AU CŒUR DE LA VILLE
Chicoutimi est l'un des trois arrondissements de la ville de Saguenay, au centre géographique de son vaste territoire. C’est le plus urbanisé des trois arrondissements et le siège des principales institutions publiques dont l’Université du Québec et l’Hôtel de ville de Saguenay. En langue innue eshko-timiou signifie « jusqu'où c'est profond ». Le vocable autochtone, considéré comme descriptif, désignait déjà un lieu géographique avant toutes tentatives d'établissement. L'endroit constituait, ce qu'il est convenu d'appeler, « la tête de la navigation en eau profonde » sur le Saguenay.
Si chacun des trois arrondissements a son propre centre-ville, le centre-ville de Chicoutimi, autour de la rue Racine, est le plus ancien et le plus urbain. Comme dans tant de petites villes du Québec, la plupart des commerces de détail ont déserté le centre-ville et se sont installé dans les centres commerciaux près des quartiers résidentiels, et les restaurants et bars ont remplacé les anciens commerces sur la rue Racine qui est maintenant le premier pôle de sorties de Chicoutimi.
Autour de la rue Racine, on trouve parmi les meilleures tables de la ville et plusieurs établissements homosympas. L’Auberge Racine dans l’historique Maison Bossé est une adresse homosympa qu’il vaut la peine de visiter. En août, la rue Racine accueille le Festival des Rythmes du Monde , un festival de musique du monde où les artistes se produisent sur les scènes dressées aux deux bouts du tronçon central de la rue commerciale.
À proximité, le musée de la Petite Maison Blanche raconte l’histoire du déluge du Saguenay, une catastrophe naturelle survenue en 1996 et à laquelle cette résidence de 125 ans a survécu alors que le terrain autour d’elle était emporté par les eaux.
La Pulperie de Chicoutimi est un vaste complexe d’animation culturelle et touristique destiné à la préservation et la mise en valeur du patrimoine du Saguenay–Lac-Saint-Jean. Situés aux abords de la rivière Chicoutimi, les bâtiments qui composent cet ensemble touristique appartenaient autrefois à la Compagnie de Pulpe de Chicoutimi, qui transformait mécaniquement le bois en pâte à papier pour répondre à la demande des marchés européens jusqu’en 1930.