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La vieille ville, autrefois emmurée, construite sur le port, a une tradition gastronomique qui remonte aux débuts de la colonie. C’était l’époque des auberges qui accueillaient les visiteurs venus de tout le continent et d’outre-Atlantique. La Maison Pierre-du-Calvet construite en 1771 témoigne de cette longue tradition. C’est le plus vieux bâtiment de Montréal à toujours accueillir les visiteurs et à leur offrir sa table copieuse dans la tradition des auberges du XVIIIe siècle.

Depuis cette époque, l’offre gastronomique s’est bien sûr diversifiée et on trouve d’excellentes tables partout dans ce quartier historique. Près de l’Église Notre-Dame, il faut découvrir la cuisine moléculaire de Fibo. C’est toute une expérience. On peut aussi débuter ou terminer sa soirée au-rez-de-chaussée dans l’atmosphère branchée de L’Assommoir où les produits du terroir sont à l’honneur. À quelques pas, Le Chat Noir propose des plats typiquement français tels le pâté chinois au canard, les rognons ou le foie de veau, le boeuf bourguignon ou la bavette de boeuf dans l’atmosphère très détendue et feutrée et romantique d'un petit resto sans prétention dans l’atmosphère chaleureuse d’un bâtiment historique

Avec le redéveloppement du Faubourg aux Récollets à l’ouest du Vieux-Montréal, la rue McGill qui mène du Vieux-Port au square Victoria, est devenu un nouvel axe couru avec ses beaux restos et bistros. Dans un décor décontracté, chaleureux et convivial, Ikanos invite à redécouvrir les classiques de la cuisine de la Grèce et de la Méditerranée réinventés par Constant Mentzas, son chef-propriétaire. Ici les fruits de mer et poissons sont sélectionnés avec soin en fonction des arrivages et grillés sur feu de bois dans un four à braise. Aménagé sur le site de l’ancien couvent des Sœurs Grises plus près du Vieux-Port, le Bistro Brasserie Les Sœurs Grises propose des bières artisanales, des bières brassées sur place et un menu composé de produits locaux. Non loin de là, l'Atelier d'Argentine est un endroit au style et au menu typiquement argentin, qui vous donnera l'impression de vous retrouver au coeur de Buenos Aires. Le menu mets l'accent sur la qualité des ingrédients utilisés, et reflète fidèlement la nourriture argentine contemporaine. L’aventure se prolonge en découvrant la route des vins d’Argentine.

 

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S’il est né à Alma, c’est à Gatineau que Pierre Lapointe a grandi et a développé sa passion pour la chanson. C’est là qu’après avoir complété un diplôme en arts plastiques il s’inscrit au concours de la chanson Tout nouveau, tout show, avant de remporter en septembre 2001, le Premier Prix de la catégorie auteur compositeur interprète au Festival international de la chanson de Granby. Ce succès lui permet de présenter en novembre 2002 deux spectacles à Montréal, spectacles acclamés par la critique, puis de préparer son premier album. Sa carrière est lancée et elle franchit bientôt l’océan pour connaître un net succès en France.

Son œuvre s'inscrit dans la tradition de la chanson française avec des chansons aux textes travaillés, mais Pierre Lapointe est aussi influencé par la musique pop qu’il utilise pour la renouveler. Les arts graphiques et en particulier l’art numérique colorent l’univers de ses vidéoclips, un univers onirique et paradoxal, entre chansons mélancoliques et obscures sur fond de scénographies colorées voire provocatrices.

S’il se définit lui-même comme un chanteur populaire, il s’est d’abord fait connaître en se construisant un personnage de dandy égocentrique qui lui a permis de créer un décalage volontaire entre l'artiste sur scène et sa production largement biographique.

Si les relations amoureuses sont un des sujets de prédilection des chansons de Pierre Lapointe, il est demeuré jusqu’à tout récemment assez discret sur sa vie amoureuse. Après avoir parlé pour la première fois publiquement de son homosexualité en 2013, il s’est confié au journal parisien Libération en 2015. «C’est clair que j’aime les hommes, mais je n’en fais pas une cause à défendre, je ne veux que pas que ça prenne le dessus. J’ai mis du temps avant d’en parler au Québec. Je voulais qu’on pense d’abord à l’artiste avant de penser à son orientation sexuelle. C’est ce qui s’est passé. A notre époque, on n’est plus obligé de crier son homosexualité, il suffit de la vivre.»

steve

C’est dans la Petite Italie de Montréal qu’est né Steve Galluccio, le scénariste de Mambo Italiano et de Funkytown, au début des années 1960, même s’il a grandi plus au nord dans le quartier Ahuntsic. Ouvertement gai, italien, montréalais et québécois, ces identités sont omniprésentes dans ses œuvres. Auteur de huit pièces de théâtre et lauréat de trois Gémeaux, Steve Galluccio qui parle couramment l'italien, le français et l'anglais, a également participé à l’écriture de scénarios pour des séries télévisées qui ont fait leur marque, dont Un gars, une fille. Sa pièce Mambo Italiano qui raconte avec humour l’amour difficile pour la famille italienne entre le fils Angelo et son ami d’enfance, le policier Nino, a été créée par la Compagnie Jean Duceppe, dans une traduction de Michel Tremblay, au cours de la saison 2000-2001 et a suscité l’engouement de la critique et du public. À l’automne 2001, la pièce était produite, dans sa version anglaise, au théâtre Centaur avec un succès inégalé pour cette salle. Il a participé à l’adaptation cinématographique de sa pièce réalisée par Émile Gaudreault qu’on a pu voir sur grand écran au printemps 2003.

Il a aussi écrit en anglais la mini-série Ciao Bella d’abord diffusée par CBC/Radio-Canada qui a connu une diffusion internationale. Plus récemment, en collaboration avec son complice Émile Gaudreault, il écrit la comédie dramatique Comment survivre à sa mère? qui a remporté le Prix du film canadien le plus populaire au Festival des Films du Monde de Montréal en 2007.

En 2011, Steve Galluccio nous a offert le long métrage Funkytown qui rappelle les belles années du disco au tournant des années 1970 et 1980 à Montréal dans le décor du Lime Light, un établissement très fréquenté par la clientèle gaie à l’époque. En octobre 2013, il a présenté sa nouvelle pièce The St.Léonard Chronicles au théâtre Centaur et en version française Les Chroniques de St-Léonard au Théâtre Jean-Duceppe en 2014-2015, pièce qui nous replonge dans la famille italienne de ce pôle de la communauté italo-montréalaise de la seconde moitié du XXe siècle.

Moules frites

Du côté de Sainte-Luce-sur-mer,  le café-bistro de l’Anse-aux-Coques est une véritable institution. Bien situé juste en face de l’Anse aux coques et de sa promenade, on y sert une cuisine du terroir mettant en valeur les spécialités régionales, ainsi qu’un menu végétarien. Si près de la mer et avec un tel nom, on s’imagine bien que les poissons, fruits de mer  sont à l’honneur. On y sert aussi des pâtes actualisées et fines pizzas, des grillades, déjeuners santé, des oeufs bénédictine en terrasse ou dans la superbe salle à manger. On s’y affale volontiers pour voir les visiteurs passer.

Sur un petit cap à côté de l’église et profitant d’une vue remarquable sur l’anse et le village, le Bistro des Ancrés  propose comme son nom l’indique un menu bistro où moules & frites, homard, fish & chips, crevettes, pétoncles, côtes levées, filet mignon, salades, pâtes sont à l’honneur.

Mouton Blanc

De passage dans le Kamouraska, il faut goûter aux saveurs du pays.  À Kamouraska, les occasions sont trop belles. Vous ne manquerez pas de goûter à l’anguille fumée, une spécialité de la région, disponible dans divers établissements. La boulangerie Niemand est  une institution depuis vingt ans avec ses pains et pâtisseries faits avec des farines du pays avec une touche allemande du boulanger-meunier. Juste à côté, le Café-bistro Côté Est  est devenu un incontournable  gourmand depuis cinq ans.  Pour une vue imprenable sur l’eau, derrière le Magasin Général, l’Amuse-bouche avec ses tapas méditerranéennes vous ouvre tout grand sa terrasse. L’Auberge des iles de Kamouraska qui jouit d’une des plus belles vues sur les iles, offre aussi les repas dans cette authentique auberge du XIXe siècle

Durant la belle saison, il faut découvrir la table gourmande de Martine aux fourneaux. Martine Mounier, une passionnée de Kamouraska, vous invite à découvrir ou redécouvrir les saveurs d'un pays, d'une région ou d'un produit au cours d'un repas thématique cinq services, accompagné d'un vin que vous aurez choisi d'apporter. Que ce soit pour rencontrer d'autres amateurs de bonne chère, passer une soirée en amoureux, entre amis ou en groupe, tout en admirant le coucher du soleil, prenez soin de réserver à l’avance.

Si vous voulez seulement faire le plein de saveurs du pays, vous pouvez faire un saut au Jardin du Bedeau, une épicerie fine au coeur du Village. À la Ferme Gijamika , vous pourrez vous procurer de la viande d’agneau du Kamouraska .

Du côté de La Pocatière, depuis 25 ans, le restaurant Café Azimut offre une cuisine de bon goût, n'utilisant que d'excellents produits qui font toute la différence. Dégustez-y des plats inspirés de la cuisine du monde, tels que les fruits de mer, les grillades, les produits régionaux et le délicieux saumon.

Si les vertus fromagères du lait de brebis, au goût doux, riche et légèrement sucré, sont connues depuis la nuit des temps, il n’y a qu’à la fromagerie Le Mouton Blanc, une exploitation unique en son genre au Bas-Saint-Laurent que vous pourrez déguster ces merveilles. Le Mouton blanc fabrique à la ferme des fromages fins au lait cru de brebis, exclusifs au terroir kamouraskois dont le célèbre Tomme.  Directement à la ferme, vous pourrez découvrir plus de 40 fromages artisanaux, viandes et charcuterie et produits d'épicerie fine du Bas-Saint-Laurent.

L'homosexualité est pré-sente à Montréal depuis le début de la colonie. Déjà sous le Régime français, on retrouve dans les archives des condamnations pour ‘bougrerie’, le terme utilisé à l’époque pour parler du sexe entre hommes.

Mais c’est vraiment au milieu du XIXe siècle que les Archives gaies du Québec ont retracé les premiers lieux de rencontre gais au cœur du Vieux-Montréal. À la brunante, on peut s’imaginer ces hommes se promenant au Champ-de-Mars bordé alors comme aujourd’hui de peupliers contre lesquels les mecs racoleurs s’adossaient pour attendre leurs partenaires. Avec son port de mer, rendez-vous de tous les plaisirs pendant la Prohibition américaine, Montréal, alors métropole du Canada, s’est tôt affirmé comme une ville ouverte et le centre de la vie gaie au Québec. À proximité du centre-ville, les gais et lesbiennes affectionnent ce quartier où on replonge dans l’histoire coloniale de Montréal. Selon un sondage réalisé il y a une quinzaine d’années, c’était le -deuxième quartier à Montréal à compter le pourcentage le plus élevé de personnes s’identifiant comme homosexuelles ou bi-sexuelles… après le Village. Ce quartier hautement touristique est l’un des rares quartiers anté-rieurs au XXe siècle encore relativement bien préservé en Amérique du Nord. Vous aime-rez ses rues étroites chargées d’histoire. Pas étonnant qu’on y tourne des films dont l’action se déroule en Europe. Pour plonger dans l’histoire de la ville, visitez le Musée de la Pointe-à-Callière et le Château Ramezay.

Le quartier compte un large éventail de lieux d’hébergement pour ceux qui veulent se replonger dans l’histoire de la ville. Mais vous ne voudrez pas manquer de visiter la Maison Pierre-du-Calvet construite en 1770 et qui sert encore d’auberge et de restaurant.

Cité mémoire

En préparation des festivités du 375e anniversaire de Montréal en  2017, Cité Mémoire, une oeuvre de Michel Lemieux et Victor Pilon, en collaboration avec Michel Marc Bouchard, nous plongera dès mai au cœur de l’histoire de Montréal. Par le biais d’une vingtaine de tableaux de projection, Cité Mémoire vous convie à une rencontre fascinante avec des personnages connus ou inconnus, témoins de la richesse et de la complexité de la ville à travers le temps. Projetée à même des murs existants, des murs aveugles, des arbres ou encore le sol, cette œuvre grandiose ranime le passé de la métropole.

Cette année encore, les soirées gaies mensuelles Drama Queen seront de retour en mai au club Peopl, rue Notre-Dame.

Depuis dix ans, Piknic Électronik, un événement de musique électronique extérieur, rassemble des milliers d’amateurs de musique électronique tous les dimanches de l’été, de mai à octobre. Dans un décor vert et bucolique, c’est au Parc Jean-Drapeau sur les Iles Ste-Hélène et Notre-Dame que le Piknic a élu domicile depuis sa création. Du Vieux-Montréal, le site est facilement accessible par la navette fluviale ou via le pont de la Concorde dans Cité du Havre en transport en commun. Le site compte deux scènes, une principale où se relaient les invités internationaux et une seconde réservée presque exclusivement aux artistes locaux, pour deux ambiances musicales différentes. Il compte aussi une aire de pique-nique, un casse-croûte, plusieurs points de service de bar et de grands espaces de détente où les pique-niqueurs peuvent se rassembler, au gré de l’atmosphère cherchée.

L’hiver, c’est sur le site du Vieux-Port qu’Igloofest réchauffe l’hiver des fans de musique électronique depuis 2007. La caractéristique unique de ce festival de musique électronique urbain est qu’il propose une programmation hivernale extérieure. Le festival a lieu durant les trois derniers week-ends de janvier au Vieux-Port de Montréal. Chaque année, le site du Vieux-Port est aménagé pour pouvoir accueillir les meilleurs DJs et jusqu’à 10 000 danseurs. Le lieu abrite notamment un bar de glace complet, des jeux d’éclairage et des écrans géants.

MichelMarc

N é à Saint-Cœur-de-Marie, un village du lac Saint-Jean maintenant annexé à Alma, Michel-Marc Bouchard compte parmi les plus grands dramaturges du Québec. Dès l’âge de 24 ans, il crée Les Feluettes ou la répétition d’un drame romantique, un véritable Roméo et Juliette gai dont il situe l’action à Roberval, dans son Lac Saint-Jean natal au début du siècle dernier, un pièce coup de poing qui le fera connaitre du grand public. Encore aujourd’hui, rares sont les pièces mettant en scène un tel drame romantique où deux jeunes Roméo se retrouvent séparés par l’homophobie. Traduite en plusieurs langues, portée au cinéma par le réalisateur canadien John Greyson, cette oeuvre demeure un fleuron de notre culture. L’Opéra de Montréal présente en mai 2016, l’adaptation de sa pièce pour l’opéra sur une trame musicale du compositeur australien Kevin March.

Depuis son arrivée en 1985 dans le paysage dramaturgique, Michel Marc Bouchard a bouleversé les conventions. Instigateur d’une parole théâtrale gaie, on lui doit certains des plus grands succès du théâtre québécois. À la différence de Michel Tremblay, l’oeuvre de Bouchard s’intéresse à la vie gaie en dehors des grands centres. Le jeune réalisateur Xavier Dolan a choisi d’adapter sur grand écran avec succès Tom à la ferme, l’une des pièces de ce prolifique auteur (une vingtaine de pièces à son actif). Il raconte l’histoire d’un jeune homme qui, venu à la campagne pour assister aux funérailles de son amant, découvre sur place que ce dernier avait caché son orientation sexuelle à sa famille.

Ces autres pièces sont régulièrement à l’affiche comme Christine, la reine garçon en 2012, Les Muses Orphelines et Tom à La Ferme qui poursuit ses chemins cinématographiques et théâtraux en accumulant des prix dans le monde entier.

La carrière de Michel Marc Bouchard a été ponctuée de nombreuses reconnaissances. Boursier du Conseil des Arts du Canada et de celui de l’Ontario, il fut trois fois finaliste au prix littéraire du Gouverneur-général du Canada et au gala des Masques dans la catégorie meilleure texte original. Il a été honoré du prix du CNA en 1992 et a été reçu officier de l’Ordre du Canada en 2005. En 2014, Michel Marc Bouchard a reçu le prix Laurent-McCutcheon, anciennement appelé Prix de Lutte contre l’Homophobie, par la Fondation Émergence.

Reconnu comme une étoile montante dans le monde de la direction d’orchestre, Yannick Nézet-Séguin dirige l’Orchestre Métropolitain de Montréal depuis 2000 et l’Orchestre philharmonique de Rotterdam en 2008 et devient la même année chef d'orchestre invité principal de l’Orchestre philharmonique de Londres. Le 18 octobre 2012, à 37 ans, il devient chef principal du prestigieux Orchestre de Philadelphie. Il a aussi dirigé quelques opéras au Metropolitan Opera de New York avant de succéder au directeur musical du Met, James Levine, en septembre 2018.

Alors qu’il grandit dans Ahuntsic, Yannick Nézet-Séguin étudie le piano dès l'âge de cinq ans et s'intéresse au métier de chef d'orchestre dès l'âge de dix ans. Alors qu’il poursuit ses études au Collège Mont-Saint-Louis, puis au Collège Bois-de-Boulogne, il est admis au Conservatoire de musique et d'art dramatique du Québec à Montréal, puis étudie la direction chorale au Westminster Choir College à Princeton au New Jersey, auprès de Joseph Flummerfelt.
Nommé directeur musical du Chœur polyphonique de Montréal en 1994, il obtient le même poste au Chœur de Laval en septembre 1995. En 1995, il fonde son ensemble vocal et instrumental, La Chapelle de Montréal, avec lequel il dirige de deux à quatre concerts par année jusqu'en 2002.
À l'Opéra de Montréal, de 1998 à 2002, il occupe les fonctions de chef de chœur, d'assistant chef d'orchestre et de conseiller musical et dirige plusieurs productions et galas. En mars 2000, il prend la direction de l'Orchestre Métropolitain à Montréal, avec lequel il réalise de nombreux enregistrements, sous étiquette Atma classique
Le 31 décembre 2009, il fait ses débuts au Metropolitan Opera (Met) de New York avec une nouvelle production de Carmen de Bizet. Il retourne au Met, en décembre 2010, pour Don Carlos de Verdi et, en novembre 2011, pour Faust avec Jonas Kaufmann. En juin 2011, il fait ses débuts à La Scala de Milan dans Roméo et Juliette de Gounod. En février 2012, il dirige Rusalka de Dvorak au Royal Opera House de Londres.
Longtemps discret sur ses amours, Yannick Nézet-Séguin profite en 2020 du Mois de la Fierté pour dévoiler au monde l’homme de sa vie, le musicien alto Pierre Tourville avec qui il est en couple depuis 20 ans, en incitant ses abonnés à soutenir la communauté LGBT et à lutter contre toute forme de discrimination, de harcèlement et de violence.

L'arrondissement de Ville-Marie a dévoilé des images de la future place du Village, cet espace public situé à l'angle des rues Sainte-Catherine Est et Wolfe. "Dès ce printemps, le quartier jouira d'un espace fonctionnel et végétalisé, au design épuré et sobre : un canevas parfait pour évoluer au gré des besoins du milieu et pouvant accueillir des événements de toute sorte durant la saison estivale, de jour comme de soir."

Avec cette place publique, Ville-Marie réaffirme la nécessité de créer des lieux de rassemblement et d'expression, de culture et de rencontres humaines alliant ainsi l'appropriation et l'animation de l'espace public à la cohabitation sociale.

« Ce projet concrétise une volonté commune d'intervenir dans l'aménagement d'espaces publics afin d'améliorer l'expérience des visiteuses et visiteurs et des résidentes et résidents du Village tel qu'identifié dans notre Stratégie d'intervention collective pour le Village. Il s'inscrit également dans une série de projets et d'interventions qui seront prochainement dévoilés pour favoriser la mise en valeur de ce quartier emblématique de Montréal », a commenté M. Robert Beaudry, conseiller de la Ville pour le district de Saint-Jacques dans l'arrondissement de Ville-Marie.

Une place publique polyvalente, intégrée à son milieu


Destiné à devenir une place publique permanente, ce projet d'aménagement transitoire propose un concept qui, selon l'arrondissement,. se mariera à la piétonnisation de la rue Sainte-Catherine Est cet été en  créant un prolongement naturel entre l’artère et la place. L'aménagement retenu permettrait  aussi de recréer le lien de passage entre la rue Sainte-Catherine Est et la rue Atateken, bloqué depuis plusieurs années.

Pour agrémenter l'expérience usager, des tables et des chaises bistros colorées occuperont l'espace. La place accueillera également un conteneur aménagé en un espace d'accueil dans lequel il est prévu d'y offrir boissons et nourriture. Enfin, une programmation culturelle diversifiée animera la place tout l'été.

« Le réaménagement de la place du Village, véritable cœur du quartier, est une étape importante dans la revitalisation du Village. La SDC du Village est ravie de voir cette initiative prendre forme, et nous sommes convaincues et convaincus que cet espace public revitalisé renforcera le sentiment d'appartenance, favorisera les échanges au sein de notre communauté et sera le théâtre d'une multitude d'activités et de rencontres pour les commerçantes et les commerçants, les résidentes et les résidents et les visiteuses et visiteurs du Village », a ajouté Mme Gabrielle Rondy, directrice générale de la Société de développement commercial (SDC) du Village - Village Montréal.

La seule évocation de son nom inspire le respect et la noblesse de sa profession. L’architecture, Phyllis Lambert, née Phyllis Barbara Bronfman en janvier 1927 à Westmount, en a fait une mission de vie. Son nom de Lambert lui vient d’une brève union en France avec l’écrivain Jean Lambert en 1952, dont elle a préféré conserver le nom.
D’abord engagée dans les arts et pratiquant la sculpture, c’est en 1954, installée à New York, qu’elle commence à s'intéresser à l'architecture, pour enfin obtenir, en 1963, un diplôme à l'Illinois Institute of Technology, à Chicago.
Héritière de la riche famille Bronfman, elle est vite devenue une philanthrope remarquée et appréciée en s’engageant à la défense des intérêts de divers groupes citoyens ou de secteurs de la ville menacés par le développement.
Dans les années 1960, Phyllis Lambert fut l'initiatrice et la conceptrice du Centre des arts Saidye-Bronfman à Montréal, nommé en l'honneur de sa mère. Elle consacre une bonne partie de sa vie et de sa fortune à la promotion de l'architecture et du patrimoine en fondant en 1979, le Centre canadien d'architecture (CCA), un centre de recherche et d'exposition sur l'architecture de classe mondiale dans un bâtiment historique au cœur du Village Shaughnessy.
Elle contribue aussi à la fondation de l'organisme voué à la protection du patrimoine Héritage Montréal en 1975 et participe à de nombreux projets, dont la protection et la valorisation du Golden Square Mile, au cœur de la ville.
Son regard est à la fois celui de l’architecte et de l’amoureuse des vieilles pierres, mais aussi de celle qui s’intéresse à la vie urbaine et aux êtres humains qui en font partie. « L’architecture, c’est d’abord l’environnement », dit-elle. Celle qu’on a surnommée Jeanne d’Architecture, mais aussi Citizen Lambert, ne démord toujours pas de ce credo : la ville doit être à l’image de ceux qui l’habitent.
Même après plus de 80 ans de travail et de militantisme dans une ville qu’elle chérit plus que tout et dont elle a contribué à façonner le visage, Phyllis Lambert poursuit sa mission : placer l’environnement architectural montréalais sous la loupe.

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