François Cormier a permis au cinéma de prendre une toute autre place à Percé, voire même en Gaspésie. L’événement, devenu désormais un rendez-vous incontournable pour les amateurs de culture dans l’Est du Québec, donne à l’enfant du pays un statut forcément particulier. Depuis huit ans, au mois d’août alors que les cieux se remplissent des étoiles filantes dites perséides, Percé voit toutes les stars briller sur grand écran avec les Percéides.
Celui qui avait quitté sa région natale pour « apprendre son métier » à Montréal, a ensuite voulu revenir sur ses terres pour faire vivre aux habitants de son coin des émotions artistiques qu’on pense souvent réservées aux grandes villes. Après avoir été impliqué dans le milieu culturel comme commissaire, programmateur et collaborateur pour le Festival des Grandes Écoles de Cinéma du Monde, le Festival Vues d'Afrique et pour le Festival international du Jeune Cinéma de Montréal, en 1992, il fonde Champ Libre, un diffuseur montréalais dans les domaines des arts électroniques et de l’architecture dont il a assumé la direction artistique de 1992 à 2007. En 2008, il crée en Gaspésie un tout nouvel événement dans les domaines du cinéma et de l’art contemporain, Les Percéides, festival international de cinéma et d’art de Percé, et La Nuit du cinéma à Percé, une activité de diffusion hivernale en plein air sur le site historique Charles Robin sur la plage de Percé.
Avec cette initiative, François Cormier fait la part belle à un genre méconnu pour le grand public qui l’assimile parfois à un art obscur, le cinéma d’auteur, qu’il soit québécois ou international. Il met également en avant la création 100% gaspésienne, rêvant doucement à donner l’impulsion nécessaire pour l’éclosion d’une jeune génération de cinéastes du coin qui n’auraient pas besoin de partir, à Montréal ou ailleurs, pour réussir.
www.perceides.ca
Le fjord du Saguenay est classé parmi les plus grands attraits incontournables au monde par le guide Michelin, aux côtés de la tour Eiffel et des pyramides d’Égypte. Ce fjord, l’un des dix plus longs fjords au monde, est une gigantesque vallée glaciaire qui s’étire sur plus de 126 km. Dépaysant, le fjord du Saguenay déploie toute l’ampleur de son immensité avec ses gigantesques murailles de roc de plus de 350 mètres et les magnifiques villages qui le bordent, dont certains portent le label de l’Association des plus beaux villages du Québec.
Durant des millénaires avant l'arrivée des Européens, les Premières Nations ont utilisé le Saguenay comme voie de transport et de commerce. Il était la voie de déplacement entre les ressources en gibier de l'intérieur et les zones de pêches du Saint-Laurent ainsi que le lien entre les tribus de son bassin hydrographique. Le tout se faisait en canot d'écorce. Les Basques sont les premiers européens selon toute apparence à avoir visité Tadoussac lors de leur chasse à la baleine. Ils ont sûrement commercé avec les Premières Nations, mais ce sont les Français qui y ont établi le premier poste de traite de fourrure en 1600.
La rivière était connue des Européens depuis le XVIe où elle apparut dans la cartographie du Canada, mais son éloignement des principaux lieux de peuplement est demeuré longtemps un obstacle à la colonisation. C’est l’exploitation de la forêt qui sera le déclencheur de l'arrivée des populations blanches dans la région. Car au début du XIXe siècle, le blocus continental par Napoléon a forcé l'Angleterre à s'alimenter en bois dans sa colonie canadienne pour la construction navale. La région du Saguenay, couverte de forêts, attira finalement des investisseurs comme William Price.
Le fjord du Saguenay est parsemé de paysages divers. Passé la ville de Saguenay, la vallée devient rapidement escarpée et les villages se font clairsemés au fond des baies. Le fjord du Saguenay est protégé et mis en valeur par deux parcs : le parc national du Saguenay et le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent.
Au fond du fjord, la ville de Saguenay avec ses 150,000 habitants, est la principale ville de toute la zone du Québec maritime. C’est aussi dans cette ville qu’on retrouve le seul établissement s’adressant spécifiquement à la clientèle gaie dans ces vastes régions aux populations clairsemées.
Jouant de complicité avec les éléments naturels qui l’entourent, la baie des Chaleurs se protège des vents et jouit d’un microclimat qui tempère ses eaux. C’est qu’elle porte bien son nom cette baie! Celui-ci lui fut attribué par Jacques Cartier, en 1534, alors qu’il y débarquait en pleine canicule de juillet!
En poursuivant sur la route 132, le paysage change et on traverse des villages verdoyants.
Le village de Bonaventure vous invite au Musée Acadien du Québec qui retrace l’épopée des Acadiens qui, fuyant la déportation de 1755, s’établirent de la Lanaudière à la Montérégie jusqu’à la Côte Nord et aux Iles de la Madeleine. Un bon nombre s’installèrent dans la Gaspésie voisine colorant au passage l’accent et la culture de la région.
Carleton-sur-Mer est depuis longtemps une destination touristique importante de par ses plages sur la baie, ses eaux baignables et ses établissements de thalassothérapie.
Le barachois est le site d’un des plus beaux campings municipaux du Québec. À Carleton, le bistro du Naufrageur est le rendez-vous des amateurs de musique et de bière de cette
micro-brasserie gaspésienne.
Dans le fond de la baie, le parc national de Miguasha est un incontournable. Ici, les poissons et les plantes fossiles racontent la vie... cette vie qui existait sur notre planète, il y a 380 millions d’années, à cette époque où les espèces ont effectué le passage de la mer à la terre. De passage dans la région, l’auberge Wanta-Qo-ti est un gite homosympa des plus appréciés.
La côte de la Haute-Côte-Nord a été explorée dès le début du XVIIe siècle par Samuel de Champlain. C’est à lui que l’on doit les noms Les Escoumins et Bergeronnettes. Si le premier nom vient de la langue innue, le nom les Bergeronnettes viendrait du fait que Champlain y aurait vu des alouettes qu’il avait confondu avec les bergeronnettes.
Avec le traversier qui la relie à Trois-pistoles sur la côte sud, la ville des Escoumins en est une de services. En plus du tourisme, la foresterie et la pêche sont des activités économiques importantes. Une des attractions touristiques les plus réputées est la croisière à bord d'embarcations légères, permettant d'approcher les mammifères marins qui fréquentent l'estuaire du Saint Laurent : rorqual commun, baleine à bosse, beluga,et le phoque. De plus, l'entrée du Parc marin du Saguenay–Saint-Laurent, située aux Escoumins, est l'un des sites de plongée les plus recherchés à l'est du Canada grâce à la diversité des espèces qui habitent les fonds marins. La municipalité possède également une rivière à saumons. Étant donné le relief sous-marin abrupt, les mammifères marins (principalement les belugas et les petits rorquals) fréquentent le rivage des Escoumins de très près.
Dans le village voisin, aux Bergeronnes, les baleines sont si proches, qu'on peut les voir de la terre au Cap-de-Bon-Désir. Pionnier des croisières aux baleines, ses attraits touristiques sont nombreux: ressource faunique, sites archéologiques et un patrimoine bien conservé. Avec un nombre impressionnant de visiteurs à chaque année et une demande touristique sans cesse grandissante, les Bergeronnais ont su conserver la beauté de la nature, leur simplicité et leur chaleur tant recherchées. Destination par excellence pour l’observation des baleines, le kayak de mer et la plongée sous-marine, Bergeronnes charme par son histoire, sa nature, son calme et son accueil.
À
l’ouest de Rimouski, sur le bord du Saint-Laurent, le
parc national du Bic
vous attend avec ses caps, ses baies, ses anses, ses îles et ses montagnes qui dessinent un paysage exceptionnel. Des milliers d'oiseaux marins viennent y nicher et des plantes rares fleurissent sur les caps rocheux. Ce petit parc national est unique avec ses caps, anses, îles et montagnes de carte postale. À l’entrée du parc national,
l’Auberge du Mange-Grenouille
sise dans un bâtiment datant des années 1840, est une des auberges les plus recherchées de la region.
Profitez de votre visite au Bic, pour découvrir une des fermes les plus originales de la région. La Ferme C’est la faute des Biquettes vous offre une visite animée ludoéducative, plus de quinze espèces d’animaux dans un lieu propre et accueillant. Découvrez les particularités des moutons (bergerie en exploitation) chèvres, lamas, lapins, cochons, poules, autruches et plusieurs autres. Loin d’une simple visite, vous vivrez ici, une expérience où humour et informations pertinentes sont à l’honneur. En plus de voir, nourrir et toucher plusieurs espèces, vous comprendrez aussi la vie à la ferme. Le propriétaire François Gagnon est un ami de la communauté.
Chicoutimi est l'un des trois arrondissements de la ville de Saguenay, au centre géographique de son vaste territoire. C’est le plus urbanisé des trois arrondissements et le siège des principales institutions publiques dont l’Université du Québec et l’Hôtel de ville de Saguenay. En langue innue eshko-timiou signifie « jusqu'où c'est profond ». Le vocable autochtone, considéré comme descriptif, désignait déjà un lieu géographique avant toutes tentatives d'établissement. L'endroit constituait, ce qu'il est convenu d'appeler, « la tête de la navigation en eau profonde » sur le Saguenay.
Si chacun des trois arrondissements a son propre centre-ville, le centre-ville de Chicoutimi, autour de la rue Racine, est le plus ancien et le plus urbain. Comme dans tant de petites villes du Québec, la plupart des commerces de détail ont déserté le centre-ville et se sont installé dans les centres commerciaux près des quartiers résidentiels, et les restaurants et bars ont remplacé les anciens commerces sur la rue Racine qui est maintenant le premier pôle de sorties de Chicoutimi.
Autour de la rue Racine, on trouve parmi les meilleures tables de la ville et plusieurs établissements homosympas. L’Auberge Racine dans l’historique Maison Bossé est une adresse homosympa qu’il vaut la peine de visiter. En août, la rue Racine accueille le
Festival des Rythmes du Monde
, un festival de musique du monde où les artistes se produisent sur les scènes dressées aux deux bouts du tronçon central de la rue commerciale.
À proximité, le musée de la Petite Maison Blanche raconte l’histoire du déluge du Saguenay, une catastrophe naturelle survenue en 1996 et à laquelle cette résidence de 125 ans a survécu alors que le terrain autour d’elle était emporté par les eaux.
La Pulperie de Chicoutimi est un vaste complexe d’animation culturelle et touristique destiné à la préservation et la mise en valeur du patrimoine du Saguenay–Lac-Saint-Jean. Situés aux abords de la rivière Chicoutimi, les bâtiments qui composent cet ensemble touristique appartenaient autrefois à la Compagnie de Pulpe de Chicoutimi, qui transformait mécaniquement le bois en pâte à papier pour répondre à la demande des marchés européens jusqu’en 1930.
Le Kamouraska prolonge la Côte-du-sud jusque dans le Bas-Saint-Laurent. C’est une enfilade de jolis villages fondés à la fin du XVIIe siècle comme dans le reste de la Côte-du-Sud. Le village de Kamouraska est probablement le plus pittoresque. En plus de son riche patrimoine architectural et historique, Kamouraska émerveille toujours par la beauté, la diversité, l’harmonie et la sérénité de ses paysages. Tout près, des sommets des montagnes à Coton et du Cabouron, on s’émerveille devant un panorama agricole, villageois, maritime et montagneux. Sur la rive sud de l’estuaire du Saint-Laurent, on y bénéficie d’un paysage exceptionnel : filets des pêches à l’anguille ancrés sur l’estran, l’archipel de Kamouraska, et en toile de fond le massif majestueux des Laurentides dans Charlevoix aux couchers de soleils impressionnants.
En plus de ses très belles maisons traditionnelles, ce village tricentenaire offre la visite de son musée et de son centre d’art, des activités culturelles et artistiques. Plusieurs anciennes villas sont devenues des auberges de charme et le village compte plusieurs adresses homosympas. Allez faire un tour à la Villa Thomas Ward, une auberge depuis le XIXe siècle.
Les premiers colons s’établirent à Kamouraska vers 1692. Ravagé lors de la guerre de conquête en 1759, le village est déjà au début du XIXe siècle un centre de villégiature au cœur d’une seigneurie prospère passée aux mains de la famille Taché. Une deuxième paroisse, St-Pascal, est créée au sud. Cette ville voisine, en bordure de l’autoroute 20, est aujourd’hui le chef-lieu de la municipalité régionale de Kamouraska et offre un large éventail de services.
Comme beaucoup de jeunes filles de bonne famille de Québec, la romancière Anne Hébert séjourna dans ce charmant village durant son enfance. Sa mère, descendante de la famille seigneuriale des Taché, lui raconta le terrible drame survenu en 1839 lorsqu’à l’issu d’un triangle amoureux sur fond de mariage malheureux, le jeune seigneur de Kamouraska, Achille Taché, fut assassiné par le Dr George Holmes, l’amant de sa femme, Éléonore d’Estimauville. Celle-ci fut d’abord soupçonnée de complicité, mais finalement relâchée. Le Dr Holmes, lui, avait fui au Vermont et n’a jamais subi de procès. Ce drame lui inspire le roman Kamouraska pour lequel elle reçoit le prix des Libraires de France en 1971 et qui lance pour de bon la carrière de la romancière des deux côtés de l’Atlantique. Cette grande œuvre romanesque est portée au cinéma par Claude Jutra en 1973, sur une trame musicale du compositeur André Gagnon. Elle grave le nom du village dans la mémoire collective des Québécois.
Une résidence victorienne, aujourd’hui appelée Maison du domaine seigneurial Taché, existe toujours à Kamouraska. Elle fut l’un des lieux de tournage du téléroman Cormoran. La résidence a été construite en 1886 là où se trouvait le Manoir Taché du roman d’Anne Hébert, détruit dans un incendie évoqué dans les visions de son personnage romanesque Elisabeth Rolland.
La réserve de parc national de l’Archipel-de-Mingan protège 150 km2 d’un chapelet d’îles calcaires situées au large de Havre-Saint-Pierre face à l’île d’Anticosti. On y retrouve des structures géologiques exceptionnelles, les monolithes, ainsi qu’une végétation de type boréale. Les eaux entourant les îles sont riches en oiseaux et en vie marine, dont le macareux moine qui niche sur certaines îles de l’archipel.
Au milieu du Golfe du Saint-Laurent, Anticosti est la plus grande île du Québec. C’est une île sauvage et envoutante baignée dans la lumière transparente du Nord. Vous aimerez ses falaises blanches que la mer vient caresser inlassablement, ses canyons vertigineux et le fracas des chutes puissantes. Vous y découvrirez d’immenses grottes secrètes, des cerfs de Virginie par milliers, des saumons qui ondulent dans les fosses émeraude et des phoques qui se font bronzer sur les rochers au soleil.
Laissez-vous séduire par sa beauté sauvage !
Villes principales:
Sept-Îles (26 000 habitants);
Baie-Comeau (23 000 habitants).
D
ans le Bas-du-fleuve, juste avant d’arriver en Gaspésie, Rimouski est la principale ville de tout l’Est du Québec avec ses 46,000 habitants. Cette charmante ville universitaire compte plusieurs établissements homosympas et une vie culturelle et nocturne active concentrée le long du boulevard Saint-Germain. Sertie de ces deux joyaux que sont Le Bic à l’ouest et Saint-Luce-sur-mer à l’est, la région offre un large éventail de tous les plaisirs maritimes, de la plage sablonneuse au kayak sur mer.
Rimouski compte quatre musées qui vous plongeront dans l’univers marin. Le plus important est le Site historique maritime de la Pointe-au-Père. Visitez les anciens bâtiments de la station de phare et ce phare qui a joué un rôle central dans l’histoire de la navigation sur le Saint-Laurent. Érigé en 1909, c’est l’un des plus hauts au Canada. La visite permet d’atteindre son sommet et de profiter d’une vue fantastique.
Le Musée Empress of Ireland raconte l’histoire beaucoup moins connue que celle du Titanic, mais toute aussi tragique de l’Empress of Ireland. De sa construction, en 1906, jusqu’au naufrage qui fit 1012 victimes, en 1914, vous apprendrez tout sur ce magnifique navire. Découvrez la collection d’objets prélevés sur l’épave, des photos, des bornes interactives et des témoignages de passagers. Un spectacle multimédia vous plongera dans l’atmosphère de cette nuit tragique. Vous pouvez aussi y monter à bord de l’Onondaga, le seul sous-marin accessible au public au Canada. En entrant dans le navire vous découvrirez le quotidien d’une soixantaine d’hommes, qui vivaient confinés pendant des mois dans un sous-marin de 90 mètres. La visite audioguidée vous plongera dans ce monde fascinant et inconnu. Il est aussi possible de passer une soirée et une nuit à bord pour vivre l’expérience comme si vous étiez sous-marinier!
En prenant une navette à la marina de Rimouski, on peut accéder à l’Ile Saint-Barnabé, à trois km au large, un lieu de migration de plus de 72 espèces d’oiseaux dont le cormoran et le grand héron.
À visiter aussi, la maison Lamontagne, une maison à colombages pierroté, classée monument historique. Cette demeure, qui représente un des derniers vestiges de ce type d’architecture en Nouvelle-France, fut construite vers 1744. Au plan carré initial, une rallonge est ajoutée en 1819. C’est aujourd’hui un centre d’interprétation de la vie en Nouvelle-France.
À une dizaine de km de Rimouski, retournez mil ans en arrière aux origines de la civilisation occidentale à la Feste Médiévale de Saint-Marcellin en août. Trois jours de célébrations, tournois, foire et spectacles sont au programme ainsi que le célèbre banquet du Seigneur des lieux. Visitez le Bourg médiéval soigneusement reconstitué, avec sa tour de guet de quinze mètres, son trébuchet et ses décors qui vous transporteront en l’an mil.
Lors de la fin de semaine de la Fête du Travail, le centre-ville de Rimouski s’anime pour la 32e édition de son festival de jazz. L’organisation propose, cette année encore, une programmation qui mettra en vedette des figures mondiales du jazz, des virtuoses en pleine ascension internationale, des visages incontournables de la scène québécoise, des jeunes musiciens de la relève et plusieurs artistes régionaux du jazz bien en vue.
A
vec ses 4,000 habitants, La Pocatière est la principale ville du Kamouraska, cette région rurale qui s’étend sur 60 km aux tout-débuts du Bas-Saint-Laurent. Elle compte une importante population estudiantine étant le siège du cégep régional et de l’Institut de technologie agricole (ITA) dans tout l’est du Québec .La salle de spectacle du cégep sur le campus de l’impressionnant Collège de La Pocatière, un ancien collège classique fondé en 1827, a pris le nom d’André Gagnon, le pianiste de renommée internationale originaire du village voisin de Saint-Pacôme. Sur le campus collégial au cœur de la ville, le Musée québécois de l’agriculture et de l’alimentation fait découvrir aux visiteurs la vie traditionnelle des villages agricoles.
Mais La Pocatière, c’est aussi une ville industrielle, siège de l’usine de matériel ferroviaire de Bombardier Transport, la célèbre multinationale québécoise.
Construite principalement sur la côte au-dessus des battures, la ville offre un panorama extraordinaire sur l’estuaire et la côte charlevoisienne en face.
Cette petite ville a déjà compté un bar gai il y a une dizaine d’années et elle est une escale fréquente pour les touristes qui se dirigent vers la Gaspésie.
La présence de l’ITA n’est certes pas étrangère à la vigueur du renouveau agroalimentaire vigoureux du Bas-Saint-Laurent. À La Pocatière, allez faire un tour à la fromagerie artisanale Le Mouton Blanc qui produit le fameux fromage Tomme du Kamouraska et d’autres fromages de brebis tout aussi goûteux, ainsi que des produits de viande d’agneau.