Né à Québec il y a soixante ans, Yvon Goulet est un artiste-peintre dont l’œuvre est intimement associée au Village où il peint et habite. C’est un artiste recycleur qui aime utiliser les matériaux de récupération comme support à l'expression de sa création. En 1988, il complète un baccalauréat en arts à l'Université du Québec en Outaouais et en 1989 il participe à un stage d'art et environnement avec Philip Fry de l'Université d'Ottawa. Certaines de ses oeuvres font partie des collections de divers musées dont le Musée national des Beaux-Arts du Québec et la banque d’œuvres du Musée des Beaux-Arts du Canada. L'une d'elle forme la couverture de la dernière édition de La cité dans l'œuf de Michel Tremblay. Yvon Goulet a exposé ses hommes du Village à plusieurs reprises au Québec et à l'étranger. En 2002 il a participé à l'exposition itinérante Le corps gai au vieux Palais de justice de Saint-Jérôme, puis à Québec. De 1992 à 2002, il a participé à diverses expositions d’Ottawa au Japon, en passant par Paris, Bruxelles et Barcelone.
Yvon Goulet agit en tant qu'historien visuel à la recherche d'artefacts culturels dans le Village. Ses tableaux, inspirés des événements festifs et culturels de la communauté gaie, lui permettent d'exprimer le quotidien, d'enregistrer l'événement et de mettre en scène le corps masculin comme participant actif au sein de la communauté gaie. "J'exprime le milieu dans lequel je vis c'est-à-dire en gros le Village. Le corps de l'homme, à la différence de beaucoup d'autres artistes, est pour moi non pas une finalité, mais un accessoire qui me permet d'aller vers une représentation urbaine et aussi vers un constat social de mon époque". Toujours parcellés, divisés, construits, ses tableaux juxtaposent une multitude de fragments épisodiques reliés aux moeurs gaies qui, un coup assemblés, forment une vision pluridimensionnelle de la communauté gaie.
Chaque année, il participe au Festival international Montréal en Arts et vous le rencontrerez assurément si vous arpentez les rues du Village.
L’Acadie est au cœur de l’œuvre d’Antonine Maillet et à Bouctouche, son village natal au cœur du Sud-Est acadien, un parc thématique, Le Pays de la Sagouine, est consacré à l’univers de son truculent personnage.
De passage dans la région, les visiteurs sont souvent attirés par les plages du Sud-est de la province, cette Côte acadienne dont les eaux sont réputées les plus chaudes au nord de la Virginie. Tout près de Bouctouche, il ne faut pas manquer de visiter le parc national de Kouchibouguac qui compte parmi les plus belles plages naturelles du Nouveau-Brunswick.
Plus au sud, Shédiac est la destination balnéaire la plus populaire de la Côte acadienne. La ville compte plusieurs jolies auberges et bons restaurants. Le parc provincial de la plage Parlee est très couru l’été. C’est ici dans cette pointe d’Acadie aux limites de Moncton et de la Nouvelle-Écosse où le français est fortement concurrencé par l’anglais qu’a pris naissance le shiac, ce parler acadien mêlant le français acadien et l’anglais, une contraction du nom Shédiac, qu’on entend beaucoup moins dans le nord de la province.
Tout près, le Plage de l’Aboiteau à Cap-Pelé, vaste, profonde et encore largement dans son état naturel, est l’une des plus belles plages de mer en eau tiède du Nouveau-Brunswick.
Au sud du Nouveau-Brunswick, à la fin de la Côte Acadienne, le pont de la Confédération relie cette province à l’Ile du Prince-Édouard d’où vous pourrez prendre le traversier qui mène aux Iles de la Madeleine.
À moins de 75 km de Gaspé, Percé est certainement la destination touristique par excellence de la Gaspésie. Du pic de l’aurore ou au détour de la Côte surprise, c’est un site d’une beauté exceptionnelle reconnu internationalement. Le site naturel est enchanteur avec son célèbre Rocher Percé qui avait déjà été décrit et cartographié par Samuel de Champlain en 1603, et l’Ile Bonaventure, ce sanctuaire d’oiseaux juste en face, de l’autre côté de la baie.
Percé donne accès au Parc national de l'Île-Bonaventure-et-du-Rocher-Percé
, refuge d'une colonie de fous de Bassan accueillant plus de 120 000 de ces oiseaux du mois d'avril au mois d'octobre, faisant de cette colonie la plus importante au monde, en plus d'être facile d'accès.
Au coeur de Percé, le nouveau Géoparc offre aux amateurs de géologie, d'aventures et d'émotions fortes une occasion unique de remonter le temps de 500 millions d'années. Sous le signe de la nouveauté et du plaisir, facilement accessible, c’est l’endroit pour se divertir au coeur des beautés exceptionnelles qu'offre Percé et tomber sous le charme de secrets méconnus. Fin août, Percé convie les cinéphiles aux Percéïdes, un festival international de cinéma d’auteur et d’art.
Percé compte d’excellentes tables et plusieurs établissements homosympas, du gite à l’hôtel. C’est un arrêt incontournable lors d’un voyage en Gaspésie. La boutique Wazo, dont les créations ont suivi Guy Laliberté lors de son voyage dans l’espace, maintenant relocalisée rue De L’Église, offre aux visiteurs des bijoux originaux tous faits avec des pierres de la Gaspésie.
C’est au Coin-du-Banc, huit km au nord du cœur de Percé, que se trouve la plus belle plage de la région. La plage du Coin-du-Banc s’étend sur plusieurs km et les eaux peuvent y prendre une couleur turquoise qui tranche avec le bleu de la mer au loin. On y contemple le Rocher Percé, l’Anse de Canne-de-Roches et ses falaises rouges et grises. Au bout de la plage, on pratique le naturisme depuis des décennies. Cette plage incite à la promenade à la recherche d’agates et les levers de soleil et de lune y sont exceptionnels.
C’est aussi au Coin-du-Banc que se trouve la rivière du Portage, qu’on appelle ici la rivière aux Émeraudes. Ce site magnifique constitue l’un des points de départ du sentier des Rivières qui s’étend sur 27 kilomètres à travers la forêt jusqu’à L’Anse-à-Beaufils au sud de Percé. On pourra admirer sa chute et s’y baigner. On l’appelle rivière aux émeraudes à cause de la profondeur des eaux et de la couleur des pierres au fond qui lui donne une apparence verte.
Côté culturel, il ne faut pas manquer de visiter au sud de Percé l'ancienne usine de transformation de poissons, la Vieille Usine de l'Anse-à-Beaufils, devenue depuis des années le carrefour culturel de la région avec ses salles de spectacles et son bar et bistro sur le quai. À proximité, le Magasin historique fait revivre l’époque du magasin général, tenu souvent dans cette région par des jersiais. De l’autre côté de l’anse, juste en face de la Vieille Usine, s’est installée la Microbrasserie Pit Caribou où vous pourrez découvrir les bières locales tout en profitant de la terrasse sur l’eau.
À quelques km au sud de l’Anse à Beaufils, la plage de Cap d'Espoir est facile d'accès à partir de la route 132 et très populaire auprès des visiteurs et des gens de la région.
Plus vous poursuivrez votre route vers l’est, plus la montagne se rapprochera de la côte et vous découvrirez les paysages uniques de la Gaspésie entre mer et montagne. Sur 150 km, les quelques villes et villages de cette région peu peuplée sont blottis au fond des baies.
Passé Matane, la Haute-Gaspésie est le pays par excellence des éoliennes qui se dressent sur les montagnes. À Cap-Chat, Éole Cap-chat vous fait découvrir cette industrie verte en plein essor dans la région. À quelques km, Ste-Anne-des-monts est la principale ville de la région et le principal pôle de sorties. À proximité, il faut visiter la mine d’agates du mont Lyall. Sainte-Anne-des-Monts et Cap-Chat, deux villes voisines qui regroupent à elles seules les trois quarts des habitants de la Haute-Gaspésie, comptent plusieurs adresses homosympas.
En Haute-Gaspésie, ce contact mer et montagne a fait de Mont-Saint-Pierre la capitale du vol libre, et des ailes multicolores viennent habiller son ciel durant l’été. En juillet, la Fête du Vol libre se veut une rencontre internationale de pilotes de deltaplane et de parapente.
De Sainte-Anne-des-Monts ou de Mont-Saint-pierre, vous pouvez accéder au parc national de la Gaspésie. Haut lieu de la randonnée pédestre, ce parc donne accès à un environnement montagnard exceptionnel. Parmi les monts qui traversent le parc, se trouve le mont Jacques-Cartier, le deuxième plus haut sommet du Québec. L'altitude de ces montagnes influence profondément le climat qui modèle tout le paysage et crée une diversité d'espèces unique au Québec et même au monde. Plantes arctiques-alpines et paysages de toundra constituent l'habitat d'un troupeau de caribous des bois, derniers représentants de cette espèce au sud du Saint-Laurent.
Des jolis villages du Kamouraska, au début de l’estuaire, en passant par les villes pittoresques de Rivière-du-Loup, Cacouna et Trois-Pistoles, on passe progressivement des paysages de la vallée du Saint-Laurent aux paysages spectaculaires de mer à perte de vue. Le bleu devient omniprésent.
Rivière-du-Loup, la principale ville de la région avec ses 20,000 habitants, est un carrefour important qui relie le Témiscouata (et de là toute la vallée du fleuve Saint-Jean au Nouveau-Brunswick) à Charlevoix et au Saguenay via le traversier qui va à Saint-Siméon. C’est à Rivière-du-loup que le réseau autoroutier de la Transcanadienne bifurque à travers le Témiscouata vers les provinces maritimes.
Des croisières permettent d’aller observer les baleines du parc marin du Saguenay-Saint-Laurent au large. Profitez d’un point de départ unique sur la rive sud du Saint-Laurent pour découvrir le plus beau site d’observation des baleines et partez à la rencontre des figures emblématiques du Saint-Laurent : rorquals, bélugas, phoques, marsouins et oiseaux. Au fil de la croisière, vous serez émerveillés par la beauté du littoral parsemé d’îles et de phares ancestraux qui ont façonné l’histoire de la région.
D’un point de vue patrimonial, le Vieux-Saint-Patrice à l’ouest de la rue Fraser, rappelle cette époque où la bourgeoisie anglo-canadienne avait fait de ce secteur en bord de mer ses quartiers d’été. En y installant ses quartiers d’été de 1871 à 1890, le premier ministre canadien John A. MacDonald y attira de nombreux membres de ses cabinets. Au XXe siècle, les hommes politiques Ernest Lapointe et Louis Saint-Laurent poursuivirent cette tradition. Aujourd’hui, le quartier compte de dizaines de somptueuses villas entourées de superbes aménagements paysagers. Et ce secteur est tout à proximité de la jolie plage sablonneuse du village voisin de Notre-Dame-du-Portage.
Un des bijoux du circuit patrimonial du Vieux-Rivière-du-Loup. c’est le domaine seigneurial Fraser, classé site historique qui comprend un manoir, ses dépendances et son terrain. Le manoir, a été construit en 1829. Le sixième seigneur de Rivière-du-Loup, Alexandre Fraser acquiert le manoir en 1834, et le bâtiment sera habité par ses descendants durant 155 ans. Quand le manoir est rénové en 1888, les travaux sont effectués dans le style néo-Queen-Anne selon les plans commandés à l'architecte Georges-Émile Tanguay (1858-1923). Ayant subi peu de modifications depuis 1888, le manoir constitue le plus important exemple d'architecture résidentielle néo-Queen Anne à Rivière-du-Loup.
L’été, le centre-ville s’anime et offre plusieurs activités culturelles entre autres au Parc Blais. Il faut voir aussi le Parc des Chutes, depuis longtemps un lieu de rencontre pour les hommes gais de la région.
Pour découvrir la vie insulaire de l’estuaire, découvrez le circuit patrimonial de la pittoresque Ile Verte. À quelques km de Rivière-du-Loup, l’Ile Verte est une destination idéale pour décrocher du stress de la vie moderne. Dans cette ile dont la population ne dépasse pas 50 habitants, on nomme les maisons par leurs anciens occupants. Le circuit touristique, comprend trois attraits importants: l’École Michaud, le Musée du squelette et le site du Phare. Le Phare de l’île Verte est un des premiers phares du Canada et le tout premier à être érigé sur le St-Laurent. Construit entre 1806 et 1809, il hébergea plusieurs gardiens et ce, jusqu’en 1972. Il est aujourd’hui considéré comme monument national et comme destination de choix pour les visiteurs du Québec.
Dans le Bas-du-fleuve, juste avant d’arriver en Gaspésie, Rimouski est la principale ville de tout l’Est du Québec avec ses 46,000 habitants. Cette charmante ville universitaire compte plusieurs établissements homosympas et une vie culturelle et nocturne active concentrée le long du boulevard Saint-Germain. Sertie de ces deux joyaux que sont Le Bic à l’ouest et Saint-Luce-sur-mer à l’est, la région offre un large éventail de tous les plaisirs maritimes, de la plage sablonneuse au kayak sur mer.
Rimouski compte quatre musées qui vous plongeront dans l’univers marin. []Le plus important est le Site historique maritime de la Pointe-au-Père. Visitez les anciens bâtiments de la station de phare et ce phare qui a joué un rôle central dans l'histoire de la navigation sur le Saint-Laurent. Érigé en 1909, c’est l'un des plus hauts au Canada. La visite permet d'atteindre son sommet et de profiter d'une vue fantastique.
Le Musée
Empress of Ireland
raconte l'histoire beaucoup moins connue que celle du Titanic, mais toute aussi tragique de l'Empress of Ireland. De sa construction, en 1906, jusqu'au naufrage qui fit 1012 victimes, en 1914, vous apprendrez tout sur ce magnifique navire. Découvrez la collection d'objets prélevés sur l'épave, des photos, des bornes interactives et des témoignages de passagers. Un spectacle multimédia vous plongera dans l'atmosphère de cette nuit tragique. Vous pouvez aussi y monter à bord de l’Onondaga, le seul sous-marin accessible au public au Canada. En entrant dans le navire vous découvrirez le quotidien d’une soixantaine d’hommes, qui vivaient confinés pendant des mois dans un sous-marin de 90 mètres. La visite audioguidée vous plongera dans ce monde fascinant et inconnu. Il est aussi possible de passer une soirée et une nuit à bord pour vivre l’expérience comme si vous étiez sous-marinier!
En prenant une navette à la marina de Rimouski, on peut accéder à l’Ile Saint-Barnabé, à trois km au large, un lieu de migration de plus de 72 espèces d’oiseaux dont le cormoran et le grand héron.
À visiter aussi, la maison Lamontagne, une maison à colombages pierroté, classée monument historique. Cette demeure, qui représente un des derniers vestiges de ce type d'architecture en Nouvelle-France, fut construite vers 1744. Au plan carré initial, une rallonge est ajoutée en 1819. C’est aujourd’hui un centre d’interprétation de la vie en Nouvelle-France.
À une dizaine de km de Rimouski, retournez mil ans en arrière aux origines de la civilisation occidentale à la Feste Médiévale de Saint-Marcellin en août. Trois jours de célébrations, tournois, foire et spectacles sont au programme ainsi que le célèbre banquet du Seigneur des lieux. Visitez le Bourg médiéval soigneusement reconstitué, avec sa tour de guet de quinze mètres, son trébuchet et ses décors qui vous transporteront en l'an mil.
Lors de la fin de semaine de la Fête du Travail, le centre-ville de Rimouski s’anime pour la 30e édition de son festival de jazz. L’organisation propose, cette année encore, une programmation qui mettra en vedette des figures mondiales du jazz, des virtuoses en pleine ascension internationale, des visages incontournables de la scène québécoise, des jeunes musiciens de la relève et plusieurs artistes régionaux du jazz bien en vue.
Le Bic
À l’ouest de Rimouski, sur le bord du Saint-Laurent, le parc national du Bic vous attend avec ses caps, ses baies, ses anses, ses îles et ses montagnes qui dessinent un paysage exceptionnel. Des milliers d'oiseaux marins viennent y nicher et des plantes rares fleurissent sur les caps rocheux. Ce petit parc national est unique avec ses caps, anses, îles et montagnes de carte postale. À l’entrée du parc national, l’Auberge du Mange-Grenouille sise dans un bâtiment datant des années 1840, est une des auberges les plus recherchées de la region.
Profitez de votre visite au Bic, pour découvrir une des fermes les plus originales de la région. La Ferme C’est la faute des Biquettes vous offre une visite animée ludoéducative, plus de quinze espèces d’animaux dans un lieu propre et accueillant. Découvrez les particularités des moutons (bergerie en exploitation) chèvres, lamas, lapins, cochons, poules, autruches et plusieurs autres. Loin d’une simple visite, vous vivrez ici, une expérience où humour et informations pertinentes sont à l’honneur. En plus de voir, nourrir et toucher plusieurs espèces, vous comprendrez aussi la vie à la ferme. Le propriétaire François Gagnon est un ami de la communauté.
On doit à Carlo Onorato Catelli, l’un des fondateurs de la Petite-Italie, l’adoption par les Québécois des pâtes alimentaires dans leur alimentation quotidienne. Arrivé à Montréal en 1866 à l’invitation de son oncle, le sculpteur Carlo Catelli, dès l’âge de 18 ans, il commence à rouler des macaronis et des vermicelles à la main au sein de sa propre entreprise. La première usine de pâtes du Canada voit ainsi le jour, rue St-Paul dans le Vieux-Montréal, en 1867. Dès 1920, l’usine qu’il a ouvert rue Bellechasse dans la Petite-Italie est mécanisée. Intégré dès le début à la vie montréalaise, il marie une fille du pays et devient un homme d’affaires prospère et impliqué dans sa communauté. On trouve encore aujourd’hui la marque Catelli dans toutes les épiceries au Québec et les pâtes dont il a apporté le secret dans sa besace, fait désormais partie du quotidien des Québécois.
C’est aussi dans la petite Italie qu’une véritable institution, la Pizzeria Napoletana, a fait découvrir depuis 1948 la riche tradition de la pizza napolitaine à croûte mince aux Montréalais. D’abord un petit bar fréquenté par les immigrants italiens qui voulaient goûter les saveurs nostalgiques de leur pays d’origine, cet établissement préserve cet héritage familial caractérisé par la simplicité et l’authenticité des recettes. La terrasse au coin de la rue Dante est très appréciée et en prime on peut apporter son propre vin.
Du côté du marché, il faut faire un tour chez Pastificcio Sacchetto, un fabriquant artisanal de pâtes et de sauces tomate. Cette fabrique de pâtes fraîches a ouvert ses portes il y a plus de 30 ans. On y trouve les spécialités italiennes des Sacchetto: les pâtes farcies, raviolis, tortellinis au fromage ou à la viande, medaglionis farcis au ricotta et au veau. Vous craquerez pour ses saveurs et sa fraîcheur. Ses amis taquinent le proprio en le déclarant grand-prêtre du pastafarisme.
Sans aucun rapport avec la cuisine italienne, la Dinette Triple Crown, rue Clark, est un secret de quartier à découvrir qui offre le comfort food du sud des États-Unis. On peut bien sûr manger sur place, mais c’est largement un restaurant où on va chercher quelque chose pour apporter. Du poulet frit, du porc effiloché ou du brisket fumé avec trois accompagnements. La Dinette vous offre tout le nécessaire pour faire un pique-nique au Parc de la Petite-Italie en face.
Passé Matane, la Haute-Gaspésie est le pays par excellence des éoliennes qui se dressent sur les montagnes. À Cap-Chat, Éole Cap-chat vous fait découvrir cette industrie verte en plein essor dans la région. À quelques km, Ste-Anne-des-monts est la principale ville de la région. À proximité, il faut visiter la mine d’agates du mont Lyall. Cap-Chat et Sainte-Anne-des-Monts comptent plusieurs adresses homosympas.
Plus vous poursuivrez votre route vers l’est, plus la montagne se rapprochera de la côte et vous découvrirez les paysages uniques de la Gaspésie entre la montagne et la mer. En Haute-Gaspésie, ce contact a fait de Mont-Saint-Pierre la capitale du vol libre, et des ailes multicolores viennent habiller son ciel durant l’été. En juillet, la Fête du Vol libre se veut une rencontre internationale de pilotes de deltaplane et de parapente.
De Mont-Saint-pierre, vous pouvez accéder au parc national de la Gaspésie. Haut lieu de la randonnée pédestre, ce parc donne accès à un environnement montagnard exceptionnel. Parmi les monts qui traversent le parc, se trouve le mont Jacques-Cartier, le deuxième plus haut sommet du Québec. L’altitude de ces montagnes influence profondément le climat qui modèle tout le paysage et crée une diversité d’espèces unique au Québec et même au monde. Plantes arctiques-alpines et paysages de toundra constituent l’habitat d’un troupeau de caribous des bois, derniers représentants de cette espèce au sud du Saint-Laurent.
En marge de la Journée Arc-en-ciel en Montérégie, un événement organisé par la Table régionale des organismes communautaires (TROC) et les Corporations de développement communautaire (CDC) en collaboration avec le JAG, le seul organisme LGBT+ de cette vaste région qui compte avec les banlieues de la Rive-Sud de Montréal un million et demi d'habitants, le directeur général de l'organisme, Dominique Théberge a fait part aux médias de la réalité précaire de son organisation.
Après avoir souligné que l'initiative, une première en Montérégie, était un franc succès avec la participation de près de 200 personnes issues du milieu communauaire régional, et que le soutien des groupes communautaires à la cause LGBT+, ainsi qu’à son organisme était indéniable, il a rappelé la faiblesse de ses ressources pour faire face à la demande croissante qui résulte du sous-financement de sa mission.
Malgré cet engouement et avec la montée de la violence, de l’homophobie et de la transphobie, particulièrement depuis les attaques frontales contre la communauté LGBT+ sur le territoire, comme à Sainte-Catherine, avec la manifestation contre l’heure du conte de la drag-queen Barbada, en plus du lynchage public de l'enseignante mx Martine à Richelieu, sans parler des nombreux rapports d’incidents violents rapportés par les organismes de service aux quatre coins de la Montérégie qu'il donne en exemple, le constat est alarmant : le JAG, actuellement ne peut suffire à la demande avec un budget annuel de 360,000$ pour opérer ses trois points de services à St-Hyacinthe, son siège social, Longueuil et Valleyfield. Avec pour conséquence que les listes d’attentes de demandes d’aide subissent des retards de plusieurs mois, alors qu'on y donnait normalement suite en moins d'une semaine. Ceci a occasionné la fermeture partielle du point de service de la Montérégie Ouest par manque de financement, l'obligation de refuser plusieurs demandes de formation par manque de ressources et la liste ne fait que s’allonger.
« La montée de la violence, de l’homophobie et de la transphobie a fait céder la digue de protection qui était déjà fragile, soutient Dominique Théberge. Les victimes vivent l'éclatement de familles qui n’ont pas eu le soutien nécessaire, des professionnels qui sont désemparés ne sachant plus comment intervenir et trop souvent et de plus en plus, des Québécoises et des Québécois qui ont des idéations suicidaires ou qui passent à l’acte irréversible aussi jeune que 14 ans ! »
Ayant la plus grande croissance démographique au Québec, avec une population qui augmente considérablement et étant la deuxième région la plus populeuse, il souligne qu'il est difficile de comprendre l’immense fossé entre le financement des ressources LGBT+ d’une région comme la Montérégie, et celui dédié aux ressources de la métropole québécoise, soulignant que la Montérégie est plus populeuse que six provinces canadiennes et que 11 états américains.
Malgré la rencontre positive récente avec le Centre intégré de santé et services sociaux (CIUSSS) de la Montérégie-Centre, qui a d’ailleurs reconnu le caractère unique du JAG, un organisme bien implanté dans son milieu depuis 25 ans et l’importance de consolider l’organisme sur l’ensemble du territoire, M. Théberge a tout de même des inquiétudes très sérieuses pour la suite, comme le CIUSSS n’a pas malheureusement pas tous les pouvoirs pour agir.
Lors de la visite dans les locaux de l’organisme en novembre dernier, le député de Taillon et ministre des Services sociaux, M. Lionel Carmant, a incoqué son incapacité à intervenir dans ce dossier. « Quoi qu’il en dise, je persiste en disant que pour changer les paradigmes dans le contexte actuel, il faut de la volonté politique et que le ministre Carmant a aujourd’hui l'occasion rêvée de changer la donne. Il en va de notre cohésion sociale, la seule option viable pour découvrir nos ressemblances et surtout, pour apprendre à vivre ensemble », de dire M. Théberge.
Ce cri du coeur, Dominique Théberge le lance en toute connaissance de cause après avoir vécu dans son adolescence l'isolement et l'intimidation dans la région et n'avoir trouvé à la polyvalente comme tout réconfort qu'un professeur de morale qui s'est avéré être un agresseur sexuel qui a profité pendant des années de sa vulnérabilité, une jeunesse troublée qu'il a raconté dans son récit autobiographique Piégé publié en 2023. À l'époque, il n'avait pu rencontrer d'autres jeunes LGBT qu'en fréquentant l'organisme Jeunesse Lambda à Montréal. Son récit autobiographique témoigne des conséquences lourdes de ressources déficientes pour intervenir auprès des jeunes LGBT: auto-mutilation, pensées suicidaires, alcoolisme, problèmes scolaires, autant de problèmes qui handicapent les débuts dans la vie. Si le nouveau directeur de l'organisme depuis un an est passé à travers ses épreuves après tours et détours pour devenir le battant qu'il est aujourd'hui, ce n'est pas le cas de nombreux jeunes comme nous le rappelle le 15e anniversaire de la disparition de David Fortin ces jours-ci.
Alors que ça fera 20 ans en septembre que se sont tenus les derniers États-généraux LGBT à Québec en 2004 qui avaient revendiqué l'adoption d'une politique nationale contre l'homophobie et la transphobie de façon à soutenir l'action communautaire LGBT sur tout le territoire du Québec, le cri du coeur de Dominique Théberge nous rappelle que non seulement les ressources sont encore déficientes, mais que le clivage entre Montréal et le reste du Québec est encore très important alors que l'isolement se vit encore plus difficilement en-dehors des grands centres comme la métropole et les capitales.
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Une pièce de théâtre musicale sur la vie de La Poune présentée à partir de l'été prochain abordera son histoire d'amour secrète avec Gertrude Bellerive, qui aura duré plus de 40 ans.
"On parle de la femme de carrière, de tête, de théâtre, la féministe, la comique. Mais on a aussi décidé de parler de l'amoureuse, parce que de son vivant, elle n'en a jamais parlé», a relaté en entrevue Jade Bruneau, la metteure en scène du spectacle La Géante. Mme Bruneau joue également le rôle de «Gigi», l'amoureuse de La Poune.
C'est la petite-fille de Rose Ouellette (dite La Poune), Kathleen Verdon, de qui elle était apparemment très proche, qui a décidé de parler de sa vie amoureuse après sa mort. Le théâtre a d'ailleurs partagé une photo inédite de la collection personnelle de Mme Verdon, où l'on peut voir les deux femmes au Théâtre National.
«Dans le spectacle, c'est pas nécessairement ce qu'on met de l'avant. C'est plus qu'on ne le cache plus (...) cette histoire d'amour exceptionnelle, tellement touchante, qui a traversé le temps», a précisé Mme Bruneau.
La pièce de théâtre raconte le parcours de La Poune, dont l'ascension a semblé si facile, mais qui ne l'a pas été du tout en réalité, souligne Mme Bruneau.
«Évidemment, que c'était pas facile d'être avec une femme, d'être une femme dans un milieu où il n'y avait que des hommes, d'être une femme en poste d'autorité», a-t-elle indiqué.
Rappelons que La Poune a été la première femme à être à la tête d'un théâtre institutionnel en Amérique du Nord.
C'est Gabrielle Fontaine, que plusieurs petits connaissent comme étant Passe-Carreau, qui interprète le rôle de La Poune aux côtés de Mme Bruneau.
La pièce et les paroles sont écrites par Geneviève Beaudet et la musique est composée par Audrey Thériault.
Pour l'aspect musical, les spectateurs ne doivent pas s'attendre à un ton cabaret ou burlesque de l'époque de La Poune, prévient Mme Bruneau.
«Il y a des sonorités très modernes, en même temps on a l'accordéon d'antan. Il y a quelque chose de vraiment unique qui colle à la peau de Rose Ouellette», a-t-elle décrit, ajoutant que trois musiciens seront également sur scène chaque soir.
Le spectacle sera présenté dès le 11 juillet à Joliette, puis à partir du 15 août à Victoriaville. La pièce devrait ensuite se promener au Québec à l'été 2025.