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Quand Vincent Imbeault, alors papa à la maison, il y a une vingtaine d’années, s’est mis à la recherche d’un bon savon pour son bébé naissant, et qu’il ne trouvait pas ce qu’il désirait, il eut l’idée de demander à sa grand-mère de lui montrer comment fabriquer le savon du pays avec la méthode traditionnelle.

 
Ce fut le début de la grande aventure qui a mené à la création de la Manufacture de savon Borale de Baie-Comeau, en 2012. Elle loge dans un magnifique bâtiment, autrefois un établissement bancaire, au centre-ville, au design épuré et invitant.

 
« Voulant peaufiner sa technique, il a été mentoré par des maîtres savonniers français et italiens, qui lui ont appris la méthode traditionnelle pleine cuisson pour faire un savon extra pur. Cette méthode différente offre plusieurs avantages, dont d’être doux pour tous les types de peaux et de durer plus longtemps », explique la directrice générale, qui est dans l’entreprise depuis 9 ans, Suzan Arsenault.

Borale
La méthode à froid permet de produire des savons en moins d’une heure. Avec la méthode marseillaise, au contraire, on travaille avec des cuves classiques ouvertes et une chaleur directe. « La pâte cuit très longtemps », explique le maître savonnier. La pâte est ensuite lavée pour enlever toutes les impuretés et l’excès de glycérine. Il faut entre 10 et 15 jours pour faire une production. « C’est long, ça demande de l’attention, mais ça permet de garantir des savons qui ont une teneur minimum de 72 % de pâte à savon extra pur », assure-t-il.

 
Borale offre maintenant 20 sortes de savons extra purs, sans parfum artificiel (sauf les arômes naturels des produits utilisés), ni colorant, ni produit chimique, ni agent de conservation, mais seulement des huiles essentielles dont les essences proviennent surtout de la forêt boréale. « On propose quatre catégories de savons, pour répondre aux demandes de la clientèle : savon à mains, soins corporels, lessive et entretien ménager », précise Suzan Arsenault.

Borale
« On fait un produit différent, qui ne se trouve pas ailleurs. On sait qu’on fabrique des produits d’une qualité exceptionnelle. Il s’agit de quelque chose de très niché parce que notre méthode de fabrication diffère des autres savonniers au Québec », de faire valoir le fondateur de l’entreprise, Vincent Imbeault, dans une entrevue à un magazine du secteur de l’agroalimentaire et de l’entrepreneuriat du terroir. « C’est beaucoup plus complexe, plus long, mais ça donne un produit tellement différent », ajoute-t-il.


Ils sont vendus principalement à leur boutique ou par internet et sont distribués aussi dans quelques pharmacies. Toutefois, l’entreprise travaille fort à développer de nouveaux concepts marketing pour élargir sa distribution, assure la directrice générale. On pense entre autres aux centres jardins (par exemple Botanix) et les chaînes de pharmacies.

Borale
Il faudra donc probablement aménager une nouvelle manufacture pour permettre d’élargir la production. Vincent Imbeault est reconnu comme un entrepreneur sans demi-mesure qui se consacre totalement à sa mission.

« Comme mes valeurs s’insèrent dans tout ce que je fais dans la vie, je ne peux faire autrement qu’avoir une grande préoccupation pour l’environnement dans mon entreprise. Mes savons sont aussi bons pour la santé humaine que pour l’environnement ». Évidemment, il n’y a pas que le produit qui doit être irréprochable, mais aussi tout ce qui entoure sa fabrication. Le maître savonnier opte donc pour des ingrédients non toxiques, mais travaille aussi à réduire son empreinte environnementale dans toutes les étapes de fabrication.


Borale est née de valeurs fortes qui reposent principalement sur deux aspects. Tout d’abord, la volonté d’offrir des produits sains, utilisables en toute quiétude, pour tous les membres de la famille. Deuxièmement, le désir de travailler avec les richesses de la forêt boréale qui l’entoure pour créer des produits aux bienfaits et aux arômes uniques.

Borale
Il est possible de visiter la Manufacture et en apprendre un peu plus sur le processus de saponification. On peut aussi commander en ligne avec livraison partout au Canada.

Manufacture de savon Borale
borale.ca
4, Place La Salle
Baie-Comeau (Québec) G4Z 1K3
(418) 298-1888

Avec une programmation qui culminera le dimanche 13 août par le retour du grand défilé, à partir de 13 h, sur un parcours de 2,9 km de long, les célébrations de la 16e édition Fierté Montréal 2023 semblent avoir fait le plein d’énergie au cours de l’année.


Le défilé, qu’on promet être le plus grand jamais présenté à Montréal, avec ses dizaines de contingents représentant autant d’organismes communautaires de la diversité, et totalisant des milliers de marcheurs, prendra son élan dans l'ancien Village gai du centre-ville ouest, sur le boulevard René-Lévesque de la rue Metcalfe à la rue Alexandre DeSève, au cœur de l'actuel Village à l'est.

 Fierté Montréal
Bien entendu, on observera la Minute de Silence à 14h30 à la mémoire des vies perdues beaucoup trop tôt en raison du sida, de la lesbophobie, de l’homophobie, de la biphobie et de la transphobie. On profitera également de ce moment pour commémorer la vie des femmes, filles, enfants et personnes bispirituelles ou LGBTQIA+ autochtones disparues ou assassinées.

 
Fierté Montréal encourage les gens à utiliser le transport en commun pour venir voir le Défilé et poursuivre la fête dans le Village et à l’Esplanade du Parc olympique (métro Pie-IX) pour le Méga T-Dance et le spectacle de clôture.

Fierté Montréal
Les journées communautaires
L’autre grand événement du festival, ce sont les Journée communautaires. Elles ont lieu sur la rue Sainte-Catherine Est, en plein cœur du Village, les vendredi 11 et samedi 12 août 2023. Elles seront ouvertes au public de 11 h à 18 h. Des dizaines d’organismes y sont présents pour faire valoir leur action et leurs services. On y trouve aussi une multitude, de commerces, d'entreprises, de clubs sportifs et socioculturels impliqués auprès des communautés 2SLGBTQIA+.

Fierté Montréal

Selon les organisateurs, le Festival de Fierté Montréal constitue désormais le plus important festival LGBTQ du Canada et le plus grand rassemblement LGBTQ du monde francophone. Fierté Montréal attire un très grand nombre de visiteurs locaux et internationaux.

Fierté Montréal

Pour plus de détails sur la programmation à l’Esplanade du Parc olympique et ailleurs, visiter le site fiertemontreal.com

 Pendant plus de 25 ans, Magella Landry, autrefois pêcheur commercial de crabe avec plusieurs bateaux, qui passait alors ses hivers à Montréal, s’est impliqué dans le développement touristique de Natashquan et de la Côte-Nord. Aujourd’hui, il retrouve une vie un peu moins mouvementée en veillant à la gestion et à la promotion de l’Auberge Port d’Attache qu’il a construite et qu’il opère depuis 1995.


Située à l’entrée ouest du village, directement au bord des eaux du Golfe St-Laurent, l’auberge offre huit chambres personnalisées offrant téléphone et télévision. On peut aussi s’y détendre dans le salon de lecture ou simplement admirer la magnifique vue. Au matin, on y prend le petit-déjeuner avec les autres voyageurs dans la salle à manger, amoureusement préparé par le chef qui se fait un plaisir de servir des oeufs, des crêpes ou du pain doré. Le tout inclus dans le tarif d’hébergement.

Natashquan Natashquan
Comme de nombreux autres villages de la région, l’offre d’hébergement touristique est plutôt limitée à Natashquan. On s’est d’ailleurs penché sur la question au cours des dernières années en vue de pouvoir offrir des logements pour les travailleurs et les nouveaux arrivants. Le séjour au Port d’Attache est rempli de beaux souvenirs alors que l’endroit est superbement décoré de meubles anciens, d’images historiques, de tableaux illustrant des scènes locales, entre autres.

Natashquan
Magella Landry demeure une figure importante dans le paysage Macacain *, ayant été vice-président de Tourisme Côte-Nord et président de l’organisme de développement touristique et culturel qui est devenu récemment Destination Natashquan.

 Natashquan
Il s’est aussi impliqué et a coordonné au milieu des années 2010, avec une centaine d’autres citoyens, un mouvement voué à la sauvegarde et à la promotion du site patrimonial Gilles Vigneault à Natashquan ou, en d'autres mots, pour assurer la survie de « La Source ». On souhaitait ainsi éviter la vente de ce site au privé qui dénaturerait ces lieux débordant d'histoire et stopper la dégradation des bâtiments de ce lieu qui sera bientôt irréversible.

Natashquan
Les gens de Natashquan désiraient sauver ces bâtiments - deux maisons et trois dépendances - pour en faire un lieu de mémoire vivante, un lieu de partage de la source d'inspiration du poète, d'accueil, de création et de résidence d'artistes. On avait ainsi initié une collecte de fonds nationale en vue d’amasser 500 000 $ dans le Fonds Natashquan pour la sauvegarde de la Source. « Une bien petite somme considérant l'envergure de l'acte de mémoire et de transmission de la source que les gens de ce tout petit village s'engagent à réaliser pour l'ensemble de la province », avait déclaré Magella Landry lors du lancement de la campagne.


Après toutes ces années d’engagement, et afin de pouvoir mieux s’occuper de sa famille, l’aubergiste pense éventuellement trouver un acheteur pour son auberge. Il n’y a pas de relève familiale qui puisse en assurer la suite, il doit donc se tourner vers d’autres ressources. Il espère qu’un acheteur local ou régional se manifestera le moment venu. L’auberge est ouverte toute l’année et jouit d’une localisation exceptionnelle, autant pour les amateurs de beaux paysages en été que pour les motoneigistes en hiver.

Natashquan
Et avis aux intéressés : l’eau de la baie à Natashquan est parfois plus chaude pour la baignade que peut l’être l’air ambiant pendant la belle saison.

Auberge Port d’Attache
aubergeleportdattache.ca70, rue du Pré
Natashquan (Québec) G0G 2E0
418 726-3569

* Macacain : Selon certains, le gentillé «Macacain» serait un dérivé d'«Acadien», peuple à qui l'on doit la descendance des habitants de Natashquan.

Ce grand concert gratuit de l'Orchestre métropolitain au pied du mont Royal est assurément l’événement le plus attendu de l’été pour les amateurs de musique classique. Dirigé par Yannick Nézet-Séguin, ce rassemblement est une occasion unique de vibrer avec l’OM et 50 000 personnes réunies dans ce lieu emblématique de la métropole. Une expérience à vivre au moins une fois dans sa vie!

La présence d’un invité spécial, le pianiste virtuose Alain Lefèvre, mettra en lumière la sublime Rhapsodie romantique pour piano et orchestre, une œuvre du compositeur québécois André Mathieu. À ses côtés, les thèmes passionnés de Dvořák, les paysages majestueux de Jean Coulthard et les rythmes endiablés de Márquez compléteront ce programme enivrant aux influences variées, à l’image d’une ville cosmopolite comme Montréal!

Ariane Moffatt
Le chef d'orchestre a révélé la veille qu'Ariane Moffatt serait une invitée surprise de ce concert qui est désormais une tradition de l'Orchestre métropolitain. La soirée est animée par la comédienne Katherine Levac. À la veille du Festival de la Fierté, la communauté artistique LGBT y sera donc bien représentée.


Concert gratuit de l'Orchestre métropolitain 

Parc du mont-Royal

Montréal, le 2 août 2023 à 20h

La famille Cormier de Havre-Saint-Pierre, sur la Côte-Nord, a un riche passé en matière de développement entrepreneurial dans la région et ce, depuis longtemps. Pas étonnant que l’un des descendants de cette famille, Anthony Cormier, soit au cœur du projet de mini-chalets écologiques et autonomes sur roues Didoche.


C’est d’ailleurs le surnom qu’on donnait à l’un de ces ancêtres Cormier, bâtisseur du Havre St-Pierre, qu’Anthony et sa conjointe et partenaire, Vicky Petipas, ont choisi pour promouvoir ce nouveau concept d’hébergement offert depuis peu en Minganie.

 Didoche
« Profiter autrement de la nature sur la Côte-Nord », voilà ce qui a motivé le couple pendant les quatre années de démarches qui ont conduit à la construction, en 2021, de ces 5 mini-chalets actuellement offerts en location.  Anthony Cormier, un expert en gestion des finances pour Parcs Canada, n’a pas ménagé les efforts pour mener à terme ce projet qui sort en quelque sorte des sentiers battus en terme de pleine autonomie énergétique, d’expérience d’hébergement tout confort accessible quatre saisons.

 
« J’ai toujours voulu être en affaires. J’avais remarqué il y a quelques années qu’il y avait un besoin en hébergement en Minganie. On a donc fait le tour du Québec pour regarder ce qui se fait ailleurs au niveau de l’hébergement et on a développé un concept qui, on l’espère, permettra à la clientèle de vivre une expérience unique », explique-t-il.

Didoche
Les mini-chalets munis de plaques solaires comprennent tout ce qui est utile et pratique pour assurer un séjour non loin de la mer, en toute sécurité et tranquillité. Il y a aussi un aménagement extérieur pour chacun des chalets avec patio, barbecue, pot à feu et table de pique-nique. Ils ont été réalisés avec la contribution de la firme MiniMaliste de Québec, spécialisée dans la conception et la fabrication de mini-maisons.

Didoche Didoche
Ces minimaisons construites pour atteindre une pleine autonomie énergétique sont installées à Havre-Saint-Pierre et ailleurs en Minganie. D’ici peu, on pourra offrir un lieu permanent pour leur installation. Elles sont conçues pour un maximum de 2 adultes et 2 enfants. Cet hébergement insolite plonge ses visiteurs dans un milieu riche de rencontres : un lieu idéal pour décrocher, faire le plein d’énergie et vivre une expérience d’hébergement à la fois confortable et originale.

 
On suggère à la clientèle de prendre au minimum trois nuits en Minganie pour bien comprendre le territoire et visiter ses attraits. Passionné de tourisme et de sa région, Anthony connaît mieux que personne les bons endroits à découvrir dans sa municipalité natale. L’archipel de Mingan est un incontournable à visiter. Les îles de Mingan demeurent pour Anthony le plus bel endroit au monde.

 
Une unité mobile est disponible. Celle-ci peut être installé partout sur le territoire de la Minganie.

Didoche
Enfin, Anthony et Vicky partagent des valeurs humaines et sociales qui s’expriment par l’ouverture aux autres, le respect des différences et la cohabitation de tous et toutes, sans jugement et dans l’harmonie. Tout ça se reflète dans leur entreprise qui conjugue valeurs modernes et développement durable.

Mini-chalets Didoche
chaletsdidoche.com
1697, rue Boréale
Havre-Saint-Pierre (QC) G0G 1P0
877 347-0383

Le nouvel hôtel portant l’enseigne Quality Inn à l’entrée ouest de la Ville de Sept-Îles a été construit en 2014-2015 sur les terrains bordant le centre commercial Galeries Montagnaises. L’hôtel offre 61 chambres avec petit déjeuner inclus, une salle d’exercice, des salles de réunions, une salle de jeux et une buanderie.


Les terrains font partie du territoire de Uashat, enclavé dans la Ville de Sept-îles, géré par le Conseil de bande Innu Takuaikan Uashat Mak Mani-Utenam, qui a financé la construction de l’hôtel. Il est la propriété d’une entreprise chapeautée par un conseil d’administration nommé par le Conseil de bande.

Quality Inn Sept-Iles Quality Inn Sept-Iles
La directrice générale de l’hôtel depuis 2017, Mylène Babin-Duclos, gère et coordonne les activités d’environ 25 personnes, dont 90% provient de la communauté innue. Certains employés sont des étudiants qui travaillent l’été et conservent quelques heures par semaine le reste de l’année.


La directrice est diplômée en psychoéducation, mais a vite trouvé un attrait pour l’hôtellerie. Elle a été à l’emploi du Château Arnaud pendant quelque temps avant de postuler pour la direction de l’hôtel qu’elle occupe maintenant. Elle avoue toutefois que ses connaissances en psychoéducation lui sont utiles au quotidien dans la gestion de personnel.

 
Son attitude donne des résultats certains puisqu’une employée s’est fait remarquer par les clients qui ont souligné ses qualités particulières. Mylène Babin-Duclos a donc soumis sa candidature pour le concours du Prix annuel de l’esprit de l’hospitalité en l’honneur de Mark Pearce, remis par Choice Hotels Canada. Il a été décerné en 2022 à Élisabeth Jean-Pierre, préposée au petit-déjeuner du Quality Inn de Sept-Îles.

Quality Inn Sept-Iles
Étant l’une des premières personnes que les clients voient le matin à l’hôtel, sa personnalité joyeuse et dynamique est très appréciée des clients. Madame Jean-Pierre chante en langue innue lorsqu’elle sert les clients. « L’un d’entre eux, très impressionné, a confié : c’était une expérience vraiment unique qui a rendu l’hôtel particulièrement charmant », peut-on lire dans le communiqué de Choice Hotels Canada.
Cela a eu pour effet de créer une fierté au sein du personnel et d’augmenter la motivation de plusieurs. Des réunions d’équipe sont tenues régulièrement par département pour permettre au personnel de s’exprimer et au besoin, de corriger des situations, explique Mme Babin-Duclos.

Quality Inn Sept-Iles
La directrice générale ajoute que la communauté innue est omniprésente pour supporter l’entreprise, incluant le programme Shipeku, le programme du tourisme autochtone durable mis de l’avant par Tourisme Autochtone Québec, avec le support financier de Développement économique Canada via le Fonds d’aide au tourisme et de Tourisme Québec.


Enfin, elle souligne la collaboration soutenue de la bannière Quality Inn pour la gestion des opérations et des finances de l’établissement.

Quality Inn Hôtel & Suites Sept-Îles
qualityinnsept-iles.com
1009, Boulevard Laure
Sept-Îles (QC) G4R 4S6
(418) 960-5600

La microbrasserie artisanale La Compagnie, à Sept-Îles, fut la première à s’implanter sur le territoire en 2018. Elle devenait alors la quatrième microbrasserie à lancer ses activités sur la Côte-Nord en moins de deux ans, après St-Pancrace à Baie-Comeau, la microbrasserie de Tadoussac et  La Mouche à Natashquan.


La copropriétaire de La Compagnie, Marie-Pier Johnson, précise que le concept a mûri durant deux ans avant que l’on entreprenne les travaux de transformation du local voisin du Centre des congrès, dans l’ancienne salle de quilles, au centre-ville. En plus des équipements de brasseur, on y trouve un pub pouvant accueillir 85 personnes, sans compter une boutique, et la superbe terrasse extérieure qui fait face à la mer.

Par ici La Compagnie
Le nom de l’entreprise est relié à l’histoire de la ville. « Les gens qui venaient travailler à Sept-Îles venaient travailler pour la compagnie, qui fait référence à IOC. On a voulu le souligner dans tous les aspects du projet, que ce soit le nom des bières ou même au niveau du décor dans le pub », explique Marie-Pier Johnson.


Les trois copropriétaires ont pour mission de « célébrer la fierté qui nous unit à Sept-Îles depuis des générations, dans une ambiance décontractée, entre amis pour jaser, rire un coup et boire une bonne bière artisanale. Et si t’as une fringale, lâche-toi lousse sur l’un de nos snacks réconfortants, cuisinés ici même ou dans l’un de nos commerces partenaires » mentionne leur promotion.

Par ici La Compagnie
Le menu propose des grignotines et des repas comme la fondue, les diverses pizzas, tacos, salades et mac&cheese, entre autres.
Pour les bières, elles ont toutes des noms évocateurs, comme par exemple l’Ouvrière, la Wagon Rouge, la Blanche des Forges, la Pointe-aux-Basques, la Clarke et la Sorensen (IPA). Et la petite dernière, La Corossol, leur première Gose à vie. Elles sont brassées. Elles s'inscrivent dans le contexte de l'entreprise, qui souligne la place de l'industrie dans le développement de la région.


Cette allusion aux travailleurs et aux bâtisseurs industriels de Sept-îles se perçoit aussi dans les messages promotionnels originaux, comme celui-ci : Chez-nous, on n'a pas peur de dire que notre bière est faite de minerai fer, de graisse de baleine, de pulpe de papier et d'histoires d'ouvriers acharnés. Dans l'temps, ils disaient : “ J'm'en vais travailler à Compagnie ”, aujourd'hui ils disent : “ J'm'en vais boire à Compagnie ”.

 Par ici La Compagnie
La Compagnie s’est mérité divers prix dans l’industrie des microbrasseries ces dernières années avec ses bières. « Mais honnêtement, c’qui nous rend le plus fiers dans tout ça, c’est de savoir que ce sont les gens de chez nous qui les boivent », lit-on sur la page Facebook de La Compagnie. « On va s’le dire, on les brasse en premier lieu pour que les Septiliens les aiment… et qu’ils soient fiers de leur microbrasserie », ajoutent les propriétaires qui remercient toute l’équipe.

Par ici La Compagnie
La boutique de l’entreprise offre une variété de produits dérivés aux couleurs de La Compagnie : vêtements, accessoires et cartes-cadeau. Pour le moment, aucun service de livraison à domicile n’est offert. On doit cueillir les achats à la microbrasserie du centre-ville.


La Compagnie emploie une vingtaine de personnes et son pub est ouvert à l’année. On trouve plusieurs de ses 10 produits dans les dépanneurs depuis 2020. On prévoit maintenant stabiliser les opérations et la distribution avant de parler de développement de nouveaux produits, assure Marie-Pier Johnson.

Microbrasserie et pub La Compagnie
microlacompagnie.com
15, rue du Père-Divet
Sept-Îles (Québec) G4R 5B6
418.961.2337

Sandra Blais et André Gauthier, propriétaires de la ferme Purmer, sur l’île Grosse Boule à Sept-Îles, sont de gens dont la résilience est réellement surdimensionnée. Leur entreprise d’élevage de moules créée en 1994 par un pêcheur commercial de la région, Serge Gagnon, qu’ils ont acquise en 2007, ne l’a pas eu facile à ses débuts.


Passionnée de la mer, restauratrice de longue date, Sandra Blais (photo) se lance corps et âme dans la mariculture et commence à y cultiver des moules. Au fil des années, elle y installe des yourtes et développe le potentiel touristique d’une ferme unique en son genre : un camp de jeune, un site de villégiature, des excursions en mer et toute une gamme d’activités de plein air !

PurMer
Mais un événement malheureux survenu en automne 2013, alors que ça devait être l'aboutissement de cinq années de dur labeur pour les entrepreneurs qui envisageaient de commencer la commercialisation de la moule, élevée depuis 2008 dans la baie de Sept-Îles, les a forcés à la mettre aux poubelles plutôt que sur la table en raison des risques de contamination laissés par les 5000 litres de mazout qui ont fui des installations industrielles de la minière Cliffs Natural Resources dans la baie de Sept-Îles.

PurMer
« C'est certain qu'on est encore amer d'avoir travaillé autant et de ne pas en avoir récolté les fruits », déclarait Sandra Blais à l’époque. « Les premiers mois ont été difficiles, mais ça nous a appris que dans la vie, aujourd'hui t'es là, et demain, tu ne sais pas », ajoutait-elle avec optimisme. Le couple a donc remis à l'eau, en juillet 2014, 50 000 livres de moules qu'ils souhaitaient cueillir à l'automne 2017.

 
C’était alors sans se douter qu’en 2018, ils devraient encore remettre ça puisque leurs installations ont été envahies par les algues. Il en fallait davantage pour les décourager. La diversification des cultures allait être leur bouée de sauvetage. Alors qu’on avait déjà introduit le pétoncle, on allait ajouter la culture d’algues pour la consommation. Les huîtres se sont maintenant ajoutées aux cultures.

PurMer
Au cours des dernières années, les productions ont repris de la vitesse, sauf pour le pétoncle qui n’a pas été produit en 2023, l’eau de la baie étant trop chaude. Eux qui ne s’y connaissaient aucunement au début en mariculture ont vite appris de formations sur Internet et d’un séjour d’André, le menuisier de carrière, sur la Basse-Côte-Nord avec des pêcheurs qui lui ont appris les rudiments de la mariculture.


Grosse Boule, un paradis
Depuis 2018, en plus de l’univers fascinant de la mariculture, le décor enchanteur de l’île Grosse Boule, en plein cœur de l’archipel des Sept Îles dévoile tous ses secrets. Outre déguster les produits, on y apprivoise la culture des algues ainsi que l’élevage de moules et de pétoncles. Ceux qui s’y rendent en excursion ne voient plus les fruits de mer de la même façon par la suite.

PurMer
L’accès au site s’effectue par bateau pneumatique. Le trajet depuis la marina de Sept-Îles dure environ 15 minutes selon les conditions météorologiques.

PurMer

Le camp éducatif Purmer accueille les jeunes âgés de 8 à 13 ans pour un séjour de 4 nuitées sur l’île Grosse Boule. Les enfants ont le plaisir de découvrir les secrets de la mariculture et les beautés naturelles de l’archipel des Sept Îles et de vivre l’excitation de passer la nuit sous l’une des yourtes modernes et bucoliques.

PurMer
Les biologistes sur place interprètent et expliquent le processus d’élevage de moules et d'algues lors d’une excursion en zodiac autour des installations de la ferme. Les visiteurs sont ensuite invités à une dégustation de pétoncles. Suite à cette inoubliable rencontre culinaire, les visiteurs de l’île se voient accorder un moment pour découvrir le site par eux-mêmes, pouvant ainsi prendre des photos. La ferme offre également des accommodements d’hébergement en yourtes pour 4 à 8 personnes.

PurMer
André Gauthier et Sandra sont aujourd’hui de fiers producteurs maricoles. Ils ont même refusé une offre d’achat généreuse pour leur île, plusieurs fois plus élevée que le prix payé. Tout ça parce qu’ils veulent laisser ce petit paradis en héritage à leurs descendants. Leur fille, Meggie, est déjà impliquée dans l'entreprise familiale en y venant passer ses étés pour collaborer avec ses parents.

 
Ferme maricole Purmer
ferme-purmer.com
Ile La Grosse Boule
Sept-Îles (QC) G4R 2P8
(418) 960-4915

Depuis juin 2019, le restaurant fait le bonheur de la clientèle qui grandit constamment. Même la pandémie n’a pas eu raison de leur ardeur et de leur passion. Puis le voisin d’en face, en bas de la ville à Sept-Îles, près de la marina et du port, l’épicerie fine Mel&Lau, est sauvée de la fermeture par les restaurateurs. Finalement, à quelques pâtés d’immeubles plus à l’est, sur la rue Arnaud, un ancien resto se transforme en juillet dernier en bar à tapas et cocktails, Timie&Tiloup, grâce aux bons soins de ces mêmes entrepreneurs.


Démarrer, faire croître, récupérer, sauver et poursuivre l’opération de trois commerces du monde de l’alimentation en 4 ans, dont les deux dernier en l’espace de quelques mois seulement, ça relève presque de la magie. Ou encore de la folie, diront certains ! Tout cela permet quand-même à plus de 35 personnes d’y trouver un emploi toute l’année.

Le Bavard & l’Ivrogne
Le Bavard et l'Ivrogne, Pierre-Olivier Simard (à droite) et Billy Tanguay-Labrie (à gauche), se sont rencontrés dans un autobus scolaire il y a bien des années. C'est lors d'une soirée bien arrosée que l'idée de leur propre restaurant leur est venue. Les connaissances en cuisine italienne acquises à l'ITHQ et en Italie de Billy (l'Ivrogne) jointes à l'entregent et à la loquacité de Pierre-Olivier (le Bavard), davantage un technicien en télécom qu’un restaurateur, c'est exactement ce qu’il fallait pour établir un endroit si unique.

 Le Bavard & l’Ivrogne Le Bavard & l’Ivrogne
Le but des deux propriétaires est simple : de la nourriture faite maison, des produits locaux en majorité, des portions pour tous les appétits, le tout dans une ambiance où l'on se sent comme à la maison. Le menu propose une variété de mets originaux, savoureux et uniques en leur genre, du lundi au vendredi. « Pas d’ouverture le week end pour l’instant. Ce n’est pas dans nos plans », assure le co-proprio.
Les groupes peuvent profiter d’un menu-dégustation spécial permettant de profiter au maximum de l’expérience de l’endroit. On y propose deux services plus un dessert dans une variété de choix.

Le Bavard & l’Ivrogne
À travers les années, les aventures, les projets et les différentes entreprises, l'équipe du Bavard & l'Ivrogne est rapidement devenue une famille. « Une belle famille étant maintenant une trentaine à en faire partie », ajoute Pierre-Olivier. Depuis le début, les deux propriétaires s’entendent pour créer un environnement de travail agréable, dans la rigolade, où l'on se sent chez soi.

 
« Offrir des salaires compétitifs et de bonnes conditions de travail, proposer des rabais sur les produits des commerces et promouvoir les emplois disponibles auprès d’étudiants internationaux : voilà ce qui est notre approche en matière de ressources humaines. On réussit à garder nos employés et on réussit à en développer de nouveaux. On a des gens qui sont des piliers qu’on peut affecter un peu partout, qui restent avec nous et avec lesquels on peut se développer », expliquait Billy Tanguay en entrevue récemment.

Deux nouveaux « bébés » à faire grandir

Le Bavard & l’Ivrogne
« Timie & Tiloup est une continuité de cette vision », précise Pierre-Olivier. Leur deuxième restaurant officiel porte le nom des surnoms de deux membres de l’équipe qui y proposent leurs talents : bar et tapas. Ouvert trois soirs par semaine pour le moment, du jeudi au samedi, de 17h à minuit. On y ajoutera musique et spectacles bientôt.


Par ailleurs, en février dernier, la propriétaire du MelLau annonçait qu'elle devait mettre la clé sous la porte en raison d'une surcharge de travail due au manque de main-d'œuvre. Il s'agit du seul commerce à Sept-Îles qui offre des plats préparés à emporter et qui fait office d'épicerie fine. « La poursuite des activités du marché sous le nom de Mel&Lau permet de consolider l'offre alimentaire de la ville », assure Pierre-Olivier.

Le Bavard & l’Ivrogne 
« C'est un projet qu'on tenait à cœur depuis longtemps », témoigne Billy Tanguay. « On s'est dit qu'on voulait essayer de le maintenir en vie, d’en faire un projet phénix un peu. La Ville a un besoin de ce genre de commerces », souligne-t-il. Non seulement on y poursuit maintenant l’offre de produits cuisinés selon les recettes du Bavard & l’Ivrogne, mais on y offre également pains et pâtisseries, viennoiseries, salades et autres spécialités, dont des produits vegan, sans viande, sans gluten ni produits laitiers. Quant aux produits d’épicerie fine, les tablettes se regarnissent un peu plus chaque semaine.

Le Bavard & l’Ivrogne 
Chaque semaine, on propose un menu du jour différent au quotidien, pour consommer sur place ou pour emporter. De plus, les produits de Fumeur en Nord qui annonçait lui aussi sa fermeture, en avril dernier, sont maintenant offerts chez Mel&Lau.

Le Bavard & L’Ivrogne
lebavardetlivrogne.ca
14, rue Père Divet
Sept-Îles (QC) G4R 2X1
(418) 962-4011

Mel&Lau
facebook.com/MarcheMelLau

Timie & Tiloup

timietiloup.com

Tout le monde qui passe par Longue-Pointe-de-Mingan, sur la Côte-Nord, et qui souhaite se rendre en excursion dans les îles de l’archipel ou encore se loger à proximité, en bord de mer, connaît l’enseigne Famille Vibert. Ce qui se cache derrière ce nom, ce sont des gens dont l’histoire est étroitement rattachée à ces lieux touristiques.


Les Vibert, ce sont Marius, le navigateur d’expérience, Danielle Kavanagh, sa conjointe et fille du dernier gardien du phare de l’Île aux Perroquets, Robert Kavanagh marié à Mary Collin, et leur descendance. C’est Emmanuelle Vibert, leur fille, qui est maintenant aux commandes de l’entreprise qui propose plusieurs services, activités et excursions aux nombreux touristes qui viennent chaque année découvrir ces curiosités de l’archipel mythique. Elle le fait avec passion et assure la relève de ses parents, à leur grand soulagement.

Famille Vibert

Danielle Kavanagh et Emmanuelle Vibert, mère et fille.


L’entreprise a débuté en 1992 avec la construction de la boutique Souvenirs Archipel Mingan. Durant le même été, un besoin fut constaté pour offrir de l’hébergement dans la région. En 1993, deux premières maisonnettes toutes équipées sont construites sur le terrain voisin, directement face à la mer. Le concept du « prêt à camper » fait alors ses effets.


En 1995, deux autres maisons apparaissent suite à la forte demande pour l’hébergement dans la région. En 1999, le complexe touristique actuel se complète. Il est désormais composé de 8 maisonnettes tout confort et 5 chambres en motel, en plus d’un terrain de camping donnant directement sur la plage. La boutique de souvenirs et d’accueil pour les excursions constitue le point fort de cet ensemble.

Famille Vibert
Entre temps, un service d’excursions avait débuté. Il permet aux visiteurs d’explorer les iles de l’archipel de Mingan, devenu une réserve de parc national en 1984, et la région. Marius Vibert coordonne les excursions. Homme d’expérience, il connaît très bien la mer et la région ce qui lui permet d’offrir des excursions personnalisées et intéressantes. Avec plus de 40 ans d’expérience sur un bateau, il connaît bien les détails qui rendent une excursion intéressante, que ce soit pour l’observation des baleines ou la photographie des paysages nature uniques.


Enfant et adolescente, Danielle Kavanagh a vécu ses étés sur l’île aux Perroquets qui ouvre la porte de la Minganie. Elle y a passé 19 ans et connaît très bien la mer ; l’océan fut son terrain de jeux. Le phare de l’île aux Perroquets est le premier dans la région à avoir accueilli une station de phare en 1888, il y a plus de 125 ans. Il a cessé ses opérations en 1976.

 Famille Vibert Les Vibert, trois générations de gens passionnés

Accueillir les gens et leur faire connaître son petit coin de paradis est une passion qui se dévoile aussi dans les peintures de Danielle. Encore aujourd’hui, elle prend plaisir à seconder sa fille dans l’accueil des touristes toujours heureux de la rencontrer et d’échanger avec cette femme pleine de souvenirs.

Famille Vibert Famille Vibert
« Le complexe touristique actuel est un rêve qui s’est réalisé et qui continue à se réaliser chaque jour », assure Emmanuelle Vibert. Avec le support et la collaboration de Parcs Canada, qui assure la protection, la sauvegarde et la gestion îles de l’archipel de Mingan, la Famille Vibert s’assure d’offrir toujours des excursions de qualité, grâces à ses trois bateaux confortables et sécuritaires, et à la présence de guides chevronnés de Parcs Canada sur place lors de l’arrivée des touristes qui profitent de l’une des deux excursions quotidiennes, lorsque la météo et la mer le permettent.

PurMer
Cet engouement pour les excursions aux îles ne se perd pas. Au contraire, avec la pandémie qui a permis à un nombre plus grand de Québécois de découvrir cette région, la popularité ne cesse d’augmenter. La Famille Vibert est prête à faire face à la musique pour répondre aux attentes, dans la mesure des disponibilités et de la capacité d’accueil, et ce dans le respect des consignes de Parcs Canada. Et sans oublier, bien entendu, l’héritage patrimonial que Robert Kavanagh a suscité avec son passage mémorable dans ce phare.


Des projets pour l’avenir ? Emmanuelle ose nous indiquer, du bout des lèvres, que l’entreprise songe à développer un concept d’hébergement insolite sur la plage. Elle n’en dit pas plus pour le moment, mais ses yeux brillent de passion. Peut-être verra-t-on son projet surgir en 2025, conclut-elle.


Les Maisonnettes des Îles
Excursions Famille Vibert
minganie.info
126, rue Bord de la Mer
Longue-Pointe-de-Mingan (Qc) G0G 1V0
418 949-2302

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