Le 1er août 2016, l’écrivaine et poétesse Anne Hébert aurait eu 100 ans. Ce centenaire sera souligné en 2017 à Kamouraska, le village où se situe l’action de son roman Kamouraska qui l’a rendu célèbre et mis du même coup le village sur la carte. Porté au grand écran par Claude Jutra sur une musique d’André Gagnon, le film fit connaître son œuvre au grand public.
Né à Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier, Anne Hébert a vécu son enfance à Québec, mais descendante de la famille seigneuriale de Kamouraska, elle y a passé plusieurs étés où la célèbre histoire de meurtre passionnel de son aïeul lui est devenue familière. Après avoir publié de 1942 à 1953 divers recueils de poèmes, elle publie en 1958 son premier roman, Les Chambres de bois, aux Éditions du Seuil et elle est élue en juin 1960 membre de la Société royale du Canada.
En 1965, après la mort de sa mère, elle déménage à Paris. Avec la publication du roman Kamouraska, en 1970, pour lequel elle reçoit le prix des libraires de France, elle connaît enfin le succès. Elle publie en 1975 Les enfants du sabbat, un troisième roman, puis en 1980, elle donne un quatrième roman, Héloïse. Mais c'est grâce au roman suivant, les Fous de Bassan, en 1982, qu'elle devient la quatrième franco-canadienne et la deuxième Québécoise à obtenir un grand prix littéraire français. Elle décroche pour ce cinquième roman le prix Femina. Seules Gabrielle Roy, elle aussi avec le Femina, Marie-Claire Blais, avec le Médicis et Antonine Maillet avec le Goncourt l'ont précédée comme lauréates d'un des grands prix littéraires français. Elle reçoit de 1969 à 1983 des doctorats honoris causa des universités de Toronto en (1969) et de Guelph (1970), puis de l’UQÀM (1979) , de McGill (1980) et enfin de l’Université Laval en 1983.
En 1988, son sixième roman, Le Premier Jardin, rend hommage aux femmes qui ont fondé la Nouvelle-France. Un septième roman, L’Enfant chargé de songes, paraît en 1992. En 1995, âgée de 79 ans, elle publie Aurélien, Clara, Mademoiselle et le Lieutenant anglais, une histoire à mi-chemin entre la poésie et la prose. Son cinquième et dernier recueil Poèmes pour la main gauche est publié deux ans plus tard.
Au début de 1998, celle qui demeurait à Paris depuis 32 ans, revient à Montréal. En 1999 paraît son dernier roman, Un habit de lumière, quelques mois avant son décès à Montréal en janvier 2000.
Anne Hébert est toujours restée discrète sur sa vie privée, elle qui ne s’est jamais mariée et n’a jamais eu d’enfant. L’éloignement à Paris, comme pour son amie Mavis Gallant, une écrivaine anglo-montréalaise elle aussi déménagée dans la Ville-Lumière et avec laquelle elle a entretenu une longue amitié, lui a permis de maintenir cette séparation entre sa vie artistique et sa vie intime.
Édith Butler est une figure emblématique de l’Acadie. Elle a largement contribué à faire connaître la culture acadienne et son village natal de Paquetville à travers la francophonie. Née en 1942, elle célèbrera en 2017 son 75e anniversaire. Sa carrière a débuté au milieu des années 1960 à Moncton et a été propulsée grâce à l'émission Singalong Jubilee. Très vite, elle acquiert une popularité et est invitée à participer à différents festivals folk au Canada et aux États-Unis. En 1970, elle représente le Canada à l'Exposition universelle d'Osaka et donne 500 représentations partout au Japon. Elle fait par la suite plusieurs tournées en Irlande, en Angleterre et aux États-Unis.
C'est en 1973, au moment de la sortie de son premier album Avant d'Être Dépaysée qu'elle rencontre Lise Aubut qui deviendra son imprésario et sa biographe. Commence alors une série de spectacles et de disques qui l’amèneront en tournées autant au Québec qu'en Europe où elle se produit dans les plus grands festivals européens et dans des salles parisiennes aussi prestigieuses que l'Olympia, Le Théâtre de la Ville, L'Européen et même La Madeleine. Elle est faite en 1975 officier de l'Ordre du Canada.
Au Québec, sa carrière sur scène l’a amené du Patriote à La Place des Arts en passant par toutes les grandes villes ainsi que tous les festivals importants, des Francofolies de Montréal
au Festival d'été de Québec
en passant par le Festival de Saint-Tite
. Elle lance plusieurs albums populaires et traditionnels entre 1973 et 1985, et se tourne vers les albums de partys (Le Party d'Édith en trois volumes) qui obtiennent un bon succès entre 1985 et 1989.
Elle revient à des chansons plus engagées à partir de 1990. On retient parmi ses titres les plus importants Je vous aime, Ma vie recommence, C'est beau l'amour, C'est une chanson d'amour, J'étions fille du vent et d'Acadie, Escarmouche à Restigouche, Hymne à l'espoir, Un million de fois je t'aime et Paquetville.
Elle fait aussi du théâtre en participant à la pièce d'Antonine Maillet Le tintamarre aux côtés de Viola Léger. En 2003, après sept ans d'absence sur disque, elle enregistre Madame Butlerfly. Elle passe ensuite l'essentiel de sa carrière en tournée partout au Québec et au Nouveau-Brunswick, visitant principalement les écoles et les petites salles de concerts. Elle lance l'album Le retour à l'automne 2013. Avec 50 ans de carrière internationale et deux millions de disques vendus, la fille de Paquetville a mis l’Acadie sur la carte.
En septembre 2015, Ève Salvail est revenue à Matane pour spinner au 40e anniversaire du département de photo du cégep où elle avait étudié. Et elle en a profité pour faire connaître à son épouse la ville où elle a grandi. Après une carrière de mannequin qui l’a amené à défiler à travers le monde pour les plus grands créateurs, les Jean-Paul Gaultier, Calvin Klein, Donna Karan, Karl Lagerfeld, Gianni Versace, Valentino et Moschino, après avoir fait la une des plus grands magazines, entre autres Elle, City, Fashion Spectrum, TimeOut, Wired, la célèbre mannequin au crâne rasé et tatoué d’un dragon est revenue comme la DJ Evalicious qu’elle était devenue.
Après Paris, Ève Salvail a vécu près de vingt ans à New York. Dès 1994, la top modèle figure au cinéma dans quelques films : Prêt à Porter (1994), le Cinquième Élément (1997), Celebrity (1998), Hostage (1999), Zoolander (2001). À partir de 1997, elle débute dans le monde de la musique sous le nom de DJ Evalicious. Pour sa carrière de mannequin, elle reçoit en 2000 une plaque commémorative au gala de la Griffe d’or et, un an plus tard, elle présente une de ses propres compositions musicales lors du même gala annuel.
Elle revient à Montréal en 2014 avec une nouvelle corde à son arc, le dessin, et présente sa première exposition à la galerie Espace 40 en plein coeur du Mile End. Ève Salvail dit être revenu au Québec pour de bon et elle vit maintenant entre son appartement dans la métropole et son petit domaine dans les Laurentides avec celle qu'elle a épousée en août 2013 et avec qui elle entend avoir bientôt un enfant.
Originaire d’une famille installée sur la Côte-nord depuis plusieurs générations, Johanne Roussy se définit comme sculpteure sociale. Elle aborde sa pratique artistique de façon socialement engagée et multidisciplinaire. Avec à son CV une vingtaine d’expositions à travers le Québec et en Afrique du Sud, elle s’intéressera, tout au long de sa pratique, à l’implication de l’humain au sein de ses œuvres et prendra une direction résolument sociale, politique et post-coloniale après un voyage en Afrique du Sud (2000) où elle rencontrera plusieurs groupes d’artistes militants pour les droits de la personne. L’amour, dans son sens neurologique et endocrinien, devient alors son intentionnalité première dans l’élaboration de ses scénarios d’art-action. Dès son retour de voyage, elle reviendra s’implanter dans sa ville natale, Sept-Îles, et fondera l’Atelier de la 8e île, un concept culturel autonome et autofinancé ayant comme mandat de recevoir des artistes en résidence de création ainsi que le partage des savoirs faires.

Pour l’artiste sept-îlienne, le concept de la 8e île est l’œuvre d’une vie. Dans une volonté de créer des ponts entre les peuples, leurs savoir-faire et les artistes de tous les horizons, elle développe ce lieu de recherche, création, production, diffusion et médiations culturelle en arts multidisciplinaire dans une ancienne église biconfessionnelle catholique et protestante d'une base radar désaffectée de l'armée canadienne sur la Pointe de Moisie.

La sélection des artistes se fait sur invitation et ces derniers ont accès à des équipements de travail du bois, du métal et bientôt de la céramique. Des espaces pour le logement sont aussi offerts à prix modiques, afin d’offrir une bulle de création plus efficace pour des artistes en individuel ou en collectif. Pour faire une place plus grande aux arts vivants, son équipe est en train de transformer la partie catholique en salle multi, qui permettra de recevoir des spectacles, des groupes de travail ainsi que les projets de la communauté.
Créée en 1999 par un couple de la région Basque, en France, vivant au Québec depuis longtemps, la Ferme Basque de Saint-Urbain est passée aux mains de nouveaux propriétaires en 2022. Les acquéreurs, Philippe Dorval et Vicky Boily, des gens du Saguenay issus du monde agricole, ayant possédé une ferme laitière dont ils se sont départis il y a quelques années, pour entreprendre un nouveau défi familial, arrivent sur cette exploitation de canards avec dynamisme et détermination.

Ils se sont donc installés à St-Urbain, dans la belle région de Charlevoix, avec leurs quatre enfants, pour faire perdurer l’entreprise dans le respect des traditions et de la qualité déjà en place. Le couple Boily-Dorval forme une équipe complémentaire, provenant de milieux différents avec une forte passion pour l’entrepreneuriat et l’agriculture qui les unit.
Vicky baigne dans le milieu agricole depuis toujours, ayant touché à plusieurs types de productions agricoles. Elle est diplômée en Gestion et exploitation d’une entreprise agricole du Cégep d’Alma depuis 2007 et diplômée en Entrepreneuriat agricole à l'Université Laval depuis 2017. Elle y complète actuellement un Bacc. en Agroéconomie. Au cours des dernières années, elle a eu l’occasion de travailler auprès de firmes spécialisées en agronomie sur des projets d’analyse de production agricole.
Pour sa part, Philippe s'intéresse à l’agriculture depuis sa rencontre avec son agricultrice de conjointe. Ses emplois étudiants dans les boucheries du coin lui sont très utiles aujourd'hui. De plus, son esprit pratico-pratique et son parcours professionnel industriel font qu’il a toujours une solution pour réparer quoi que ce soit.
Depuis l’intégration de Philippe et Vicky, plusieurs projets de croissance et de modernisation ont été entrepris. Entre autres, des rénovations de la boutique et de la ferme, l’amélioration de la production et le développement d’une nouvelle image de marque. « Le désir de demeurer une petite entreprise agroalimentaire efficace, tout en étant respectueuse et à l'écoute des animaux et de l’humain est primordial », assure Vicky.

Pour l’instant, on souhaite modifier le calendrier de production pour augmenter l’élevage de 5 000 à 6 000 canards par année dès 2023, tout en conservant des notions de techniques artisanales, de maintien du bien-être de l’animal qu’on doit gaver pour obtenir le produit final, soit le foie gras de canard.
Le couple profite d’ailleurs du mentorat des fondateurs de la Ferme Basque depuis leur acquisition et cela constitue un élément non négligeable à leur motivation et à leur désir de performer dans l’innovation.
Parlant de cela, les Fêtes de 2022 ont été l’occasion de lancer un nouveau produit pour leur clientèle, qui a connu un succès inespéré. On a réalisé des cailles farcies au foie gras. Les clients se les sont arrachées dans le temps de le dire.
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Vicky rappelle qu’il est possible de visiter la ferme. Les visites sont libres et gratuites. On y trouvera des panneaux d’interprétation qui guideront les visiteurs, de l’intérieur de la grange où on y découvrira les canetons, vers les parcs extérieurs où les canards adultes se promènent au gré du temps. Il s’agit d’une expérience unique qui permet de bien comprendre le processus d’élevage et de production.
Une visite à la boutique voisine permet aussi de découvrir la gamme complète de produits de la Ferme Basque de Charlevoix, mais également d’autres produits du terroir Charlevoisien. On y retrouve tout ce qu’il faut pour préparer le pique-nique parfait, préparer un plateau de charcuterie ou encore offrir des cadeaux d’exceptions.
La Ferme Basque de Charlevoix
lafermebasque.ca
813, rue Saint-Édouard
Saint-Urbain (Qc) G0A 4K0
418 639-2246
Les bonnes idées prennent souvent du temps à aboutir. Parce que les visionnaires veulent réussir leurs projets en mettant toutes les chances de leur côté. C’est ce que Steve Horman, sa conjointe Véronique Piché et leur associé Mathieu Fleurent, entrepreneur en construction, ont compris alors qu’ils ont mis plus d’une quinzaine d’années à imaginer leurs refuges prêts-à-camper aux Éboulements, dans Charlevoix.

C’est en 2020, en pleine pandémie mondiale, qu’ils ont choisi d’entreprendre la réalisation de leur rêve. Originaires des Laurentides, c’est dans la région de Charlevoix que leur choix s’arrête. Le fleuve, les montagnes, les grands espaces à perte de vue ! En choisissant le village des Éboulements, ils ont trouvé « un endroit qui nous ressemble, un village accueillant où la communauté est tissée serrée. Ce fut le coup de foudre instantané », explique Steve Horman, qui s’y est installé depuis deux ans avec sa conjointe et les trois enfants.
Hauts Refuges se veut un lieu rassembleur où les gens peuvent profiter du moment présent, s'amuser et se reconnecter avec la nature. C'est au printemps 2022 qu'on entreprend la construction des trois premiers refuges, tout en cèdre, à l’intérieur comme à l’extérieur, acquis chez Cédréco dans la municipalité voisine de Saint-Aimé-des-Lacs. En quelques mois, La Luciole, La Forestine et La Canopée s’élèvent au milieu de la forêt. Des refuges conçus afin qu'ils soient pratiques, confortables et chaleureux, adaptés aux besoins des familles qui souhaitent voyager sans trop se compliquer la vie.

Le groupe d’actionnaires ont profité d’une aide financière du programme EPRTNT de Tourisme Québec pour la mise en œuvre du projet, qui vise à renouveler et à bonifier l’offre touristique en région en fonction du développement d’une offre touristique attrayante et distinctive, la mise en valeur d’une offre touristique innovante, et le développement de nouveaux créneaux pour les entreprises touristiques. On a aussi reçu une aide financière du Fonds d’aide au tourisme de Développement économique du Canada (DEC) pour le Québec. Cela a permis de compléter la construction du quatrième refuge, la Chouette, au cours des derniers mois.

De quoi s’agit-il exactement ? C’est un domaine écotouristique quatre saisons, comprenant plusieurs refuges perchés à la cime des arbres, uniquement accessible par des sentiers pédestres. Les habitations, de type prêt-à-camper, peuvent accueillir entre 1 et 6 personnes et sont adaptées aux familles. Chauffer le poêle à bois, lire auprès du feu, jouer aux cartes ou cuisiner entre amis, voilà qui est inspirant. Chacune des unités disposent de plusieurs lits confortables et de tout le nécessaire pour la confection des repas.
Certaines ont même une glissoire extérieure partant du balcon. De quoi fasciner les enfants et même leurs parents. Steve Horman explique que ces équipements proviennent des anciens parcs d’amusement intérieurs des restaurants MacDonald, qu’on reconnaît à leurs couleurs vives.

Pour l’instant, les refuges situés à différentes hauteurs du sol, et offrant chacune des particularités propres, sont dotés d’électricité, d’un frigo, mais pas de toilette intérieure ni d’eau courante. Il y a une toilette chimique confortable en bas de chacun des refuges. Lors des prochaines phases de développement, les propriétaires souhaitent construire une aire commune où les gens pourront se rassembler, une grande cuisine communautaire, un parc, un espace de feu de joie, un jardin, un bloc sanitaire, etc.
Hauts Refuges – Prêt-à-camper
hautsrefuges.com
760, rang Sainte-Catherine
Les Éboulements (Qc) G0A 2M0
(418) 635-2329
En circulant sur le boulevard de Comporté à La Malbaie, tout près du secteur Pointe-au-Pic, on ne peut pas rater cette impressionnante maison un peu en retrait, ses attrayantes couleurs et ses belles plates-bandes qui la mettent en évidence. C’est là que la Galerie d’art Au P’tit bonheur a élu domicile depuis 1995, après une rénovation majeure du bâtiment inoccupé et laissé à l’abandon pendant un certain temps auparavant.

Aujourd’hui, sa propriétaire et directrice depuis 2011, Marie-Éve Tremblay, est fière de proposer une galerie d’art qui se démarque par son style, son approche clientèle et la composition de son catalogue d’artistes. Le P’tit Bonheur, qui emploie huit personnes, est à la fois vaste et intime : 6000 pi2 de salles d’exposition où le visiteur a l’impression de se retrouver chez des amis. Les petits salons du premier étage et les pièces plus aérées du second, permettent aux amateurs de découvrir les œuvres d’art dans une atmosphère feutrée. « Aussi imposante et invitante soit-elle, une galerie ne trouve sa substance que dans ce que le visiteur peut y retrouver », explique la galeriste propriétaire.
Ainsi, la galerie se fait un point d’honneur d’offrir aux amateurs et collectionneurs une sélection variée et de grande qualité d’œuvres figuratives et semi-figuratives d’une quarantaine d’artistes chevronnés, peintres et sculpteurs parmi les plus réputés, provenant de partout au Canada. « Notre galerie se veut un endroit inspirant où les artistes jouissent d’une liberté exceptionnelle, privilège qui les amènent à livrer le meilleur d’eux-mêmes. Notre vocation, c’est d’être à la fois complices de leur accomplissement artistique et partenaires de premier plan dans l’épanouissement de leur carrière », assure la directrice.

Et on ne change pas une formule gagnante ajoute-t-elle : pas question de tenir des vernissages ou des événements publics au P’tit Bonheur. Ce n’est pas dans son ADN. Pas question non plus d’une succursale ailleurs. Toutes les énergies sont dirigées vers la galerie actuelle dont la localisation est certainement un atout majeur.
L'aventure du P’tit Bonheur a commencé, comme nombre de projets heureux, par une histoire d’amour d’une famille avec le monde des arts. Elle débute en 1986, avec l'arrivée de Jacques Tremblay et de Rosanne Duchesne, les parents de Marie-Ève, dans la magnifique région de Charlevoix. Ils prennent alors les rênes de la galerie d'art qui occupait alors avec panache le Salon rose du Manoir Richelieu.
Au début de 1991, Jacques et Rosanne décident de franchir une nouvelle étape de leur destinée de galeristes. C’est la naissance de leur P’tit Bonheur. Déterminé à bâtir la galerie de ses rêves, le couple entreprend le projet de rénover ce vieil immeuble abandonné. On lui fait subir une sérieuse cure de rajeunissement, imaginant chaque détail pour créer un endroit où il fait bon être. On y a même ajouté au décor, partout dans les diverses salles, une impressionnante collection de centaines de pièces en verre antique des propriétaires, regroupés par styles.
Marie-Ève Tremblay est fière de dire que grâce à son audace, à sa créativité et à la complicité extraordinaire de ses artistes, « la Galerie d’art Au P’tit Bonheur est aujourd’hui l’un des fleurons du monde des arts canadiens, une véritable destination culturelle pour l’amateur d’art à la recherche d’excellence ».

Autre détail important à souligner, c’est que la galerie s’est donné le mandat et les moyens de faire rayonner le talent de ses artistes, notamment grâce à son site web. On retrouve sur cette vitrine virtuelle pas moins de 600 œuvres originales, tableaux et sculptures, et plus d’une centaine de reproductions éditées en tirages limités. Et toutes les œuvres présentées en ligne sont disponibles en galerie. Des mises à jour régulières permettent à la clientèle d’y découvrir de nouvelles entrées, au gré des arrivages et de l'inspiration des artistes.
La galerie a près de 30 ans d'expérience dans l'expédition d'oeuvres d'art. Elle offre gratuitement le service d'emballage des achats à expédier. L'expédition est également offerte sans frais pour les envois de tableaux, sculptures et reproductions à destination du Canada. Enfin, depuis ses tout débuts en 1986, Au p’tit bonheur permet de régler les transactions d'achat par versements mensuels, sans frais ni intérêt. « Cette décision d’affaires, prise en 1986 à une époque où pareil service était rarement affiché et accessible, a marqué les débuts d'une relation de confiance étroite et durable avec la clientèle », assure la directrice de la galerie.
De leur retraite bien méritée, Jacques et Rosanne se réjouissent de ce que leur création est devenue et apprécient que leur relève ait poursuivi avec la même passion qui les a animés pendant toutes les années où ils y ont œuvré.
Au P’tit bonheur
auptitbonheur.com
265, boulevard de Comporté
La Malbaie, Qc G5A 2Y6
418-665-2060
Rue Saint-Jean-Baptiste dans le vieux Baie-Saint-Paul. Une vitrine qui donne déjà un avant-goût de ce qui vous attend à l’intérieur. La Galerie Guylaine Fournier a pignon sur rue à cet endroit depuis 18 ans. Elle l’a acquise d’un artiste peintre qui y tenait son atelier et avec qui elle a débuté comme responsable de la galerie.
Deux mois plus tard, il lui a offert de transférer le tout à son nom. Il avait vu en elle la personne motivée et passionnée qui allait poursuivre ce qu’il avait entrepris.

Il ne fallut pas beaucoup de temps avant que Guylaine entreprenne de modifier les lieux pour l’agrandir. Il fallut donc percer le plancher et y aménager un large escalier en même temps qu’on a creusé le sous-sol pour yen faire un vaste espace d’exposition. Parallèlement, on a agrandi le rez-de-chaussée en y ajoutant deux locaux contigus.
Aujourd’hui, la Galerie Guylaine Fournier propose « une galerie équilibrée où tous les styles sont offerts, autant d’artistes établis que d’autres qui émergent », explique-t-elle.

En bonne galeriste, soucieuse de toujours mieux desservir la clientèle, elle considère que le plus important critère est celui de la confiance. C’est pourquoi les artistes qu’elle représente ont en commun le désir d’une association saine, durable et profitable avec sa galerie. Pour y parvenir, tous préconisent une politique de prix raisonnables.
« Elle est loin l’époque où le talent était l’apanage de quelques-uns seulement. Aujourd’hui le talent foisonne. Le choix est diversifié. Le prix abordable des oeuvres de qualité est un critère extrêmement déterminant dans la décision d’achat », affirme Guylaine Fournier. Le slogan de sa galerie, c’est « L’art plaisir ». C’est bien le plaisir, la sensation que l’on ressent lorsqu’on trouve enfin la pièce qui nous fascine. « C’est en tout cas ce que nous ressentons lorsque nous voyons les yeux d’un client briller à la vue du tableau magique, de la sculpture recherchée. C’est aussi ce que ressentent nos artistes quand ils nous présentent leurs œuvres : le plaisir », conclut la galeriste.
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Si elle dirige la galerie de Baie-Saint-Paul en solitaire, elle propose maintenant une galerie avec son associé et conjoint à Pointe-au-Pic (La Malbaie), rue Richelieu. On y trouve certains des mêmes artistes qu’à Baie-Saint-Paul, de même que d’autres exclusifs.

GALERIE GUYLAINE FOURNIER
galerieguylainefournier.com
104-2, rue Saint-Jean-Baptiste
Baie-Saint-Paul, Qc G3Z 1M6
418 435.4183
Des vacances dans Charlevoix ? La nature sauvage, l’air pur et la magnifique diversité des paysages, trois parcs nationaux et un des plus beaux sites au monde pour l'observation des mammifères marins, la diversité étonnante de ses sites naturels : la région de Charlevoix a de quoi séduire les plus exigeants.

C’est ce qui a incité Daniel Guay, il y a déjà 20 ans, à créer une plateforme centralisée pour l’offre de chalets et de condos dans la région, Hébergement Charlevoix. « Entre amis, entre amoureux ou en famille dans un cocon juste à soi. Champêtre, luxueux, au pied des pentes de ski ou sur le bord d'un lac en pleine nature sauvage, les options sont nombreuses pour trouver un chalet à louer », explique son directeur.
L’organisme propose un regroupement de plus de 300 chalets, maisons ou condos confortables à prix abordable dans la région de Charlevoix. « On offre le confort, le calme d'une maison ou d'un chalet pour un séjour sans tracas, comme si on était à la maison », assure Daniel Guay. Hiver comme été, toute l’année finalement, on peut trouver l’endroit idéal pour s’évader en n’emportant avec soi que ses vêtements et effets personnels. Lorsqu’on voyage en famille particulièrement, cela a ses avantages.
Les amateurs de ski savent combien les centres de Charlevoix sont appréciées et réputées. Plusieurs chalets et condos offerts se trouvent justement à proximité des pentes, parfois même juste à leurs pieds. Ceux qui préfèrent le fleuve, l’air marin et les plages sablonneuses de la région seront également bien servis. Bref, il y a des chalets et maisons à louer pour tous les goûts et toutes les occasions.
En plus de proposer des offres d’hébergement, le site web de l’entreprise présente une série d’activités à faire et de lieurs touristiques à visiter dans Charlevoix toute l’année. On a donc l’embarras du choix. On y présente aussi les festivals régionaux de même que les meilleurs endroits pour se restaurer. Une équipe de sept collaborateurs.trices mettent à jour ces sections en permanence.
Les vacanciers à la recherche de la perle rare peuvent trouver aisément en utilisant l’outil de recherche du site web, ou encore en se rendant rencontrer les gens aux bureaux de Baie Saint-Paul.

Bref, 20 ans d’expérience en hébergement de location, c’est certainement un gage de professionnalisme et de qualité. De plus, Daniel Guay est administrateur de la Corporation de l'industrie touristique du Québec (CITQ), qui est responsable entre autres de l’enregistrement de l’hébergement touristique au Québec. Toutes les inscriptions du site d’Hébergement Charlevoix y sont enregistrées.

Hébergement Charlevoix
hebergement-charlevoix.com
43, rue Racine
Baie-Saint-Paul, Qc G3Z 2P9
418 435.5107
Ce titre est destiné surtout à attirer l’attention sur une femme entrepreneure qui a créé il y a plus de 25 ans le Centre de l’Émeu de Charlevoix (CEC), un centre d’élevage et de valorisation de l’émeu, animal exotique et surprenant présent à la ferme familiale Tremblay depuis 1997.
Le Centre de l’Émeu de Charlevoix (CEC) est guidé par les valeurs intrinsèques de Raymonde Tremblay, fondatrice et propriétaire, lesquelles sont liées à la santé, à la famille et à l’environnement. Elle a fait réaliser au fil des années de activités de R&D qui ont permis de développer une gamme de produits pour le soin du corps, notamment.

Juste à côté de cette ferme et centre d’interprétation qu’on peut visiter et où on peut goûter à la viande et tester les produits santé, la maison familiale des Tremblay, où Raymonde poursuit l’opération d’une résidence touristique au 2e étage, que sa mère Gertrude Gagné a entrepris en 1979, d’abord comme gîte du passant, après le décès de son mari.
Appartement avec vue

La Résidence touristique Chez Gertrude que l’on connaît aujourd’hui opère depuis 2006-2007 et consiste en un appartement de 4 chambres pouvant accueillir de 6 à 9 personnes. On y trouve une salle de séjour bien éclairée où il fait bon se retrouver, une salle à manger pour 10 personnes, une cuisine bien équipée, un hall d’entrée avec rangement multiples, un grand patio avec vue magnifique du Mont du Lac des Cygnes et de la ferme d’émeus voisine. On y a aussi accès à une salle de bain privée, à deux salles de bain partagées et un petit évier dans toutes les chambres. Des commodités variées sont aussi présentes, comme laveuse et sécheuse, planche et fer à repasser, séchoir à cheveux, BBQ.
La literie et les serviettes sont fournies.

Bien entendu, la visite du Centre de l’émeu et de ses divers attraits est incluse dans le forfait. La résidence est louée à un seul groupe à la fois, ce qui assure la tranquillité des lieux aux occupants.

Avantageusement située au cœur du village, la résidence permet à ses occupants d’aller profiter de plusieurs activités et attraits touristiques de la région, dont le Parc des Grands Jardins donnant accès à la magnifique région des montagnes de Charlevoix.
Le Centre de l’émeu, toujours aussi fascinant
En 1997, Raymonde Tremblay, avec la complicité de son conjoint Guy Filion, en partenariat avec son frère Damien, sa mère Gertrude Gagné et un ami, Guy Simard, relancent les activités sur la ferme familiale inexploitée depuis deux décennies avec un projet inusité. De cette association naît le Centre de l’Émeu de Charlevoix (CEC).

Une quarantaines d’émeus débarquent dans les bâtiments construits par les aïeux Tremblay. Plus tard, on construit ce qui devait devenir l’étable d’engraissement pour abriter les émeus en période hivernale et assurer ainsi leur confort. Depuis, le centre a franchi plusieurs étapes de son développement pour finalement devenir l’ÉCONOMUSÉE de la huilière, en 2015, pour regrouper sur un même site toutes les activités du CEC avec la construction d’un nouveau bâtiment.
Depuis 2020, le CEC est devenu un site agrotouristique qui offre un monde de découvertes via une expérience élargie et intégrée. Il y naît plus de 200 bébés émeus chaque année.

En 2023, explique Raymonde Tremblay, les visiteurs pourront profiter encore des repas préparés par un chef cuisinier spécialisé dans le traitement de la viande d’émeu. On y trouvera aussi des mets cuisinés prêt à emporter. Plusieurs activités de sensibilisation et d’interprétation seront encore proposées aux visiteurs. Sans parler de la boutique où les produits pour les soins du corps, à base d’huile d’émeu pure, sont offerts.
Chose certaine, Raymonde Tremblay mène en parallèle ses deux fonctions de « fermière entrepreneure » et d’aubergiste, avec détermination et passion.
Le Centre de l’émeu de Charlevoix
fermeemeu.com
710, rue Saint-Édouard
Saint-Urbain, QC G0A 4K0
(418) 639-2606
Résidence touristique Chez Gertrude
gertrude.qc.ca
706, rue Saint-Édouard
Saint-Urbain (QC) G0A 4K0
418 639-2205