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La rivière Saguenay tire sa source dans le lac Saint-Jean, le troisième plus grand lac du Québec avec une superficie de plus de 1000 km carrés. Alimenté par plusieurs bassins hydrographiques dont ceux des rivières Péribonka, Ashuapmushuan et Métabetchouane, cette véritable mer intérieure est fort appréciée par les touristes qui ne peuvent se résigner aux eaux froides de l’estuaire.

Après la dernière glaciation, la fonte des glaciers a provoqué l'apparition d'une vaste étendue d'eau appelée la mer de Laflamme connectée directement au  Saint-Laurent. Au fil du temps, les eaux se sont retirées pour former le lac que l'on connaît aujourd'hui. Nommé Pékuakami (qui signifie le lac plat en langue innue) par la nation des Porc-Épic qui habitait ses rives, le lac Saint-Jean fascine par la beauté de ses paysages. Des montagnes du Saguenay, on passe ici aux plaines très largement agricoles des terres basses de l’ancienne mer de Laflamme.

Chaque année, les plages et les campings autour du lac Saint-Jean accueillent des milliers de campeurs et de baigneurs pendant la saison estivale. Le plan d'eau se transforme alors en une véritable station balnéaire avec des eaux pouvant atteindre une température de 25 degrés Celsius durant les chaudes journées de l'été.

Au mois d’août, ne manquez pas de vous régaler des bleuets, ces myrtilles du Québec qui ont fait la renommée de la région et qui ont donné aux habitants le surnom affectueux de beluets. Amateurs de vélotourisme, la Véloroute des bleuets vous permet de faire le tour du Lac et comme elle a 256 km… de vous reposer dans ses gites hospitaliers tout en savourant les produits du terroir.

Pour découvrir l’univers culturel de la Gaspésie, il faut plonger dans l’œuvre de Sylvain Rivière, Poète, auteur de chansons, dramaturge et aussi excellent conteur, l’auteur originaire de Carleton-sur-mer célébrait en 2016 ses trente-cinq ans de carrière. Entre "De saumure et d’eau douce" paru en 1981 et "Carnets de la Gaspésie" en 2016, il a porté sa plume à quelque 75 ouvrages. Son premier opus a été réédité en 2016 pour souligner cet anniversaire et deux autres doivent être réédités en 2017 en plus de nouvelles publications.

Sylvain Rivière est de ces auteurs qui trouvent l’inspiration au contact des gens. « Je m’inspire de la tradition orale, des gens, des rencontres, des perceptions, du vécu. Ce sont des moments d’humanité qu’il faut recevoir, digérer, et tant mieux si on peut leur donner une deuxième vie », racontait-il à un journaliste l’an dernier.

En 1981, alors que débute sa carrière, il déménage aux Îles-de-la-Madeleine, qu'il affectionne tout particulièrement. Il y fonde en 1989, le Théâtre de la Parlure où il présente plusieurs de ses productions. En 1990, il  remporte le Prix Jovette-Bernier et le Prix Mérite culturel gaspésien. Il obtient également le Prix France-Acadie en 1994 avec son roman La Belle Embarquée. En 1996, son apport culturel est de nouveau récompensé, cette fois par le Prix Rosaire-Vigneault. Il reçoit le Prix Arthur Buies pour l'ensemble de son oeuvre en 1998.

Depuis quelques années, il est de retour en Gaspésie après avoir parcouru le monde pendant quarante ans et il vous accueille chaque été à son gite poétique La Lavandésie à Maria, tout près de Carleton-sur-mer où il est né. Mais il ne faut pas trop tarder car dès que la saison touristique tire à sa fin, Sylvain Rivière a le pied marin et il repart rapidement vers de nouveaux horizons

En visite au Saguenay, c’est l’occasion de découvrir les spécialités régionales. Si vous êtes familier avec ce pâté à la viande qu’on appelle familièrement de la tourtière dans la vallée du St-Laurent, rappelez-vous qu’on fait ici la ‘vraie’ tourtière, un pâté beaucoup plus grand traditionnellement à base de viandes de gibier et de pommes de terre coupées en dés. C’est l’occasion d’y goûter si ce n’est déjà fait.  Surtout ne pas confondre avec la cipaille ou six-pâtes de la Gaspésie et du Bas-Saint-Laurent dont elle serait originaire. Si la tourtière fait indubitablement partie de la cuisine traditionnelle québécoise, elle n’échappe pas aux variantes régionales et c’est l’occasion de parfaire votre culture culinaire. Plusieurs établissements de la région vous feront découvrir avec plaisir ce qu’on appelle aussi la tourtière du Saguenay-Lac-St-Jean pour être certains de ne pas confondre.

Au cœur de L’Anse-Saint-Jean, tout près de la marina, l’Auberge La Fjordelaise offre en plus d’un petit déjeuner copieux au repas du soir une table d’hôte variée à saveur québécoise, faite d’onctueux potages, de produits du terroir, de viandes rehaussées par des sauces aux saveurs d’érable et de bleuets locaux, ainsi que des desserts maison exquis.

À deux pas, le chef Gilles Hamel, auteur du livre La cuisine authentique, est depuis juillet 2012 propriétaire et chef cuisinier du gîte Le Nid de l’Anse. Après avoir été chef conseil chez Corneau Cantin de 2003 à 2009, il s’est fait depuis traiteur et cuisine aussi pour ses hôtes. En prime, si vous le cuisinez bien, il vous fera découvrir les secrets bien gardés de la région comme la plage de l’Anse-Saint-Étienne qu’il affectionne.

Autrefois situé juste en face de la marina, le restaurant L’Islet est depuis décembre 2016 déménagé aux pieds du centre de ski du Mont-Édouard. Maintenant connu comme L’Islet sur la montagne, ce restaurant offre toujours un menu concocté à partir de produits anjeannois, comme le cerf, le sirop d’érable, les pleurotes, les petits fruits et la truite fumée sur place. Les menus spéciaux du vendredi offrent un excellent rapport qualité-prix. Si  l’établissement a perdu sa vue sur l’anse, il a gagné une vue sur le Mont-Édouard et une belle terrasse estivale sous les arbres.

De passage à l’Anse-Saint-Jean, les épicuriens et les plus gourmands voudront s’arrêter chez Kao Chocolat où tous les chocolats sont fabriqués à la main en petites quantités de manière artisanale et traditionnelle. Sans agents de conservation ni saveurs artificielles, les saveurs varient selon le moment de l’année pour faire place aux fruits de saison, herbes fraîches du jardin et plantes sauvages de la forêt boréale.

En route vers la Minganie ou la Basse-côte-Nord, Sept-Îles est un arrêt incontournable. Avec plus de 28,000 habitants en comprenant les communautés innues d’ Uashat mak Mani-Utenam, cette ville industrielle est la principale agglomération de la Côte-Nord.

L’archipel, qui donne son nom à Sept-Îles, est un amalgame de divers milieux écologiques mis en valeur par un relief accentué de paysages marins d’une qualité exceptionnelle. Âgées d’environ 565 millions d’années, les îles de l’archipel de Sept-Îles sont composées en grande partie d’anorthosite et de granite. Témoins  privilégiés de l’histoire de la région, elles ont vu  leur sol foulé par les pêcheurs basques,  l’explorateur Jacques Cartier.  Elles ont aussi vu des coureurs des bois, des Innus et des marchands aller et venir au poste de traite non loin de chez elles.

Jusque dans la deuxième moitié du XIXe siècle, Sept-Îles ne sera toutefois qu’un poste de traite. Les premiers habitants vinrent de la Minganie et des Iles de la Madeleine attirés par la pêche. Après un premier développement industriel au début du XXe siècle, l'exploitation minière propulse l'économie locale dans la 2e moitié du XXe siècle et  Sept-Îles devient alors une capitale régionale, passage obligé pour accéder aux exploitations minières de Labrador City et de Schefferville plus au nord.

Les touristes sont attirés par les km de plages de sable qui entourent Sept-Iles. Des plages à perte de vue et un paysage à couper le souffle qui vous attend à proximité du centre-ville. Celle de Gallix, avant d’arriver à Sept-Iles par la 138 a plus de 14km.

En août, le Festival Innu Nikamu est l’un des plus importants festivals de musique et des arts autochtones en Amérique du Nord. Depuis 35 ans, c’est aussi le lieu de rassemblement des artisans et des touristes qui visitent la région. Il perpétue la tradition des grands rassemblements traditionnels estivaux

Avec ses 7,000 habitants, la ville de Sainte-Anne-des-Monts regroupe la majorité de la population de la Haute-Gaspésie. Dès la fin du XVIIe siècle, on y concède une seigneurie avec l’objectif d’y établir un poste de pêche permanent. C’est cette industrie qui permettra l’établissement d’un village permanent. Les premiers Annemontois s'y installent en effet en 1815 principalement attirés par la pêche. Aujourd’hui largement une ville de services et récréo-touristique, la ville a gardé ce cachet propre aux villages de pêcheurs.

La 1ère avenue qui suit le front de mer compte plusieurs belles auberges et restos homosympas souvent logés dans des bâtiments historiques comme le Château Lamontagne qui domine la baie ou l’Auberge La Seigneurie des Monts dont la partie ancienne date de 1790. L’été, les terrasses des auberges et restos de la 1ère avenue permettent de casser la croûte ou de prendre un verre en bord de mer.

À Sainte-Anne-des-Monts, on peut emprunter la route 299 communément appelée la Route du Parc, qui relie Sainte-Anne-des-Monts à New Richmond, en traversant complètement la Gaspésie par les terres. La route 299 donne accès au Parc national de la Gaspésie.

La Côte-Nord, aux portes de la forêt boréale, se distingue par la culture des petits fruits, en particulier la canneberge, la chicouté, le bleuet, la graine rouge, la baie d’argousier, la camerise et la camarine noire. Mais la pêche et les produits marins sont le créneau d’excellence de la vaste région côtière. Les pêcheurs rapportent des eaux de l’estuaire du crabe des neiges et des crevettes, mais aussi des espèces moins connues, comme la mactre de Stimpson et le pétoncle de la Minganie.

La Haute-Côte-Nord, et tout particulièrement le pôle plus touristique qui va de Tadoussac aux Escoumins, compte parmi les meilleures tables de la Côte-Nord. Et bien évidemment, Tadoussac, la première destination touristique de la région en compte plusieurs.

Pour relaxer en terrasse, le Café Bohême dans l'ancien magasin général de Tadoussac au cœur du village offre une cuisine bistro avec pizzas fines, poissons fumés, pâtes fraîches, salades, canard confit, burgers gourmets, et des déjeuners tardifs.

À quelques pas, le restaurant Chez Mathilde est réputé la meilleure table de Tadoussac. Le chef Jean-Sébastien Sicard valorise les produits de la région, autant ceux de la mer que de la terre grâce à ses partenaires éleveurs et cueilleurs. Le décor est soigné et chaleureux, et des musiciens jouent du jazz tous les soirs.

Sur la même rue, à La Galouïne, le chef Martin Brisson propose une cuisine contemporaine où les saveurs du Saint-Laurent sont à l’honneur, aux côtés de celles du terroir boréal, typiques de ce coin de pays. L’auberge offre des forfaits comprenant hébergement et souper gastronomique.

Pour un bon café avec viennoiserie ou pour goûter au meilleur pain frais de la région, la boulangerie À l’emportée vaut le détour. Il n’y a qu’une table dans la boulangerie, mais en belle saison vous pouvez utiliser la terrasse ou apporter leurs produits frais du jour.

À Grandes-Bergeronnes, l’Auberge Rosepierre offre outre l’hébergement une cuisine européenne maison à l’année longue sur réservation. Discrètement sur la route 138, le restaurant du Boisé est réputé pour ses fruits de mer et un service chaleureux.

Aux Escoumins, la poissonnerie Manicouagan propose les meilleurs produits de la mer et des plats cuisinés pour emporter. Mais on peut aussi déguster sur place un délicieux repas où les recettes mettent en valeur les produits locaux dans la salle à manger de 102 places ou prendre l’air du large sur la terrasse. La chaudrée de mactres de Stimpson est une spécialité maison.

Le Café-bar Kiboikoi est venu s’ajouter en 2016 à l’offre touristique en combinant excellents cafés, sandwichs, salades, pâtisseries et bières de microbrasserie à une programmation culturelle qui anime les nuits des Escoumins.

En visite aux Îles, c’est l’occasion unique de découvrir les spécialités de l’archipel. Depuis 1979, la Table des Roy à Cap-aux-meules est  le rendez-vous incontournable des amateurs de cuisine créative. Dans sa maison ancestrale revampée aux accents contemporains, la chef Johanne Vigneau continue de surprendre et charmer. Au gré de leur arrivage, la courte carte met en vedette les plus beaux des produits des iles, jouant le terre et mer souvent autour de recettes revisitées inspirées du patrimoine culinaire madelinot. Maquereau, flétan, morue, pétoncles Princesse, huîtres, ris de veau, jeune boeuf  ou fromages des iles ne sont qu'un aperçu des produits qui se retrouvent au menu. Et les desserts sont  tout simplement mémorables.

À Havre-Aubert, à l'entrée du site historique de la Grave, l'Auberge chez Denis à François vous invite au délice  dans le décor élégant de sa salle à manger. Au menu, des spécialités au goût du terroir : homard en coquille, pot en pot aux fruits de mer, paëlla aux fruits de mer, loup-marin aux petits oignons, tartare d’agneau, assiette du pêcheur. Le midi, les moules frites ou la  soupe au poisson sont populaires.

À Havre-aux-maisons, le resto-bar La Moulière au Domaine du Vieux-Couvent est une institution réputée avec sa  cuisine de type bistro offrant ce que les Îles produisent de meilleur. Avec sa vue imprenable  sur la Baie de Plaisance et l'Île d'Entrée dans sa toute nouvelle verrière, venez déguster ces produits régionaux tout en appréciant les magnifiques couchers de soleil que vous offre l'emplacement.

Au cœur de Cap-aux-Meules, Aux pas perdus, un resto coloré, branché et animé, sert une cuisine bistro goûteuse, inventive et sans prétention. Sur la carte variée et original,  une attention particulière est portée à l’utilisation des produits locaux. Que ce soit pour les crustacés ou encore le bœuf à burger, les pommes de terre, la laitue… tout ce qui peut être acheté localement sera servi ici. Depuis l’ouverture en juin 2000, Les Pas Perdus sont devenus un arrêt incontournable où il fait bon prendre un verre, simplement casser la croûte ou pour  un repas plus raffiné, profiter de la terrasse agréable avec foyer ou discuter entre amis dans une ambiance des plus sympathiques.

À Havre-aux-maisons, pour emporter ou déguster en bordure de la route en admirant la Petite Baie, les sœurs Arseneau vous attendent  à Pizza d'la Pointe, un resto convivial dans un décor rustique et coloré offrant un vaste choix de pizzas sur pâte fraîche et quelques accompagnements.  Sa spécialité est la  pizza du pêcheur qu’il faut déguster. Juste à côté, vous pourrez vous sucrer le bec chez Hélène des Iles. Hélène Arseneau vous y attend dans sa petite pâtisserie artisanale pleine d'amour et de sucrées de bonnes choses. Toutes les pâtisseries et viennoiseries sont faites ici sur place avec amour. Quel plaisir de goûter à la saveur des croissants ou des macarons faits maison!

En poursuivant la route au-delà de Métis-sur-mer, on entre dans la Matanie par les jolis villages de Baie-des-sables et de Saint-Ulric.

Le village de Baie-des-Sables est reconnu  pour son patrimoine architectural : les jolies maisons, le quai, l’ancien moulin (1838), le presbytère (1864) et l’imposant clocher de son église, laquelle est ouverte au public pendant la période estivale pour visite et exposition d’artisanat local.

En passant par Baie-des-Sables, arrêtez-vous à l’Atelier Bertrand où l’artiste  vous invite à son atelier-boutique pour découvrir ses créations réalisées à partir de bois flotté (aussi appelé bois de mer ou bois de grève) et d'autres matériaux déposés par les marées sur la grève de Baie-des-Sables.  Ces créations écoresponsables sont réalisées à partir de ressources locales, qui se renouvellent continuellement, jour après jour, saison après saison, à deux pas de l’atelier.

Le village voisin de Saint-Ulric est riche aussi en patrimoine bâti et historique. L’église dont la construction de style néoclassique remonte à 1878, est l’une des plus intéressantes sur le plan architectural dans l’est du Québec.  Mais sa principale attraction, c’est sans contredit le vignoble Carpinteri avec sa villa toscane au beau milieu de la Gaspésie.

Les familles homoparentales trouveront un accueil et un environnement chaleureux au Gite Confort et Chocolat au cœur du village. Ce gite offre des suites bien adaptées aux familles avec enfants qui raffoleront de la chocolaterie et de la crèmerie attenantes pendant que les parents siroteront un café.  Le Gite est voisin du charmant Parc des Rives où les enfants pourront s’amuser tout près de la plage. Au confluent de la rivière Blanche et de la mer, de chaque côté du pont qui enjambe la rivière, deux haltes proposent de très beaux accès publics à la plage.

De passage à Sainte-Anne-des-Monts, il ne faut pas manquer de faire un arrêt au bistro La Broue dans l’Toupet. Le menu est ouvert sur les tendances culinaires du monde, mais bien ancré dans le terroir gaspésien. Le modeste bistro urbain ouvert par le chef Daniel Gasse originellement à Mont-Louis s’est établi à Sainte-Anne-des-Monts en 2015 alors qu’il revampait un ancien motel pour en faire le seul hôtel 4 étoiles de la région, Hôtel & Cie.

Si vous souhaitez plutôt dîner avec vue sur mer, le pub Chez Bass sur la 1ère avenue est un incontournable. Chez Bass propose une cuisine bistro inspirée du terroir gaspésien avec grillades et fruits de mer et une belle sélection de bières locales. L’été, sa terrasse permet de profiter pleinement du bord de mer et de l’animation urbaine.

Si vous préférez une cuisine gastronomique dans une atmosphère feutrée et une vue époustouflante sur la ville et la mer, allez faire un tour à l’Auberge Château Lamontagne. Dans cette superbe résidence bourgeoise du XIXe siècle, le chef Jérôme Paquet propose un menu évolutif avec poissons et fruits de mer, boeuf, agneau et foie gras. L’été, sa vaste terrasse fleurie saura vous ravir.

En vous promenant au cœur de la ville, découvrez les chocolats fins de Couleur Chocolat faits avec passion, des chocolats faits maison aux algues, caramel maison, truffes ou aux saveurs forestières de la Gaspésie. Ou allez prendre un verre au bar de l’ancienne Poste à la Seigneurie des Monts.

Des jolis villages du Kamouraska, au début de l’estuaire,  en passant par les villes pittoresques de Rivière-du-Loup, Cacouna et Trois-Pistoles, on passe progressivement des paysages de la vallée du Saint-Laurent aux paysages spectaculaires de mer à perte de vue. Le bleu devient omniprésent.

Rivière-du-Loup, la principale ville de la région avec ses 20,000 habitants, est un carrefour important qui relie le Témiscouata (et de là toute la vallée du fleuve Saint-Jean au Nouveau-Brunswick) à Charlevoix et au Saguenay via le traversier qui va à Saint-Siméon. C’est à Rivière-du-loup que le réseau autoroutier de la Transcanadienne bifurque à travers le Témiscouata vers les provinces maritimes.

Des croisières permettent d’aller observer les baleines du parc marin du Saguenay-Saint-Laurent au large. Profitez d’un point de départ unique sur la rive sud du Saint-Laurent pour découvrir le plus beau site d’observation des baleines et partez à la rencontre des figures emblématiques du Saint-Laurent : rorquals, bélugas, phoques, marsouins et oiseaux. Au fil de la croisière, vous serez émerveillés par la beauté du littoral parsemé d’îles et de phares ancestraux qui ont façonné l’histoire de la région.

Sur la rive, le parc de la Pointe, aux pieds de la pointe escarpée qui s’avance dans le fleuve, est un site naturel qui donne accès au Saint-Laurent.  La Pointe de Rivière-du-Loup constitue depuis longtemps un endroit fort prisé des nombreux touristes qui viennent dans la région, entre autres pour les bienfaits de l'air salin. Dimportants travaux d'aménagement ces dernières années ont redonné au site son charme d'antan.

Au coeur de la ville, la rue Lafontaine est le principal pôle de sorties. Cette artère commerciale ancienne concurrencée depuis des décennies par les grandes surfaces accueille maintenant bon nombre de restos, bars et cafés. À deux pas, le parc Blais est un lieu de rassemblement où se tiennent de nombreuses manifestations culturelles durant la saison estivale. En hiver, le parc se transforme en un anneau de glace au plus grand plaisir des patineurs.

À proximité, sur les berges de la Rivière du Loup qui traverse la ville et à laquelle elle doit son nom, le parc des Chutes et son secteur du Platin proposent l'interprétation du patrimoine hydroélectrique de la ville. Une chute d'une hauteur de 33 mètres constitue l'un des points d'attraction majeurs du site.

Des sentiers pédestres ainsi que des aires de repos et de pique-nique invitent à la détente et à la découverte. La  majeure partie du parc est vouée à la mise en valeur des écosystèmes et de la biodiversité en milieu urbain. Deux passerelles donnent accès aux deux rives de la rivière du Loup. L'une est située au bas de la chute, tandis que l'autre, qui se trouve au-dessus de celle-ci, vous donne l'occasion d'avoir une vue en plongée de la chute. Ce parc a été pendant longtemps un lieu de rencontre pour les hommes gais de la région.

D’un point de vue patrimonial, le  Vieux-Saint-Patrice à l’ouest de la rue Fraser, rappelle cette époque où la bourgeoisie anglo-canadienne avait fait de ce secteur en bord de mer ses quartiers d’été. En y installant ses quartiers d’été de 1871 à 1890, le premier ministre canadien John A. MacDonald y attira de nombreux membres de ses cabinets. Au XXe siècle, les hommes politiques Ernest Lapointe et Louis Saint-Laurent poursuivirent cette tradition.  Aujourd’hui, le quartier compte de dizaines de somptueuses villas entourées de superbes aménagements paysagers.

Un des bijoux du circuit patrimonial du Vieux-Rivière-du-Loup, c’est le domaine seigneurial Fraser, classé site historique qui comprend un manoir, ses dépendances et son terrain. Le manoir, a été construit en 1829.

Le village voisin de Notre-Dame-du-Portage à l’ouest de Rivière-du-loup constitue l’un des villages les mieux préservés de cette époque où la bourgeoisie des grandes villes séjournait l’été dans le Bas-Saint-Laurent. Le village compte un grand nombre de résidences centenaires qui furent autant de résidences d’été devant l’un des plus beaux paysages sur le Saint-Laurent. La petite plage de sable près du quai est très appréciée des gens de la région qui s’y baignent dans le Saint-Laurent.

Pour découvrir la vie insulaire de l’estuaire, découvrez le circuit patrimonial de la pittoresque Ile Verte.  À quelques km de Rivière-du-Loup, l’Ile Verte est une destination idéale pour décrocher du stress de la vie moderne. Dans cette ile dont la population ne dépasse pas 50 habitants, on nomme les maisons par leurs anciens occupants. Le circuit touristique, comprend trois attraits importants: l’École Michaud, le Musée du squelette et le site du Phare. Le Phare de l’île Verte est un des premiers phares du Canada et le tout premier à être érigé sur le St-Laurent. Construit entre 1806 et 1809, il hébergea plusieurs gardiens et ce, jusqu’en 1972. Il est aujourd’hui considéré comme monument national et comme destination de choix pour les visiteurs du Québec.

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