Au nord de Magog, le parc national du Mont-Orford, d'une superficie de près de 60 km carrés, est une des principales attractions de la région. Le mont Orford, haut de 853 mètres, et le mont Chauve, de 600 mètres dominent son territoire. Le Parc du Mont-Orford est une aire protégée du Québec. Toute activité menée sur son territoire doit protéger ses écosystèmes, et les activités de récréation doivent se dérouler à l'intérieur d'un territoire délimité. Un centre consacré à la musique, le Centre d'art Orford, y est installé, tout comme la Station de ski du Mont Orford. Près de 500 sites de camping sont aussi accessibles.
La randonnée est sans aucun doute la meilleure façon de découvrir le parc national du Mont-Orford. C'est l'occasion parfaite d'accéder à de nombreux points de vue qu'on dit parmi les plus spectaculaires de la région des Cantons de l'Est. Le parc abrite, notamment, des cerfs de Virginie et des grands hérons, observables dans leur habitat naturel. Aux abords des deux plages, plusieurs activités sont au programme pour le plaisir des vacanciers. L'hiver venu, le parc devient un incontournable des adeptes de ski de fond et de raquette. Le Mont Orford est le quatrième plus haut sommet skiable au Québec et le plus haut des Cantons de l'Est. Il offre les meilleurs dénivelés de la région, satisfaisant les désirs des débutants comme des plus expérimentés.
Un peu à l’ouest de Magog, Eastman accueille depuis 2003 un festival littéraire assez unique. Les Correspondances d’Eastman sont engagées dans une action de revalorisation de l'écriture et de la lecture. L’objectif de ce festival est de donner le goût d’écrire et de lire. Il rend l’écriture vivante en permettant de rencontrer des auteurs et de célébrer le livre et le travail des écrivains. Au programme, des rencontres informelles avec des écrivains au hasard des activités du village, des inspirations vivantes lors des causeries et spectacles en soirée et aussi des révélations d’écrivains en herbe chez les lauréats du concours de la Poste restante. Tous les grands noms de la littérature québécoise y ont participé. La romancière Francine Ruel établie à Lac Brome tout près en est une abonnée.
À l’est, c’est au lac Magog, dans la villa de Luc Plamondon, qu’il y a trente ans Denys Arcand campa l’action du Déclin de l’empire américain. On se souvient du personnage de Claude, le prof d’université homosexuel, un des premiers personnages gais hors ghetto et non caricatural du cinéma québécois.
La grande gastronomie se concentre à Québec dans le Vieux-Québec où on retrouve le plus grand nombre de grands chefs et des restos réputés. La plupart ont été formés en France d’où ils sont originaires. C’est le cas de Jean-Luc Boulay, l’actuel président de la Fondation Serge-Bruyère. Ce chef plusieurs fois médaillé préside aux destinées de Chez Boulay bistro boréal, ainsi que du Saint-Amour, deux grandes tables dans l’enceinte de la vieille ville fortifiée. Le Saint-Amour se veut une figure de proue du rayonnement de la gastronomie québécoise. Alliant tradition et innovation, ses professionnels en cuisine misent sur les plus récentes techniques pour rendre hommage aux fines denrées de notre terroir.
Sa rencontre avec Arnaud Marchand à l’émission Les chefs en 2010 l’amène à se lancer dans l’aventure gastronomique de Chez Boulay bistro boréal autour d’une même passion qui s’exprime aujourd’hui dans leur menu d’inspiration boréale. La cuisine du nord propose une redécouverte unique de nos produits régionaux, au rythme des saisons. Wapiti, poisson, fleurs de sureau ou thé du Labrador s’invitent au menu d’une table inventive. Un métissage surprenant de traditions culinaires et d’influences internationales. Il vous recommandera lui-même de découvrir les produits du Canard Goulu et les pâtisseries et pains de Chez Paillard.
Dans le même secteur du Vieux-Québec, tout près de la porte Saint-Jean, le chef Stéphane Roth, originaire de Montbéliard en France combine plaisir, découverte et créativité, et partage sa passion par multiple de trois grâce à ses célèbres trilogies du terroir au Patriarche. Lové au coeur du Vieux-Québec, à proximité de la porte Saint-Jean, Le Patriarche offre une ambiance intime dans le décor raffiné d’une belle maison de pierres datant de 1827. Maître Cuisinier de France, son restaurant est côté cinq diamants. Il nous offre depuis l’an dernier dans un autre registre les plaisirs de la rôtisserie à la française au Tournebroche toujours sur la rue Saint-Jean.
Au Château Frontenac, hôtel phare du Vieux-Québec, le chef Stéphane Modat met en œuvre son savoir-faire au restaurant Champlain. Né à Perpignan, France, il nous propose une gastronomie française et continentale dans une atmosphère intime au charme historique et au service attentionné. Les ingrédients locaux les plus frais marient les saveurs du passé avec l’élégance et la modernité d’aujourd’hui dans un décor élégant et luxueux avec une majestueuse salle à manger donnant sur le Saint-Laurent. Stéphane Modat est coauteur du livre de recettes Papilles et Molécules et de la collection Papilles pour tous!, qui a remporté le prix du meilleur livre d’harmonies mets et vins au monde.
Bois francs et fromages fins
Au cœur des Bois-Francs, cette vaste plaine couverte d’érables et d’autres arbres de bois dur, Victoriaville est le chef-lieu de la MRC d’Arthabaska. La ville est considérée comme le « Berceau du développement durable » au Québec puisqu'on y a vu naître d'importantes préoccupations environnementales (récupération des matières résiduelles, voitures hybrides pour les services municipaux, plantation d'arbres, etc.) et sociales. Cette charmante ville de 45,000 habitants est le lieu de naissance du dramaturge Serge Boucher, mais de façon beaucoup plus notoire du premier francophone à avoir accédé au poste de premier ministre du Canada, Sir Wilfrid Laurier dont on peut aujourd’hui visiter la maison transformée en musée.
Pour les épicuriens, la ville accueille en mai le Festival des Fromages Fins de Victoriaville, un événement fromager incontournable pour les amateurs de fromages et de produits du terroir québécois, qui vous permet de découvrir le fromage d’ici sous toutes ses formes.
Les amateurs de musique ne sont pas en reste. Le Festival International de Musique Actuelle présenté en mai offre des concerts inédits, des musiciens de réputation internationale, de l'art visuel et un circuit d'installations sonores dans l'espace public. Le FIMAV est un laboratoire de musiques contemporaines , jazz, rock, électroacoustique et improvisée. Le festival se veut le plus important événement du genre en Amérique du Nord. En juillet, c’est autour du blues de faire vibrer la ville lors du Festival de blues de Victoriaville. Les noctambules voudront poursuivre la fête au Complexe Évasion avec ses bars, disco et restos au centre-ville. Il y a quelques années, les mêmes promoteurs avaient donné à la région son premier bar gai, une tradition homosympa qui ne se dément pas.
À proximité de la ville, le parc du Mont Arthabaska offre un point d'observation magnifique avec belvédère sur l'ensemble de la région. Vous y trouverez un parc très reconnu des ornithologues, avec aire de pique-nique, sentiers pédestres et un paradis du vélo de montagne. En hiver, les sentiers de ski de fond et raquette, les glissades permettent de profiter de l’hiver.
À 12 km de Victoriaville, la petite ville de Warwick, bien connue pour son industrie laitière et de transformation agroalimentaire serait l'endroit où a été inventée la poutine. Warwick se proclame capitale des fromages fins du Québec. En périphérie de Warwick, il faut visiter la Fromagerie du Presbytère et découvrir ses fromages fins. Et pourquoi pas faire un saut au vignoble des Côtes de Gavet pour accompagner la dégustation des meilleurs vins de la région.
Le Village, comme dans beaucoup de villes du monde, s’est développé à partir des années 1970 dans un quartier en déclin de la métropole. Le Faubourg Québec, comme on l’appelait à l’époque, est l’un des plus anciens quartiers de la métropole, ainsi nommé parce qu’il s’était développé dès la fin du XVIIIe siècle autour de la porte contrôlant le chemin menant à Québec lorsque ce qui est maintenant connu comme le Vieux-Montréal était une ville emmurée. Au XIXe siècle, c’est près du tiers de la population de la ville qui habitait le Faubourg Québec et le Faubourg à m’lasse plus à l’est. C’était aussi le principal quartier industriel de la ville à cause de la proximité du port, un quartier couvert de manufactures où s’entassait une classe ouvrière venue des campagnes environnantes à la faveur de la révolution industrielle. La rue Sainte-Catherine devint dès la 2e moitié du XIXe siècle la principale artère commerciale qui, partant de ce quartier, traversait la ville d’est en ouest. C’est dans ce quartier que nait ce qui deviendra le premier grand magasin de l’Est, Dupuis & Frères en 1868.
Avec le déplacement des activités manufacturières vers les parcs industriels dans la 2e moitié du XXe siècle, le quartier se désindustrialise et s’appauvrit. Sous l’administration du maire Jean Drapeau, la Ville entreprend de ‘nettoyer’ ce quartier devenu malfamé en en rasant des pans entiers au sud de la rue Ste-Catherine pour élargir d’abord la rue Dorchester (maintenant le boulevard René-Lévesque), construire l’Autoroute Ville-Marie, puis la Maison de Radio-Canada. En y installant le diffuseur public, la Ville souhaite y consolider une Cité des Ondes à l’Est du centre-ville où est déjà installée Télé-Métropole. Avec le déclin de la population du quartier environnant résultant de ces expropriations massives, la rue Ste-Catherine bat bientôt de l’aile et les locaux commerciaux peu coûteux sur cette artère bien desservie par la ligne verte du métro inauguré en 1966, à proximité de la station de correspondance Berri-UQÀM, attirent les nouveaux clubs gais, alors que les grands logements peu coûteux sont convoités par les jeunes gais qui s’installent autour.
C’est ici que s’installe la boutique érotique gaie Priape dès 1974, puis le premier bar gai, La Boite en Haut, en 1975 dans l’immeuble où se trouve aujourd’hui le Complexe Sky, alors que le bar lesbien Les Ponts de Paris est déjà installé plus à l’Ouest sur la rue St-André.
Mais le Village connait son véritable élan en 1982 lorsque trois nouveaux bars gais voient le jour : le 1681, les 2R et le Max. Le Nouveau Village de l’Est (par analogie avec l’East Village new-yorkais)) était né et deviendra bientôt connu simplement comme le Village. C’est aujourd’hui, sur un km et une quinzaine d’intersections de long le plus grand Village gai au Canada et l’un des plus grands dans le monde.
Un peu comme cette jeune fille de province qui rêve de devenir une grande vedette à Montréal ‘entourée de fourrures et de tapettes’ dans Demain matin, Montréal m’attend, la comédie musicale de Michel Tremblay, beaucoup de jeunes hommes et de jeunes femmes de province sont ainsi venues s’installer à Montréal pour pouvoir y vivre leur homosexualité, contribuant à dynamiser la vie gaie de la métropole et à développer le Village.
Depuis les OutGames de 2006, la rue Sainte-Catherine devient piétonnière l’été sous la canopée de boules roses qui sont devenues sa marque. L’événement Aires Libres qui se tient cette année du 5 mai au 26 septembre, est un moment estival très attendu où Montréalais et touristes profitent des terrasses ensoleillées des bars et restaurants qui s’installent sur la voie publique. Se greffent à cet événement les festivals qui animent le Village l’été, le Festival Montréal en Arts, Fierté Montréal et le Week-end Fétiche durant la Fête du Travail.
Ironiquement, c’est dans ce quartier où Starmania, l’opéra rock de Luc Plamondon et Richard Cocciante où Marie-Jeanne suit le DJ Ziggy pour aller ‘danser dans des endroits très très gais’, fut présenté pour la première fois à Montréal en 1980 à l’ancienne Station C. Cet immeuble patrimonial qui a accueilli il y a 25 ans le premier complexe de bars gais autour du légendaire KOX, est toujours un endroit ‘très, très gai’ où la nouvelle génération vient danser.
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Un artiste unique
Né à Drummondville en 1954, Claude Bibeau a poursuivi une carrière de peintre pendant plus d’une vingtaine d’années. En 1973, l'artiste se fait connaître en fondant le Mouvement Bonbon avec le peintre Colin Chabot. Tantôt étiquetés hyperréalistes, tantôt naïfs, tantôt surréalistes, les tableaux de Claude Bibeau révèlent surtout une personnalité d’artiste unique et une vision incisive et originale de la société. Doté d’une grande maîtrise du dessin et des coloris, Bibeau a laissé derrière lui une œuvre riche, mature et malheureusement inachevée. Deux de ses tableaux majeurs, « Figure de tragédie » et « Sébastien», font partie de la collection permanente du Musée national des beaux-arts du Québec. Il a exploité les thèmes de l’art naïf; paysages, objets et personnages sont ainsi stylisés ; il a été inspiré par le pop art dont il fut l'un des seuls représentants au Québec, par l'imagerie psychédélique, l'hyperréalisme et le surréalisme. Ses œuvres ont été exposées en France, au Mexique et au Canada. La plupart se retrouvent dans des collections privées en Europe et en Amérique du Nord
Malheureusement diagnostiqué séropositif au début des années 90, la santé de Claude Bibeau commence à décliner après 1996. Avec son compagnon de vie depuis 17 ans, Uwe von Harpe, il effectuera quelques voyages en Europe. Mais en 1997, le décès soudain de son amant et le déclin progressif de sa santé le forcent à abandonner la peinture. Le 30 juillet 1999, après plusieurs mois de lutte contre le sida, il s'éteint entouré de ses plus proches amis.
On peut découvrir cet artiste unique en visitant L’Espace Claude Bibeau du site web www.galeriecb.com, géré par Christian Bédard.
Si l’Acadie a découvert la musique et les membres du groupe Écarlate dès 2021, alors qu’ils ont remporté cette année-là plusieurs prix lors de concours et de galas, dont celui du prestigieux Gala de la chanson de Caraquet, il en va autrement de Samuel LeBlanc, qui a été mis sous les feux de la rampe en 2023, grâce au film documentaire du cinéaste acadien Julien Cadieux, « Y’a une étoile ».
Écarlate est un groupe composé de Clémence Langlois, Daphnée McIntyre et Samuel LeBlanc, trois multi-instrumentistes de Moncton au Nouveau-Brunswick, qui présentent des ballades attendrissantes depuis plus de trois ans. En pleine pandémie, alors qu’ils sont tous trois âgés de 17 ans, le groupe remporte la 17e édition d’Accros de la chanson et la 52e édition du Gala de la chanson de Caraquet, ce qui propulsera leur carrière sur la scène des Maritimes.
« Leur musique haute en émotion, purement venue du cœur, cartographie leur passage de l’adolescence vers l’âge adulte et touche les cœurs de petits et grands. Leur monde nostalgique et leurs morceaux tantôt poignantes, tantôt plus humoristiques, sauront vous border à travers un arc-en-ciel d’émotions fortes », peut-on lire dans un média régional.
Maintenant à l’aube de la vingtaine et un bagage de plus à leur côté, le groupe se cristallise dans une esthétique de sons variés en goutant au folk, pop et country, dans l’authenticité, l’exploration et leur douce touche personnelle. Comme leur vécu, leur spectacle est une aventure, un voyage dans le temps et une rêverie du futur.
Justement, leur vécu, plus particulièrement celui de Samuel LeBlanc, jeune musicien transgenre, a retenu l’attention du cinéaste de Shediac pour la réalisation du film « Y'a une étoile ». Julien Cadieux a choisi de mettre en vedette les trois membres du groupe Écarlate, et particulièrement Samuel LeBlanc, autour de la chanson d’Angèle Arsenault qui porte ce titre.
Originaire de Sainte-Marie-de-Kent au Nouveau-Brunswick, Samuel LeBlanc s’est longtemps questionné sur son identité queer et son identité culturelle, l’amenant à chercher une réponse à la question : « L’Acadie queer, ça existe-tu ? ». C’est cet aspect de sa personnalité que le film met en lumière.
« Les paroles d'Angèle Arsenault font écho à un moment où le féminisme était très portant, la parole féministe était importante. Et les enjeux féministes sont les enjeux de la communauté queer. L'émancipation des femmes qu'on a pu commencer à voir dans les années 60, 70 et 80, sont les mêmes choses que les personnes trans peuvent vivre », explique le cinéaste, dont le film s’est mérité les honneurs en mai 2024 lors du Gala les Éloizes à Shediac.
« C'est vraiment quand j'ai fait la rencontre de Sam et d’Écarlate que ça a donné la bouffée de fraîcheur au film pour qu'il puisse prendre son envol », ajoute Julien Cadieux.
Vignette-photo : Clémence Langlois, Samuel LeBlanc et Daphnée McIntyre du groupe Écarlate, avec le cinéaste Julien Cadieux (2e à partir de la droite), réalisateur du documentaire musical « Y'a une étoile ».
Samuel LeBlanc témoigne de la chance qu’il a eue, grâce au tournage du film, de rencontrer toutes ces personnes, de voyager un peu à travers l'Acadie et de rencontrer des gens qui vivent un peu les mêmes choses que lui, qui ont vécu une identité queer et une identité acadienne.
Profitant de l’élan et de la visibilité qui leur ont été accordés depuis trois ans, le trio groupe Écarlate a lancé son tout premier EP de cinq chansons, « Fleur de peau » dans le cadre d’Acadie Rock 2023.
Samuel LeBlanc veut poursuivre sa passion de la musique. Il a plein de projets qu’il entend bien mettre de l’avant avec ses collègues d’Écarlate. En attendant, le groupe a un carnet de spectacles bien rempli d’ici la fin de l’année 2024.
Écarlate
facebook.com/ecarlatemusique
(506) 961-1888
[email protected]
La Gaspésie a l’habitude de présenter des festivals culturels originaux depuis longtemps. L’événement FURIES – Festival de danse contemporaine présenté à Marsoui, un village de quelques centaines d’habitants en bord de mer, en Haute-Gaspésie, du 25 au 28 juillet prochain, n’échappe pas à ce principe.
Pour sa 5e édition, le festival FURIES, un festival de danse contemporaine à échelle humaine, écoresponsable et homosympathique, met en avant des formes chorégraphiques percutantes dans le paysage quotidien. Les présentations ont lieu à l’intérieur et en plein air à divers endroits du village.
Comme l’explique sa fondatrice et co-directrice générale, Priscilla Guy, « nous avons tendance à programmer des oeuvres achevées, car notre prise de risque ne se situe pas dans l’accompagnement à la création pour des premières, mais plutôt dans une programmation éclectique et sans compromis qui favorise la reprise d’oeuvres ayant souvent peu ou pas tourné au Québec et, à fortiori, en Gaspésie. Ainsi, nous privilégions souvent les œuvres en format achevé que nous avons pu voir en vrai ou sur vidéo ».
D’autre part, l’équipe est souvent tentée d’y aller avec des coups de cœur communs entre ses trois membres dont les goûts esthétiques sont bien différents. Finalement, il y a une multitude d’éléments qui sont pris en compte, comme la provenance, la maturité artistique, le type de pratique chorégraphique, l’esthétique proposée, les pièces solos ou de groupe, la représentativité de communautés marginalisées, un souci de contribuer à la décolonisation de la diffusion en danse, etc. La programmation doit refléter un ensemble de valeurs que porte le festival et qui influencent ses choix.
Du 25 au 28 juillet 2024, Marsoui va vibrer à l’enseigne des créations artistiques diverses. La soirée d’ouverture à deux volets présente la musique de l’haïtienne Rara Soley riche de nouvelles sonorités : les tanbou, les vaksinn, le graj, le tcha-tcha et les voix produisent une musique qui touche l’âme. Ce sera suivi de Mirages, une nstallation composite de la compagnie Emmanuel Jouthe | Danse Carpe Diem, une proposition intimiste qui suggère une mise en abyme du vivant.
Le reste du week end promet une programmation diversifiée et colorée. Le tout se terminera par un retour du Gala de lutte de l’Est, un événement populaire qui met en vedette des « lutteureuses » qui ne ménagent aucun effort pour ramener la ceinture à Marsoui. Il faudra définitivement y être pour en mesurer toute l’intensité.
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FURIES - Festival de danse contemporaine est une initiative et une production de l’organisme Mandoline Hybride qui a pour mission le développement de l’art contemporain sous diverses formes, avec pour point d’ancrage, la danse, depuis sa fondation en 2007.
Ses projets de recherche, production et diffusion visent à (re)penser la place et la portée de l’art dans la société, à partir de perspectives critiques. La mise en valeur des artistes de la relève et l’attention portée à l’inclusion de voix diverses sont des priorités pour l’organisme.
Quatre volets permanents permettent de concrétiser les valeurs de l’organisme :
- Regards Hybrides
Vise à favoriser l’articulation, le développement et le rayonnement des pratiques et discours à la frontière de la danse et du cinéma. Avec sa plateforme web, sa collection, sa biennale internationale et son offre de services pour les artistes et diffuseurs, Regards Hybrides est le seul projet en son genre au Canada.
- Salon58
Mis sur pied en 2018, Salon58 se dédie à l’accueil d’artistes en résidence et à une programmation de concerts intimistes, misant sur l’expérimentation artistique et la proximité avec le public.
- FURIES — festival de danse contemporaine
Sous la direction artistique de Priscilla Guy, Sébastien Provencher et Karla Etienne, FURIES est un festival de danse qui met en avant des formes chorégraphiques percutantes dans le paysage quotidien.
- L’Hybride — café & librairie
Plus qu’un simple café, L’Hybride fonctionne comme une plaque tournante qui permet à Mandoline Hybride d’innover, de consolider ses initiatives, de les mettre en action et de les partager.
L'équipe de direction et coordination de FURIES : Priscilla Guy (à droite), Sébastien Provencher et Karla Etienne
FURIES – Festival de danse contemporaine
furiesfestival.com
[email protected]
1, Rte Principale O.
Marsoui, QC G0E 1S0
Qu’ont en commun le Vieux-Québec, Baie Saint-Paul et la région de Charlevoix ? Ils sont les secteurs de prédilection des Immeubles Charlevoix pour la vente et la location de maisons et de condos de luxe destinés au logement touristique.
La présidente de l’entreprise et courtière immobilière, Louise Bédard, qui est originaire de Québec, mais a passé une grande partie de sa vie à Baie St-Paul, a presque « inventé » le concept de logement touristique dans ces deux localisations il y a plus de 40 ans. C’est à cette époque qu’elle a créé cette entreprise qui agit aujourd’hui comme un leader dans le domaine.
Elle se rappelle avoir été une de celles qui ont réclamé que les locateurs de résidences touristiques doivent détenir un permis pour ce faire. Ce qui a grandement contribué à hausser le niveau de qualité de l’offre, précise-t-elle avec fierté.
Son immeuble-amiral, le 760 Honoré-Mercier, à quelques pas du Vieux-Québec et de la Colline Parlementaire, constitue un merveilleux exemple de ce qu’elle est son équipe ont réussi à créer comme offre de services en location à long terme ou à court terme. Des appartements au design intéressant, totalement meublés et équipés, avec deux ou trois chambres, deux salles de bain, balcon et terrasse, etc. Dans le Vieux-Port et ailleurs dans le Vieux-Québec, Immeubles Charlevoix propose la location corporative alliant travail, voyage, villégiature et vie de famille en formule clé en main. Les simples villégiateurs qui souhaitent profiter au maximum de leur séjour à Québec sont aussi comblés par l’offre de qualité supérieure.
La Maison Kent à proximité du légendaire Château Frontenac, de même que plusieurs résidences historiques du secteur confient la location de leurs appartements à l’équipe de Louise Bédard. « J’ai contribué à améliorer l’offre touristique dans le Vieux-Québec et dans Charlevoix en travaillant avec les acteurs locaux et régionaux et en les amenant à modifier leur approche et le contexte dans lequel ce marché devait se réaliser », rappelle-t-elle.
Devenue courtière immobilière dès 1978, elle a développé une connaissance approfondie de Baie Saint-Paul et d’autres secteurs de Charlevoix en matière de location et de vente de maisons et de condos. Elle a vite misé sur les retraités qui visitaient la région et qui « tombaient en amour » avec le décor et l’environnement pour développer un marché adapté à cette clientèle. Elle prend l’exemple également des couples gais ou lesbiens qui choisissent de vendre leur résidence en ville pour s’établir dans Charlevoix, « entre fleuve et montagnes » comme l’évoque si bien le slogan de l’ATR de Charlevoix.
Louise Bédard a aussi développé du côté de La Malbaie où on trouve de riches et luxueuses résidences anciennes dans le secteur du chemin de la Falaise, par exemple. La présence de plusieurs centres de ski dans la région attire également des adeptes qui recherchent des hébergements de qualité pour des séjours courts ou prolongés. Immeubles Charlevoix s’est favorablement constitué une clientèle de choix de ce côté.
En tout, à Québec et dans Charlevoix, ce sont plus de 125 unités qui sont vouées à la location touristique année après année. En ce qui concerne les ventes de maisons, d’appartements et de condos et de chalets, Immeubles Charlevoix renouvelle sans cesse son parc immobilier de façon à maintenir une offre de qualité rejoignant les attentes des diverses clientèles d’ici ou d’ailleurs à l’internationale.
Immeubles Charlevoix loge à Québec, rue Saint-Paul, et à Baie-St-Paul, rue St-Jean-Baptiste. Une équipe d’environ six personnes supporte les activités de location et de vente et soutiennent les projets de la présidente.
Louise Bédard est une véritable passionnée et un bourreau de travail. Ses deux enfants ne sont pas en lice pour prendre la relève de l’entreprise, mais elle ne s’inquiète pas outre-mesure de l’avenir des Immeubles Charlevoix, elle qui reçoit régulièrement des propositions de la part d’investisseurs intéressés. La réputation de l’entreprise n’est plus à faire et elle constitue un gage de succès, autant pour la clientèle que pour sa présidente.
Immeubles Charlevoix
immcha.com
Courtage immobilier
Québec
418 692-2908
179, rue Saint-Paul
Québec (Qc) G1K 3W2
Baie Saint-Paul
418 435-6221
15, rue Saint-Jean-Baptiste
Baie Saint-Paul (Qc) G3Z 1M2
Location touristique et corporative
Québec
438 804-0604
Charlevoix
418 435-6868
L’Arrondissement Ville-Marie qui tenait des audiences publiques sur les divers projets immobiliers du territoire, le 22 mai dernier, a entendu les représentants de Maison Plein Cœur qui ont présenté le projet « Le Cœur a sa maison » qui propose un agrandissement de l’immeuble actuel de la rue Dorion, avec un budget de 11,5 M$, incluant les projections de dépassements de coûts.
À terme, les huit appartements de la résidence actuelle seront transformés en six appartements. Un agrandissement de 5 étages dans la cours arrière ajoutera 17 appartements, essentiellement des logements sociaux pour de petites familles, grandement réclamés par les participants et participantes de MPC.
Le projet comprend aussi de grands espaces communautaires multifonctionnels, une cuisine plus spacieuse, une terrasse sur le toit. Et il sera écoresponsable.
À la suite de la présentation par l’équipe de gestion, d’administration, de conception et de réalisation, les membres de ce comité de l’Arrondissement Ville-Marie ont accepté le projet qui devrait être adopté par une résolution du conseil d’arrondissement lors de la séance du 11 juin.
Lors de la présentation, le président du Conseil d’administration, Claude Lalande, a indiqué que ce projet est un point de ralliement important très motivant alors que Maison Plein Cœur doit relever des défis majeurs depuis quelques années.
Le projet de Maison Plein Cœur fera l’objet d’une campagne de financement majeure. L’organisme peut déjà compter sur un financement de près de 7 M$ provenant des gouvernements et de la Ville de Montréal, du Fonds CAPITAL pour TOIT de la FTQ, et d’autres partenaires financiers. La campagne devrait débuter plus tard en 2024 pour s’étendre jusqu’en 2025. Comme Maison Plein Cœur est déjà propriétaire du terrain où le projet sera aménagé, il n’y a pas de coûts d’acquisition à prévoir.
Rappelons que depuis plus de 30 ans, Maison Plein Cœur a pour mission de soutenir les personnes vivant avec le VIH-sida. L’organisme accompagne les personnes vivant avec le VIH dans leur cheminement personnel pour les mener vers une vie sociale plus active en plus d’atteindre une plus grande autonomie. Ainsi, on contribue à améliorer la qualité de vie de la personne en offrant un lieu de partage et d’informations. Pour accomplir sa mission, Maison Plein Cœur, grâce à ses employés et bénévoles, accompagne chacun dans son cheminement personnel en lui offrant des outils favorisant une meilleure adaptation au VIH.
Les locaux actuels de Maison Plein Coeur
Tout feu, tout phare, une nouvelle exposition au
Le Musée acadien du Québec (MAQ) présente l’exposition itinérante « Tout feu, tout phare », une production réalisée par le Musée maritime du Québec, en collaboration avec le photographe Patrick Matte et la Corporation des gestionnaires de phares de l’estuaire et du golfe Saint-Laurent.
Au 19e siècle, le trafic maritime s’accroit sur le fleuve Saint-Laurent, provoquant de nombreux accidents. Devant des pertes substantielles, les marchands et propriétaires de bateaux exigent des changements. C’est ainsi que l’on crée le réseau de phares dans le golfe et le fleuve qui serviront pendant près de deux siècles à annoncer la terre aux marins.
L’exposition « Tout feu, tout phare » met en lumière l’histoire des phares du Québec qui ont été témoins de l’odyssée du Saint-Laurent. Lors de votre visite, vous découvriez le rôle important des phares et des gardiens qui les ont opérés.
Mettant en valeur les images captées par Patrick Matte, photographe talentueux qui collabore depuis de nombreuses années avec la Corporation des gestionnaires de phares de l’estuaire et du golfe Saint-Laurent, l’exposition « Tout feu, tout phare » permet aussi de découvrir des artéfacts et des maquettes puisés dans la riche collection d’objets de la Corporation. Le Musée maritime du Québec, quant à lui, a su formuler un scénario didactique et évocateur de l’histoire des phares au Québec.
« Au cœur de cette exposition se trouve un lien indissociable avec l'histoire acadienne. Les phares du Saint-Laurent ont été bien plus qu'un simple guide maritime pour la diaspora acadienne du Québec. Ils symbolisent la résilience, la sécurité, et l'espoir. Souvenons-nous aussi que l’un des premiers phares en Amérique du Nord fut acadien et construit à la forteresse de Louisbourg entre 1731 et 1733. » — Laurie Beaudoin, conservatrice.
À l’affiche du 2 juin au 6 octobre 2024, l’exposition « Tout feu, tout phare », vous invite à bord d’un voyage ludique et original, dans le fabuleux paysage maritime du Québec !
https://museeacadien.com/