D’arts et de nature
À 80 km de Montréal, Val-David et Val-Morin bordent paisiblement la rivière du Nord. Entourés de montagnes et de forêts, avec un nouveau parc régional dont ces villages sont fiers, c’est un endroit où il fait bon respirer à fond et découvrir un riche éventail d'activités culturelles et de plein air, d'hébergement et de bonnes tables.
Val-David est le berceau de l'escalade au Québec, un incontournable de la randonnée pédestre, du ski de fond et de la raquette, et le bastion des plus grands artistes et artisans. Au fil des saisons, les artistes amoureux de la nature et les sportifs séduits par les arts se croisent. Au cœur du parc linéaire le P'tit Train du Nord, les cyclistes et les skieurs de fond trouvent à Val-David une escale privilégiée.
Ce qui démarque vraiment ces vaux, c’est la richesse de la vie culturelle. Au coeur de Val-David, la Maison du Village, le centre d’exposition de Val- David offre des expositions temporaires en arts visuels et en métiers d’art. Sa vocation de diffusion des arts visuels est dans le prolongement d’une tradition implantée par des artistes et des artisans venus s’installer à Val-David dans les années 1960. Ce noyau de jeunes visionnaires ont transformé pour toujours ce paisible village agricole en village d’art.
Toujours à Val-David, L’Atelier de l’Île est un centre d’artistes autogéré dédié à l’estampe contemporaine, alors que LézArts Loco s’est donné comme mandat de soutenir les arts dans la région des Laurentides. . Les Jardins du précambrien font relâche cette année après avoir organisé pendant vingt ans des symposiums d’art-nature où la forêt devient salle d’exposition.
Du côté de Val-Morin, le Théâtre du Marais dévoile un joyau culturel avec sa toute nouvelle salle intime à la fine pointe de la technologie où chaleur d'accueil et grands moments culturels sont au rendez-vous.
Cette vocation culturelle forte de Val David se reflète jusque dans son nom qui rappelle la mémoire d’Athanase David. Secrétaire de la province de Québec de 1919 à 1936, il fut le maître d’œuvre du développement d'une politique culturelle québécoise et le prix littéraire du Québec qu’il a créé en 1922 porte aujourd’hui son nom.