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Les moments difficiles offrent souvent l’occasion de se remettre en question et de se réorienter. C’est ce qui est arrivé à Joseph St-Denis-Boulanger, un Caplinois et sa conjointe, Laurie-Anne Cloutier, une Montréalaise qui sont allés se réfugier en Gaspésie pour panser leurs blessures à la suite de la perte douloureuse de leur fille à la naissance en 2018. Construire et ouvrir au public une distillerie entre la 132 et la mer, à Caplan : voilà l’ambitieux projet qu’ont entrepris de réaliser ce couple de nouveaux entrepreneurs. Whisky et gin sont ainsi confectionnés à la Distillerie des Marigots, qui a démarré sa production en 2020.
Ce Gaspésien d’origine et sa conjointe, Montréalaise tombée amoureuse de ce coin de pays, ont tous deux réalisé que c’était le moment ou jamais de vivre leur rêve : celui de s’installer à Caplan, d’une part, mais aussi de lancer leur entreprise de distillerie artisanale mettant en valeur les saveurs du terroir.
Marigots
Le nom choisi pour leur projet invite d’ailleurs les résidents et touristes à profiter de la vie. L’expression « courir ou aller au marigot » fait référence aux pêcheurs qui font « la pêche buissonnière » et se réfugient dans une anse, à l’abri des regards, pour se la couler douce.
Joseph a par ailleurs peaufiné ses connaissances grâce à une formation dispensée à Seattle par la distillerie Copperworks pour lui permettre de mettre au point un produit aimé du grand public qui sera également reconnu par les connaisseurs. C’est ainsi qu’est né le Récif, un gin de bord de mer. Un whisky créé à partir d’orge maltée est actuellement en voie de mûrissement pour être prêt à la vente en 2025.
Distillerie des Marigots
Un alambic charentais est devenu la pièce maîtresse de la confection de ces nouveaux spiritueux gaspésiens. « Mon but, c’était de focuser sur l’arôme, sur la complexité du goût, tant pour mon gin que pour mon whisky. Je voulais que ce soit riche, long en bouche et très caractéristique, donc je suis allé chercher l’équipement parfait pour ça », explique M. St-Denis Boulanger.
Le couple avait dès le départ une idée du bâtiment qu’il désirait pour abriter leur distillerie. La beauté et la noblesse du bois étaient au cœur de cette vision. « Ma conjointe et moi on tripe sur l’architecture et on savait déjà qu’on aimait ce genre de bâtiment au design épuré et aux lignes géométriques rendu chaleureux par l’utilisation du bois », explique Joseph. De l’aveu même du propriétaire, l’option en bois a été la seule envisagée.
Distillerie des Marigots
La façade abondamment vitrée, véritable signature du bâtiment, est d’ailleurs au cœur du logo de l’entreprise, devenant du même coup l’emblème de la marque. « L’idée, c’est que peu importe où on se trouve dans la distillerie, on puisse voir d’un côté la Baie-des-Chaleurs et de l’autre l’alambic », précise le propriétaire, qui n’est pas peu fier de son bâtiment niché sur une falaise avec vue sur la mer.

Le maître distillateur de la Distillerie des Marigots trouve son inspiration pour la conception de ses spiritueux dans le décor gaspésien et prend soin de faire ressortir la qualité exceptionnelle des ingrédients qui s’y trouvent. Sa démarche consiste à mettre à l’avant-plan les arômes et les parfums que lui offrent son environnement et le savoir-faire agricole gaspésien. Enfin, à travers la production des deux produits vedettes – le gin Récif et le whisky –, on prend plaisir à élaborer de petits lots expérimentaux comme des eaux-de-vie, des liqueurs aux herbes ou des gins éphémères.


Distillerie des Marigots
300, Boul. Perron Est
Caplan, QC
distilleriedesmarigots.com
(418) 388-2008

En quête d’un nouveau projet et de grands espaces, Dany Torchy, un promoteur événementiel de la région de Québec, apprend en 2020 qu’un château pour le moins singulier est à vendre dans le secteur Pointe-à-la-Garde de la municipalité d’Escuminac, en Gaspésie.

 
Son concepteur et créateur, Jean Roussy, qui y a consacré près de 40 ans de sa vie, dont une trentaine pour le construire, avait annoncé son intention de vendre au début de 2020. Le sort a voulu qu’il décède quelques mois plus tard des suites d’une longue maladie, laissant dans le deuil son compagnon de vie et plusieurs membres de sa famille. Sa succession a donc décidé de mettre en vente ce domaine du Château Bahia.

Château Bahia Jean Roussy, le créateur du Château Bahia, décédé en 2020.


Lors d'une première visite en octobre 2020, celui qui résidait alors sur l’île d’Orléans tombe sous le charme de l'endroit. Il convainc son ami, Mickaël Retailleau, un expert décorateur d’intérieur d’autos et de motos de la région de Montréal, de se lancer dans l’aventure. « Quand on a vu le château, on a tout de suite aperçu son potentiel », dit-il. Finalement, ils ont convaincu la famille de leur vendre le château et une autre résidence construite sur le terrain de 170 acres, au bout d’un chemin de 600 mètres en pleine forêt. Ceux-ci cherchaient des gens de cœur qui allaient poursuivre l’œuvre du fondateur.

Château Bahia
Le Château Bahia s’est construit pendant 16 étés, sans plan précis, admettait son créateur en entrevue à Radio-Canada en 2020, peu avant son décès. Il avait aménagé la maison située en bordure de la route en auberge de jeunesse où il accueillait de jeunes voyageurs à qui il proposait d’aider aux travaux de construction contre l’hébergement.

 
« Au début, c'est moi qui décidais ce qu'on allait faire. Puis après un bout de temps, c'est le château qui me disait ce qu'il manquait ou ce qu'il fallait ajouter », racontait Jean Roussy.


Dany Torchy et Michaël Retailleau estiment qu’ils seront à même de jouer le rôle de finisseurs, tout en poursuivant la mission que s’était donnée le fondateur de l’auberge. Les propriétaires comptent d’ailleurs nommer une tour en l’honneur de Jean Roussy. Celui-ci a jonglé pendant 7 longues années, où il a entretenu seul cette idée en refoulant son rationnel qui lui aurait dit : « C’est impossible ».


Depuis 2021, les acquéreurs ont dû faire face comme tout le monde à la pandémie de COVID. Cela a retardé les travaux prévus à certains secteurs du château qui marie plusieurs styles, du médiéval au baroque. L’intérieur des deux bâtiments est d’ailleurs rempli d’images de châteaux du monde que Jean Roussy avait visité. Les associés désirent aussi mener des travaux qui remettront l’intérieur du château au goût du jour. On souhaite éventuellement agrémenter la façade du château de drapeaux.

Château Bahia Château Bahia
Pour l’instant, les visiteurs sont logés dans le petit château, c’est-à-dire dans la tour de cinq étages située tout juste derrière le bâtiment principal, et dans quelques autres dans le bâtiment principal, pour un total de 10 chambres. Sept ont une chambre de bain privée et trois partagent une salle de bain commune. On est assuré d’un séjour paisible et confortable. Ce n’est pas la « vie de château » comme on compare souvent le luxe de certains hôtels, mais on y est bien accueilli, sans compter le spectacle qu’on y a du haut de la tour sur tout l’environnement et la Baie des Chaleurs.

Château Bahia
S’ils sont bien conscients qu’entretenir les lieux constitue une tâche significative, l’ampleur du défi est loin d’effrayer les nouveaux venus. Le rêve du trio est désormais de rendre l'endroit accessible à longueur d’année et d’en faire profiter les Gaspésiens. On mise d’ailleurs sur la refonte du site Web et sur de nouvelles opérations de promotion dans la région et ailleurs.


Les associés s’investissent pleinement et comptent aussi faire de l’auberge du Château Bahia une réelle plaque tournante du domaine culturel, en y mettant en valeur les œuvres d’artisans québécois et en organisant des spectacles. Un chapiteau aménagé dans la cour arrière accueille déjà depuis 2022 des soirées-spectacle avec des artistes musicaux et autres en juin, juillet et août, notamment.

Château Bahia Château Bahia
On espère aussi faire revivre la salle de bal comme salle à manger pour des repas préparés par leur chef cuisinier, en formule « surprise », avec des menus restreints mais originaux.


Le maire d’Escuminac s’est réjoui en 2021 de l’arrivée de ces nouveaux entrepreneurs. Il juge que pour la municipalité d’environ 521 âmes, c’est une excellente nouvelle, puisque les activités du Château Bahia contribueront à la vitalité des lieux. Il a rappelé que l’auberge du Château Bahia est désormais la seule résidence hôtelière de la municipalité.


Enfin, fait à signaler, le nom du château a été choisi en l’honneur d’une chanson de Véronique Sanson. Les nouveaux propriétaires ont d’ailleurs décidé de conserver cette appellation.


Auberge du Château Bahia
chateaubahia.com
152, boulevard Perron
Pointe-à-la-Garde (Escuminac), Qc
(418) 330-1991

1852. John Robinson Hamilton entreprend à New Carlisle, en Gaspésie, sur un vaste terrain au cœur du village, la construction d’un manoir de style néo-classique anglais, très peu fréquent au Québec.

 
Né à Québec, ayant fait des études au Barreau, devenu avocat, il pratique à Québec avant de d’établir à Gaspé puis à New Carlisle. Après la mort de son père lorsqu’il avait 11 ans, sa mère avait épousé un Canadien-Français, ce qui a certainement contribué à son parfait bilinguisme.


Il a siégé à l’assemblée du Bas Canada comme député du comté de Bonaventure (1841-1844), en plus d’être nommé Conseiller de la Reine. Par la suite fut réélu et battu à quelques occasions, jusqu’en 1851. Il fut finalement élu au Conseil législatif en 1858.

 
Marié à une américaine à New-York en 1831, il fonda une famille de quatre filles et cinq garçons, qui ont vécu et grandi à New Carlisle. L’un d’entre eux fut lui-même élu député de Bonaventure à Québec de 1867 à 1871.

Un manoir unique
Le chantier du Manoir durera quatre ans. Le bâtiment possède un caractère patrimonial de grande valeur, par surcroit, avec ses quatre cheminées et ses huit foyers. Ses murs extérieurs sont tous en pierre. L’architecture du manoir Hamilton est unique en Gaspésie et a été influencée par le style palladien, d’Andrea Palladio, architecte italien de la Renaissance.

Manoir Hamilton
Longtemps habitée par la famille, elle fut transformée en hôtel, puis en résidence d'été. John Robinson Hamilton y est décédé la veille de Noël en 1870.


La visite du manoir, un incontournable, avec toutes ses pièces garnies de meubles, tapis, livres anciens, peintures et vaisselle d’époque, nous transporte indubitablement dans l’atmosphère du 19e siècle, à l’époque des loyalistes, en terre gaspésienne.

Manoir Hamilton 

Manoir Hamilton

Manoir Hamilton

Manoir Hamilton

Sa cuisine possède un four à pain traditionnel ainsi qu’un âtre avec crémaillère. Le Manoir Hamilton propose cinq chambres douillettes et confortables meublées d’époque. Au matin, on vous offre un petit déjeuner gourmand.


Lorsqu’elle a acquis le Manoir et le camping qui en est le voisin en 2004, avec son conjoint de l’époque, Nicole Duguay se voyait un peu comme privilégiée de pouvoir vivre un tel rêve de « princesse ». Le manoir était abandonné depuis une quarantaine d'années lorsque qu’ils ont entrepris de le transformer en gîte touristique. Mme Duguay aurait investi près de 300 000 $ pour rénover l'intérieur du bâtiment.

Manoir Hamilton
Quelques années plus tard, devant l’état du bâtiment qui nécessitait d’autres travaux majeurs, et face à l’absence de financement du ministère de la Culture des deux paliers de gouvernement, de la Municipalité et d’Héritage New Carlisle, puisque le bâtiment n'était pas la propriété d'un organisme sans but lucratif, on est venu à la conclusion qu’il fallait trouver un acheteur qui pourrait investir dans les travaux et poursuivre les activités d’hébergement dans un contexte patrimonial.


En 2014, le Manoir a été vendu à Marcel Rancourt, du Groupe GID dont le siège social est à Québec, un entrepreneur qui accompagne ses clients dans l'élaboration de projets culturels, et de développement social, communautaire ou économique. Nicole Duguay en est demeurée la gestionnaire, de même que propriétaire du camping voisin qu’elle exploite.

Manoir Hamilton Nicole Duguay, gestionnaire du Manoir

Depuis qu’il en a pris la propriété, M. Rancourt a investi dans des travaux de remise en état des murs extérieurs, des quatre cheminées, dans le système électrique et dans la transformation du système de chauffage à l’électricité. Il entend poursuivre au cours des prochaines années pour assurer le maintien en bon état du Manoir.


Un camping tout inclus
Le Camping du Manoir est une oasis de tranquillité, face à la baie des Chaleurs. Douze emplacements offrant trois services, une alimentation électrique de 30 ampères, des douches et une buanderie. Possibilité de petit déjeuner au Manoir.
Bien situé au cœur de New Carlisle, il est populaire pour de courts séjours

Manoir Hamilton
manoirhamilton.com
115, boulevard Gérard-D.-Lévesque
New Carlisle (Qc) G0C 1Z0
418 752.6498

Camping du Manoir
113, boulevard Gérard-D.-Lévesque
New Carlisle (Qc) G0C 1Z0
418 622-4880

Ce fut la maison du maire, le bureau de poste, l’hôtel de ville, un musée et quoi d’autre encore, pendant une grande période de son existence depuis 1864. En 2018, Sylvain Tanguay, un fils de la région, et des partenaires familiaux font l’acquisition de l’auberge ancestrale sur un coup de cœur. Une occasion pour lui-même d’effectuer un retour en région et de s’engager dans sa nouvelle carrière d’aubergiste.

Chambre Seigneurie des Monts
Avec ses 17 chambres, tant ancestrales que modernes, dotées de balcons et de vérandas donnant sur la mer, l'auberge offre une expérience de confort et de contemplation exceptionnelle. Une auberge accueillante pour toute la famille. Du petit déjeuner au souper du soir, la salle à manger et la terrasse s'animent au gré des marées. De grands arbres ceinturent le terrain et se posent comme des protecteurs inlassables du patrimoine unique, juste voisin de l’église paroissiale.

Sylvain Tanguay Seigneurie des Monts
Le propriétaire des lieux, qui a maintenant racheté les parts de ses partenaires pour devenir propriétaire unique, compte sur divers aspects de l’auberge pour satisfaire les touristes.
On y trouve un peu partout dans les espaces communs et les chambres de réels artéfacts et antiquités de l’histoire de l’auberge. Un café et une petite salle à manger permettent de s’y attabler pour un café, un petit déjeuner ou une crêpe de la crêperie-maison.


Café Seigneurie des Monts
On remarque aussi dès l’arrivée cette grande galerie agissant comme une terrasse couverte qui a regard sur le golfe juste en face.
Bien ancrée au cœur de la plus ancienne partie de l'auberge, la galerie d’art La Vieille Maison, vous invite à une exposition des tableaux de l’artiste-peintre Lise Tanguay. Des textes poétiques accompagnent les œuvres présentées.
L’aubergiste a vécu dans une famille où la mère accueillait des gens à la maison pour leur offrir le gîte ou leur apporter du réconfort dans leurs épreuves, par exemple. Il a donc, très jeune, été imprégné de ces valeurs d’accueil et de bienveillance, ce qui le sert très bien aujourd’hui.
La Seigneurie des Monts : un bon départ pour entreprendre le « Tour de la Gaspésie » !

Auberge la Seigneurie des Monts
bonjourgaspesie.com
21, 1ère Avenue Est
Sainte-Anne-des-Monts, Québec, G4V 1A2
418.763.5308

Manoir Belle Plage
Reconnu pour son accueil distinctif, l’hôtel Manoir Belle Plage de Carleton-sur-Mer offre un séjour tout confort dans un lieu imprégné d’art, de culture et d’histoire. Dès qu’on y entre, on sent ce souci pour ces intérêts des propriétaires au fil des ans. On est vite charmé par la tranquillité des lieux ainsi que par la qualité des services et installations. 

Manoir Belle Plage
Avec une vue imprenable sur la baie des Chaleurs à l’avant, puis sur le mont Saint-Joseph et le jardin à l’arrière, l’établissement compte 39 chambres, auxquelles s’ajoutent les 6 appartements de la Maison Cullen et de son Pavillon. Il abrite également deux salles de réunion et une salle de gym. Dans le stationnement, une borne de recharge est à la disposition de la clientèle conductrice de véhicules électriques.
La salle à manger offre le petit déjeuner aux clients de l’hôtel alors qu’en soirée, le Bistro Cerf-Cuit-Court propose une cuisine gastronomique gaspésienne que le chef conçoit autour des arrivages de 30 producteurs de la Baie-des-Chaleurs.
Résolument humaine, la culture d’entreprise du Manoir Belle Plage mise sur le bien-être des personnes, explique David Comeau. Le développement durable, profondément ancré dans les valeurs, se traduit par des efforts pour l’environnement, mais aussi par la valorisation des artisans locaux. Chacune des chambres dévoile une pièce d’artisanat créée sur mesure ainsi qu’une œuvre choisie d’un ou une artiste de la Gaspésie. Les espaces communs dégagent sont également décorés dans le même style.
Pour ses 75 ans en 2024, David Comeau parle de consolidation des acquis pour l’avenir. Pas de gros développement en vue. On souhaite maintenir le volet humain et renouveler un peu les décors continuellement. Et le développement durable maintiendra sa position en haut des valeurs de l’entreprise.
Une riche histoire et une tradition bien implantée
À l’origine, l’établissement fut une magnifique villa anglaise de style cottage anglo-normand régence. Baptisée la Stella Maris, cette résidence d’été avait été érigée vers 1921. En 1949, la villa est transformée en hôtel – le Belle Plage – et des motels y sont ajoutés.
Plus tard, Rollande Arsenault, originaire de Caplan, et Raymond Comeau, de la Baie Sainte-Marie (Nouvelle-Écosse) se rencontrent. En skiant dans les Laurentides, le couple dresse un parallèle entre le développement touristique dans cette région et le potentiel de la Gaspésie. Il n’en fallait pas plus pour que le duo se lance dans l’aventure entrepreneuriale, avec beaucoup de flair, mais sans expérience.
En 1965, Rollande Arsenault et Raymond Comeau acquièrent l’établissement, qui grandit grâce à leurs idées et à leurs bons soins. En 1978, ils achètent un bâtiment existant de Carleton qu’ils déménagent sur le terrain de l’hôtel. En 1988, ils passent de 10 à 24 unités, construisent la réception et des salles de réunion sont aménagées. L’établissement est rebaptisé Manoir Belle Plage.
Esprit d’innovation, vaillance et souci constant de satisfaire la clientèle seront la clé du succès de l’établissement familial qu’ils feront croître. Après le décès de M. Comeau en 2010, à 73 ans. Sa conjointe continua de veiller sur le Manoir Belle Plage pendant près d’une douzaine d’années avant d’aller le rejoindre, en 2022.


Manoir Belle Plage
Depuis 2006, c’est leur fils David qui est propriétaire et directeur général de l’établissement. David a grandi et vécu dans l’hôtel. Il a été imprégné de cette culture depuis son tout jeune âge. « J’ai toujours été fier de ce que mes parents faisaient, de leur implication dans le milieu ; de l’entreprise, de ce qu’elle représentait dans le village. » Après un baccalauréat en administration, David Comeau complète une maîtrise en développement régional. Son sujet : l’industrie touristique de Carleton-sur-Mer.
Le Manoir Belle Plage a toujours été, pour les Comeau, la résidence familiale. « J’ai été élevé dans l’hôtel. On mangeait au resto trois fois par jour, 365 jours. » En 2015, après avoir habité dans l’hôtel pendant 40 ans, David Comeau achète une maison unifamiliale derrière l’hôtel. Il y vit aujourd’hui avec sa conjointe, Maryse Tremblay, et leurs deux filles, Marianne et Geneviève, qui s’impliquent peu à peu à leur tour dans l’entreprise.

Manoir Belle Plage

manoirbelleplage.com

474, boul. Perron

Carleton-sur-Mer, QC G0C 1J0

(418) 364-3388

Une programmation riche de nouvelles propositions artistiques en musique, chanson et danse traditionnelles, une présence d’autant plus marquée de talents féminins et une empreinte encore plus écoresponsable.

La 22e édition de La Virée Trad se tiendra du 6 au 8 octobreLa Virée Trad. Au cours de la longue fin de semaine de l’Action de grâce, quinze spectacles seront à l’affiche avec des artistes du Québec, d'Acadie et des Premières Nations, porteuses de traditions et moteurs de moments magiques. Les 7 500 festivaliers et festivaliers et festivalières attendues pourront aussi se laisser tenter par un match d’impro giguée, la populaire veillée de danse, un gala folklorique et le plus grand marché public en Gaspésie.

Posée entre mer et montagne et illuminée des couleurs d’octobre, Carleton-sur-Mer offre au festival un cadre idéal pour cet événement majeur de la scène trad au Québec. Pour Samuel Téguel, directeur du festival, c’est l’occasion de se connecter entre générations et de célébrer notre patrimoine vivant. « La Virée Trad, c’est plus que des spectacles. C’est un festival de proximité, de partage et d’échange. Échange entre les générations, entre la mémoire et l’aujourd’hui, entre les artistes et les festivaliers. Les arts de la veillée cristallisent l’art du dialogue. Pour tisser les liens et tenir le fil de ce qui nous rassemble. »

Virée Trad
Le festival La Virée Trad, bien plus que des spectacles

Dans un souci de privilégier l’échange et la transmission entre les festivaliers, festivalières et les artistes, plusieurs activités sont gratuites : atelier de violon, initiation à la gigue, rencontre autour de la chanson, visite guidée du cimetière de Carleton et causerie sur la pratique traditionnelle de la pêche aux coques (mollusques).

Marché Virée trad
Un marché public pour découvrir le terroir gaspésien 

Le festival offre une importante vitrine à la production agroalimentaire de la région et à son artisanat. Fraîcheur, saveurs, dégustations et circuits courts sont au programme du plus grand marché public en Gaspésie qui réunira 59 producteurs et artisans gaspésiens.

Le public, les artistes et les bénévoles pourront également profiter d’un service de restauration sur le site, préparé par la boulangerie-pâtisserie La mie véritable avec des produits d’ici. Le Bistro SAQ et le pub roulant de la Microbrasserie Le Naufrageur seront également présents sur le site.

Sources: Le lien multimédia

Pour l'article complet, suivre

http://www.lienmultimedia.com/spip.php?article96318

À chaque fois qu’on trouve les termes « épicerie fine » associé à un établissement, on a souvent l’impression qu’on va se retrouver face à des produits importés, peu connus, rares, à prix élevés, ou encore des produits du terroir « douteux ». Au Marché des saveurs gaspésiennes, au cœur du secteur des restaurants, bars, boutiques, hôtels et autres commerces de la rue de la Reine à Gaspé, on s’efforce depuis 20 ans à démontrer qu’on a tout intérêt à s’intéresser à cette variété de produits fins, pour sortir de l’ordinaire dans ses repas et ses recettes culinaires, notamment.

Or, depuis 2022, l’établissement a changé de propriétaire. C’est le couple Claudia Romero et Ricardo Granja, arrivés au Québec et à Gaspé il y a 11 ans, à l’âge de 26 ans, en provenance de l’Amérique du Sud, qui est maintenant aux commandes de cette épicerie fine des plus populaires. Les deux proviennent d’une famille d’entrepreneurs, et depuis leur arrivée à Gaspé, Claudia a complété une formation en relève entrepreneuriale, en plus de travailler dans des emplois liés au service à la clientèle et au tourisme. Elle a même enseigné le français à des travailleurs étrangers basés à Gaspé.

 Marché Saveurs
Claudia explique qu’elle vit un rêve éveillé. Après avoir côtoyé durant de nombreuses années le propriétaire du mythique Marché des Saveurs Gaspésiennes, elle l’a acheté pour s’enraciner ici. Elle le considérait comme son mentor. Elle avait un œil sur ce commerce qu’elle fréquentait déjà depuis longtemps. Quand il lui a fait part de son intention de vendre, elle a sauté sur l’occasion et ils se sont rapidement entendus sur les termes du transfert de propriété.


« On voulait bâtir une entreprise. On voulait avoir un projet en aquaculture, notre spécialité, mais on trouvait cela difficile. Ça s’élevait à plus de quatre millions de dollars », explique Claudia. « On a contacté notre créancier, et on a pris la relève de l’entreprise que j’adorais depuis que l’on habitait le coin », ajoute la femme comblée qui habite la péninsule avec ses enfants, Marycielo et Ricardo.

 
Ricardo a choisi d’accompagner sa conjointe dans cette nouvelle aventure. Il s’occupe entre autres de la cuisine, des achats, alors que Claudia est responsable de l’administration et des ressources humaines. Ils emploient 14 personnes, dont plusieurs étaient là depuis quelques années.

Marché Saveurs
Bien que le rachat eut lieu en pleine pandémie, Claudia est heureuse de leur choix. « On a beaucoup appris et moi, j’adore cela apprendre ! Ça a été difficile, car on devait gérer les pénuries de produits et de main-d’œuvre et les changements fréquents de prix et de règles sanitaires étaient quelque peu étourdissants. Mais, il ne faut pas paniquer et on doit prendre les choses une à la fois. Je suis contente de ce que nous avons réalisé. Nous avons même réussi à inclure nos valeurs et notre couleur à cet établissement déjà bien établi. »

« La pénurie de main-d’œuvre est un défi important et on a décidé d’y remédier en accueillant du personnel provenant de l’étranger. On va accompagner ces personnes et s’assurer qu’elles sont bien dans leur nouveau chez-soi.

Marché Saveurs Marché Saveurs

Le Marché des Saveurs Gaspésienes est l’un des rares endroits à Gaspé où on retrouve du pain de boulangerie et des desserts de pâtisserie. On y retrouve aussi une grande variété de fromages fins, ainsi que des bières de microbrasserie gaspésiennes. Des produits locaux y sont disponibles : saumon fumé, savons, viande, café, etc. Finalement, il y a aussi des produits importés européens. Plusieurs plats sont cuisinés sur place pour emporter.


Comme si la gestion de ce commerce n’était pas suffisante, Claudia a obtenu une concession de cantine, les Délices Forillon, au Centre récréatif – secteur sud du Parc national de Forillon. Les gestionnaires du parc cherchaient un concessionnaire pour un contrat de deux ans. Elle a présenté un dossier et a obtenu le mandat. Les visiteurs du parc peuvent y déguster certains des plats cuisinés à Gaspé, des fromages et charcuteries, des pâtisseries et bien plus. On y a affecté une employée pour s’occuper de cette cantine.


Quand on lui demande si elle a un conseil à donner aux personnes qui veulent lancer ou reprendre une entreprise, elle répond qu’il ne faut pas lâcher. « C’est merveilleux de pouvoir l’accomplir. Il faut s’encourager en famille », souffle-t-elle.

Le Marché des saveurs gaspésiennes
marche-de-saveurs-gaspesiennes.business.site
119, rue de la Reine
Gaspé, QC G4X 1T5
418 368-7705

Dès qu’on franchit la porte d’entrée après avoir gravi le grand escalier extérieur, et s’être retourné pour admirer ce paysage marin si fantastique, et qu’on se retrouve dans le hall de la réception, on sait tout de suite qu’on vient d’accéder à un lieu bien spécial.

Les plafonds pas très hauts avec coffrage traduisent les lointaines origines de ce bâtiment inauguré en 1892. Situé au cœur du village de Grande-Vallée, à quelques pas du quai et de la plage, l’Hôtel-motel Grande-Vallée et son restaurant l’Aubergine accueillent les visiteurs dans un cadre unique digne d’un havre de paix.
Ses 12 chambres situées dans le bâtiment principal (7) et dans la section motel (5) qui y est rattachée, proposent toutes un décor de style champêtre ou rustique à l’hôtel et plus standard au motel. Mais le confort est au rendez-vous partout.
Aubergine restaurant Grande ValléeLa salle à manger l’Aubergine propose des menus pour le petit déjeuner et pour le repas du soir, concoctés par la chef-propriétaire Stéphanie Nadeau. On y offre un éventail de plats et de boissons pour satisfaire tous les appétits, en plus de la magnifique vue depuis la salle à manger.
Elle et son conjoint, Mathieu Le Guerrier, sont tombés en amour avec l’endroit en 2020, en pleine pandémie, alors qu’ils y séjournaient en vacances. Après avoir appris que les propriétaires d’alors cherchaient à vendre depuis cinq ans, pour prendre leur retraite après 18 ans, ils ont fait une offre d’achat qui fut acceptée. Passionnés de restauration et d’hôtellerie depuis toujours et ayant œuvré dans le domaine depuis plus de 25 ans, ils caressaient le rêve d’avoir un jour leur propre établissement.
En avril 2021 ils en devenaient les propriétaires, après avoir quitté leurs emplois respectifs de longue date à Montréal dans la restauration et les bars, alors que la pandémie venait de causer leur fermeture. Avec leurs deux enfants, ils se sont installés à Grande-Vallée, dans une maison voisine de l’hôtel, et ont entrepris leur nouveau rôle d’hôtelier-restaurateurs.
Ils ont profité de l’accompagnement des vendeurs pendant un an. L’établissement emploie 17 personnes dont 4 emplois étudiants. Mis à part de courtes périodes au printemps et à l’automne, l’hôtel est ouvert toute l’année. L'été, vous voudrez profiter de la plage sablonneuse au cœur du village qui se termine juste devant l'hôtel. 

Plage Grande-Vallée
L’hiver, la proximité de sentiers de motoneige apporte son lot de clientèles saisonnières.

Hôtel-Motel Grande-Vallée
hotelgrandevallee.com
37, rue du Quai
Grande-Vallée (Québec) G0E 1K0
418.393.2648

Quand Pascale Deschamps, une Montréalaise, et Jean-François Tapp, un Gaspésien, ont décidé de s’investir dans la grande aventure de l’Auberge et du Camp de base Coin-du-Banc en 2018, nul ne pouvait prédire ce qui arriverait en 2020-2021 sur la planète. Cet endroit mythique fermé en 2016 ne demandait qu’à trouver ses nouveaux « parrains » pour poursuivre la mission entreprise dans les années 1970 par un couple d’Irlandais expropriés de l’Île Bonaventure, les Maloney.
Aujourd’hui, ils peuvent s’exclamer haut et fort « Mission accomplie ». Leur motivation ? S’engager dans un projet de plein air après avoir visité l’endroit en 2017.

Camp base Coin-du-banc
Le site du Coin-du-Banc, près de Percé en Gaspésie, offre un terrain de jeux unique aux amants de la nature ! Situé directement sur l'une des plus belles plages du Québec près de tous les principaux joyaux touristiques de la Gaspésie, il est possible d'y pratiquer nombre d'activités de plein air, autant à la mer qu'en montagne.

Kayak mer coin-du-banc
L'Auberge du Camp de Base est sans aucun doute l'un des derniers témoins authentiques du tourisme d'antan. On peut y séjourner dans un décor unique d'auberge-musée dont le contact de l'âme charme même les plus exigeants.
Au menu pour les vacanciers et aventuriers : un hébergement douillet et rustique, une table qui n’a rien à envier à quiconque, et des activités de plein air dans un environnement exceptionnel.


Coin-du-banc auberge
Les 11 chambres sont toujours meublées de commodes et de lits anciens amassés par les anciens propriétaires, Sidney Maloney et Lise De Guire, amoureux d’antiquités. « On a gardé 95 % des choses. On travaille à améliorer le confort, peaufiner la décoration, sans dénaturer ce que c’était », explique Pascale Deschamps, qui en plus de s’occuper de l’accueil et de la gestion, voit à la vie familiale avec trois enfants.
L’hébergement est aussi possible dans des chalets quatre saisons voisins et le camping accueille les vacanciers sur un vaste terrain de l’autre côté de la route, avec accès aux douches et au resto de l’auberge.
En plus d'offrir différentes activités guidées encadrées par des guides professionnels et respectant les standards d'Aventure Écotourisme Québec, autant sur mer qu’en montagne, le Camp de Base Coin-du-Banc propose différentes activités sociales et culturelles au gré des saisons. On peut aussi y suivre des formations en kayak de mer et planche à pagaie.


Tapp Jean-Francois Deschamps Pascale

Jean-François Tapp, Pascale Deschamps et leurs 3 enfants

Le couple a investi près de 2M$ depuis 4 ans, avec la contribution des parents de Pascale qui sont associés dans l’entreprise. Puits artésien, champ d’épuration, fondations du bâtiment, électricité et plomberie, tout a été mis à jour.


Une histoire qui résonne encore

La partie principale de l’auberge, côté mer, est âgée de 200 ans. C’était la demeure des Mabe, gens d’affaires actifs dans la transformation du homard et la construction navale. Au début des années 1970, Sidney Maloney, aubergiste fraîchement exproprié de l’île Bonaventure, rachète le bâtiment pour y loger les touristes. Il y annexe alors sa maison, côté route.
Ce coloré descendant d’Irlandais donnera la moitié de son âme à l’Auberge Le Coin du Banc, visible de loin avec son toit vert. Lise De Guire, sa compagne, lui offrira l’autre demie. Cette infirmière devenue hôtelière collectionne les œuvres d’art contemporain, dont celles de Kittie Bruneau et Françoise Bujold, et en couvrira les murs de l’auberge.
M. Maloney est décédé en 2000. Mme de Guire a exploité l’auberge pour une dernière saison en 2016, alors qu’elle en avait 91.

 
CAMP DE BASE GASPÉSIE

Camp de base et Auberge Coin-du-Banc
campdebasegaspesie.com
315 route 132 Est,
Percé (Qc) G0C 2L0
418.645.2907

Steve et sa conjointe ont acquis ce site de chalets il y a cinq ans sur un site exceptionnel en bordure de mer. On y trouve 8 chalets de construction neuve, dont 4 sont familiaux avec deux unités accueillant jusqu’à 7 personnes, et 4 autres pour un maximum de 5 personnes.
Repos du Pirate

Situé à l’extrémité est de Sainte-Flavie, tout près de l’Institut Maurice-Lamontagne, un réputé et important centre de recherche de Pêches et Océans Canada, le Domaine Repos du pirate propose dans toutes les unités tout ce qu’il faut pour un séjour confortable et se sentir chez soi. Aussi, un accès à un spa extérieur commun, des foyers extérieurs, des BBQ, jeux d'enfants et un accès direct à la plage en bord de mer.

Repos du Pirate

Depuis cinq ans, on y accueille autant des travailleurs saisonniers ou temporaires dans des institutions ou entreprises de la région que des petits groupes ou des familles en vacances. Certains y reviennent année après année.

Les amateurs de fleurs et de jardins apprécieront la proximité des Jardins de Mitis, une attraction réputée et toujours passionnante.

Domaine Repos du Pirate
domainereposdupirate.com

780, route de la Mer
Sainte-Flavie, QC GOJ 2L0
418.509.4675

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