Par Gaëtan Vaudry
Originalité, confort, aventure et surprise, voilà bien les mots qui résument ce que vous vivrez lors de votre premier séjour au Domaine Renard à Percé. Ce gampling luxueux qui fait tourner bien des têtes depuis son ouverture, est la propriété de Daniel Boutin et sa conjointe Suzanne Méthot. On parle ici de six dômes géodésiques haut de gamme de sept mètres de diamètre, qui vous en mettront plein la vue.
En entrevue, Daniel nous parle d’un projet d’envergure qu’il cogite dans sa tête depuis quelques années. Après un investissement dans les sept chiffres, le couple originaire de Montréal nous offre de magnifiques dômes, tous munis d’une cuisine et d’une salle de bain, d’une mezzanine avec lit queen et d’un sofa-lit dans l’air de vie, le pouvant convenir pour un maximum de quatre personnes.
Pour le repos ou la création
J’ai eu la chance de séjourner deux jours dans le fameux dôme numéro 4, qui offre une vue imprenable et panoramique sur l’île Bonaventure et le Cap d’Espoir avec - et je tiens à la mentionner car ce n’est pas le cas partout - un wifi à haut débit Internet. Les cuisines que nous offrent les dômes sont grandement équipées et proposent même un excellent café torréfié localement. Un geste apprécié de part de nos hôtes.
« Nous avons travaillé fort pour que nos dômes conviennent à plusieurs styles de visiteurs », nous explique Daniel, qui provient du domaine de la techno et de l’intelligence artificielle. « C’est l’endroit idéal pour un séjour en amoureux ou encore avec la petite famille. Je sais aussi que plusieurs artistes aiment y débarquer, afin d’écrire quelques pages de leur livre ou terminer un processus de création, dans ces beaux espaces de vie immergé en pleine nature. »
Comme des VIP
Daniel et Suzanne sont de ceux qui souhaitent offrir un nouveau souffle à Percé sur quatre saisons : « Ça commence à bouger l’hiver et nous en sommes très fiers! », s’exclame celui qui a lui-même dessiné les plans et a construit ce magnifique domaine. « Il y a de plus en plus d’endroits qui restent ouverts à l’année et qui croient comme nous que Percé pourrait être une destination de choix, même en hiver. Il y en a pour tous les goûts, de ceux et celles qui souhaitent se reposer dans un environnement enchanteur, à ceux et celles qui aiment jouer dehors. La motoneige et le ski de randonnée sont particulièrement populaires de janvier à mars. C’est à bien y penser car en hiver, les visiteurs à Percé sont comme des VIP dans tous les établissements. »
C’était ma toute première expérience dans ce genre de dôme et j’en ressors plus que ravie. Je vous suggère l’expérience, à n’importe quel moment de l’année, surtout que les dômes du Domaine Renard sont tous climatisés. De plus, profitez de la promotion de 30 % de rabais que propose leur site Internet, du 5 au 24 janvier 2024. Il y a même des forfaits disponibles incluant souper gastronomique et déjeuner livré à votre dôme, provenant du restaurant Maison Black Whale, une autre table réputée de Percé.
Domaine Renard
425, route d’Irlande
Percé (Québec)
418 782-4560
[email protected]
domainerenard.ca
Par Gaëtan Vaudry
Si vous habitez près de La Pocatière, municipalité régionale de comté de Kamouraska dans le Bas-St-Laurent, impossible de ne pas avoir entendu parler du Le Martinet. Car avant d’être le sympathique motel que nous connaissons aujourd’hui, le légendaire restaurant Au Martinet y a fait la pluie et le beau temps à la confluence des routes 132 et 230, dans les années 50 et 60 : « Ça a swigné ici! », nous lance l’actuelle propriétaire Marie-Claude Lavoie, dans un grand éclat de rire. « Au Martinet était LE restaurant vedette de toute la région, avant l’incendie qui le ravagea, le 17 février 1975. »
Madame Lavoie est propriétaire de l’établissement qui soulignera son 75ième anniversaire en 2025 depuis 11 ans. Femme d’affaires déterminée, elle se donne corps et âme pour faire de son motel, le lieu de prédilection pour plusieurs visiteurs, travailleurs de la région et une clientèle d’affaires qui ne jurent que par cet endroit. C’est pour cette raison que l’hôtelière a pris la décision de rénover la grande salle où elle sert le déjeuner, afin de proposer une véritable salle multimédia : « La demande était là », précise-t-elle. « Le matin nous y servons toujours nos très populaires petits-déjeuners et ensuite, les salles servent pour des conférences, des ateliers, des cours, des déjeuners causeries et bien plus. » Il faut dire que cette salle lumineuse, lancée le 15 juin 2023 est multifonctionnelle et attire une vaste clientèle.
Pénurie de main-d'œuvre
Le motel Le Martinet propose 22 unités, dont 19 chambres avec un ou deux lits, une suite familiale, de même que deux lofts que j’ai trouvé particulièrement intéressants, avec une cuisinette, un coin pour casser la croûte, un petit salon et un espace travail : « Nous en avons pour tous les goûts », souligne Madame Lavoie. « Nous aimons les gens et nous souhaitons leur offrir le meilleur, selon leurs besoins. C’est notre mission. »
Pour y parvenir, Madame Lavoie doit y investir un très grand nombre d’heures par semaine. Elle ne compte d’ailleurs plus le temps qu’elle passe dans son établissement, elle qui confirme devoir concilier avec la pénurie de main-d'œuvre qui sévit dans toute l’industrie hôtelière : « On n’y échappe malheureusement pas », nous confie-t-elle. « Mais je reste confiante. Je forme régulièrement du nouveau personnel et en équipe, nous livrons la marchandise. »
Le charme de La Pocatière
Si vous passez dans le coin, n’hésitez surtout pas à rendre visite à Madame Lavoie et son équipe du motel Le Martinet. Vous ne serez certes pas déçu. Même que si j’étais vous, je forcerais un brin la note pour passer dans le coin. J’ai grandement aimé le charme de La Pocatière, de son impressionnant CÉGEP à sa petite rue principale fort chaleureuse !
Motel Le Martinet
120, route 230 Ouest
La Pocatière (Québec)
418 551-4913
[email protected]
lemartinet.ca
Par Gaëtan Vaudry
On m’avait bien informé : la table du Restaurant du Moulin, fierté du Village historique de Val-Jalbert au Saguenay–Lac-Saint-Jean est sublime. Le chef exécutif Raphaël Labrecque-Simard et son équipe se font un honneur de nous faire découvrir les savoureuses couleurs et saveurs de l’industrie agroalimentaire du Saguenay-Lac-Saint-Jean.
Dès notre arrivée, l’hôtesse nous accueille avec un large sourire et nous assure que nous ferons la découverte de plusieurs produits vedettes du terroir. Et elle avait bien raison ! Je débute d’abord avec un très bon potage, pour ensuite débuter avec l’entrée : avec un imposant tartare flambé de pétoncles madeliniennes, dont le goût raffiné me donne déjà envie d’y retourner. Pour le plat principal, je me laisse tenter par un linguini safran et citron, sur sauce Nantua avec son homard à la cardinale. Chaque bouchée de mon assiette s’avère un pur décile. Vivement le dessert, alors que l’on m’apporte un pouding chômeur renversé aux bleuets, avec glace à la vanille. Je succombe!
Cette formule quatre services est de bon goût. Copieuse, goûteuse, le tout dans un décor charmant voire romantique.
De sympathiques touristes
J’ai particulièrement apprécié la petite balade en navette qu’offre gratuitement l’établissement, de la réception principale du site au restaurant du Moulin. Avant même de casser la croûte, j’y ai la chance de rencontrer de sympathiques personnes, particulièrement des touristes, venues tout comme moi déguster l’une des meilleures tables de la région. Ça ajoute au charme de découvrir l’histoire de l’ancien moulin.
Le Village historique de Val-Jalbert fait incontestablement partie des incontournables à faire au Saguenay-Lac-Saint-Jean. Véritable pôle historique, situé au cœur de la nature, il est imprégné d’une histoire forte qu’il est essentiel de connaître et de préserver.
Restaurant du Moulin
Village historique de Val-Jalbert
95, rue Saint-Georges
Chambord (Québec)
1 888 675-3132
[email protected]
valjalbert.com
Par Gaëtan Vaudry
L’Hôtel Sept-Îles, qui se veut également un centre des congrès, est un immense complexe offrant 78 chambres et suites rénovées, qui proposent une magnifique vue sur la mer et la marina. Elle dispose d’une salle de sport, d’un service de buanderie sur place, de même que cinq salles pour vos réunions d’affaires et vos soirées de bureau.
Ceux et celles qui connaissent bien l’Hôtel Sept-Îles savent également que l’établissement abrite également deux belles opportunités pour les voyageurs et les résidents locaux : le chic Spa Renaissance, de même que le Bistro 7 qui se fait un devoir de mettre à l’avant les produits locaux.
Des activités 12 mois par année
Lors de ma visite au début du mois de décembre dernier, j’ai été agréablement surpris par la courtoisie et le professionnalisme des employés de l’Hôtel Sept-Îles : « Cette façon de faire est très importante pour nous », nous explique l'un des propriétaires Yves Bourassa : « Nous souhaitons offrir une belle expérience à nos clients. Nous sommes présents pour les conseiller sur les bons restaurants qui entourent l’hôtel, mais aussi pour leur suggérer des activités douze mois par année. »
L’hiver, les randonneurs et les skieurs de randonnée sont à l’honneur, alors que l’été les nombreux visiteurs peuvent profiter de la promenade au bord de la mer, à même la Promenade du Vieux-Quai, ainsi que se baigner via une très sympathique plage.
Outre l’expérience Bistro 7, j’ai eu la chance de casser la croûte à la Microbrasserie & Resto-Pub La Compagnie, située à quelques pas de l’Hôtel Sept-Îles. L’endroit idéal pour se retrouver entre amis, rire un coup, déguster ce qu’ils appellent un ‘’snack réconfortant’’ (j’y ai consommé un délicieux club sandwich Compagnie style), de même qu’une bonne bière artisanale (dans mon cas l’excellente Blanche des Forges).
Hôtel Sept-Îles
451, avenue Arnaud
Sept-Îles (Québec)
418 962-2581
[email protected]
Voir la page Facebook de l’Hôtel Sept-Îles
Par Gaëtan Vaudry
Installée à Sainte-Thérèse-de-Gaspé de 2006 à 2009, l’épicerie fine Chez Alexina déménage ses pénates à Grande-Rivière, située dans la MRC du Rocher-Percé, en Gaspésie. En avril 2023, l’homme d’affaires Billy Bastien et ses associés de la Buvette Thèrèse de Percé font l’acquisition de l’établissement et décident de se concentrer sur le prêt-à-manger et sur l’offre de repas aux saveurs locales, en rebaptisant l’endroit L’Îlot.
Le succès du nouvel établissement est tel, que Billy et son équipe viennent de lancer un deuxième établissement L’îlot le 1er décembre dernier, cette fois au cœur de Percé : « Nous ne sommes ouverts que depuis un mois et déjà, nous voyons que notre présence se fait sentir », lance jeune et ambitieux entrepreneur. « Contrairement à notre établissement de Grande-Rivière, L’îlot de Percé se veut ''un endroit du quotidien''. Nous souhaitons nous concentrer sur la consommation plus rapide, moins raffinée. Les gens peuvent aussi bien passer prendre un repas et repartir avec en moins de trois minutes, alors que d’autres viennent passer l’après-midi avec leur portable. Tout ce que nous offrons est d’abord préparé à notre succursale de Grande-Rivière. »
Plaire aux locaux et aux touristes
Les commerçants que j’ai rencontrés lors de mon séjour à Percé sont unanimes : l’arrivée de L’îlot, qui souhaite opérer douze mois par année, fait du bien : « Ça nous touche beaucoup », rétorque Billy. « Je m’aperçois que les résidents de Percé sont très loyaux envers les entreprises d’ici et ils sont là pour nous encourager. Il est évident que depuis l’ouverture, tous testons certains produits et façons de faire. Nous serons ensuite en mesure de nous ajuster selon la demande, dans le but de satisfaire le plus de gens possible. Autant les locaux et les nombreux touristes. »
Environ un demi-million de visiteurs sont accueillis à Percé chaque année, mais seule une fraction d’entre eux converge vers la capitale touristique de la Gaspésie en hiver. Et c’est justement ce que souhaitent changer plusieurs commerçants de la région, dont Billy et son équipe, de même que Daniel Boutin et sa conjointe Suzanne Méthot, dont les dômes géodésiques haut de gamme du Domaine Renard accueil les gens à l’année : « C’est vrai que ça commence à bouger davantage l’hiver à Percé et nous en sommes très heureux », ajoute Billy. « Nous allons y parvenir en travaillant fort et tous en équipe! », me lance Ode Charbonneau, gérante du légendaire Pub Pit Caribou, voisin de L’îlot de Percé, venue encourager ses amis, en ce beau dimanche ensoleillé.
Îlot Percé
172, route 132 Ouest
Percé (Québec)
418 385-2036
Voir la page Facebook de L’îlot bistro et marché
Par Gaëtan Vaudry
Je n’aurais jamais pensé que durant ma tournée automnale, j’allais faire l’essai de la thermothérapie, une technique qui consiste à utiliser les variations de températures normalement comprises entre 10 et 40 degrés Celsius, pour détendre et soulager les systèmes musculaire et articulaire du corps.
Pour faire l’expérience, je me rends au Thuya spa de Saint-Georges-de-Malbaie (un secteur de la ville de Percé), qui se veut un centre écotouristique proposant un ressourcement complet en contact direct avec la nature. Je revêts mon maillot de bain et voilà prêt à respecter les trois étapes de base afin de maximiser les bienfaits de la thermothérapie sur mon corps et mon esprit.
Répétition de ce cycle
Je débute par une saucette dans un bassin chaud pour une durée de 15 minutes. Ça détend, ça fait du bien. J'en reprendrais encore. Mais, avec rigueur, je dois me rendre un bon 30 secondes dans le bassin froid. Cette fois, ça surprend. Mais aussi étrange que ça puisse paraître, je me sens très bien. C’est alors le temps de m’offrir un minimum de 15 minutes de détente, dans l’un des hamacs. Je suis aux anges! Vous pensez que c’est tout ? Que non ! C’est à ce moment que l’on m’explique que la répétition de ce cycle me permettra d’atteindre un nouveau de relaxation exceptionnel. Ce que je fais, avec plaisir !
Les installations du Thuya spa sont particulièrement impressionnantes. Les plus récentes rénovation du Le Nordet sont en grande partie éco responsables. À titre d’exemple, le plancher de l’établissement est fait de bois d’érable, reconnu pour sa durabilité. Mais au Nordet, on pousse davantage l’expérience : les vins servis au restaurant sont biologiques, leur café est équitable et provient d’une brûlerie locale, la majorité des alcools proviennent de distilleries québécoises locales, leur sirop d’érable provient du Coin-du-Banc, petit village d’à côté, leurs confitures sont faites maison et j’en passe !
Je vous suggère fortement de faire l’essai de la thermothérapie du Thuya spa. Seul, en amoureux ou encore en famille (14 ans et plus). Vous en ressortirez grandi, reposé!
Thuya spa / Le Nordet1600, Route 132 Est
Saint-Georges-de-Malbaie (Québec)
418 645-2223
nordet.ca
Par Gaëtan Vaudry
Inutile de vous dire que j’ai eu un véritable coup de foudre pour la Maison Gagnon de Chicoutimi. Située à quelques pas du centre-ville, cette paisible demeure, entièrement décorée dans une ambiance vintage des années 60, ne vous offre rien de moins que cinq chambres à coucher!
Vous y trouverez toutes les commodités de votre résidence, du frigo à la cuisinière, en passant la laveuse et la sécheuse, un téléviseur à écran plat au salon, un wifi rapide et efficace (poste de chargement à téléphone mobile et prises USB dans chaque chambre), de même que quelques places de stationnements. Le rez-de-chaussée propose également une grande salle à manger, une chambre avec lit queen, de même qu’une salle de bain complète. Le deuxième étage propose quatre chambres et une sympathique salle d’eau. À la Maison Gagnon, vous pourrez loger confortablement dix personnes.
Amoureux de l’hiver et l’été
Géographiquement, la Maison Gagnon (propriété du groupe Hébergements Saguenay) est située à moins de 10 minutes à pied de la cathédrale Saint-François-Xavier de Chicoutimi, à quelques pas de la Zone portuaire. Le Parc marin du Saguenay–Saint-Laurent est situé à seulement 600 mètres de la Maison Gagnon, alors que le musée de la Petite Maison Blanche (symbole emblématique du déluge qui frappa la ville de Saguenay en 1996) est situé juste à seulement une vingtaine de minutes de marche.
Ce n’est pas les activités qui manquent en hiver dans cette belle région du Saguenay-Lac-Saint-Jean : motoneige, raquette, ski de fond, ski alpin, traineaux à chien, patinage sur glace, glissade en tube et pêche blanche feront le bonheur des amoureux de la neige. L’été n’est certes pas en reste avec de magnifiques plages publiques (le Rigolet et le Parc National de la Pointe-Taillon), les croisières Fjord et monde, le Véloroute du Fjord du Saguenay (qui s’étend sur plus de 400 kilomètres), le magnifique Club de golf de Chicoutimi, Baie en kayak qui vous propose d’explorer la Baie des Ha! Ha! en kayak de mer, plusieurs centres de vélo de montagne et j’en passe !
La Maison Gagnon
397, ruelle Gaudreault
Chicoutimi (Québec)
418 818-2646
[email protected]
residencetouristiquesaguenay.com
Par Gaëtan Vaudry
Lors de mon passage à l’Auberge Camp de Base de L’Anse-Saint-Jean, j’ai eu la chance de rencontrer Myriam Savard, la dynamique propriétaire de Fjord en Kayak, un autre joyau de la région. La femme d’affaires, qui a à cœur de s’impliquer pour un développement durable à L’Anse-Saint-Jean, était venue nous parler des multiples activités hivernales que nous proposera son établissement dans les prochaines semaines, afin de profiter des nombreux lacs gelés, des montagnes enneigées et d’un fjord majestueux.
Dès la fin du mois de décembre (jusqu’au début de mars 2024), Fjord en Kayak proposera une expédition de ski nordique unique sur le Fjord du Saguenay. Cette dernière offrira quatre jours de ski (dont une demi-journée de formation), de même que trois nuitées, ou vous serez entouré par les beautés boréales. Cette nouvelle formule comprendra tous les repas, le matériel de ski nécessaire à l’expédition, d’un même que les services d’un guide expérimenté, spécialisé en interprétation sur le fjord. De quoi joindre l’utile à l’agréable !
Madame Savard me parle également des fameuses demi-journées de ski nordique hors-piste (durée de quatre heures), qui ont la cote auprès de sa fidèle clientèle. Toujours accompagné par un guide local, vous pourrez vous aventurer dans la forêt boréale et la nordicité du Saguenay, sur des territoires autrement inaccessibles, dans un décor à couper le souffle.
Ambiance décontractée et conviviale
Si les activités de plein air colorent les joues, elles creusent aussi l’appétit. Après votre journée aux quatre vents, Fjord en Kayak vous accueillera dans une ambiance décontractée et conviviale, afin de déguster plusieurs classiques réconfortants, qui offrent une belle place aux produits locaux. Le repas qui suivra passera inévitablement par une gastronomie saine, équilibrée et en quantité suffisante. La fraîcheur des aliments, certains biologiques, le souci de conservation de ceux-ci et l’achat de nourriture locale et régionale ont été priorisés lors de l’élaboration de leurs menus.
Rappelons qu’en saison estivale, Fjord en Kayak propose une multitude d’excursions journalières de quelques heures parfaites pour les familles et tous ceux qui souhaitent s’initier au kayak de mer. Plusieurs autres expéditions en kayak de mer d’une durée de deux à six jours sont également disponibles. L’entreprise de Madame Simard, qui fait courir les amateurs depuis 1996, propose également des formations pour les kayakistes débutants, intermédiaires et avancés. Découvrez la richesse exceptionnelle, la tranquillité des grands espaces et la beauté des nuits étoilées de L’Anse-Saint-Jean.
Fjord en Kayak
359, rue Saint-Jean-Baptiste
L’Anse-Saint-Jean (Québec)
1 866 725-2925
fjordenkayak.ca
Par Gaëtan Vaudry
C’est toujours intéressant, voire intrigant, de visiter un établissement qui existe depuis 1952. D’abord connue sous le nom l’Hôtel Le Retour (par un certain Maurille Guité), l’actuelle Auberge du Marchand continue de séduire les amateurs qui s’arrêtent au bord de l’eau de la municipalité de Maria, en Gaspésie.
En 1979, Claude Loubert achète l’établissement et le transforme en résidence pour personnes âgées. Il faudra cependant attendre l’an 2000 pour que l’entreprise retrouve sa vocation hôtelière. Une décennie plus tard, les hommes d’affaires Christian Bernard et Jérôme Pichette se portent acquéreurs de l’établissement et y apportent d’imposantes rénovations dans les années qui suivent, alors que le nouvel Auberge du Marchand s’offre un restaurant de 49 places, l’agrandissement de sa superbe terrasse et l’ajout de deux membres importants : la directrice générale Kathleen St-Onge et le chef cuisinier Mathieu Kelly.
Mettre en valeur les produits locaux
C’est justement Madame St-Onge qui m’offrira une visite guidée de l’Auberge, qui compte aujourd’hui 14 chambres, deux studios, deux appartements 4 ½ de luxe, de même qu’une maison. Le tout agrémenté d’une plage au bord de la mer, avec jeux pour enfants. Lors de ma visite, l’immense cuisine commune du deuxième étage retient mon attention : « Je sais qu’ils sont rares les établissements qui offrent à la fois un restaurant, de même qu’une cuisine communautaire, entièrement équipée », souligne fièrement la principale intéressée. « Les travailleurs qui doivent partir très tôt le matin, de même que certaines petites familles apprécient grandement ce service. Pour nous, la cuisine communautaire offre une plus-value de choix à notre précieuse clientèle. »
Selon les dires de plusieurs, le restaurant de l’Auberge du Marchand offre une excellente table, du mercredi au dimanche « Le chef nous prépare d’excellentes spécialités », ajoute Madame St-Onge. « Je pense particulièrement à l’agneau, de même qu’aux poissons et fruits de mer gaspésiens. » Les produits du terroir sont mis en valeur au restaurant, de même qu’à l’épicerie fine de l’établissement (qui était en transformation lors de ma visite) et qui se fait un devoir d’offrir de succulents produits locaux de la gamme Gaspésie Gourmande, de même que plusieurs coups de cœur du Québec et de partout dans le monde.
Quoi faire en hiver
Pour ma part, j’ai eu la chance de séjourner dans l’un des deux luxueux appartements. Mon espace, avec vue sur la mer, offrait deux chambres agréablement confortables, un salon, un espace travail, de même qu’une cuisine complète. Que demander de mieux ? L’Auberge du Marchand est sans aucun doute un endroit où il fait bon vivre en bordure de la baie des Chaleurs. En hiver, les mois de janvier à mars attirent de nombreux amateurs de motoneige, alors que le sentier Trans-Québec5 traverse la municipalité. Les amateurs de ski de fond ne sont pas en reste, alors que le centre de ski de fond de Maria offre des sentiers pour le ski et la raquette, dans un décor enchanteur. Il ne faudrait certes pas oublier les excursions en traîneau à chiens et le ski de montagne de Maria!
En été, la longue plage municipale saura vous séduire, en plus de voir les randonneurs et les cyclistes s’émerveiller devant la vue spectaculaire du belvédère des sentiers pédestres en montagne et par la Route verte qui longe la mer.
L’Auberge du Marchand
530, boul. Perron
Maria (Québec)
1 888 959-3766
[email protected]
aubergedumarchand.com
Par Gaëtan Vaudry
Opérer une chocolaterie, c’est s’investir à fond dans un univers passionnant. Et c’est ce que fait la chocolatière Véronique Émond, qui fondait Choco Véro en 2017. Un an plus tard, l’artiste quittait son poste de responsable du service alimentaire du centre de détention de Baie-Comeau pour se consacrer entièrement à son entreprise.
En entrevue avec la journaliste Charlotte Paquet, du journal La Manic de Baie-Comeau en 2018, Véronique affirmait que « pour vivre sa passion, il n’y a pas de prix. » Et c’est ce qu’elle fait depuis avec son conjoint, alors que les amoureux investissent au minimum 70 heures par semaine. Car en plus de vendre sa production à sa boutique de Place La Salle et par l’entremise de sa page Facebook, Véronique propose ses produits dans une douzaine de dépanneurs situés de Colombier à Port-Cartier.
Les meilleurs ingrédients locaux
Depuis octobre que l’artiste de Choco Véro travaille sur ses produits du temps des Fêtes et depuis quelques jours déjà, elle préparera ses produits pour la Saint-Valentin, une période charnière pour les chocolateries. S’enchaîneront ensuite Pâques, la fête des mères et la fête des pères : « Nos produits sont fabriqués à la main avec les meilleurs ingrédients locaux », souligne fièrement la chocolatière. « Nous vous garantissons que vous apprécierez le goût de votre sucrerie personnalisée à chaque bouchée. »
Lors de notre rencontre, la femme d’affaires m’expliquait grandement s’investir dans des campagnes de financement. Plusieurs organismes font appel à ses services, pour la confection de chocolat sur mesure, qu’ils vendent ensuite en guise de levée de fonds. « J’aime m’impliquer pour ces causes qui me tiennent à cœur », précise-t-elle. « Choco Véro s’implique également activement dans la campagne de la Société canadienne de la sclérose en plaques, de même que pour la cause du cancer. » Le 28 novembre dernier, Véronique participait fièrement à la journée MardiJedonne, alors que plusieurs commerces de Baie-Comeau offraient les profits de leur journée à Centraide.
Choco Véro
8, Place La Salle
Baie-Comeau (Québec)
418 293-2120
chocovero.com