Il était une fois un grand restaurant chic qui avait le goût de se doter d’un petit frère décontracté et sans prétention. C’est ainsi qu’est né le Conti, autour de 2005, dans le local voisin du Continental, rue Saint-Louis dans le Vieux-Québec.
Lorsque Mathieu Pettigrew et ses associés de l’époque en ont pris possession en 2010, ils ont vite compris que le bistro Italien allait occuper un créneau complémentaire à son grand frère. La chaleur de son décor urbain aux milles éclats et les délices de sa table Italienne très tendance, dans une ambiance feutrée, urbaine et inclusive à souhait, invitent à découvrir saveurs et couleurs de l’Italie d’aujourd’hui.
Le directeur du Conti, Alex Boyer, fait en sorte que la clientèle qui s’y présente, pour le repas du midi ou celui du soir, ou pour un cocktail de fin de journée, ressente l’esprit complice de l’endroit pour des moments de détente et de plaisir.
Mathieu Pettigrew a voulu en faire un endroit de qualité, décontracté, pour qui ne souhaite pas s’asseoir pendant deux heures pour un repas, mais s’attend tout de même à recevoir toute l’attention qu’on retrouve généralement aux bonnes adresses du secteur. L’été, l’endroit baigne dans la lumière avec ses fenêtres ouvertes sur la rue sur deux façades, donnant l’impression d’une terrasse. Mais toute l’année, on apprécie ses murs de briques anciens qui créent une chaude atmosphère ainsi que son éclairage qui favorise les beaux échanges.
Sa cave à vins impressionne par sa grande sélection de crus composés principalement de vins français, italiens et américains. Elle offre un choix de cinq mille bouteilles dans plus de quatre cents variétés, des plus abordables au plus grands crus classés.
Les habitants du quartier et les voyageurs apprécient cette adresse à deux pas du Château Frontenac. La touche italienne commence dans le nom de l'établissement et continue sur la carte. Le Conti revisite les grands classiques : risotto, pennes et linguines arrosées de sauces goûteuses. Pour un repas plus sophistiqué, on opte pour le veau, l'osso buco, le filet de saumon ou le filet mignon de bœuf. Le plat d'antipasti accompagnera parfaitement un bon verre de vin lors d'un « happy hour ».
Bref, en s’attablant au Conti Caffe, on s’assure d’un accueil chaleureux, du souci du détail et d’un service attentionné, sans parler des mets uniques de tendance italienne, en rappel de ceux qui ont créé l’ancêtre de ce restaurant, les frères Angelo et Luigi Sgobba.
Ouvert 7 jours sur 7, le midi et le soir. On réserve ou on commande en ligne.
Conti Caffe
conticaffe.com
32, rue Saint-Louis
Québec (QC) G1R 3Y9
(418) 692-4191
Les connaisseurs savent que Cantharellus cibarius, en français girolle ou Chanterelle commune, est une espèce de champignons basidiomycètes de la famille des Cantharellaceae. Ce champignon, très commun dans tout l'hémisphère nord, est un excellent comestible de son espèce, parmi les plus connus et les plus recherchés.
Par analogie, on pourrait affirmer qu’il en est de même pour le restaurant français « apportez votre vin » La Girolle du quartier Saint-Sacrement, à Québec, bien connu et recherché depuis 23 ans. Propriété du chef David Grenier (photo) depuis 2018, l’endroit a conservé l’esprit et les valeurs de ses créateurs tout en misant sur une évolution naturelle de son menu au fil des années et des saisons.
Mentionnons quelques exemples des fameux plats qu’on peut y déguster. En entrée : Assiette charcutière Deluxe, Feuilleté d'escargots sauce fromagère, Les saveur de L'ile d'Orléans, Carpaccio de bison, émulsion a la truffe. On apprécie particulièrement comme plat principal : Risotto de pétoncles et crevettes, Longe d'agneau grillée, sauce à l'espagnole, Magret de canard, porto et amélanchier, Ris de veau braisés à la forestière, Terre et mer / Boudin noir aux épices, Cerf en croûte de champignon, sauce périgourdine, Pavé de saumon, salsa à la mangue, Filet mignon de boeuf à la façon du chef, Mignon de porc, fondant de cheddar et balasamique.
Tout ça parce que David Grenier, avant de l’acquérir, y a été actif de plongeur à cuisinier, en passant par les diverses tâches de la cuisine, dès l’âge de 18 ans. Même s’il n’a pas fréquenté les grandes écoles ni obtenu de prestigieux diplômes en restauration, il a le mérite d’avoir été engagé dans des établissements renommés lors de voyages en Australie et ailleurs sur la planète pendant quelques années, où il a pu raffiner et développer ses talents culinaires.
Avec les propriétaires précédents de La Girolle, il a cultivé l’art de la table sur la base de mets et de plats qui font encore la renommée de l’endroit et attirent toujours une clientèle fidèle, en plus d’en avoir développé une toute nouvelle. Depuis que David en a pris la direction, pas de changements majeurs à l’endroit : on a fait disparaître le tapis du sol et procédé à quelques rénovations mineures. Sa motivation à poursuivre réside dans sa volonté de maintenir une constance dans la qualité de la table, toujours en fonction du marché, donc des produits disponibles et abordables selon les saisons et les fluctuations des arrivages.
En plus du menu régulier présenté sur de grandes ardoises sur roulettes et qui évolue au gré des saisons, on peut commander en permanence des plats surgelés pour emporter, offrant des repas et des mets totalement différents que ceux de la carte régulière et complémentaires à l’offre en salle à manger. Un produit qui, même après la pandémie de 2000-2001, continue à obtenir un bon succès. On offre aussi quelques plats à emporter et à réchauffer (soupes, salades, charcuteries, ris de veau, boudin noir, mignon de porc, par exemple).
Disons-le : l’endroit demeure encore l’un des rares restaurants « apportez votre vin » (ou votre bière) qui subsiste dans cette catégorie d’établissements à Québec. Et cela n’est pas près de changer, assure David Grenier. Parce que la formule est grandement appréciée six soirs et trois midis chaque semaine, des mois d’août à juin. La localisation en dehors des quartiers touristiques permet de s’offrir des vacances pour toute l’équipe de quelque 25 employés.es pendant le mois de juillet.
La Girolle peut accueillir jusqu’à 140 convives en soirée, du mardi au dimanche, pour occuper les 106 places assises réparties dans deux sections distinctes. Il est toujours préférable de réserver, surtout du vendredi au dimanche Les travailleurs et résidents du quartier viennent y prendre le lunch du mercredi au vendredi.
Pour les amateurs d’histoire, l’établissement Les Prés s’était établi à cet endroit dès 1990. Le restaurant La Girolle opère à cette adresse depuis 2000.
Restaurant La Girolle
lagirolle.ca
1384, Chemin Sainte-Foy
Québec, QC, G1S 2N6
(418) 527-4141
The Mile End neighbourhood’s name seems to have come from a 19th century racing track that roughly covered the zone delineated by St-Joseph Boulevard, Mentana Street, Mont-Royal Avenue and Berri Street. Indeed, a 1 mile distance separated the racing track from the former limits of Montréal. Thus, Mile End.
Although the neighbourhood is officially part of the Plateau Mont-Royal district, Montrealers differentiate the two, as Mile End is situated in one of the most bilingual and multiethnic sectors of the city, in the western extremity of the mainly French speaking Plateau. It had long been the heart of Montréal’s Jewish community and Hassidic Jews are still very much present, though many have migrated slightly to the west, spilling into Outremont. Both the Fairmount and St-Viateur bagel factories, true Montréal institutions that have popularized bagels in the city, are emblematic of the neighbourhood. The Greek community is also very much present, especially on Avenue du Parc.
Since the 1980s, Mile End is known as a neighbourhood of largely artistic inclinations, and many artists, musicians, writers and filmmakers have elected residence here. The streets are peppered with many art galleries, designer workshops, specialized boutiques and cafés. Mile End’s transformation was reinforced by the establishment of big-time multimedia enterprises in former factories. Take a stroll along St-Laurent Boulevard, Parc Avenue, Fairmount, St-Viateur and Bernard streets and discover the eclectic diversity of this neighbourhood.
The bohemian nature of the new Mile End opened a space where gays, lesbians and the queer folk could flourish. Today, Mile End is considered Montréal’s second most dynamic area for LGBT culture and the preferred neighbourhood of the queer community in particular. Mile End has also appealed to the lesbian community, a portion of which has migrated to the north out of Plateau Mont-Royal, where it had previously maintained a strong presence for decades.
In the last few years, Mile End has emerged as the centre of the Montréal independent music scene, with internationally renowned band Arcade Fire electing residence there, among others. Other celebrated Mile End dwellers, such as filmmaker Xavier Dolan and singer/songwriter Ariane Moffatt, can often be spotted here. In fact, it is the main filming location of Dolan’s film Les Amours Imaginaires (Heartbeats).
In the summertime, beach enthusiasts will not want to miss visiting the Baie de Beauport. It has been a popular cruising area for years, offering enchanting scenery on the Saint-Lawrence coastline. Every summer, visitors can practice volleyball, soccer, canoeing, kayaking and sailing, or just relax on the beach and have a swim. Baie de Beauport is located only five minutes away from downtown Québec.
At the far edge of the old port and Nouvo Saint-Roch, Gare du Palais serves as Via Rail’s terminal and links Montréal to Québec City. Built in 1915 by the Canadian Pacific Railway, the two-story châteauesque station is similar in design to the Château Frontenac. This magnificent railway station has been designated as a heritage site.
18km from downtown Québec in the Ste-Foy-Sillery-Cap Rouge district, Jean-Lesage International Airport is the world’s gateway into the capital and the eastern and northern regions of the province. It is the second most important airport in the province after Pierre-Elliott Trudeau in Montréal. Close by, the Grand Time Hotel’s two charming establishments offer travellers some well-deserved rest.
A native of Lyon in France, Serge Bruyère fell in love with the city of Québec from his very first visit in 1976. He immigrated to its province during the Montréal Olympic Games, working at the Queen Elizabeth Hotel before moving to Québec city. Prior to leaving his native country, he had undergone his training in the kitchens of l’Auberge du Tunnel in Auvergne with Paul Bocuse and the Troisgros brothers. He first worked at the Hilton before becoming executive chef at the Éperlan restaurant. One year later, he founded the Marie-Clarisse restaurant near the Breakneck Stairs (l’Escalier Casse-cou) with another partner. In 1980, he undertook a new adventure at the Maison Livernois on Saint-Jean Street, this time on his own: Serge Bruyère’s restaurant À La Table was created. He was among the very first chefs to work closely with local craftsmen in order to obtain high quality products for his menu.
Serge Bruyère died prematurely in 1994 at the age of 33. His heritage is considered enormous: he introduced an updated version of haute cuisine, laying the foundations of a gastronomy concerned with great quality and based on a relationship of proximity with his suppliers. Throughout the 14 years of existence of À La Table, Bruyère devoted time and energy in training dozens of competent chefs like Daniel Vézina, Jean Soulard and Marie-Chantale Lepage, who to this day remain inspired by his culinary philosophy.
His passion for gastronomy as well as his devotion to the recognition of the trade were immense. He knew how to transmit his enthusiasm and the importance of working with precision, and also to respect clients and producers. Bruyère is one of only two Québec chefs to be included in the Larousse gastronomique lexicon, and was the first to introduce new cuisine to the city.
He was a humble, sympathetic and respected chef. His passion for quality produce and his unfailing technique and hard work, along with the sharing of his knowledge were of utmost importance to him. The Fondation Serge Bruyère, which is dedicated to the encouragement of Québec’s new culinary talent, serves to perpetuate his legacy.
Aucun établissement, quel qu’il soit, ne peut vivre 85 ans sans permettre à sa clientèle d’en sentir les effluves historiques et traditionnelles.
Surtout quand on s’appelle La Binerie Mont-Royal.
Même si cet incontournable et symbolique lieu de la cuisine traditionnelle québécoise a déménagé ses pénates en 2019 dans un local plus vaste et mieux en mesure de satisfaire l’accueil de la clientèle toujours grandissante, à quelques enjambées du site original, on ressent l’importance que ses propriétaires depuis 2005, Jocelyne Gingras et Philippe Brunet, accordent à cet aspect de leur commerce légendaire.
D’autant plus que lorsqu’ils en sont devenus propriétaires, tous deux approchaient l’âge de la retraite habituellement reconnue comme telle. Aujourd’hui, ils sont loin d’envisager cette éventualité, même après l’avoir maintenant largement dépassé. « On a passé tout droit », dit à la blague Jocelyne, elle qui a œuvré pendant une grande partie de sa vie comme comptable, sa profession première. Elle l’a fait pendant un certain temps dans le monde de l’hôtellerie et de la restauration, ici et ailleurs.
Tout ça parce que Philippe, lui, a la restauration et l’hôtellerie dans le sang. Il a occupé longtemps des postes importants dans le monde de la restauration en hôtellerie, à la chaîne Hilton (dont celui de Québec), puis chez Disney à Orlanda en Floride, avant de revenir au Québec et s’engager dans l’acquisition de la Binerie.
Fondée en 1938, par Léonide Lussier, et établie sur la célèbre avenue du même nom durant 81 ans, La Binerie Mont-Royal met en valeur la cuisine traditionnelle québécoise dans sa plus pure expression. Rôti de porc, ragoût, bacon, cretons, poutine, pâté chinois... et pas moins de 32 tonnes de fèves au lard y sont préparées par année.
Qu’est-ce qui a changé depuis le déménagement ? Mis à part le décor, quoique on en a récupéré un bon lot, on peut servir maintenant 95 personnes à la fois, au lieu des 23 auparavant. Côté menu, on avait déjà commencé à ajouter des items au fil des ans depuis 2005. On a conservé toutefois la recette gagnante qui faisait le succès de l’endroit. « Les clients ont suivi en grande majorité et c’est sûr que les fèves au lard continuent à être en vedette », assure Jocelyne qui passe encore de nombreuses heures aux fourneaux pour la préparation des repas et à son four à pâtisserie pour y produire ses pâtés et autres délices qu’on peut acheter pour emporter.
Fait à signaler, il n’y a aucune friture dans les cuisines. Tout est cuit au four. On a d’ailleurs reconstruit au sous-sol le légendaire four à fèves au lard de la rue Mont-Royal. C’est Philippe qui est en charge de préparer la recette et de les cuire chaque jour.
Si on leur demande quelle période de l’année est la plus occupée, on se surprend d’apprendre que c’est la période précédant Noël, en décembre. Parce que leurs produits pour le Réveillon québécois traditionnel sont devenus de plus en plus populaires. Soupe aux pois, ragoût de boulettes, tourtière, purée de pommes de terre, légumes saisonniers, fèves au lard, etc. Ils sont préparés en format individuel et on peut les commander selon la quantité désirée. Plusieurs autres produits sont offerts, comme le pâté chinois, le pain de viande, le ragoût de pattes et boulettes, rôti de porc, jambon à l’érable, bœuf aux légumes, etc. Plusieurs variétés de tartes (pommes, raisins, sucre) et de pâtés (saumon, poulet, viande, tourtière) sont aussi disponibles pour compléter ces repas.
Et comme il faut être de son temps, ils ont ajouté quatre types de poutine au menu, avec des frites cuites au four.
Finalement, ne cherchez pas devant l’immeuble l’immense enseigne verticale qui trônait en facade sur la rue Mont-Royal. Elle ne pouvait être installée rue Saint-Denis. On l’a donc accrochée dans la cage d’escalier vers la mezzanine où elle fait sensation. Comme tout le reste d’ailleurs. Les comptoirs avec banquettes jonchées de petites lampes style Tiffany sont charmants et incitent aux échanges, ce qui est une préoccupation de toujours de Jocelyne et Philippe.
Il y a fort à parier qu’on en parlera encore dans 80 ans.
La cuisine ferme à 14h en début de semaine, mais se poursuit jusqu’à 21h le week end.
La Binerie Mont-Royal
labineriemontroyal.com/
4167, rue Saint-Denis,
Montréal, Québec H2W 2M7
(514) 285-9078
the Lachine Canal, you can discover some of the oldest neighbourhoods of the city, the only ones outside the faubourgs east of Old Montréal (now the Village) that were massively built back when horses ruled the streets. As in the Village, there are still carriage gates that lead into stables. This was before the very British urban concept of alleys was introduced, in the second half of the 19th century.
The redevelopment of Griffintown profoundly transformed Notre-Dame St. which had been the area’s main commercial artery in the 19th century. This was preceded by the restructuring of Little-Burgundy, which had largely gentrified the neighbourhood. It’s where the black Anglophone community was concentrated in the early 20th century, and the birthplace of Montréal’s jazz scene. Also, the redevelopment of the outskirts of the canal south of Notre-Dame further transformed the artery where antique dealers elected residence. Cafés, restaurants and trendy bars began appearing, breathing new life into Notre-Dame St. This renewal stretches to the limits of the downtown area, Peel St. and down at Atwater market in Saint-Henri.
In Pointe-St-Charles, you should definitely visit the Saint-Gabriel house. It’s one of the rare 17th century buildings still standing on the island of Montréal, and the oldest farm house as well. Built by François Le Ber around 1660, this beautiful home hosted the King’s daughters until the year 1673. It was also used as a sewing room and small school. The house was largely destroyed by fire in 1693; only the creamery and the outhouse where untouched by the flames. In 1698, it was rebuilt on the foundations of the original buildings’. Today the house is a museum reminding us of Montréal’s lifestyle during the New France era.
Many people of the gay community have chosen to elect residence in Verdun, south of the canal. First in Ile-des-Soeurs, where many artists and creators moved into the new housing developments along the river. Then others moved to the very heart of Verdun, a former suburb now annexed to Montréal, attracted by the affordable prices. This has largely contributed to revitalizing of Wellington St., the main commercial artery of the neighbourhood.
C’est en 1983, alors qu’il vivait en Floride avec son compagnon, que l’idée de Physotech est née, explique Réal Veilleux, devenu propriétaire unique de l’entreprise de soins pour hommes gais en 2022.
Tous deux fréquentaient un centre qui offrait des services d’électrostimulation musculaire à Miami. Après avoir discuté avec le propriétaire des lieux, ils ont alors eu une révélation, et dès leur retour à Montréal ils ont entrepris les démarches pour installer un centre du genre dans le Village. Physotech est née en septembre 1983.
Ils ont ensuite commencé à ajouter de nouveaux services à leur offre et sont rapidement devenus le seul salon pour hommes à offrir un service complet à Montréal. « Nous voulions créer un environnement pour les hommes qui veulent soigner leur apparence et où ils se sentiraient à l’aise », dit Réal. Physotech est un centre de santé, de bien-être et d’esthétique qui s’adresse principalement à une clientèle masculine gaie depuis maintenant quelques décennies.
L’électrostimulation (manscaping) demeure l’un des services les plus populaires de Physotech, pour tonifier les muscles sans sessions d’entraînement éprouvantes. L’électrostimulation est aussi une méthode de choix pour ceux qui ne peuvent pas s’entraîner à cause d’une blessure. En une session de 30 minutes, cette machine, sophistiquée mais délicate, reproduit le signal émis par le cerveau à destination des muscles sous la forme d’un faible courant électrique, ce qui amène le muscle à se contracter. « Trente minutes d’électrostimulation équivalent à deux heures d’entraînement intensif traditionnel », explique Réal Veilleux.
Plus récemment, au milieu des années 2010, l’électrostimulation est passée en mode « ultra » avec des entraînements XBody, la combinaison parfaite de l’EMS et d’un entraînement en seulement 20 minutes. « C’est la nouvelle vague en fitness : l’électrostimulation en mouvement plutôt qu’au repos », selon lui, et Physotech est résolument devenu le spécialiste du Manscaping.
Avec les années, la clientèle a changé et les besoins se sont raffinés. Les plus jeunes sont désormais davantage friands de l’épilation que de l’électrostimulation. « Les semaines précédant les grands événements de la Fierté ou les gros partys gays durant l’année, on assiste à une demande assez importante de nos services », affirme le propriétaire. Encore aujourd’hui, la culture du sport et du bien paraître persiste chez plusieurs hommes de tous âges », ajoute-t-il.
Cette année marque donc le 40e anniversaire de l’entreprise qui a maintenant pignon sur rue pas très loin des adresses précédentes, autour de la rue Atateken (autrefois Amherst). Si l’adresse est sur le boul. René-Lévesque, le local loge au rez-de-chaussée d’une tour à condo récente et offre une vue de la section barbier par une large baie vitrée qui occupe le coin de la rue Atateken.
Le propriétaire de Physotech se réjouit de ce déménagement en 2018. Les locaux sont mieux adaptés aux divers services et correspondent davantage au type de clientèle qu’on y accueille. La localisation au cœur de projets immobiliers importants et de projets de développement majeurs en cours contribue au maintien de l’intérêt et à l’attrait de Physotech. « On a su insuffler aux hommes gais montréalais l’art de prendre soin de leur corps depuis 40 ans et cela nous rend fiers », conclut Réal Veilleux.
Les services sont offerts par une équipe de cinq experts qui sont formés régulièrement pour être toujours à la fine pointe de la connaissance de leurs diverses disciplines. L’électrostimulation, l’épilation laser, le bronzage, la massothérapie et les services de barbier-coiffure sont l’objet d’une optimisation permanente.
Physotech est ouvert cinq jours par semaine (fermé les dimanche et lundi). On prend rendez-vous autant que possible.
PHYSOTECH
physotech.com
1070, Boul. René-Lévesque Est
Montréal (Qc) H2L 0E1
514 527.7587
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Le hall de la réception au 7e étage du nouvel hôtel Le Capitole baigne dans la vive lumière matinale alors qu’on s’apprête à rencontrer la responsable des communications et marketing de l’établissement, qui occupe en partie un immeuble plus que centenaire, celui du Théâtre Capitole. Il a été classé monument historique en 1984 et a été désigné Lieu historique national du Canada en 1986. De plus, en 1985, l’arrondissement historique du Vieux-Québec où se trouve Le Capitole fut inscrit sur la prestigieuse liste du patrimoine mondial établie par l’UNESCO.
Mais depuis 2019, un groupe d’investisseurs dirigé par l’homme d’affaires Jacques Tanguay, a entrepris de transformer le petit hôtel boutique de 40 chambres pour en faire « un complexe hôtelier sans précédent au coeur du Vieux-Québec où prestige, confort et divertissement se côtoient dans le but d’offrir la meilleure expérience touristique haut de gamme de la région », explique Anne-Marie Noreau.
En effet, les travaux réalisés selon le concept inspiré des arts de la scène s’articule autour de l’architecture habilement intégrée à son environnement historique et trace un lien contemporain entre le passé et le futur. Érigé au nord du bâtiment d’origine, le nouveau complexe hôtelier de 9 étages comprend maintenant 108 chambres, suites et penthouses 5 étoiles avec une vue imprenable sur le Vieux-Québec et les Laurentides et compte de nouvelles commodités d’exception.
Les deux parties distinctes du complexe sont reliées entre elles par la Passerelle, une longue structure vitrée qui sert également de galerie d’art pour présenter les œuvres d’artistes locaux. Parmi les services offerts, on compte une piscine intérieure parée de verre et donnant accès à une terrasse au 9e étage, en plus d’une autre terrasse sur le toit surplombant le Carré des spectacles. On y trouve aussi une salle de gym toute équipée au 1er étage. Le réputé service de chasseur/voiturier/portier est offert 24 heures par jour.
Ceux qui connaissent l’endroit et qui fréquentent le théâtre voisin connaissent le fameux Ristaurante Il Teatro du Capitole avec ses 150 places sur deux étages, en plus de sa terrasse à l’avant sur Place d’Youville. Un deuxième restaurant, le BŌ Cuisine d’Asie, dans l’édifice voisin, marie les cultures asiatique et québécoise et compte 98 places, dont 20 autour du bar/cuisine ouverte et 40 en terrasse. Côté événementiel, notons la bonification des espaces avec l’ajout d’un bar hôtelier, de nouvelles salles de réunions, des salons privés revampés et du Confessionnal, une salle de réception multifonctionnelle pouvant accueillir jusqu’à 250 personnes.
Pour sa part, le Clubby bar, situé directement à l’étage inférieur de la réception, au pied d’un escalier en colimaçon, offre cocktails et champagne dans un décor chic et un environnement feutré, autour d’un grand bar et donnant accès à une autre longue terrasse extérieure.
Si le Théâtre et l’Hôtel Le Capitole constituent maintenant des entités indépendantes, il n’en demeure pas moins qu’on y offre des forfaits hébergement, repas et spectacle qui ajoutent au confort et à la renommée de cet endroit dont la notoriété est déjà bien établie.
Anne-Marie Noreau, qui est à l’emploi du Capitole depuis plus de 10 ans, précise que la localisation du complexe hôtelier joue un rôle important dans son succès. Il faut voir le spectacle de la ville qui est omniprésent tout autour et offre une vue impressionnante dans les chambres et les suites, entre autres.
Pour les propriétaires de l’endroit, avec son nouvel hôtel, son théâtre rénové, son réputé Ristorante Il Teatro, maintenant sur deux étages, sa toute nouvelle offre gastronomique du BŌ Cuisine d’Asie et ses forfaits diversifiés, Le Capitole Hôtel est dorénavant la référence touristique, d’agrément et d’affaires haut de gamme à Québec.
Plus de 250 personnes y trouvent un emploi. La clientèle est québécoise à 50 %. Les États-Unis et le reste du Canada constituent une partie importante de l’achalandage annuel, avec les Européens qui ferment la marche.
Hôtel Le Capitole
lecapitole.com
972, rue Saint-Jean
Québec, QC G1R 1R5
800-363-4040
Site de l’émergence du premier ‘Village gai’ de Montréal autour de la rue Stanley, c’est dans ce quartier que se produisirent les évènements qui, en 1977 et 1990, furent qualifiés de Stonewall montréalais, dans les deux cas résultant de descentes policières dans des lieux de rencontre GLBT.
Le 22 octobre 1977, après une descente dans un bar gai de la rue Stanley, le Truxx, accusé de tenir une ‘maison de débauche, où plus de 140 hommes gais furent brutalement arrêtés, une manifestation de nuit organisée à l’initiative de l’Association pour la défense des droits des gai(e)s rassembla 2,000 hommes gais en colère au coin de Stanley et Sainte-Catherine. Dans les années 1970, les descentes dans les bars gais s’étaient multipliées à Montréal pour « nettoyer » la ville à l'approche des Jeux olympiques de 1976 et ces pratiques avaient continué après la tenue des Jeux. Cette nouvelle descente abusive incitera le gouvernement du Québec alors dirigé par le Parti Québécois de René Lévesque de donner suite à sa promesse électorale de 1976 en ajoutant le 15 décembre 1977 l’orientation sexuelle aux motifs interdits de discrimination dans la Charte québécoise des droits, une première dans les Amériques.
En juillet 1990, c’est aussi suite à une descente cette fois dans un party privé, le Sex Garage, organisé dans un immense loft d’un édifice industriel rue de la Gauchetière, en invoquant le bruit qu’un groupe de policiers de la Communauté urbaine de Montréal décida le 14 juillet 1990 d’y faire une descente après avoir enlevé leurs insignes. Les quelque 400 participants furent alors forcés de quitter les lieux, puis attaqués par la police quand certains d’entre eux tentèrent de revenir récupérer leurs effets personnels.
Le 16 juillet, après la promesse de rencontre non tenue du chef de police, plusieurs centaines de personnes se présentèrent au poste de police au coin des rues De Maisonneuve et Saint-Mathieu pour un kiss-in pacifique. Alors que les manifestants étaient tous assis par terre, des rangées de policiers se présentèrent devant les manifestants pour charger la foule et la forcer à circuler.
La brutalité de la répression incitera plusieurs participants à s’engager dans la lutte contre la violence envers les gais et lesbiennes ce qui mènera en 1992 à la mise sur pied de la Table de concertation des lesbiennes et gais du Grand Montréal qui obtiendra en 1993 la tenue d’audiences publiques de la Commission des droits de la personne du Québec sur la violence et la discrimination envers les gais et lesbiennes. Le rapport de la Commission en 1994 De l’illégalité et à l’égalité marquera un nouveau jalon dans l’avancement des droits LGBT au Québec en ouvrant la voie à la reconnaissance des couples de même sexe notamment. Plusieurs s’impliqueront aussi dans la mise sur pied de Divers/Cité qui organisera et fera rapidement grandir le défilé de la fierté LGBT à Montréal de 1993 à 2008.