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Née en 1925 dans le faubourg Ste-Marie où son père tenait commerce, Janette Bertrand est une femme de cœur, de lettres et d’idées, une personnalité québécoise parmi les plus admirées de tous les temps, Janette Bertrand a été plusieurs fois honorée pour son impressionnante carrière, tour à tour littéraire, radiophonique, télévisuelle et théâtrale, amorcée au début des années 1950. Que ce soit à titre de journaliste, d’écrivaine, d’animatrice ou de scénariste, elle a passé, avec beaucoup de justesse, ses messages engagés en faveur de l’émancipation et de l’épanouissement des femmes, mais aussi des personnes LGBT, des personnes âgées et des personnes vulnérables. Elle a écrit plus d’une vingtaine de livres, dont la plupart concernent les relations de couple et les réalités de la femme. Communicatrice accomplie, dépassant les préjugés, «brassant la cage» avec doigté et douceur, elle a marqué l’histoire du Québec et celle des femmes. Avec une profonde empathie et une volonté sincère de mieux comprendre les réalités humaines, elle a mené sa propre révolution. Janette Bertrand a eu le courage d’ouvrir le dialogue à une époque où c’était improbable. Elle a encouragé publiquement les femmes à sortir du carcan qui les confinait depuis des siècles. Encore aujourd’hui, Mme Bertrand inspire des générations de Québécoises et de Québécois. En 2003, elle devenait la première récipiendaire du Prix de lutte contre l'homophobie remis par la Fondation Émergence. En 2023, la réalisatrice Geneviève Tremblay nous offre le documentaire Janette Bertrand à l'aube d'être centenaire qui souligne cette remarquable contribution de Janette Bertrand à la démystification des réalités LGBT.

https://youtu.be/gUpgYDYLjyo?feature=shared

Dès notre entrée dans ce resto de plus en plus familier pour les gens du secteur, résidents ou travailleurs, on sent que quelque chose va se passer. Et tout de suite on a droit à deux ou trois bonjours bien nourris et là, on se retrouve devant le chef et proprio qui fait aller sa spanel (spatule en breton) sur deux billigs à la fois.

Spanel Yann Bris
Des billigs ? Mais qu’est-ce donc ? Un ou une billig, appelé aussi galettoire, est une plaque épaisse circulaire en fonte d'une quarantaine de centimètres de diamètre, utilisée en cuisine bretonne pour faire cuire les crêpes de froment ou de sarrasin, et les galettes.
Et voilà ! Maintenant qu’on en connaît les deux principaux outils de production, aussi bien consulter le menu. Et là encore, tout un défi : quoi choisir ? On veut quand même vous dire un peu du parcours professionnel du proprio, avant de lui laisser mettre les mains à la pâte.

Spanel Yann Bris
Un peu comme ses ancêtres l’ont fait quelques centaines d’années plus tôt, Yann Bris a le goût du large. Il quitte alors sa Bretagne française d’origine, plus précisément Paimpol, un petit port de pêche situé dans les Côtes-d’Armor, pour atterrir en Floride vers 1998 avec en bagage un diplôme en gestion hôtelière et restauration. Il avait aussi l’expérience de quelques séjours en hôtellerie dans le sud-ouest de la France, région renommée pour sa gastronomie. Il y ouvre alors sa première crêperie à Fort Lauderdale, qu’il finira par revendre en 2005.
C’est là qu’il atterrit au Québec, à Montréal plus exactement. Il y découvre une ville cosmopolite, à l’accent français, avec des quartiers qui bougent. Il y trouve aussi l’amour… il n’en faut pas plus pour qu’il reste. Yann ouvre d’abord une boutique de décoration dans le Village, sur la rue Amherst, qu’il nomme Karactère. Malgré le succès, la restauration lui manque. Il décide donc de fermer boutique et de s’engager à nouveau dans un projet plus proche de son amour de la gastronomie : une crêperie dans le nouveau quartier tendance de Griffintown, en voie de devenir un secteur en pleine effervescence. C’est ainsi que naît Spanel – Crêpes et gourmets, rue Notre-Dame ouest, en 2011.
Spanel
L’endroit est chaleureux et accueillant. Comble de bonheur, on peut profiter d’une terrasse à l’arrière utilisée aussi longtemps que les trois saisons le permettent, du printemps jusqu’à l’automne. Devant, une autre terrasse est dressée pour la période estivale. « Chez Spanel, explique Yann Bris, tous les ingrédients sont réunis pour que l’expérience soit toujours optimale. Parce qu’on utilise des farines spécialement apprêtées et qu’on les raffine en cuisine avant de les mélanger à la préparation qui sera versée sur la plaque, les recettes qu’on sert chez Spanel sont toutes vouées au plaisir des clients ».

Spanel
Cuisine française, petit déjeuner, crêpes sucrées ou crêpes salées (une trentaine de choix pour chaque), desserts, omelettes sur billig, sandwichs et tartines : tout ça et plus encore attend les estomacs affamés comme les plus petits appétits. Les crêpes au sarrasin sont sans gluten. On propose quelques versions véganes également. L’endroit possède un permis d’alcool et offre cocktails, vins et autres alcools. Sans oublier les cafés, thés et autres types de boissons rafraîchissantes.

Spanel

Après 12 ans de présence dans le quartier et de satisfaction de la clientèle, Yann est devenu un personnage connu et apprécié. Difficile de garder son attention très longtemps lorsque tout le monde qui entre ou sort s’arrête pour lui parler ou lui raconter quelque chose. Spanel, c’est aussi ça : un lieu où la clientèle peut retrouver chaque fois le patron et l’équipe de service toujours attentive et disponible. Une douzaine de personnes y trouvent un emploi et on est ouvert 7 jours par semaine toute l’année.
Fait à signaler : le patron est d’accord qu’on serve à déjeuner toute la journée. Le site web Time Out, spécialisé dans l’offre de restauration à Montréal, a d’ailleurs désigné Spanel parmi la vingtaine d’établissements où on trouve les meilleurs déjeuners en ville, en mars 2023. On peut se procurer des croissants frais et autres gourmandises chaque matin dès 8 heures chez Spanel, précise le chef.
Des projets d’avenir pour ce Breton entrepreneur ? Pour l’instant, on garde le gouvernail bien droit devant, mais il n’exclut pas que Spanel puisse éventuellement faire des petits dans d’autres secteurs de la ville.

Spanel

Spanel – Crêpes et Gourmets
creperiespanel.ca
1960, rue Notre-Dame Ouest
Montréal, QC
514 507-5017

La 42e édition du Festival International du Film sur l'Art se tiendra en salle à Montréal du 14 au 24 mars et en ligne du 22 au 31 mars. On pourra aussi voir certains films à Québec grâce au partenariat du MNBAQ.

Photographie, architecture, arts visuels, danse, musique classique… Documentaires, courts-métrages, fictions, captations… Avec plus de 160 films de 47 pays, le plus important festival du film sur l'art au monde propose une programmation d'œuvres éclectiques de partout dans le monde, qui satisferont autant les cinéphiles les plus aguerries qu'un public plus large à la recherche de découvertes culturelles et artistiques, expliquent ses organisateurs.

La diversité sexuelle et culturelle prendra une place privilégiée avec la présentation de films sous le thème "La fierté". Une collection de films nommée Fier·e·s met de l’avant des artistes des communautés 2ELGBTQIA+. Cette collection permet de (re)découvrir la réalisatrice américaine Dorothy Arzner, pionnière du cinéma dans les années 20, avant l’ère du parlant, seule femme réalisatrice à Hollywood entre 1927 et 1943. Ses films sont aujourd’hui restaurés par Francis Ford Coppola et Jodie Foster, alors qu’elle demeure encore largement oubliée ; de la même époque, Loïe Fuller a inventé un tout nouveau genre de spectacle combinant danse, lumière, tissu et mouvement de manière inédite ; George Platt Lynes est un photographe américain dont le travail sur la nudité masculine ne fait que commencer à être apprécié pour la révolution qu’il représente ; Leon, performeur polonais âgé de soixante ans et petit ami de Manfred Thierry Mugler, s’immerge dans des performances physiques intenses et flamboyantes ; le fantastique Baby Queen offre une perspective poignante sur les réalités queers à Singapour à travers la vie d’Opera Tang ; film d’ici, Lyne Lapointe — L’art et la matière reflète l’emprise de l’art sur sa vie. Lesbienne et féministe, son travail démontre la difficile place de la femme dans la société et dans le milieu de l’art ; enfin, une carte blanche sur le thème des explorations intimes est donnée au réalisateur Khoa Lê.

Voir la bande-annonce du FIFA ici.

FIFA 2024

Au programme cette année, des portraits d'artistes comme Catherine Deneuve, Van Gogh, Le Corbusier, Edward Hopper, une sélection de films en première nord-américaine réalisés par des cinéastes issues de plusieurs pays arabes et de l'Iran proposés par l'Institut du monde arabe, une carte blanche à l'Opéra national de Paris, un concert inédit de la soprano Suzie LeBlanc en lice pour la 53e cérémonie des prix Juno, un hommage à l'artiste Manon Labrecque et plus encore. 

À signaler, la présentation de plusieurs films du 16 au 31 mars au Musée national des beaux-arts de Québec (MNBAQ).

Une clôture bien spéciale avec Sisyphe

Présenté en salle uniquement, le film Sisyphe sera présenté en tant que film de clôture de la 42e édition du FIFA, à Montréal le 24 mars, puis à Québec le 31 mars.

Muni d’une simple pelle, l’artiste Victor Pilon accomplit l’inimaginable en déplaçant 300 tonnes de sable au cours d’une performance physique et psychologique de plus de 180 heures en plein cœur du Stade olympique de Montréal. Inspiré par Le Mythe de Sisyphe d’Albert Camus, ce tour de force acclamé est magnifiquement capturé dans un film événement qui nous rappelle avec émotion que derrière chaque tragédie humaine se profile un voyage aussi libérateur que salutaire.

 
FIFA 2024

Outre cette programmation, on pourra rejoindre plus de 600 professionnels.les présents.es lors des journées professionnelles. On pourra aussi assister à des projections gratuites présentées dans des espaces de diffusion inédits et célébrer lors de  soirées inoubliables.

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Programmation complète : FIFA 2024

Billetterie (en salle et en ligne) : TicketPro

Programmation à Québec au MNBAQ : FIFA_Québec

chezboulay

Both a capital as well as a sought-after tourist destination, Québec is a city offering a wide variety of fine dining establishments. Among the dozens of restaurants in the very popular Old Québec neighborhood, one can find the finest tables and most prestigious chefs in the city. Much importance is given to local produce and the menus are widely inspired by French cuisine. This great culinary tradition is largely the result of the efforts of the late Serge Bruyère, who was a precursor of new cuisine in Québec, updating French traditions as early as the 1970s.

From fast-food to haute cuisine, there are upwards of 2500 restaurants in the greater Québec city area, representing a ratio of 350 restaurants for every inhabitant, which is 3 times more than in New York! There are endless choices for every visitor. Beyond the Old Québec neighborhood, other areas such as Grande Allée, Cartier and René-Lévesque Streets near the National Assembly are positively crawling with great restaurants, many of which offer lively terraces in the summertime.

Many gay-friendly cafés and bistros can be discovered (or rediscovered) on Saint-Jean Street in the heart of the Faubourg Saint-Jean-Baptiste. The Nouvo Saint-Roch has also more recently emerged as a sought-after destination. The Saint-Roch and Saint-Sauveur neighborhoods offer many restaurants featuring a diverse selection of food from around the world. The more affluent Sillery neighborhood also offers excellent restaurants, among them those housed by Université Laval as well as many hotels and shopping malls along Laurier Boulevard.

Although Québec proudly displays its French character and traditions, and probably as a result of having always been a capital focused on tourism for over a century, no regional specialties are really associated with the city. That being said, Québec’s gastronomic trademark is associated with the best that French cuisine can offer and local produce of exceptional culinary quality.


Né à Saint-Raymond de Portenuf, le 2 mars 1942, Luc Plamondon a rapidement su imposer son style, une griffe élégante et racée, au point d'être devenu une référence incontournable. Car Plamondon n'est pas qu'un simple producteur ou un brillant homme d'affaires, il est aussi une source d'inspiration et une icône pour toute une génération.

Homme aux multiples talents et à l'écriture vive, le célèbre producteur-auteur-compositeur québécois a toujours su rejoindre les auditoires de toutes les générations. À 82 ans, Luc Plamondon (Notre-Dame de Paris, Starmania, Don Juan, etc.) révèle une personnalité hors du commun et ça, peu importe les circonstances.

Le retour de Starmania au Québec en août 2024 sera certainement l'occasion pour des milliers de gens de découvrir, ou encore de redécouvrir, cet opéra-rock qui a été créé il y a plus de 40 ans.

Rappelons que Plamondon a été un des premiers à créer un personnage gay dans un spectacle à grand déploiement qui a joué partout sur la planète. En effet, "Un garçon pas comme les autres" (Ziggy) raconte l'amour passionné mais impossible d'une femme pour un homme gay, Ziggy, personnage campé par Éric Estève sur l'album concept de Starmania (1978). La chanson est interprétée par Fabienne Thibeault, sur l'album concept comme sur l'album live tiré du spectacle. Puis, la grande Céline Dion l'a reprise pour ses spectacles et en a fait une chanson icônique pour la communauté gaie.

Plamondon

Starmania, créée en 1978-79 à Paris, est présentée à Montréal pour la première fois en 1980-81 à la Comédie Nationale, devenue ensuite le théâtre Félix-Leclerc, (Station C) dans le Village, dans une mise en scène d’Olivier Reichenbach.

Que peut-il bien lui rester à accomplir aujourd'hui ? Avec Luc Plamondon, on peut s'attendre à tout... et même à plein de surprises.

Un très heureux anniversaire Luc Plamondon.

Glenn-Crawford

Glenn Crawford was the instigator of the Build Our Bank and LGBT Village initiatives in the famously reserved capital since starting the volunteer-run project in 2007. While he has recently stepped down as president of The Village, making room for new ideas from successor Ian Capstick, Crawford has left an indelible mark on a town where there wasn’t a lot of consensus about creating a gay village.

Born out of town hall meetings about the reconstruction of Bank Street, the idea of designating the stretch between Wellington and Gladstone as The Village was about “trying to get a sense of belonging and place, where people feel they can be themselves, have access to services, fool around and shop,” Crawford says. “Gradually a lot of LGBTQ organizations have coalesced into this area… Forming The Village was a natural progression.” When he started fundraising and participating in public advisory committees five years ago, Crawford came up against both the veiled homophobia of a local business improvement association, as well as criticism from the LGBT community that the project was coming 10-20 years too late.

“People were asking Why do we want to create a ghetto? A lot of that criticism comes from people who are out [of the closet],” Glenn says with his typical incisiveness, “from people who have the relationship, two dogs and friend circle. I don’t need a Village either! It’s for people who are struggling in suburban or rural areas; it can be for everyone.” And as a child of the sleepy, inaccessible suburb of Kanata – “not an easy place to grow up gay” – Crawford speaks from experience. Like most LGBT people in any Village in any major city anywhere, the urban geographic bubble exists as much for townies as it does for people who have moved there to escape the stifling places they come from.

And lest you think that Crawford’s project was for commercial reasons alone, it may seem counterintuitive that he’s not a shop-keeper himself, but rather a website and graphic designer who lives just off Bank and works part time in a local gallery. “There’s a social aspect to it. Taking pride in who you are and finding a sense of value in there being a community,” which for him includes keeping the subsidized housing in the area, and watching out for condo development that could “force out the funkier elements.”

“It’s [about] putting roots down; people say it’s 20 years too late, but for me it’s just in time,” Glenn concludes. Echoing a theme that has emerged in everything from architecture to sociology, he adds that “The online world is not the same as having a real community. I worry about that, about younger generations, they’re not valuing the sense of community.”

So maybe when you walk by the “We Demand” mural that The Village commissioned on Gladstone and Bank Streets, you might get a sense of what that community looks like and is for, and clap your fairy hands for Glenn Crawford. Photo by Noreen Fagan

Émile NELLIGAN

LE VAISSEAU D'OR

C'était un grand Vaisseau taillé dans l'or massif.

Ses mâts touchaient l'azur, sur des mers inconnues;

La Cyprine d'amour, cheveux épars, chairs nues,

S'étalait à sa proue au soleil excessif.

Mais il vint une nuit frapper le grand écueil

Dans l'Océan trompeur où chantait la Sirène,

Et le naufrage horrible inclina sa carène

Aux profondeurs du Gouffre, immuable cercueil.

Ce fut un grand Vaisseau d'or, dont les flancs diaphanes

Révélaient des trésors que les marins profanes,

Dégoût, Haine et Névrose ont entre eux disputés.

Que reste-t-il de lui dans la tempête brève?

Qu'est devenu mon cœur, navire déserté?

Hélas! Il a sombré dans l'abîme du Rêve!

Ce poème d’Émile Nelligan, l’énigmatique et génial poète national du Québec, aura fort probablement été inspiré par les légendes entourant les naufrages de grands vaisseaux aux large du Bas-Saint-Laurent où sa famille séjournait l’été comme tant de familles bourgeoises montréalaises de la fin du XIXe siècle.

Dès l’âge de 18 ans, Émile Nelligan abandonne ses études classiques et les emplois que  lui a trouvé son père. Il  veut devenir poète au plus grand désespoir de celui-ci qui ne connait rien à son art. Invité par son ami Arthur de Bussières à se joindre à l'École littéraire de Montréal, un cercle de jeunes écrivains et intellectuels, Nelligan est résolu de se consacrer à la poésie. Souvent il se réfugie dans la mansarde de son ami pour lire et travailler, et il continue de publier ses poèmes dans les journaux. Diverses sources font de De Bussières son amant, une relation qui est suggérée dans l’opéra Nelligan de Michel Tremblay et André Gagnon.

Alors qu’il connait ses premiers succès, sa jeune carrière s’interrompt quand son père le fait interner à l’âge de 20 ans. Le biographe Bernard Courteau soutient que c’est en raison de sa ‘déviance sexuelle’, de son homosexualité que Nelligan fut interné à Saint-Benoît, puis transféré à l'hôpital psychiatrique Saint-Jean-de-Dieu jusqu'à son décès en 1941.

L’oeuvre de Nelligan ne compte que 170 poèmes, sonnets, rondeaux et chansons. Ce qui est étonnant, c'est qu'il a écrit tout cela entre seize et dix-neuf ans. De ce nombre, seulement vingt-trois poèmes avaient été publiés avant son internement. C’est en 1904, grâce à  son ami Louis Dantin et avec l'aide de sa mère, que 107 poèmes furent publiés dans Émile Nelligan et son oeuvre.

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Il était une fois un grand restaurant chic qui avait le goût de se doter d’un petit frère décontracté et sans prétention. C’est ainsi qu’est né le Conti, autour de 2005, dans le local voisin du Continental, rue Saint-Louis dans le Vieux-Québec.


Lorsque Mathieu Pettigrew et ses associés de l’époque en ont pris possession en 2010, ils ont vite compris que le bistro Italien allait occuper un créneau complémentaire à son grand frère. La chaleur de son décor urbain aux milles éclats et les délices de sa table Italienne très tendance, dans une ambiance feutrée, urbaine et inclusive à souhait, invitent à découvrir saveurs et couleurs de l’Italie d’aujourd’hui.

Le Conti Caffe
Le directeur du Conti, Alex Boyer, fait en sorte que la clientèle qui s’y présente, pour le repas du midi ou celui du soir, ou pour un cocktail de fin de journée, ressente l’esprit complice de l’endroit pour des moments de détente et de plaisir.

 
Mathieu Pettigrew a voulu en faire un endroit de qualité, décontracté, pour qui ne souhaite pas s’asseoir pendant deux heures pour un repas, mais s’attend tout de même à recevoir toute l’attention qu’on retrouve généralement aux bonnes adresses du secteur. L’été, l’endroit baigne dans la lumière avec ses fenêtres ouvertes sur la rue sur deux façades, donnant l’impression d’une terrasse. Mais toute l’année, on apprécie ses murs de briques anciens qui créent une chaude atmosphère ainsi que son éclairage qui favorise les beaux échanges.

Le Conti Caffe
Sa cave à vins impressionne par sa grande sélection de crus composés principalement de vins français, italiens et américains. Elle offre un choix de cinq mille bouteilles dans plus de quatre cents variétés, des plus abordables au plus grands crus classés.


Les habitants du quartier et les voyageurs apprécient cette adresse à deux pas du Château Frontenac. La touche italienne commence dans le nom de l'établissement et continue sur la carte. Le Conti revisite les grands classiques : risotto, pennes et linguines arrosées de sauces goûteuses. Pour un repas plus sophistiqué, on opte pour le veau, l'osso buco, le filet de saumon ou le filet mignon de bœuf. Le plat d'antipasti accompagnera parfaitement un bon verre de vin lors d'un « happy hour ».

Le Conti Caffe Le Conti Caffe
Bref, en s’attablant au Conti Caffe, on s’assure d’un accueil chaleureux, du souci du détail et d’un service attentionné, sans parler des mets uniques de tendance italienne, en rappel de ceux qui ont créé l’ancêtre de ce restaurant, les frères Angelo et Luigi Sgobba.


Ouvert 7 jours sur 7, le midi et le soir. On réserve ou on commande en ligne.

Conti Caffe
conticaffe.com
32, rue Saint-Louis
Québec (QC) G1R 3Y9
(418) 692-4191

Les connaisseurs savent que Cantharellus cibarius, en français girolle ou Chanterelle commune, est une espèce de champignons basidiomycètes de la famille des Cantharellaceae. Ce champignon, très commun dans tout l'hémisphère nord, est un excellent comestible de son espèce, parmi les plus connus et les plus recherchés.

Par analogie, on pourrait affirmer qu’il en est de même pour le restaurant français « apportez votre vin » La Girolle du quartier Saint-Sacrement, à Québec, bien connu et recherché depuis 23 ans. Propriété du chef David Grenier (photo) depuis 2018, l’endroit a conservé l’esprit et les valeurs de ses créateurs tout en misant sur une évolution naturelle de son menu au fil des années et des saisons.

La Girolle

Mentionnons quelques exemples des fameux plats qu’on peut y déguster. En entrée : Assiette charcutière Deluxe, Feuilleté d'escargots sauce fromagère, Les saveur de L'ile d'Orléans, Carpaccio de bison, émulsion a la truffe. On apprécie particulièrement comme plat principal : Risotto de pétoncles et crevettes, Longe d'agneau grillée, sauce à l'espagnole, Magret de canard, porto et amélanchier, Ris de veau braisés à la forestière, Terre et mer / Boudin noir aux épices, Cerf en croûte de champignon, sauce périgourdine, Pavé de saumon, salsa à la mangue, Filet mignon de boeuf à la façon du chef, Mignon de porc, fondant de cheddar et balasamique.

La Girolle La Girolle

Tout ça parce que David Grenier, avant de l’acquérir, y a été actif de plongeur à cuisinier, en passant par les diverses tâches de la cuisine, dès l’âge de 18 ans. Même s’il n’a pas fréquenté les grandes écoles ni obtenu de prestigieux diplômes en restauration, il a le mérite d’avoir été engagé dans des établissements renommés lors de voyages en Australie et ailleurs sur la planète pendant quelques années, où il a pu raffiner et développer ses talents culinaires.

Avec les propriétaires précédents de La Girolle, il a cultivé l’art de la table sur la base de mets et de plats qui font encore la renommée de l’endroit et attirent toujours une clientèle fidèle, en plus d’en avoir développé une toute nouvelle. Depuis que David en a pris la direction, pas de changements majeurs à l’endroit : on a fait disparaître le tapis du sol et procédé à quelques rénovations mineures. Sa motivation à poursuivre réside dans sa volonté de maintenir une constance dans la qualité de la table, toujours en fonction du marché, donc des produits disponibles et abordables selon les saisons et les fluctuations des arrivages.

La Girolle 

En plus du menu régulier présenté sur de grandes ardoises sur roulettes et qui évolue au gré des saisons, on peut commander en permanence des plats surgelés pour emporter, offrant des repas et des mets totalement différents que ceux de la carte régulière et complémentaires à l’offre en salle à manger. Un produit qui, même après la pandémie de 2000-2001, continue à obtenir un bon succès. On offre aussi quelques plats à emporter et à réchauffer (soupes, salades, charcuteries, ris de veau, boudin noir, mignon de porc, par exemple).

La Girolle

Disons-le : l’endroit demeure encore l’un des rares restaurants « apportez votre vin » (ou votre bière) qui subsiste dans cette catégorie d’établissements à Québec. Et cela n’est pas près de changer, assure David Grenier. Parce que la formule est grandement appréciée six soirs et trois midis chaque semaine, des mois d’août à juin. La localisation en dehors des quartiers touristiques permet de s’offrir des vacances pour toute l’équipe de quelque 25 employés.es pendant le mois de juillet.

La Girolle

La Girolle peut accueillir jusqu’à 140 convives en soirée, du mardi au dimanche, pour occuper les 106 places assises réparties dans deux sections distinctes. Il est toujours préférable de réserver, surtout du vendredi au dimanche Les travailleurs et résidents du quartier viennent y prendre le lunch du mercredi au vendredi.

Pour les amateurs d’histoire, l’établissement Les Prés s’était établi à cet endroit dès 1990. Le restaurant La Girolle opère à cette adresse depuis 2000.

La Girolle

Restaurant La Girolle
lagirolle.ca
1384, Chemin Sainte-Foy
Québec, QC, G1S 2N6
(418) 527-4141

The Mile End neighbourhood’s name seems to have come from a 19th century racing track that roughly covered the zone delineated by St-Joseph Boulevard, Mentana Street, Mont-Royal Avenue and Berri Street. Indeed, a 1 mile distance separated the racing track from the former limits of Montréal. Thus, Mile End.
Although the neighbourhood is officially part of the Plateau Mont-Royal district, Montrealers differentiate the two, as Mile End is situated in one of the most bilingual and multiethnic sectors of the city, in the western extremity of the mainly French speaking Plateau. It had long been the heart of Montréal’s Jewish community and Hassidic Jews are still very much present, though many have migrated slightly to the west, spilling into Outremont. Both the Fairmount and St-Viateur bagel factories, true Montréal institutions that have popularized bagels in the city, are emblematic of the neighbourhood. The Greek community is also very much present, especially on Avenue du Parc.
Since the 1980s, Mile End is known as a neighbourhood of largely artistic inclinations, and many artists, musicians, writers and filmmakers have elected residence here. The streets are peppered with many art galleries, designer workshops, specialized boutiques and cafés. Mile End’s transformation was reinforced by the establishment of big-time multimedia enterprises in former factories. Take a stroll along St-Laurent Boulevard, Parc Avenue, Fairmount, St-Viateur and Bernard streets and discover the eclectic diversity of this neighbourhood.
The bohemian nature of the new Mile End opened a space where gays, lesbians and the queer folk could flourish. Today, Mile End is considered Montréal’s second most dynamic area for LGBT culture and the preferred neighbourhood of the queer community in particular. Mile End has also appealed to the lesbian community, a portion of which has migrated to the north out of Plateau Mont-Royal, where it had previously maintained a strong presence for decades.
In the last few years, Mile End has emerged as the centre of the Montréal independent music scene, with internationally renowned band Arcade Fire electing residence there, among others. Other celebrated Mile End dwellers, such as filmmaker Xavier Dolan and singer/songwriter Ariane Moffatt, can often be spotted here. In fact, it is the main filming location of Dolan’s film Les Amours Imaginaires (Heartbeats).

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