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Archive du blog pour juin 2024

Pour son 25e anniversaire, en 2024, l’événement Mtl en Arts n’a pas ménagé les efforts pour en mettre plein la vue aux visiteurs. Lors du lancement le mercredi 26 juin, tout le monde s’entendait pour dire que la programmation dévoilée est certainement l’une des plus riches et variées jamais présentées.

MtlArts2024

De g. à dr. : Paul Haince, président fondateur Mtl en Arts, Gabrielle Rondy, directrice générale de la SDC Village,  Stéphane Mabilais, directeur général de Mtl en Arts, Dany Turcotte, porte-parole de l'édition 2024.

Depuis jeudi 27 juin jusqu’à lundi 1er juillet, des dizaines d’activités et d’expositions artistiques sont offertes sur la rue Sainte-Catherine et sur la rue Atateken, dans le Village. Il y en a certainement pour tous les goûts. De plus, Mtl en Arts, au départ une expo-vente, est de plus en plus un événement participatif, en proposant des activités auxquelles les visiteurs peuvent contribuer, comme la murale collective, Sortir de la boîte, Boxe picturale, par exemple. 

Toute la famille y trouvera de l'intérêt et se laissera éblouir par la qualité des oeuvres artistiques présentées. Les artistes eux-mêmes prennent le temps de discuter et d'échanger avec les visiteurs.

MtlArts2024 MtlArts2024

Le fondateur de Mtl en Arts, Paul Haince, peut certainement être fier de sa créature après toutes ces années.

Zïlon, légende urbaine : un hommage à un géant

MtlArts2024
Les partenaires, amis.es, collaborateurs.trices, créateurs.trices et le concepteur Simon Duplessis (devant) lors de l'inauguration de l'expo sur Zïlon. Le tableau est l'oeuvre du peintre Cédric Taillon, (à gauche derrière) un ami de longue date de Zïlon.
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De plus, l’organisme est partenaire avec l’Arrondissement Ville-Marie et la SDC Village dans la conception et la création de l’exposition « Zilon : légende urbaine », une série de panneaux installée entre les rues Ste-Catherine et Robin, sur Atateken, relatant une partie de la carrière du regretté artiste Zïlon, disparu en 2023. Le tout conçu et dirigé par son ami, le poète et artiste Simon Duplessis. Cette exposition en plein air plaira à ceux qui l’ont connu… et permettra aux autres de le découvrir. On pourra la visiter jusqu’au 1er octobre.

MtlArts2024 

Le concepteur de l'exposition, Simon Duplessis pose fièrement devant le panneau de départ de la présentation.

MtlArts2024


Pour toute la programmation, on se rend sur le site mtlenarts.com.

MtlArts2024

Mtl en Arts
Expo-vente - Performances artisitiques - Activités participatives
Conférences - Art en direct

Du 27 juin au 1er juillet 2024
Rue Ste-Catherine (Village) et rue Atateken

L’Arrondissement Ville-Marie, la SDC du Village et l’événement Montréal en Arts s’associent à nouveau pour proposer une exposition sur la rue Atateken qui a pour objectif de souligner la mémoire d’un des artistes les plus influents de la vie LGBT de Montréal, le regretté Zïlon, qui a quitté ce monde en 2023.

L'exposition ZÏLON, Légende urbaine prendra place du mois du juin au mois d’octobre. Pour ce faire, on a demandé à Simon DuPlessis, artiste et poète, qui a côtoyé Zïlon dans la vie personnelle ainsi que sur divers projets pendant les 14 dernières années, de mettre en place cet événement.

Zilon Zilon

Photos lors de l'exposition "Vandales de luxe" au Musée de Mont St-Hilaire en 2022.

L’exposition fait partie de la programmation officielle de la piétonnisation 2024 de la rue Sainte-Catherine par la SDC du Village et de la programmation culturelle été 2024 de l’arrondissement Ville-Marie, comme événement connexe au festival Mtl en Arts. Elle se déroulera du 27 juin au 1er octobre 2024.

Des panneaux d’exposition seront installés sur la rue Atateken, de Sainte-Catherine à Robin, côté ouest. Ils présenteront des photos de Zïlon, avec de courts descriptifs, tirées du portefolio du photographe et artiste-peintre Jean Chaîney (qui l’a suivi dans une panoplie d’événements de 2009 à 2023), ainsi qu’une sélection d’œuvres qui fait le survol des différents médiums et styles de Zïlon.

Il y aura également sur le lot trois panneaux destinés à présenter de courts témoignages de gens de la communauté artistique et des collaborateurs qui l’ont connu et apprécié ou qui ont travaillé avec lui : Armand Vaillancourt, Eric Godin, Geneviève Borne, Kat Coric, Yvon Goulet, Cedric Taillon, France Cantin, Sterling Downey, Patricia Klimov, etc.

Zilon Zilon

Par cette exposition, on souhaite rendre un hommage à un artiste hors du commun. Un artiste qui, par sa détermination et son refus des conventions, a su s’élever au-dessus de la mêlée et ouvrir le chemin à d’autres. Il incarne des valeurs qui sont au centre des préoccupations des communautés LGBT+, entre autres.

La carrière de Zïlon et son parcours artistique ont débuté par les graffitis de visages androgynes et non-genrés qu’il réalisait dans les nombreux clubs et bars gais ou undergrounds de la métropole, de même que dans des lieux publics. Sa marque dans le paysage est indélébile. Cette expo-hommage a pour but de faire revivre sa mémoire pour les gens du public afin de perpétuer le souvenir de Zïlon, autant qu’à le faire découvrir aux plus jeunes qui ne l’ont pas connu.

L’exposition ZÏLON : Légende urbaine est soutenue par l’arrondissement Ville-Marie et présentée par la  SDC du Village. Elle est également approuvée par la famille de Zïlon.

Zilon Zilon
Exposition ZÏLON : Légende urbaine

Rue Atateken
Montréal (Village)
27 juin au 1er octobre 2024


Photos de ce reportage : Pierre Perreault et Jean Chainey

Lors de notre visite la veille de la Fête nationale du Québec, ça grouillait d’énergie dans le vaste local du boul. Fréchette à Chambly. Tout juste voisin d’un carrefour giratoire où se croisent les chemins : ne cherchons pas plus loin d’où origine le nom de l’établissement. On finissait d’y installer la décoration pour accueillir la clientèle de fêtards le soir même et le lendemain.

Après être né en 2016 au centre-ville de Chambly, l’établissement s’est transporté dans le lieu actuel un an plus tard. Depuis sept ans, on y propose une cuisine de bon goût jusqu’à tard le soir, on y sert des bières, dont une dizaine de sa microbrasserie, et on y présente des activités culturelles diverses : musique, chansonniers, expositions artistiques, événements spéciaux,etc.
Croisée des chemins Dominique et Louis : une joyeuse paire de partenaires
La Croisée des chemins, c’est l’histoire de la rencontre de deux bons vivants, Louis et Dominique, qui n’avaient pourtant pas grand-chose en commun au départ, à part peut-être leur désir partagé de rendre les gens heureux. Pourtant, une seule visite de Dominique Théberge, quelques mois après l’ouverture en 2017, alors conseiller financier, aura suffi pour que les deux hommes décident de devenir partenaires. Son expérience passée en cuisine, en gestion de restaurants, en finances et aussi son intérêt et son engagement dans les causes sociales, ont vite convaincu Louis Monty-Tremblay que c’était l’homme de la situation.
Croisée des chemins Croisée des chemins

Pour sa part, le fondateur de l’entreprise a lui-même une feuille de route impressionnante. Dès 2003, il s’intéresse au monde de la bière et de l’industrie brassicole. De rencontres en formation, il devient un vrai spécialiste de la bière, à la fois historien brassicole, dégustateur et vulgarisateur. L’expérience et la fibre entrepreneuriale mènent alors Louis à démarrer sa propre brasserie artisanale, incluant une cuisine complète, une scène pour les concerts et un mur d’exposition pour les arts visuels. Voilà en bref comment est née la Croisée des chemins.

Croisée des chemins
Louis a même été impliqué dans le monde de la musique alors qu’il a été le leader d’un groupe de musique traditionnelle de 2004 à 2022. Il a produit deux albums et plusieurs maquettes, des vidéos, de nombreux spectacles, etc. Maintenant, Louis accueille les artistes à La Croisée des chemins où plus de 300 concerts et événements culturels y ont déjà eu lieu.

La Croisée des chemins propose déjà une vingtaine de bières artisanales québécoises en fût, triées sur le volet et en constante rotation. Toutefois, nul doute que le démarrage de leur petite brasserie personnelle installée depuis peu dans une grande cage vitrée à l’entrée du restaurant va changer bien des choses pour l’avenir de leur entreprise. Un brasseur professionnel embauché spécialement à cette fin entreprend en juillet le début du brassage des 10 recettes de bières maison déjà connues. On devrait pouvoir profiter des premiers résultats en août 2024.
Croisée des chemins

Louis et Dominique sont fiers de ce qu’ils ont accompli ensemble. Leur capacité à innover et à voir des solutions à tout problème leur a permis de traverser la pandémie de belle façon, avec la redéfinition de leurs services et de leur menu, avec l’aide et la contribution de nombreux bénévoles, entre autres. Aujourd’hui, ils voient l’avenir de leur établissement avec optimisme.

Croisée des chemins
Côté restaurant, La Croisée mise sur l’originalité et ses plats faits maison. Le canard sous diverses formes y est à l’honneur, ce qui en fait une spécialité des plus originales. On y trouve aussi de quoi plaire à toute la famille. Les gens de Chambly et des environs apprécient déjà que la cuisine ferme plus tard en soirée.

Croisée des chemins
En plus de ses bières artisanales, le restaurant propose aussi un vaste choix de vins, de cidres, d’hydromels et de spiritueux, dont une sélection spécialisée de produits du terroir québécois. En plus, on y concocte d’excellents cocktails originaux.

Louis et Dominique misent sur leur vision d’une entreprise ouverte d’esprit et sur leur grande capacité à innover pour imaginer son développement. Le retour dans des événements annuels populaires comme au plus important festival de bières artisanales au Québec, celui des Bières et Saveurs de Chambly, en 2025, figure parmi leurs projets. Leur processus de rendre totalement maison leur cuisine, une formule déjà reconnue, se poursuivra également.

Malgré tout ce que comportent comme travail leurs fonctions de copropriétaires de la Croisée des chemins, Louis et Dominique poursuivent leur engagement communautaire auprès de diverses clientèles. Louis se consacre à promouvoir la scène culturelle locale et régionale, alors que Dominique poursuit son engagement auprès de la communauté LGBT comme directeur de l’organisme JAG – Montérégie qui intervient auprès des jeunes et adultes touchés de près ou de loin par la diversité affective, sexuelle et de genre, ou en questionnement.

Rendre les gens heureux : voilà qui est à la base de la mission et de la motivation quotidienne que Louis et Dominique se sont données.

Croisée des chemins
Ah oui, n’oublions surtout pas de mentionner le rôle important qu’y joue leur mascotte, Edgar le canard. Il est l'esprit même de l'entreprise et des quelque 20 personnes qui composent son personnel.

La Croisée des chemins
Pub culturel et brasserie artisanale
lacroiseedeschemins.ca
450 593-3336

3701, boul. Fréchette
Chambly (QC) J3L0M8
Croisée des chemins

« Une grande perte pour nos communauté » : voilà comment Pierre Pilotte, le coordonnateur des Archives gaies du Québec (AGQ), a commenté l’annonce du décès le 23 juin de John Banks, l’un des plus vieux militants et activistes de la cause LGBT à Montréal. « Son militantisme et son bénévolat indéfectibles pour plusieurs causes vont manquer à nos communautés », a-t-il poursuivi.

Dans un message transmis aux membres, il est précisé que s’il a été de toutes les premières luttes pour les droits et libertés de cette communauté, John Banks, « Grand ami des Archives gaies du Québec, il venait régulièrement y faire du bénévolat depuis plusieurs années ».
Très jeune il assume son homosexualité, mais surtout il décide de ne pas se taire, ni de se cacher. Ils n’étaient pas très nombreux à cette époque, loin de là. À l’origine des premiers organismes LGBT, John Banks sera de tous les combats, de toutes les luttes et ce, jusqu’à la fin.

« Toute sa vie, il se battra pour la reconnaissance des droits des personnes LGBT et ne se laissera jamais abattre par l’adversité. Il a toujours été fier de ce qu’il avait accompli mais sans s’en vanter. Homme modeste et réservé, il n’aimait pas faire étalage de ses exploits. Ainsi, c’est lui qui, en 1979, à son retour de Vancouver, lança la première marche de la Fierté au square Saint-Louis avec quelques dizaines d’amis et de militants pour souligner le 10e anniversaire des émeutes de Stonewall à New York », poursuit le communiqué de AGQ.

John Banks Photo par Danny Godbout
En 2019, alors qu’il en est le co-président d’honneur, Fierté Montréal crée en son honneur le prix John-Banks, qu’il est le premier à recevoir. Il était déjà récipiendaire de plusieurs prix, dont un prix Phénicia de la Chambre de commerce LGBT du Québec.
Né le 3 juillet 1943, il aurait fêté ses 81 ans cette année. La direction de AGQ prévoit organiser un événement à sa mémoire éventuellement.

L’éditeur et l’équipe des GuidesGQ s'unissent pour transmettre leurs vœux de sincères condoléances à la famille et aux proches de John Banks.

Photo principale : AGQ

Les territoires de la Gaspésie et des Maritimes couverts dans ce Guide ont été occupés depuis des millénaires par les Mi’gmaqs que les Français appelaient Micmacs. Encore aujourd’hui, ce sont des communautés de cette Première Nation que vous rencontrerez sur tout ce territoire.
À Gaspé, lieu symbolique des premières rencontres entre l’explorateur français Jacques Cartier et cette nation autochtone, le Site d’interprétation Micmac de Gespeg a pour mission de mettre en valeur la culture micmac de la communauté de Gaspé. À travers ses activités d’interprétation, ce site met en lumière l’histoire de la communauté de 1675 à nos jours en offrant une expérience authentique et originale à ses visiteurs. La boutique du site offre une gamme de produits d’artisanat authentique et de qualité. Elle met en valeur l’artisanat mi’gmaq ainsi que d’autres produits de cultures autochtones du Québec.
Du côté de la Baie des Chaleurs, Gesgapegiag attire de nombreux touristes désireux de profiter des différents attraits de cette partie du territoire mi’gmaq. Pour les touristes venus faire le tour de la Gaspésie, il est possible de s’arrêter dans la communauté pour pique-niquer dans le parc communautaire ou d’aller admirer le tipi qui a été érigé au bord de la mer en 2018.
La communauté de Gesgapegiag s’est dotée d’un domaine de chalets et a installé plusieurs tipis dans l’Anse Sainte-Hélène pour offrir aux touristes la chance de vivre un séjour authentique. Il est aussi possible pour les touristes de séjourner dans la réplique du navire La Grande Hermine, un des navires utilisés par Jacques Cartier. Pour les randonneurs et les motoneigistes, Le Relais de la Cache se trouve tout près des monts Chic-Chocs.
Chaque année en juillet, la communauté organise un Pow-Wow, une fête traditionnelle où se réunissent tous les Mi’gmaqs de la région et à laquelle sont conviés tous les gens intéressés à découvrir leur culture et leurs traditions. Cette célébration amalgame chants, danses, cuisine et contes traditionnels.

l'homophobie est arrivée au Québec et dans la majeure partie de l’Amérique du Nord dès le moment où les premiers colonisateurs européens ont mis les pieds sur le continent à partir du 15e siècle. Convaincus par le christianisme que la sexualité ne devait être qu’un rapport reproductif entre un homme et une femme, et réprimant eux-mêmes les pratiques homosexuelles parmi les leurs, ils ont naturellement cherché à réprimer les moeurs sexuelles des Premières Nations, beaucoup plus ouvertes.

Pour la majorité des peuples d’Amérique du Nord, la sexualité était considérée comme ayant été donnée par les dieux pour en user en toute liberté. Ainsi, il n’y avait pas de tabou à parler de sexualité devant les enfants et on les laissait faire leurs expériences sexuelles sans intervenir, pourvu que chaque partenaire soit consentant. La sexualité n’était d’ailleurs pas confinée au lien du mariage chez l’adulte. Ainsi, un homme pouvait avoir plusieurs femmes ou se marier avec des hommes ayant pris le rôle des femmes, ce que les explorateurs français ont appelé «les berdaches».

Berdache tisserand
Phénomène particulier, le berdache est un homme qui déci-dait de son plein gré d’adopter le rôle de femme. Le phénomène inverse existait aussi, mais n’est pas englobé sous le terme de berdache et est malheureusement moins bien documenté. Cependant, qu’ils soient hommes ou femmes, ils étaient valorisés parce que l’on considérait qu’ils possédaient à la fois les esprits féminin et masculin, ce qui les rendait plus puissants spirituellement. On parle aujourd’hui chez nos Premières Nations des êtres bispirituels en se référant à cette tradition. Aussi, on encourageait souvent le berdache à ne pas se marier et à se consacrer au chamanisme. On le célébrait dans une cérémonie annuelle où tous ses partenaires sexuels dansaient pour lui.
L’adoption du rôle de l’autre sexe s’accompagnait, chez la majorité des peuples, de l’adoption de l’habillement à l’âge de la puberté. Il n’y avait donc pas de stigmatisation à l’encontre du travestisme, vu comme un choix personnel tout à fait acceptable. Le seul critère restrictif dans ces sociétés était qu’on devait choisir l’un ou l’autre des rôles masculin ou féminin et s’y conformer. Le sexe que l’on avait à la naissance ne déterminait donc pas nécessairement notre rôle futur.

Au nord de l’estuaire du Saint-Laurent, le Nitassinan est la terre ancestrale des Innus. En explorant les vastes régions du Saguenay, du Lac Saint-Jean et de la Côte-Nord, c’est l’occasion pour les visiteurs de renouer avec les traditions et la culture de ce peuple qui le premier a su s’adapter à ce territoire boréal. Ce peuple que les explorateurs français avaient appelé les Montagnais, est encore très présent sur le territoire et c’est probablement ici une des régions du Québec où il est le plus facile pour les touristes d’y venir à la rencontre des Premières Nations que ce soit à Mashteuiatsh au Lac Saint-Jean, à Essipit, à Pessimit, à Ekuantshit, à Mani-Uténam ou à Nutashkuan sur la vaste Côte-Nord.

Grande Alliance 1603
Les Innus furent l’un des premiers alliés des Français avec lesquels ils signèrent tout comme les Algonquins et les Etchémins une Grande Alliance à la Pointe Saint-Mathieu, près de Tadoussac, en 1603. François Gravé du Pont et Samuel de Champlain conclurent au nom du roi Henri IV avec le chef innu Anadabijou ce traité leur permettant de peupler les territoires en échange d’une protection militaire. Cette alliance, le premier traité franco-amérindien du Nouveau Monde, a permis la création de la Nouvelle-France. « Nos fils vont épouser vos filles et ensemble nous formeront une seule et même nation » avait prédit Champlain parlant ainsi de la naissance de la nation métisse dans le Nouveau Monde qui deviendra la Nouvelle-France et le Québec. Près de 5 000 Innus vivent encore au Pekuakami (le Lac Saint-Jean en langue innu) dont près de la moitié dans la communauté de Mashteuiatsh près de Roberval. Sa pointe s’avançant directement dans le lac permet une vue exceptionnelle et un contact direct avec les eaux bleues. Facile de se mettre les pieds dans l’eau à partir du Site Uashassihtsh, ou à l’arrière du Carrefour d’accueil. Ses longues plages situées au sud de la communauté vous font rêver lorsque le soleil se couche, de quoi faire rougir les couchers de soleil des tropiques!

Plage Robertson 

Encore aujourd’hui, le territoire du Nitassinan demeure important et les jeunes générations s’approprient les territoires familiaux afin de garder ce contact. Vous pourrez y vivre l’expérience de dormir sur une couche de sapin dans un tipi ou une tente de toile et humez l’odeur qui s’en dégage. Nul doute que vous serez éblouis par les couleurs des apparats et des régalias, costumes traditionnels des pow-wow lors du Grand rassemblement des Premières Nations à Mashteuiatsh.. Chaque année, à la deuxième semaine du mois de juillet, c’est la fête. Danses, spectacles, défis de sports traditionnels, dégustations de mets à saveur autochtone, et ce, dans un site enchanteur, sur le Site Uashassihtsh. Un premier arrêt au Carrefour d’accueil vous permettra de découvrir toute la diversité des activités et des attraits à voir et à vivre.
Mashteuiatsh scène
La communauté d’Essipit aux Escoumins vous accueille pour sa part dans ses chalets et condos sur le bord du Saint-Laurent d’où vous pourrez observer les baleines directement de la rive, des lieux inspirants où Ariane Moffatt vient parfois gratter sa guitare.
Vacances Essipit offre aussi des croisières sur le fleuve pour les voir de plus près et différents forfaits découvertes. L'entreprise vous propose un vaste éventail d’activités de plein-air plein air à volonté au sein de sa communauté: kayak de mer, chasse, pêche, observation de l’ours et plus encore. Vous pourrez y profiter d’un environnement qui regorge de lacs naturels et de paysages à couper le souffle.

Condos Natakam

La vue spectaculaire sur l’estuaire en fait un lieu privilégié pour l’observation des baleines et de la faune marine. Vous pourrez vous y reposer dans ses condos-hôtels modernes, ses chalets bien équipés, ses pourvoiries en forêt ou ses terrains de camping. Vous serez séduits par les secrets bien gardés d’une culture transmise de génération en génération, depuis des millénaires.

En route vers la Minganie ou la Basse-Côte-Nord, Sept-Iles est un arrêt incontournable. Jusque dans la deuxième moitié du XIXe siècle, Sept-Îles n’était qu’un poste de traite fréquenté par les Innus, les coureurs des bois et marchands qui y échangeaient pelleteries et biens manufacturés. Le site historique du Vieux-Poste vous fait revivre la vie au quotidien de la traite des fourrures au 19e siècle. Héritage de cette époque, la ville est entourée des communautés innues d'Uashat et de Malioténam. À Sept-Iles, le Musée régional de la Côte-Nord fait une large place à l’histoire et à la culture autochtones.
A Uashat, il ne faut pas manquer de visiter le Musée Shaputuan. Ouvert en 1998, le musée a pour mission de faire partager la culture innue et de faciliter le dialogue entre les Autochtones et les non-Autochtones par des échanges interculturels. Le musée abrite une exposition permanente, En pays innu, la marche des saisons, axée sur la vie traditionnelle des Innus au fil des saisons, ainsi qu’une centaine d’objets témoignant du passé. Le solstice d’été Innu Tshitshuk, qui a lieu le 21 juin, est une des activités les plus populaires.

Innu Nikamu
L’Atelier-boutique Atikuss vous offre de découvrir les coutumes de ces peuples millénaires à travers les mains d’artistes et artisans issus des 11 Premières Nations du Québec. Vous y découvrirez une galerie d’art, un atelier de confection et la renommée boutique Atikuss, un véritable et authentique lieu de création, où vous pourrez admirer en direct le travail des artisanes et ainsi goûter à cette belle et riche culture ancestrale. La boutique d’artisanat, qui regorge de produits naturels, authentiques et écoresponsable issus des traditions des Premières Nations et du terroir. En 2018, les créations Atikuss ont fièrement chaussé les duchesses du Carnaval de Québec avec leurs fameuses Bottes de l’espoir !

Du côté de Malioténam, en août, le Festival Innu Nikamu est l’un des plus importants festivals de musique et des arts autochtones en Amérique du Nord. Depuis 30 ans, c’est aussi le lieu de rassemblement des artisans et des touristes qui visitent la région. Il perpétue la tradition des grands rassemblements estivaux innus.

Festival de l'Innucadie
En poursuivant la route, la Minganie est un pays de pêcheries, de gibier et de cueillette de petits fruits parcouru depuis des millénaires par les Innus. À la Maison de la culture innue, à Ekuanitshit, arrêtez-vous pour goûter à la bannique, ce pain traditionnel. À Natashquan et dans la communauté innue voisine de Nutashkuan, le Festival du conte et de la légende de l’Innucadie est un haut lieu de la parole vivante dans un décor de taïga, de rivières, de plages et d’eau propice à la baignade. Le festival fait un pont entre Natashquan et Nutashkuan. On y célèbre en 2022 l’œuvre de Gilles Vigneault, la culture acadienne et l’œuvre de Joséphine Bacon, et la création artistique des Innus, pour qui l’oralité est primordiale dans la transmission des savoirs.
La communauté innue voisine de Nutashkuan est le plus important village à l’est de Havre Saint-Pierre. Au Camping Nutshimit, vous pourrez vous immerger dans la culture innue.

Mashteuiatsh, qui signifie « Là où il y a une pointe », est la seule communauté autochtone au Saguenay–Lac-Saint-Jean. Plusieurs connaissent cet endroit sous l’appellation de Pointe-Bleue. Elle est située sur la rive ouest du Pekuakami, nom ilnu qui désigne l’immense étendue d’eau que constitue le lac Saint-Jean, à 6 km de Roberval.

 
Désignée autrefois par le nom de Ouiatchouan, la communauté porte le nom de Mashteuiatsh depuis 1985. Les 6780 membres de cette Nation parlent le nehleun et le français.

Mashteuiatsh
Destination incontournable dans la région, Mashteuiatsh bat au rythme des saisons et perpétue sa tradition d’important lieu d’accueil et de rencontre. On y découvre l’histoire, la culture et les traditions de la Première Nation des Pekuakamiulnuatsh, en plus d’y vivre une aventure où se côtoient culture et nature.


Au Bureau d'accueil touristique du Carrefour d'accueil Ilnu, sur un site bien aménagé au bord du lac, le superviseur à l’accueil et à l’animation, Pierre Larouche, agit comme un apôtre de cette communauté. Une seule question qui lui est posée débouche sur un long et pertinent discours qui démontre sa profonde connaissance de ce peuple, de son histoire et de ses traditions ancestrales.

 Mashteuiatsh Mashteuiatsh
Depuis l’année 2000, il s’évertue, avec les autres membres de son équipe, à renseigner les visiteurs sur tout ce qui concerne cette communauté qui a tissé des liens forts et dynamiques avec l’ensemble des intervenants politiques, économiques et touristiques régionaux.
Les yeux de Pierre Larouche brillent dès qu’on s’intéresse à ce qui anime sa passion pour cette communauté. Le bureau d’accueil est bien aménagé et on y trouve de l’information sous diverses formes (imprimée, vidéo, balado, artéfacts, etc.). On peut même y apprendre à lire et à prononcer des mots dans la langue nehlueun. On peut également s’informer sur les autres communautés du Québec autochtone.


Une halte à cet endroit permet enfin d’admirer l’immensité du lac Saint-Jean. On y a aménagé des installations qui permettent de profiter des lieux de diverses façons.

Mashteuiatsh
Il ne faut pas oublier de visiter le Musée ilnu de Mashteuiatsh. Ouvert depuis juin 1977, le Musée est reconnu comme étant un lieu privilégié de mise en valeur et de transmission de la culture des Pekuakamiulnuatsh (Innus du Piékouakami) et des Premières Nations du Québec. Son exposition permanente Tshilanu Ilnuatsh (Nous autres) a remporté un Prix de l'excellence de l'Association des Musées Canadiens en 2021. Une visite au Musée, c’est l’occasion d’explorer l’histoire des Pekuakamiulnuatsh, à travers des siècles de transformation, et de prendre contact avec une culture à la fois unique et vivante.

 Mashteuiatsh
Bref, une visite au bureau d’accueil et une discussion avec Pierre Larouche, voilà qui agrémente de belle façon un séjour dans ce coin du Lac Saint-Jean.

Bureau d'accueil touristique de Carrefour d'accueil Ilnu
tourismemashteuiatsh.com
1516, rue Ouiatchouan
Mashteuiatsh, QC G0W 1G0
(418) 275-7200

 

les-premieres-nations-et-les-inuits

Aujourd’hui, les Premières Nations renouent avec leurs traditions d’ouverture à la diversité sexuelle. À Wendake, à quinze kilomètres de Québec, sur le territoire de la nation huronne-wendat, l’Hôtel-musée des Premières Nations vous permet de découvrir leur culture à la fois contemporaine et millénaire. Dans ce bâtiment dont l’architecture est inspirée des maisons longues traditionnelles, vous retrouverez sous le même toit un hôtel de 55 chambres et suites, un musée, un restaurant et une boutique.

L’hôtel au design contemporain où les matériaux nobles comme la pierre, le cuir et le bois se conjuguent à une architecture remarquable, est entouré de jardins thématiques et de sentiers pédestres ce qui crée une atmosphère unique pour une des plus belles terrasses de la région. Le musée huron-wendat inauguré en 2008, veille à la conservation et à la mise en valeur du patrimoine de cette nation.

Au restaurant La Traite, le chef Martin Gagné nous offre une fine cuisine inspirée du terroir du Nord avec ses produits de la chasse, de la pêche et de la cueillette. À la boutique, vous pourrez vous procurer des créations d’artisans et d’artistes des Premières Nations. L’hôtel et le gite La Huronnière vous serviront de base pour découvrir Wendake et les environs et les multiples activités

Sur le territoire de Wendake, le Site Traditionnel Huron constitue une occasion unique de découvrir l’histoire, la culture, la cuisine, les danses et le mode de vie des Hurons d’hier à aujourd’hui. En visitant ce village reconstitué et en vous laissant emporter par les récits, vous découvrirez les facettes cachées de la vie des Hurons d’hier à aujourd’hui.

Le nouvel hôtel portant l’enseigne Quality Inn à l’entrée ouest de la Ville de Sept-Îles a été construit en 2014-2015 sur les terrains bordant le centre commercial Galeries Montagnaises. L’hôtel offre 61 chambres avec petit déjeuner inclus, une salle d’exercice, des salles de réunions, une salle de jeux et une buanderie.


Les terrains font partie du territoire de Uashat, enclavé dans la Ville de Sept-îles, géré par le Conseil de bande Innu Takuaikan Uashat Mak Mani-Utenam, qui a financé la construction de l’hôtel. Il est la propriété d’une entreprise chapeautée par un conseil d’administration nommé par le Conseil de bande.

Quality Inn Sept-Iles Quality Inn Sept-Iles
La directrice générale de l’hôtel depuis 2017, Mylène Babin-Duclos, gère et coordonne les activités d’environ 25 personnes, dont 90% provient de la communauté innue. Certains employés sont des étudiants qui travaillent l’été et conservent quelques heures par semaine le reste de l’année.


La directrice est diplômée en psychoéducation, mais a vite trouvé un attrait pour l’hôtellerie. Elle a été à l’emploi du Château Arnaud pendant quelque temps avant de postuler pour la direction de l’hôtel qu’elle occupe maintenant. Elle avoue toutefois que ses connaissances en psychoéducation lui sont utiles au quotidien dans la gestion de personnel.

 
Son attitude donne des résultats certains puisqu’une employée s’est fait remarquer par les clients qui ont souligné ses qualités particulières. Mylène Babin-Duclos a donc soumis sa candidature pour le concours du Prix annuel de l’esprit de l’hospitalité en l’honneur de Mark Pearce, remis par Choice Hotels Canada. Il a été décerné en 2022 à Élisabeth Jean-Pierre, préposée au petit-déjeuner du Quality Inn de Sept-Îles.

Quality Inn Sept-Iles
Étant l’une des premières personnes que les clients voient le matin à l’hôtel, sa personnalité joyeuse et dynamique est très appréciée des clients. Madame Jean-Pierre chante en langue innue lorsqu’elle sert les clients. « L’un d’entre eux, très impressionné, a confié : c’était une expérience vraiment unique qui a rendu l’hôtel particulièrement charmant », peut-on lire dans le communiqué de Choice Hotels Canada.
Cela a eu pour effet de créer une fierté au sein du personnel et d’augmenter la motivation de plusieurs. Des réunions d’équipe sont tenues régulièrement par département pour permettre au personnel de s’exprimer et au besoin, de corriger des situations, explique Mme Babin-Duclos.

Quality Inn Sept-Iles
La directrice générale ajoute que la communauté innue est omniprésente pour supporter l’entreprise, incluant le programme Shipeku, le programme du tourisme autochtone durable mis de l’avant par Tourisme Autochtone Québec, avec le support financier de Développement économique Canada via le Fonds d’aide au tourisme et de Tourisme Québec.


Enfin, elle souligne la collaboration soutenue de la bannière Quality Inn pour la gestion des opérations et des finances de l’établissement.

Quality Inn Hôtel & Suites Sept-Îles
qualityinnsept-iles.com
1009, Boulevard Laure
Sept-Îles (QC) G4R 4S6
(418) 960-5600

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