, pour la deuxième année en 2023, les campeurs trouveront derrière l’auberge, au bord de la rivière Saint-Jean, réputée rivière à saumon, 10 espaces (5 pour les tentes et 5 pour les VR), sans service d’électricité ou d’eau potable. Pour un contact direct avec la nature dans un milieu boisé. Les campeurs ont toutefois accès à la cuisine commune et aux salles de bains de l’auberge en tout temps.
Bref, l’Auberge Camp de base l’Anse Saint-Jean, une porte d’entrée vers les beautés de cette municipalité aux mille attraits qui donne le ton à ce qui attend les visiteurs.

Auberge Camp de base l’Anse Saint-Jean
aubergecampdebase.com
5, rue Saint-Jean-Baptiste
L'Anse-Saint-Jean, QC G0V 1J0
418 272 3359


Lorsqu’on voyage dans les régions du Québec, il arrive qu’on ait un coup de cœur pour un restaurant, un site touristique, une activité de plein air ou encore un établissement d’hôtellerie ou d’hébergement.

Auberge de la rivière Saguenay
C’est exactement ce qui s’est passé récemment avec l’Auberge de la rivière Saguenay, située directement sur le fjord, dans un décor grandiose et presque plus grand que nature, si on peut se permettre cette allusion, sur le chemin de la Batture (autrefois Vieux Chemin) à l’extrémité est de la Ville de Saguenay (secteur La Baie). En fait, il s’agit de la seule auberge de l’agglomération, et peut être même au-delà dans la région, à se trouver directement à flanc de montagne au bord du fjord et à offrir un spectacle d’une telle ampleur pour qui vient y loger.

Auberge de la rivière Saguenay
Ce secteur privilégié voué à la villégiature propose levers de soleil à couper le souffle sur le fjord, chute d’eau voisine qui émet un clapotis permanent en glissant sur les rochers, marées deux fois par jour qui créent un mouvement rassurant, un escalier qui conduit à une plage « secrète » en été, sur la glace en hiver. « Ici, les paysages défilent au gré du vent, et des marées, et des nuages, ou se figent en leur absence ! L’apothéose, c’est de voir la pleine lune et ses reflets sur la glace ! C’est d’y marcher en bonne compagnie », assure celui qui nous accueille à l'Auberge, "une personne passionnée par la région qui peut vous raconter de vieilles histoires", ajoute-t-il.

Auberge de la rivière Saguenay
La faune aviaire variée y apporte aussi une musique qui cadre bien avec cet environnement exceptionnel, qui transpire la tranquillité et le calme. Les eaux du Saguenay du secteur regorgent de poissons de fonds et d’autres espèces, comme les requins, les flétans Atlantique et les sébastes, recherchées en pêche blanche. En d’autres saisons, on y voit au large les bélugas émerger et vider leurs évents.

Auberge de la rivière Saguenay
Le produit offert, ce sont 14 chambres, dont 12 ont vue sur le fjord, et un chalet voisin tout équipé comprenant 2 chambres, offrant confort et intimité, mais qui donne accès aux services de l’auberge, comme la salle à manger Le Béluga, pour les petits déjeuners. Justement, la cuisine qu’on y concocte est originale et fait appel à des produits frais dont une partie provient d’un producteur local, Les Paysans du Fjord. La chef cuisinière se procure les meilleurs ingrédients qui soient, y compris des produits exotiques qui à la fois surprennent et ravissent les convives par leur particularité.

Des influences à la fois hongroises et asiatiques déterminent grandement les choix culinaires. Ainsi, par exemple, on a pu avoir droit à une entrée de daikon (radis asiatique) cuit dans une sauce au poisson maison, à un filet d’aiglefin sauvage d’Islande et ses accompagnements de riz et de légume, ainsi qu’à un léger dessert de Halva, fabriqué avec une pâte de sésame, du miel et des graines de tournesol. De quoi satisfaire les papilles gustatives les plus exigeantes.

Auberge de la rivière Saguenay
La salle à manger peut accueillir des groupes pour des événements spéciaux ou des brunchs familiaux à l’occasion. Ambiance familiale et décontractée devant la plus panoramique vue sur le fjord !


L’auberge a une histoire particulière. Ses origines datent de 1988 alors qu’on venait de créer le spectacle de « La fabuleuse histoire d’un royaume » à La Baie. Les producteurs avaient choisi de construire un lieu qui allait accueillir une partie des artistes venant de l’extérieur de la région, pour leur permettre de se reposer loin de la clameur et des « tentations » pendant la saison des représentations. Plus tard, on a accueilli aussi les kayakistes qui débutaient leurs excursions plus haut sur la rivière et qui avaient besoin d’une halte pour la nuit. Depuis le début, ses propriétaires ont constamment cherché à en faire un lieu exceptionnel, sur le chemin ancestral, où on se sent chez soi et où on profite des bienfaits de la nature.

Auberge de la rivière Saguenay
Ici, tout le monde est bienvenu et on s’assure que l’accueil et le séjour se fassent sans distinction, dans le respect de la différence sexuelle et de la diversité des genres.


C’est ce qui se poursuit depuis 2022 alors que la famille Luu est devenue propriétaire de l’auberge après en avoir été cliente à quelques occasions par le passé. Ces Montréalais faisant carrière dans le monde de la médecine et de la santé y ont trouvé l’endroit parfait pour leurs séjours occasionnels dans un contexte de tranquillité, loin de la ville. Leur intention première est de poursuivre la mission de ces lieux et d’en assurer la pérennité. Après avoir voyagé partout au Québec depuis plusieurs années, c’est au Saguenay qu’ils ont trouvé les meilleures conditions, toutes catégories confondues, pour réaliser leur projet.


Pour la direction, une chose est claire : « Dès qu’on y séjourne une première fois, on apprécie l’expérience. Pour nous, l’Auberge de la rivière Saguenay ne peut plus demeurer un secret bien gardé. Il est de notre intention d’y attirer de plus en plus de villégiateurs du Québec et d’ailleurs et de leur partager les merveilles que proposent le fjord qui nous émerveille davantage jour après jour de sa beauté et de ses attraits uniques ».

Auberge de la rivière Saguenay
aubergesaguenay.com
9122, chemin de la Batture
Saguenay (La Baie) (QC) G7B3P6
1 866 697-0222

Dans un vaste local au second étage d’un édifice commercial de Place Davis à Arvida, Jean-Michel Fradette et Mario Leblanc voient à ce que tout se passe rondement avec la clientèle qui confie tête et visage à huit coiffeurs et coiffeuses ainsi qu’à une barbière.


Les propriétaires d’Artistes coiffeurs depuis 2015 sont associés en affaires comme dans la vie. Et ils travaillent ensemble depuis 26 ans dans la région du Saguenay. Leur clientèle est variée, surtout féminine, mais hommes et enfants également, et provient de toute la région.
On sent qu’il règne une belle atmosphère dans ce salon où on a pris les moyens pour y créer une ambiance « cosy », avec un coin genre alcôve qui sert de salle d’attente. L’espace est dégagé et aéré, créant ainsi un effet d’intimité qui favorise la relation entre coiffeur.euse et client.e.

Artistes coiffeurs
Jean-Michel et Mario ont débuté en coiffure il y a longtemps : le premier en 1987, et le second en 1996. Depuis ils n’ont jamais cessé de faire profiter leur clientèle de leurs immenses talents.


D’ailleurs, Jean-Michel Fradette a perfectionné sa formation en Europe (Paris, Londres, Grèce, Italie) et à Montréal pendant plusieurs années. Il a aussi agi comme formateur à plusieurs occasions.

Artistes coiffeurs
S’ils ont choisi récemment d’exercer leur profession que trois jours par semaine, il demeure que leur salon lui reçoit la clientèle cinq jours. Ils s’assurent que chaque personne profite toujours des meilleurs soins et de la plus grande attention qui soit.


Pour eux, c’est là que réside en grande partie le succès d’un salon de coiffure comme celui qu’ils opèrent, au-delà du talent du personnel.
Enfin, de façon à préparer tranquillement leur retraite de la coiffure, ils ont également choisi de quitter la ville pour vivre dans un coin tranquille, au bord de la rivière St-Jean, à l’Anse Saint-Jean.

Artistes coiffeurs
Les Artistes Coiffeurs
lesartistescoiffeurs.com
2849, Place Davis
Jonquière, Qc G7S 2C6
(418) 412-9222

Dans le parler québécois régional, on connaissait déjà les bonyennes, le bonyeu des Colocs, mais les bonyeuses, c’est plutôt spécial. Une bonyeuse, c’est une personne taquine, charismatique, allumée, appréciée pour sa présence, son humour et sa personnalité.


Qu’à cela ne tienne, c’est maintenant le nom d’une boulangerie de Baie-Saint-Paul et de sa succursale de Beaupré, qui ne cesse de faire des adeptes depuis sa création en 2022. Les boulangeries proposent pains frais, viennoiseries et pizzas maisons, des cafés de spécialité, un comptoir gourmand et des produits du terroir.

Bonyeuses
Mais les Bonyeuses, Boulange, café & terroir, ce sont d’abord et avant tout deux personnes dynamiques et motivées, Meggie et Emma, qui s'allient en 2018 pour reprendre le flambeau de ce qui étaient les boulangeries « À Chacun Son Pain » de Baie-Saint-Paul et Beaupré. Quatre ans plus tard, elles acquièrent la totalité de l’entreprise et proposent une nouvelle identité. « C'est une vision commune de cultiver le bonheur par la liberté d'expression et de création », explique la directrice générale, Meggie Tremblay.


Pourtant, leur destinée n’était toute tracée d’avance. Durant sa jeunesse, Meggie rêvait plutôt à un bar, avec sa famille. Elle et son associée et conjointe ont roulé leur bosse dans divers milieux avant d’aboutir en boulangerie.

Bonyeuses
La vision des Bonyeuses, c'est que le terroir gastronomique de Charlevoix est une ressource inépuisable de savoir-faire et c'est avec fierté qu'elles mettent de l'avant les producteurs locaux. Les deux boulangeries se targuent donc d'offrir des pains frais issus d'une agriculture éco-responsable, préparés de mains expertes avec amour et plaisir. Et pour ce faire, l’entreprise compte sur une équipe de 48 personnes qui se dévouent aux diverses tâches quotidiennes, du mardi au dimanche.

Bonyeuses
Il faut voir cette petite ruche qui bourdonne dans le vaste local du boulevard Mgr de Laval, au cœur d’un secteur à forte activité économique de Baie Saint-Paul. Un peu avant l’heure du lunch, on peut voir les clients arriver pour déguster les sandwiches ou prendre leur commande, alors que les clients venus déjeuner viennent de quitter. Le four bien en évidence derrière le comptoir se remplit de pizzas et d’autres mets à un rythme effréné. 

Les produits du terroir et les viennoiseries, brioches et croissants, les pâtisseries fines et la variété de pains fabriqués à partir de farines 100 % québécoises, garnissent les étagères et les comptoirs, prêts à être dégustés sur place ou emportés.

Il n’y a pas à dire, Les Bonyeuses ont mis en place un concept qui a l’heur de plaire à la clientèle. Elles remplissent bien leur mission qui est de régaler les gens de notre terroir avec fraîcheur, variété et plaisir.

Les Bonyeuses
lesbonyeuses.ca
1006, boul. Mgr de Laval,
Baie-Saint-Paul, QC G3Z 2W2

Les Bonyeuses
10997, boul. Sainte-Anne
Beaupré, QC G0A 1E0
(418) 760-8777

Le 1er août 2016, l’écrivaine et poétesse Anne Hébert aurait eu 100 ans. Ce centenaire sera souligné en 2017 à Kamouraska, le village où se situe l’action de son roman Kamouraska qui l’a rendu célèbre et mis du même coup le village sur la carte. Porté au grand écran par Claude Jutra sur une musique d’André Gagnon, le film fit connaître son œuvre au grand public.

Né à Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier, Anne Hébert a vécu son enfance à Québec, mais descendante de la famille seigneuriale de Kamouraska, elle y a passé plusieurs étés où la célèbre histoire de meurtre passionnel de son aïeul lui est devenue familière. Après avoir publié de 1942 à 1953 divers recueils de poèmes, elle publie en 1958 son premier roman, Les Chambres de bois, aux Éditions du Seuil et elle est élue en juin 1960 membre de la Société royale du Canada.

En 1965, après la mort de sa mère, elle déménage à Paris. Avec la publication du roman Kamouraska, en 1970, pour lequel elle reçoit le prix des libraires de France, elle connaît enfin le succès. Elle publie en 1975 Les enfants du sabbat, un troisième roman, puis en 1980, elle donne un quatrième roman, Héloïse.  Mais c'est grâce au roman suivant, les Fous de Bassan, en 1982, qu'elle devient la quatrième franco-canadienne et la deuxième Québécoise à obtenir un grand prix littéraire français. Elle décroche pour ce cinquième roman le prix Femina. Seules Gabrielle Roy, elle aussi avec le Femina, Marie-Claire Blais, avec le Médicis et Antonine Maillet avec le Goncourt l'ont précédée comme lauréates d'un des grands prix littéraires français. Elle reçoit de 1969 à 1983 des doctorats honoris causa des universités de Toronto en (1969) et de Guelph (1970), puis de l’UQÀM (1979) , de McGill (1980) et enfin de l’Université Laval en 1983.

En 1988, son sixième roman, Le Premier Jardin, rend hommage aux femmes qui ont fondé la Nouvelle-France. Un septième roman, L’Enfant chargé de songes, paraît en 1992. En 1995, âgée de 79 ans, elle publie Aurélien, Clara, Mademoiselle et le Lieutenant anglais, une histoire à mi-chemin entre la poésie et la prose. Son cinquième et dernier recueil Poèmes pour la main gauche est publié deux ans plus tard.

Au début de 1998, celle qui demeurait à Paris depuis 32 ans, revient à Montréal. En 1999 paraît son dernier roman, Un habit de lumière, quelques mois avant son décès à Montréal en janvier 2000.

Anne Hébert est toujours restée discrète sur sa vie privée, elle qui ne s’est jamais mariée et n’a jamais eu d’enfant. L’éloignement à Paris, comme pour son amie Mavis Gallant, une écrivaine anglo-montréalaise elle aussi déménagée dans la Ville-Lumière et avec laquelle elle a entretenu une longue amitié, lui a permis de maintenir cette séparation entre sa vie artistique et sa vie intime.


Édith Butler est une figure emblématique de l’Acadie. Elle a largement contribué à faire connaître la culture acadienne et son village natal de Paquetville à travers la francophonie. Née en 1942, elle célèbrera en 2017 son 75e anniversaire. Sa carrière a débuté au milieu des années 1960 à Moncton et a été propulsée grâce à l'émission Singalong Jubilee. Très vite, elle acquiert une popularité et est invitée à participer à différents festivals folk au Canada et aux États-Unis. En 1970, elle représente le Canada à l'Exposition universelle d'Osaka et donne 500 représentations partout au Japon. Elle fait par la suite plusieurs tournées en Irlande, en Angleterre et aux États-Unis.

C'est en 1973, au moment de la sortie de son premier album Avant d'Être Dépaysée  qu'elle rencontre Lise Aubut qui deviendra son imprésario et sa biographe. Commence alors une série de spectacles et de disques qui l’amèneront en tournées autant au Québec qu'en Europe où elle se produit dans les plus grands festivals européens et dans des salles parisiennes aussi prestigieuses que l'Olympia, Le Théâtre de la Ville, L'Européen et même La Madeleine. Elle est faite en 1975 officier de l'Ordre du Canada.

Au Québec, sa carrière sur scène l’a amené du Patriote à La Place des Arts en passant par toutes les grandes villes ainsi que tous les festivals importants, des Francofolies de Montréal au Festival d'été de Québec en passant par le Festival de Saint-Tite . Elle lance plusieurs albums populaires et traditionnels entre 1973 et 1985, et se tourne vers les albums de partys (Le Party d'Édith en trois volumes) qui obtiennent un bon succès entre 1985 et 1989.

Elle revient à des chansons plus engagées à partir de 1990. On retient parmi ses titres les plus importants Je vous aime, Ma vie recommence, C'est beau l'amour, C'est une chanson d'amour, J'étions fille du vent et d'Acadie, Escarmouche à Restigouche, Hymne à l'espoir, Un million de fois je t'aime et Paquetville.

Elle fait aussi du théâtre en participant à la pièce d'Antonine Maillet Le tintamarre aux côtés de Viola Léger. En 2003, après sept ans d'absence sur disque, elle enregistre Madame Butlerfly. Elle passe ensuite l'essentiel de sa carrière en tournée partout au Québec et au Nouveau-Brunswick, visitant principalement les écoles et les petites salles de concerts. Elle lance l'album Le retour à l'automne 2013. Avec 50 ans de carrière internationale et deux millions de disques vendus, la fille de Paquetville  a mis l’Acadie sur la carte.


En septembre 2015, Ève Salvail est revenue à Matane pour spinner au 40e anniversaire du département de photo du cégep où elle avait étudié. Et elle en a profité pour faire connaître à son épouse la ville où elle a grandi. Après une carrière de mannequin qui l’a amené à défiler à travers le monde pour  les plus grands créateurs, les Jean-Paul Gaultier, Calvin Klein, Donna Karan, Karl Lagerfeld, Gianni Versace, Valentino et Moschino, après avoir fait la une des plus grands magazines, entre autres Elle, City, Fashion Spectrum, TimeOut, Wired, la célèbre mannequin au crâne rasé et tatoué d’un dragon est revenue comme la DJ Evalicious qu’elle était devenue.

Après Paris, Ève Salvail a vécu près de vingt ans à New York. Dès 1994, la top modèle figure au cinéma dans quelques films : Prêt à Porter (1994), le Cinquième Élément (1997), Celebrity (1998), Hostage (1999), Zoolander (2001). À partir de 1997, elle débute dans le monde de la musique sous le nom de  DJ Evalicious. Pour sa carrière de mannequin, elle reçoit en 2000 une plaque commémorative au gala de la Griffe d’or et, un an plus tard, elle présente une de ses propres compositions musicales lors du même gala annuel.

Elle revient à Montréal en 2014 avec une nouvelle corde à son arc, le dessin, et présente sa première exposition à la galerie Espace 40 en plein coeur du Mile End.  Ève Salvail dit être revenu au Québec pour de bon et elle vit maintenant entre son appartement dans la métropole et son petit domaine dans les Laurentides avec celle qu'elle a épousée en août 2013 et avec qui elle entend avoir bientôt un enfant.

Originaire d’une famille installée sur la Côte-nord depuis plusieurs générations, Johanne Roussy se définit comme sculpteure sociale. Elle aborde sa pratique artistique de façon socialement engagée et multidisciplinaire. Avec à son CV une vingtaine d’expositions à travers le Québec et en Afrique du Sud, elle s’intéressera, tout au long de sa pratique, à l’implication de l’humain au sein de ses œuvres et prendra une direction résolument sociale, politique et post-coloniale après un voyage en Afrique du Sud (2000) où elle rencontrera plusieurs groupes d’artistes militants pour les droits de la personne. L’amour, dans son sens neurologique et endocrinien, devient alors son intentionnalité première dans l’élaboration de ses scénarios d’art-action. Dès son retour de voyage, elle reviendra s’implanter dans sa ville natale, Sept-Îles, et fondera l’Atelier de la 8e île, un concept culturel autonome et autofinancé ayant comme mandat de recevoir des artistes en résidence de création ainsi que le partage des savoirs faires.

Johanne Roussy 8e Île
Pour l’artiste sept-îlienne, le concept de la 8e île est l’œuvre d’une vie. Dans une volonté de créer des ponts entre les peuples, leurs savoir-faire et les artistes de tous les horizons, elle développe ce lieu de recherche, création, production, diffusion et médiations culturelle en arts multidisciplinaire dans une ancienne église biconfessionnelle catholique et protestante d'une base radar désaffectée de l'armée canadienne sur la Pointe de Moisie.

Atelier de la 8e Île
La sélection des artistes se fait sur invitation et ces derniers ont accès à des équipements de travail du bois, du métal et bientôt de la céramique. Des espaces pour le logement sont aussi offerts à prix modiques, afin d’offrir une bulle de création plus efficace pour des artistes en individuel ou en collectif. Pour faire une place plus grande aux arts vivants, son équipe est en train de transformer la partie catholique en salle multi, qui permettra de recevoir des spectacles, des groupes de travail ainsi que les projets de la communauté.

Créée en 1999 par un couple de la région Basque, en France, vivant au Québec depuis longtemps, la Ferme Basque de Saint-Urbain est passée aux mains de nouveaux propriétaires en 2022. Les acquéreurs, Philippe Dorval et Vicky Boily, des gens du Saguenay issus du monde agricole, ayant possédé une ferme laitière dont ils se sont départis il y a quelques années, pour entreprendre un nouveau défi familial, arrivent sur cette exploitation de canards avec dynamisme et détermination.

Ferme basque
Ils se sont donc installés à St-Urbain, dans la belle région de Charlevoix, avec leurs quatre enfants, pour faire perdurer l’entreprise dans le respect des traditions et de la qualité déjà en place. Le couple Boily-Dorval forme une équipe complémentaire, provenant de milieux différents avec une forte passion pour l’entrepreneuriat et l’agriculture qui les unit.
Vicky baigne dans le milieu agricole depuis toujours, ayant touché à plusieurs types de productions agricoles. Elle est diplômée en Gestion et exploitation d’une entreprise agricole du Cégep d’Alma depuis 2007 et diplômée en Entrepreneuriat agricole à l'Université Laval depuis 2017. Elle y complète actuellement un Bacc. en Agroéconomie. Au cours des dernières années, elle a eu l’occasion de travailler auprès de firmes spécialisées en agronomie sur des projets d’analyse de production agricole.
Pour sa part, Philippe s'intéresse à l’agriculture depuis sa rencontre avec son agricultrice de conjointe. Ses emplois étudiants dans les boucheries du coin lui sont très utiles aujourd'hui. De plus, son esprit pratico-pratique et son parcours professionnel industriel font qu’il a toujours une solution pour réparer quoi que ce soit.
Depuis l’intégration de Philippe et Vicky, plusieurs projets de croissance et de modernisation ont été entrepris. Entre autres, des rénovations de la boutique et de la ferme, l’amélioration de la production et le développement d’une nouvelle image de marque. « Le désir de demeurer une petite entreprise agroalimentaire efficace, tout en étant respectueuse et à l'écoute des animaux et de l’humain est primordial », assure Vicky.

Ferme basque
Pour l’instant, on souhaite modifier le calendrier de production pour augmenter l’élevage de 5 000 à 6 000 canards par année dès 2023, tout en conservant des notions de techniques artisanales, de maintien du bien-être de l’animal qu’on doit gaver pour obtenir le produit final, soit le foie gras de canard.
Le couple profite d’ailleurs du mentorat des fondateurs de la Ferme Basque depuis leur acquisition et cela constitue un élément non négligeable à leur motivation et à leur désir de performer dans l’innovation.
Parlant de cela, les Fêtes de 2022 ont été l’occasion de lancer un nouveau produit pour leur clientèle, qui a connu un succès inespéré. On a réalisé des cailles farcies au foie gras. Les clients se les sont arrachées dans le temps de le dire.

WFerme basque
Vicky rappelle qu’il est possible de visiter la ferme. Les visites sont libres et gratuites. On y trouvera des panneaux d’interprétation qui guideront les visiteurs, de l’intérieur de la grange où on y découvrira les canetons, vers les parcs extérieurs où les canards adultes se promènent au gré du temps. Il s’agit d’une expérience unique qui permet de bien comprendre le processus d’élevage et de production.
Une visite à la boutique voisine permet aussi de découvrir la gamme complète de produits de la Ferme Basque de Charlevoix, mais également d’autres produits du terroir Charlevoisien. On y retrouve tout ce qu’il faut pour préparer le pique-nique parfait, préparer un plateau de charcuterie ou encore offrir des cadeaux d’exceptions.

La Ferme Basque de Charlevoix
lafermebasque.ca
813, rue Saint-Édouard
Saint-Urbain (Qc) G0A 4K0
418 639-2246

Les bonnes idées prennent souvent du temps à aboutir. Parce que les visionnaires veulent réussir leurs projets en mettant toutes les chances de leur côté. C’est ce que Steve Horman, sa conjointe Véronique Piché et leur associé Mathieu Fleurent, entrepreneur en construction, ont compris alors qu’ils ont mis plus d’une quinzaine d’années à imaginer leurs refuges prêts-à-camper aux Éboulements, dans Charlevoix.

Hauts refuges
C’est en 2020, en pleine pandémie mondiale, qu’ils ont choisi d’entreprendre la réalisation de leur rêve. Originaires des Laurentides, c’est dans la région de Charlevoix que leur choix s’arrête. Le fleuve, les montagnes, les grands espaces à perte de vue ! En choisissant le village des Éboulements, ils ont trouvé « un endroit qui nous ressemble, un village accueillant où la communauté est tissée serrée. Ce fut le coup de foudre instantané », explique Steve Horman, qui s’y est installé depuis deux ans avec sa conjointe et les trois enfants.
Hauts Refuges se veut un lieu rassembleur où les gens peuvent profiter du moment présent, s'amuser et se reconnecter avec la nature. C'est au printemps 2022 qu'on entreprend la construction des trois premiers refuges, tout en cèdre, à l’intérieur comme à l’extérieur, acquis chez Cédréco dans la municipalité voisine de Saint-Aimé-des-Lacs. En quelques mois, La Luciole, La Forestine et La Canopée s’élèvent au milieu de la forêt. Des refuges conçus afin qu'ils soient pratiques, confortables et chaleureux, adaptés aux besoins des familles qui souhaitent voyager sans trop se compliquer la vie.

Hauts refuges
Le groupe d’actionnaires ont profité d’une aide financière du programme EPRTNT de Tourisme Québec pour la mise en œuvre du projet, qui vise à renouveler et à bonifier l’offre touristique en région en fonction du développement d’une offre touristique attrayante et distinctive, la mise en valeur d’une offre touristique innovante, et le développement de nouveaux créneaux pour les entreprises touristiques. On a aussi reçu une aide financière du Fonds d’aide au tourisme de Développement économique du Canada (DEC) pour le Québec. Cela a permis de compléter la construction du quatrième refuge, la Chouette, au cours des derniers mois.
Hauts refuges
De quoi s’agit-il exactement ? C’est un domaine écotouristique quatre saisons, comprenant plusieurs refuges perchés à la cime des arbres, uniquement accessible par des sentiers pédestres. Les habitations, de type prêt-à-camper, peuvent accueillir entre 1 et 6 personnes et sont adaptées aux familles. Chauffer le poêle à bois, lire auprès du feu, jouer aux cartes ou cuisiner entre amis, voilà qui est inspirant. Chacune des unités disposent de plusieurs lits confortables et de tout le nécessaire pour la confection des repas.
Certaines ont même une glissoire extérieure partant du balcon. De quoi fasciner les enfants et même leurs parents. Steve Horman explique que ces équipements proviennent des anciens parcs d’amusement intérieurs des restaurants MacDonald, qu’on reconnaît à leurs couleurs vives.

Hauts refuges
Pour l’instant, les refuges situés à différentes hauteurs du sol, et offrant chacune des particularités propres, sont dotés d’électricité, d’un frigo, mais pas de toilette intérieure ni d’eau courante. Il y a une toilette chimique confortable en bas de chacun des refuges. Lors des prochaines phases de développement, les propriétaires souhaitent construire une aire commune où les gens pourront se rassembler, une grande cuisine communautaire, un parc, un espace de feu de joie, un jardin, un bloc sanitaire, etc.

Hauts Refuges – Prêt-à-camper
hautsrefuges.com
760, rang Sainte-Catherine
Les Éboulements (Qc) G0A 2M0
(418) 635-2329

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