Actualités

Rue Saint-Jean-Baptiste dans le vieux Baie-Saint-Paul. Une vitrine qui donne déjà un avant-goût de ce qui vous attend à l’intérieur. La Galerie Guylaine Fournier a pignon sur rue à cet endroit depuis 18 ans. Elle l’a acquise d’un artiste peintre qui y tenait son atelier et avec qui elle a débuté comme responsable de la galerie.
Deux mois plus tard, il lui a offert de transférer le tout à son nom. Il avait vu en elle la personne motivée et passionnée qui allait poursuivre ce qu’il avait entrepris.

Galerie Guylaine Fournier
Il ne fallut pas beaucoup de temps avant que Guylaine entreprenne de modifier les lieux pour l’agrandir. Il fallut donc percer le plancher et y aménager un large escalier en même temps qu’on a creusé le sous-sol pour yen faire un vaste espace d’exposition. Parallèlement, on a agrandi le rez-de-chaussée en y ajoutant deux locaux contigus.
Aujourd’hui, la Galerie Guylaine Fournier propose « une galerie équilibrée où tous les styles sont offerts, autant d’artistes établis que d’autres qui émergent », explique-t-elle.

Galerie Guylaine Fournier
En bonne galeriste, soucieuse de toujours mieux desservir la clientèle, elle considère que le plus important critère est celui de la confiance. C’est pourquoi les artistes qu’elle représente ont en commun le désir d’une association saine, durable et profitable avec sa galerie. Pour y parvenir, tous préconisent une politique de prix raisonnables.
« Elle est loin l’époque où le talent était l’apanage de quelques-uns seulement. Aujourd’hui le talent foisonne. Le choix est diversifié. Le prix abordable des oeuvres de qualité est un critère extrêmement déterminant dans la décision d’achat », affirme Guylaine Fournier. Le slogan de sa galerie, c’est « L’art plaisir ». C’est bien le plaisir, la sensation que l’on ressent lorsqu’on trouve enfin la pièce qui nous fascine. « C’est en tout cas ce que nous ressentons lorsque nous voyons les yeux d’un client briller à la vue du tableau magique, de la sculpture recherchée. C’est aussi ce que ressentent nos artistes quand ils nous présentent leurs œuvres : le plaisir », conclut la galeriste.

WGalerie Guylaine Fournier
Si elle dirige la galerie de Baie-Saint-Paul en solitaire, elle propose maintenant une galerie avec son associé et conjoint à Pointe-au-Pic (La Malbaie), rue Richelieu. On y trouve certains des mêmes artistes qu’à Baie-Saint-Paul, de même que d’autres exclusifs.

Galerie Guylaine Fournier
GALERIE GUYLAINE FOURNIER
galerieguylainefournier.com
104-2, rue Saint-Jean-Baptiste
Baie-Saint-Paul, Qc G3Z 1M6
418 435.4183

Des vacances dans Charlevoix ? La nature sauvage, l’air pur et la magnifique diversité des paysages, trois parcs nationaux et un des plus beaux sites au monde pour l'observation des mammifères marins, la diversité étonnante de ses sites naturels : la région de Charlevoix a de quoi séduire les plus exigeants.

Hébergement Charlevoix
C’est ce qui a incité Daniel Guay, il y a déjà 20 ans, à créer une plateforme centralisée pour l’offre de chalets et de condos dans la région, Hébergement Charlevoix. « Entre amis, entre amoureux ou en famille dans un cocon juste à soi. Champêtre, luxueux, au pied des pentes de ski ou sur le bord d'un lac en pleine nature sauvage, les options sont nombreuses pour trouver un chalet à louer », explique son directeur.
L’organisme propose un regroupement de plus de 300 chalets, maisons ou condos confortables à prix abordable dans la région de Charlevoix. « On offre le confort, le calme d'une maison ou d'un chalet pour un séjour sans tracas, comme si on était à la maison », assure Daniel Guay. Hiver comme été, toute l’année finalement, on peut trouver l’endroit idéal pour s’évader en n’emportant avec soi que ses vêtements et effets personnels. Lorsqu’on voyage en famille particulièrement, cela a ses avantages.
Les amateurs de ski savent combien les centres de Charlevoix sont appréciées et réputées. Plusieurs chalets et condos offerts se trouvent justement à proximité des pentes, parfois même juste à leurs pieds. Ceux qui préfèrent le fleuve, l’air marin et les plages sablonneuses de la région seront également bien servis. Bref, il y a des chalets et maisons à louer pour tous les goûts et toutes les occasions.
En plus de proposer des offres d’hébergement, le site web de l’entreprise présente une série d’activités à faire et de lieurs touristiques à visiter dans Charlevoix toute l’année. On a donc l’embarras du choix. On y présente aussi les festivals régionaux de même que les meilleurs endroits pour se restaurer. Une équipe de sept collaborateurs.trices mettent à jour ces sections en permanence.
Les vacanciers à la recherche de la perle rare peuvent trouver aisément en utilisant l’outil de recherche du site web, ou encore en se rendant rencontrer les gens aux bureaux de Baie Saint-Paul.
Hébergement Charlevoix
Bref, 20 ans d’expérience en hébergement de location, c’est certainement un gage de professionnalisme et de qualité. De plus, Daniel Guay est administrateur de la Corporation de l'industrie touristique du Québec (CITQ), qui est responsable entre autres de l’enregistrement de l’hébergement touristique au Québec. Toutes les inscriptions du site d’Hébergement Charlevoix y sont enregistrées.
Hébergement Charlevoix
Hébergement Charlevoix
hebergement-charlevoix.com
43, rue Racine
Baie-Saint-Paul, Qc G3Z 2P9
418 435.5107

Ce titre est destiné surtout à attirer l’attention sur une femme entrepreneure qui a créé il y a plus de 25 ans le Centre de l’Émeu de Charlevoix (CEC), un centre d’élevage et de valorisation de l’émeu, animal exotique et surprenant présent à la ferme familiale Tremblay depuis 1997.
Le Centre de l’Émeu de Charlevoix (CEC) est guidé par les valeurs intrinsèques de Raymonde Tremblay, fondatrice et propriétaire, lesquelles sont liées à la santé, à la famille et à l’environnement. Elle a fait réaliser au fil des années de activités de R&D qui ont permis de développer une gamme de produits pour le soin du corps, notamment.

Centre de l'émeu
Juste à côté de cette ferme et centre d’interprétation qu’on peut visiter et où on peut goûter à la viande et tester les produits santé, la maison familiale des Tremblay, où Raymonde poursuit l’opération d’une résidence touristique au 2e étage, que sa mère Gertrude Gagné a entrepris en 1979, d’abord comme gîte du passant, après le décès de son mari.


Appartement avec vue

Chez Gertrude
La Résidence touristique Chez Gertrude que l’on connaît aujourd’hui opère depuis 2006-2007 et consiste en un appartement de 4 chambres pouvant accueillir de 6 à 9 personnes. On y trouve une salle de séjour bien éclairée où il fait bon se retrouver, une salle à manger pour 10 personnes, une cuisine bien équipée, un hall d’entrée avec rangement multiples, un grand patio avec vue magnifique du Mont du Lac des Cygnes et de la ferme d’émeus voisine. On y a aussi accès à une salle de bain privée, à deux salles de bain partagées et un petit évier dans toutes les chambres. Des commodités variées sont aussi présentes, comme laveuse et sécheuse, planche et fer à repasser, séchoir à cheveux, BBQ.
La literie et les serviettes sont fournies.
Chez Gertrude
Bien entendu, la visite du Centre de l’émeu et de ses divers attraits est incluse dans le forfait. La résidence est louée à un seul groupe à la fois, ce qui assure la tranquillité des lieux aux occupants.
Chez Gertrude
Avantageusement située au cœur du village, la résidence permet à ses occupants d’aller profiter de plusieurs activités et attraits touristiques de la région, dont le Parc des Grands Jardins donnant accès à la magnifique région des montagnes de Charlevoix.

Le Centre de l’émeu, toujours aussi fascinant
En 1997, Raymonde Tremblay, avec la complicité de son conjoint Guy Filion, en partenariat avec son frère Damien, sa mère Gertrude Gagné et un ami, Guy Simard, relancent les activités sur la ferme familiale inexploitée depuis deux décennies avec un projet inusité. De cette association naît le Centre de l’Émeu de Charlevoix (CEC).
Centre de l'émeu
Une quarantaines d’émeus débarquent dans les bâtiments construits par les aïeux Tremblay. Plus tard, on construit ce qui devait devenir l’étable d’engraissement pour abriter les émeus en période hivernale et assurer ainsi leur confort. Depuis, le centre a franchi plusieurs étapes de son développement pour finalement devenir l’ÉCONOMUSÉE de la huilière, en 2015, pour regrouper sur un même site toutes les activités du CEC avec la construction d’un nouveau bâtiment.
Depuis 2020, le CEC est devenu un site agrotouristique qui offre un monde de découvertes via une expérience élargie et intégrée. Il y naît plus de 200 bébés émeus chaque année.
Centre de l'émeu
En 2023, explique Raymonde Tremblay, les visiteurs pourront profiter encore des repas préparés par un chef cuisinier spécialisé dans le traitement de la viande d’émeu. On y trouvera aussi des mets cuisinés prêt à emporter. Plusieurs activités de sensibilisation et d’interprétation seront encore proposées aux visiteurs. Sans parler de la boutique où les produits pour les soins du corps, à base d’huile d’émeu pure, sont offerts.

Chose certaine, Raymonde Tremblay mène en parallèle ses deux fonctions de « fermière entrepreneure » et d’aubergiste, avec détermination et passion.

Le Centre de l’émeu de Charlevoix
fermeemeu.com
710, rue Saint-Édouard
Saint-Urbain, QC G0A 4K0
(418) 639-2606


Résidence touristique Chez Gertrude
gertrude.qc.ca
706, rue Saint-Édouard
Saint-Urbain (QC) G0A 4K0
418 639-2205

Elle est encore toute jeune. Elle a du caractère. Elle est remplie d’œuvres colorées et diversifiées. Tableaux, sculptures, bas-reliefs, petits meubles, et autres produits mix médias. Elle loge dans ce qui fut longtemps un motel se rappellent les gens du coin. Rue Richelieu, derrière le Musée de Charlevoix. Le 500, c’est l’adresse. C’est même le père de la galeriste Guylaine Fournier qui l’avait construit. Il n’en reste pas grand-chose, mis à part les murs extérieurs et la fondation.

500 Richelieu
C’est en 2021 que Guylaine et son conjoint et copropriétaire Pierre Pellerin entreprennent de transformer cet espace cloisonné acheté quelques années plus tôt. Qui plus est, le bâtiment est directement voisin de la maison qu’elle habite à La Malbaie, secteur de Pointe-au-Pic.


Aujourd’hui, elle est fière de recevoir les visiteurs à sa galerie qui en met plein la vue dès qu’on y entre. La lumière du jour est omniprésente grâce aux nombreuses fenêtres tout autour. Des éclairages bien dirigés mettent en valeur les différentes œuvres.


Guylaine Fournier a plus de 18 ans d’expérience comme galeriste, à sa galerie de la rue Saint-Jean-Baptiste dans le vieux Baie-Saint-Paul dont est la propriétaire unique. La galerie de La Malbaie est toutefois indépendante de l’autre puisqu’elle est dirigée en copropriété, même si plusieurs artistes voient leurs œuvres présentées dans les deux galeries.

500 Richelieu
Fait intéressant, le Manoir Richelieu de Pointe-au-Pic a demandé récemment d’exposer une soixantaine d’œuvres provenant de la Galerie 500 dans quelques salles et lieux communs de l’hôtel, ce qui offre une belle visibilité, il va sans dire. En plus de la reconnaissance de la qualité du produit.


Guylaine Fournier ne se destinait pas du tout à cette profession. À 17 ans, elle a quitté le foyer familial de Charlevoix pour aller compléter des études. Puis à l’âge de 22 ans, elle devient propriétaire d’un hôtel. Plus tard, l’opportunité est arrivée à Baie-Saint-Paul, alors qu’un artiste peintre qui tenait atelier et qui cherchait une relève l’invite à l’aider avec le service à la clientèle. Après deux mois, il lui propose de tout transférer à son nom et c’est ainsi qu’elle devint galeriste.


Ce qui la motive, ainsi que son conjoint, dans le choix des artistes, ce sont plusieurs facteurs, dont la diversité, la différence, le contact avec l’artiste, et bien sûr des coups de cœur, dans les styles contemporains, figuratifs et surréalistes. Certains artistes deviennent des amis avec le temps.

E500 Richelieu
Quelques projets les animent actuellement, comme la transformation du second étage de logement à galerie, incluant la réalisation d’un escalier intérieur pour y accéder. On devrait pouvoir découvrir cette nouvelle section dès juillet 2023. Puis on souhaite développer la tenue d’événements, comme des vernissages, des activités culturelles, entre autres sur la terrasse extérieure qu’on aménagera à ces fins.


Bref, Guylaine Fournier déborde d’enthousiasme à propos de l’avenir de la Galerie 500. C’est essentiellement sa clientèle qui la motive à se dépasser.
500 Richelieu
Galerie d'art 500 Richelieu
galerie500richelieu.com
500, rue Richelieu
La Malbaie, Qc
(418) 665-7768

Qu’on se le dise : la première édition de l’événement Fierté Charlevoix, qui se tiendra du 19 au 25 mai à divers endroits de la région de Charlevoix, dont La Malbaie et Baie-Saint-Paul, aura de quoi satisfaire les gens qui se rendront participer à l’une ou l’autres des nombreuses activités au programme.
En dévoilant la programmation lors d’une conférence de presse le jeudi 20 avril au Musée de Charlevoix à La Malbaie, la coordonnatrice du comité organisateur, Caroline Dufour, n’a pas manqué de souligner la contribution et la collaboration exceptionnelles de nombreux partenaires du milieu, dont le monde municipal. Plusieurs maires et représentants de conseils municipaux de Charlevoix étaient d’ailleurs présents à cette occasion.

Fierté Charlevoix lancement

C’est d’ailleurs par le lever du drapeau de la diversité sexuelle et de la pluralité des genres devant les hôtels de ville que cette semaine prendra son envol dans le cadre de la Journée mondiale de lutte contre l’homophobie et la transphobie, le 17 mai. La population sera invitée à y assister. L’horaire de ces levées de drapeau se trouve sur le site web de Fierté Charlevoix.

Jean-François Quesnel Hosanna
La programmation propose une diversité d’activités dont des conférences, des spectacles d’artistes de drag (au Musée d’art contemporain et au Casino), du théâtre avec Hosanna de Michel Tremblay, un brunch au Casino de Charlevoix, un marché communautaire, une activité sur la ferme avec Fierté Agricole, une exposition photographique au Musée de Charlevoix, etc.

Musée Charlevoix concours
Il y aura également des activités de sensibilisation dans 13 écoles grâce à la participation de GRIS-Québec et le soutien de Gris-Chaudière-Appalaches et Gris-Montréal. On tiendra des discussions permettant de démystifier la diversité sexuelle et la pluralité des genres auprès des jeunes du secondaire. L’organisme propose plusieurs services, dont une ligne d’écoute et des accompagnements en groupe pour les parents.
Fierté Charlevoix s’est associé des figures bien connues de la communauté, dont la porte-parole Gabrielle Boulianne-Tremblay, actrice et autrice originaire de Saint-Siméon, et l’artiste drag Océane Aqua-Black, (alias Thierry Simard, un Baie-Saint-Paulois), que plusieurs ont découvert au concours Canada Drag Race l’an dernier, pour ratisser large auprès du public. « L’idée c’est que tous puissent ouvrir leurs horizons et s’amuser », explique Caroline Dufour.

Gabrielle Boulianne-Tremblay
La porte-parole présentera deux conférences durant cette semaine, dont l’une aborde les thèmes de la résilience et de son parcours inusité en tant que femme trans artiste pluridisciplinaire.
Le comité organisateur de Fierté Charlevoix est convaincu que cette programmation saura satisfaire les personnes intéressées et préoccupées par les questions reliées à la communauté LGBTQ. Les gens sont invités à consulter le site web pour plus de détails.

Fierté Charlevoix
fiertecharlevoix.com
Caroline Dufour, coordonnatrice

Fierté Charlevoix lancement

le-saint-amour

Le Vieux-Québec est la destination touristique la plus populaire au Québec et compte plusieurs des meilleurs restaurants de la ville. Dans la lignée de Serge Bruyère, plusieurs grands chefs québécois se retrouvent à Québec. Mentionnons entre autres Jean-Luc Boulay (le Saint-Amour et Chez B oulay), Arnaud Marchand (Chez Boulay), Daniel Vézina (Laurie Raphaël) et Louis Pacquelin (Panache). 

Jean-Luc Boulay et Arnaud Marchand de Chez Boulay offrent l'expérience de la cuisine du nord de la France tout en mettant en valeur les produits locaux typiques. Il est situé au rez-de-chaussée de l'élégant Manoir Victoria, sur la rue Saint-Jean. Tout près, M. Boulay préside également les activités de cuisine de Saint-Amour, une figure marquante de la scène gastronomique québécoise. De plus, Saint Amour figure dans le top 10 des restaurants gastronomiques de Trip Advisors et il n'est pas rare de voir une célébrité assise là.

Situé dans un ancien entrepôt du 18e siècle dans le Vieux-Québec et faisant partie de l'Auberge Saint-Antoine, le restaurant Panache propose le menu raffiné du chef Louis Pacquelin. Là, vous pourrez découvrir les objets exposés sur les murs du bâtiment, rappelant la riche histoire de la colonie française.

Les touristes apprécieront également Les Anciens Canadiens, un restaurant établi dans un édifice patrimonial, où vous pourrez découvrir ou redécouvrir certains des classiques de la cuisine traditionnelle québécoise. Près du Château Frontenac, le Continental est réputé pour ses flambés et sa cuisine au guéridon. Tout près, Le Parmesan propose de délicieux plats de la cuisine italienne.

À quelques minutes du Château Frontenac, le Café de Paris vous propose des classiques des cuisines française et continentale.

Rempli de charme, d'histoire et de saveurs délicieuses, le Café de Buade, situé à quelques pâtés de maisons du Château, est le plus ancien restaurant de Québec et propose sa fameuse côte de bœuf ainsi que des burgers, pâtes, poissons et viandes grillées.

Le Pub d'Orsay à proximité est aussi une institution de grande valeur de Québec avec ses grillades, fruits de mer, moules, pâtes et salades.

Sur la rue Saint-Jean, pour un cadre animé, les Frères de la Côte proposent une cuisine copieuse d'inspiration méditerranéenne et leur filet mignon et la viande de cheval demeure un classique. Plus loin, L’Entrecôte Saint-Jean est une véritable institution. Ce bistro d’inspiration parisienne propose le meilleur steak-frites à l’intérieur de la ville fortifiée.

Dans le secteur du Vieux-Port, sur Sault-au-Matelot, plusieurs choix s’offrent aux visiteurs affamés. Dans des décors rustiques ou encore des lieux aux murs remplis d’histoire, les chefs créent quotidiennement des menus originaux qui plairont à tous les goûts.

Par exemple, sur Sault-au-Matelot, L’Échaudé est la pierre angulaire de la gastronomie du Vieux-Port depuis 30 ans. L'ambiance décontractée, le personnel attentionné et une carte des vins de premier ordre compléteront les savoureux plats de ce restaurant et sa cuisine bistrot.

Sur Saint-Paul, venez savourer une cuisine française authentique dans l’atmosphère charmante et romantique du Café Saint-Malo. Fidèle à ses racines de bistro français d’inspiration méditerranéenne, son menu bistronomique met à l’honneur de savoureux produits du terroir.

Vieux-Québec et Vieux-Port

QuebecChateauFrontenacchamplain


Marcher dans les rues du Vieux-Québec, c'est comme suivre les pas des pionniers qui ont donné naissance à cette nation. Fondée en 1608 par Samuel de Champlain comme comptoir de traite, la colonie s'est d'abord développée autour de l'Habitation de Québec avant de s'étendre dans les premières rues tracées autour de la place Royale au cœur du Vieux-Port. Restauré au début des années 1970, ce quartier historique nous ramène à la capitale de la Nouvelle-France à la fin du XVIIe siècle. C'est l'époque de Louis XIV, dont un buste orne la région. Comme je suis moi-même un descendant de Mathurin Gagnon, l'un des premiers marchands du Québec et dont la maison et le commerce de détail étaient situés sur le site actuel du parc Sault-au-Matelot (ou Parc de l'Unesco), les pavés de ces sites historiques sont comme renouer avec l'histoire de nos racines dans ce pays. A quelques pas, Place Royale est le site principal des Fêtes de la Nouvelle-France, recréant l'époque coloniale française de ses habitants d'origine.

Dans le Vieux-Port, il faut absolument visiter le Musée de la Civilisation. Le quartier abrite de nombreux établissements accueillants pour les homosexuels, parmi lesquels le restaurant Marie-Clarisse, ouvert au pied de l'escalier Casse-Cou par le célèbre chef Serge Bruyère.

En remontant vers Haute-ville, on peut admirer les éléments de fortification qui ont rendu le Québec unique, car c'est la seule ville encore fortifiée en Amérique du Nord. C'est le quartier communément appelé Vieux-Québec. Construit à la fin du XIXe siècle près du fort Citadelle, l'hôtel Château Frontenac surplombe la place Royale d'un côté de la Terrasse Dufferin. Ce dernier est une passerelle magnifique offrant une vue spectaculaire sur la région et est parfait pour des promenades romantiques. On comprend aisément pourquoi les fondateurs du Québec ont choisi cet endroit stratégique pour établir la colonie, qui allait devenir la capitale de la Nouvelle-France, puis du Bas-Canada et enfin du Québec.

Le mode de vie gay a pris racine assez tôt dans le Vieux-Québec. Le Sauna-hôtel Hippocampe de la rue Mac Mahon, le plus ancien établissement gai encore en activité dans la province (où certains pourraient reconnaître les intérieurs utilisés pour le film Le Confessionnal de Robert Lepage), est ouvert depuis plus de quatre décennies. Le propriétaire, Yvon Pépin, avait déjà tenu des bars dans de nombreux clubs du Vieux-Québec, à une époque où la vie homosexuelle était encore clandestine.

André Gagnon

Il était une fois une mercerie dans Hochelaga-Maisonneuve. Mais la mercerie cessa d’exister. Puis le local demeura inoccupé un certain temps. Enfin, deux cabotins dans l’âme, Yves Robillard et Bertrand Lacour, qui vivaient alors d’autres expériences professionnelles, le découvrirent et décidèrent d’y tenir commerce. Ainsi est né le Restaurant Cabotins en 2004.
Pourquoi cabotins ? Certainement pas en prenant la définition du terme au pied de la lettre. Parce que loin d’eux la médiocrité et les attitudes prétentieuses. Par contre, ce sont de bons vivants avant tout et pas question de se prendre au sérieux. Si chacun des deux fondateurs a des racines dans le monde du théâtre (Bertrand) et de la télévision (Yves), cela n’en fait pas pour autant des pitres de la scène de la restauration. Au contraire, à dix-huit ans, le resto est devenu une véritable institution dans HoMa sans perdre un sou de son esprit cabotin.

Cabotins
Depuis son arrivée dans le quartier, l’endroit est devenu rapidement le rendez-vous des amateurs de bonne bouffe qui aiment les endroits originaux et peu banals. Parce qu’au-delà du menu qui propose des plats particulièrement attrayants et classiques de la cuisine du sud de la France modernisée, avec des appellations qui titillent les papilles gustatives, c’est un lieu de rencontre apprécié des clients qui y viennent de partout en ville et de la grande région montréalaise.
En été, la terrasse sur le trottoir de la rue perpendiculaire crée une ambiance agréable et permet des moments précieux entre amis ou en famille.

Cabotins
On y apprécie particulièrement les entrées de crabe, de boudin noir, de charcuterie et de carpaccio. En plat principal, les raviolis de riz, la tartiflette Cabotins, la dorade, le cassoulet ou le tartare de bœuf, sans oublier le risotto fruits de mer, régalent les plus fins palais. Côté sucrerie, le pouding chômeur trône au milieu de tartes et de gâteaux des plus succulents. Et faut-il le préciser, depuis la pandémie, on y apporte son vin pour accompagner ces agapes (et même sa bière est-il mentionné).

Cabotins
Le chef de Cabotins se fait un honneur de travailler avec de petits fournisseurs afin d'offrir des aliments de proximité et de qualité. Ainsi, la ferme Guy Noiseux de Marieville pour le bœuf Wagyu, Arhoma de Montréal pour la boulangère, Pré du Mouton Noir à Carignan pour l'agneau, Les lapins du Clapier à Beaurivage, la Fabrique à miel de Melbourne, et la Tisanerie Mandala de Montréal, sont parmi les lieux qui sont encouragés pour leurs produits de qualité.
On offre aussi des menus spéciaux pour groupes à certaines périodes de l’année. On prépare aussi des mets pour emporter et des plats congelés à cueillir au comptoir.


Cabotins
Désormais répertorié dans la plupart des guides gastronomiques et touristiques imprimés ou sur le web, il n’a de cesse de se créer de nouveaux adeptes. Le patron parle d’une clientèle provenant à 60 % d’ailleurs que le quartier ou la ville immédiate.
Il ne faut surtout pas oublier un des éléments majeurs qui font le charme de l’endroit : le décor. La regrettée mercerie hante toujours les lieux. Un mur tapissé de boutons, des patrons de couturiers plaqués dans des fenêtres, des mannequins de vitrine installés à l’entrée et même au plafond, de même que plusieurs autres vestiges du monde de la confection de vêtements pour hommes animent la salle à manger. On en retrouve même à la table alors que la serviette consiste en une chaussette blanche. Enfin, des dizaines de lampes de tables de diverses époques et divers styles sont accrochées au plafond, à la renverse, en guise d’éclairage.
Nous avons également été charmés par ce grand ilôt central autour duquel gravitent les cuisiniers et les serveurs et serveuses, créant une dynamique qui fait en sorte qu’on a l’impression que nos plats sont cuisinés tout à côté. Pas de cuisine en catimini chez Cabotins.
Le restaurant emploie une dizaine de personnes. On sert les clients du mercredi au samedi en soirée. Il est préférable de réserver.

Cabotins restaurantcabotins.com 

4821, rue Sainte-Catherine Est
Montréal, QC H1V 1Z7
514-251-8817

La vie est faite de diverses expériences qu’on souhaite généralement positives et agréables. Certaines arrivent d’elles-mêmes, sans qu’on les provoque. D’autres doivent êtres suscitées et ce sont souvent les plus excitantes. Comme par exemple, aller profiter d’un repas dans une institution montréalaise de plus de 17 ans où on mange dans le noir total. C’est réellement SENSationnel. Parce que tous les sens, sauf la vue, sont hyper sollicités.

O Noir
Alejandro Martinez a imaginé et fondé le restaurant O’Noir de Montréal en 2006, le premier du genre en Amérique du nord. Ce concept déjà présent en Europe et en Australie a séduit Alejandro et quelques membres de sa famille qui sont devenus ses partenaires dans l’aventure. D’abord installé rue Sainte-Catherine ouest, c’est maintenant dans un immeuble plus vaste et plus convenable pour rencontrer toutes les normes d’un tel commerce, qu’il se trouve depuis 2016, rue Prince-Arthur, à proximité du Carré Saint-Louis.
On y trouve deux salles, une au rez-de-chaussée et une autre à l’étage. Au total, on peut accueillir jusqu’à 170 clients en une soirée. Sans compter la terrasse en été qui offre un menu différent, davantage bistro, sans réservation. O’Noir propose un menu qui offre une variété de mets en entrée et en plat principal, en plus des desserts. On y trouve aussi une variété de boissons, de cocktails et de vins. Pour les prix, on a le choix entre 2, 3 ou 4 services à tarifs fixes, peu importe les plats choisis, plus les boissons et vins. Le menu varie 3 ou 4 fois l’an, selon les saisons et les événements.
Mis à part qu’on s’y trouve dans l’obscurité dès qu’on quitte le hall d’entrée où on est chaleureusement accueilli, et où on fait ses choix au menu pour les boissons et les mets, le reste demeure plutôt conventionnel. Un serveur nous amène vers notre table (on se demande comment il fait pour la trouver !!), et nous indique ce qui s’y trouve. Après qu’on se soit assis, on se familiarise avec son contenu : les ustensiles, une serviette, c’est tout.

O Noir
Fait à signaler : le personnel de service est composé de personnes vivant avec des déficiences visuelles importantes, spécialement formées pour ce travail. O’Noir travaille avec l’organisme Horizon Travail, lequel aide à former et à préparer les personnes malvoyantes à faire leur entrée sur le marché du travail. Disons-le, ces personnes font preuve d’une habileté, d’une courtoisie et d’une attitude exceptionnelles.
Rien n’est ménagé pour rendre l’expérience agréable et réduire toute forme d’inquiétude qui pourrait survenir lors d’une première visite. Bien entendu, les personnes souffrant de claustrophobie ou d’anxiété sévère n’y trouveraient pas grand plaisir. Les boissons et les plats sont apportés et placés sur la table avec indications précises du serveur. Cela a pour effet d’éviter des accidents ou d’avoir des gestes brusques qui pourraient avoir des effets désagréables. D’ailleurs, précise Alejandro, une personne se trouve en permanence dans la salle à manger pendant tout le temps où des clients sont attablés, pour des raisons de sécurité et de mesures d’urgence, au besoin.

O Noir
Alejandro est très fier de ce que lui et ses associés ont mis en place. Parce que, puisqu’il ne s’agit pas d’un établissement « normal », les questions de sécurité, d’hygiène, de qualité sanitaire et d’autres aspects quant à l’aménagement et aux opérations nécessitent l’application de règles et de normes rigoureuses. La formation du personnel est également primordiale et permanente. Les gens sélectionnés sur le volet sont tous bilingues et doivent apprendre à se familiariser totalement avec les lieux, en plus de pratiquer leur agilité à se déplacer dans le noir avec des plats et les servir aux bonnes personnes. Vraiment impressionnant !
Au total, O’Noir emploie environ 25 personnes. Toutefois, le personnel de la cuisine et celui du bar ne sont pas des non-voyants.
Enfin, mentionnons qu’il y a aussi un restaurant O’Noir à Toronto depuis 2009.

Restaurant O’Noir
onoir.com
124, rue Prince-Arthur Est
Montréal, QC H2X 1B5
514 937-9727


Dans une lettre ouverte ce mois-ci, constatant la dégradation depuis des années de l’environnement physique et social du quartier, la directrice de la SDC du Village Gabrielle Rondy lance un appel pressant à la formation d’un Comité intergouvernemental sur les enjeux prioritaires qui menacent la survie du Village et appelle les membres de la communauté à signer une pétition en ce sens sur le site de l’Assemblée nationale du Québec. Cette demande fait écho à la reconnaissance par l’Assemblée en mai 2019 du Village comme lieu de refuge et d’émancipation des communautés LGBTQ+. ‘’Le statu quo n’est plus une option pour le Village’’ conclut-elle.
Je suis certainement de l’avis qu’il est plus que temps que les différentes instances gouvernementales apportent un appui significatif à ce quartier au lieu de le regarder de haut, de détourner le regard ou d’y aller de bons mots creux. La dégradation de l'environnement du Village est manifeste et elle est étroitement liée à l'accroissement des lourdes problématiques sociales qui se concentrent à sa proximité. Il y a quelques semaines en prenant le métro à la station Papineau, l'expérience de me retrouver avec à mes côtés un jeune homme qui s'injectait en plein jour, alors qu'un autre jeune homme dormait sur les bancs de l'autre côté du quai, a achevé de m'en convaincre.

Jeunes de la rueJeunes de la rue

La naissance du Village dans un quartier charcuté

Quand j’ai habité le quartier pour la première fois il y a 45 ans, jeune étudiant, j’ai vu naitre le Village. C’était après les Jeux Olympiques de 1976 et la vague de répression policière pour ‘’nettoyer’’ le centre-ville d’une clientèle jugée honteuse et indésirable. Quelques établissements gais y avaient déjà pignon sur rue et dans les années qui suivirent le mouvement s’accéléra. Le quartier était depuis des années en plein déclin après avoir été charcuté pour la construction de l’autoroute Ville-Marie et avec la désindustrialisation du ‘bas de la ville’’.
La rue Ste-Catherine était dévitalisée dans l’est contrairement à sa partie ouest. Les locaux étaient beaucoup moins chers et depuis l’ouverture du métro l’ancien Faubourg Québec que ma grand-mère Gagnon, modeste couturière, regardait de haut du Plateau où elle avait vécu l'essentiel de sa vie, comme un quartier mal famé, était bien desservi par le métro avec trois stations entre le carrefour du métro à Berri et le Pont Jacques-Cartier. Le quartier n’était pas trop loin de la Main de Michel Tremblay et de bars gais qui existaient dans le Faubourg St-Laurent. Le Parc Lafontaine, lieu de drague gaie depuis des décennies, n’était pas trop loin non plus. Autant d’éléments réunis qui allaient faciliter l’émergence du Village. De plus, la nouvelle Cité des Ondes amenait une clientèle complémentaire permettant à plusieurs commerces de réussir en comptant sur les travailleurs du quartier la semaine et le jour et sur la clientèle gaie le soir et la fin de semaine.
La croissance du Village a été à son tour facilité par la présence d’élus gais rendue largement possible par la croissance de la communauté gaie du quartier, de Claude Charron à André Boulerice en passant par le conseiller municipal Raymond Blain. Leur présence è l’Assemblée nationale et à l’Hôtel de Ville a certes contribué à l’adoption de lois reconnaissant les droits LGBT et à un changement de cap dans l’attitude de la Ville à l’égard de la communauté.
En une vingtaine d’années, la croissance du Village a transformé le quartier. De quartier parmi les plus défavorisés, le déclin de la rue Ste-Catherine a été renversé et elle s’est revitalisée de Berri à Papineau. Cette revitalisation s’est faite presqu’exclusivement par les efforts et des investissements privés issus de la communauté contrairement aux autres micro-quartiers de l'arrondissement où des investissements publics importants ont été réalisés.

Revamper le centre-ville et pelleter les problèmes


Mais alors que le secteur qui est devenu le Village se revitalisait, de grands travaux largement subventionnés ont été faits au centre-ville plus à l’ouest. Alors que la désinstitutionalisation des patients des hôpitaux psychiatriques s’opérait et stimulait la résurgence de l’itinérance en l'absence de suivi psychosocial approprié, une pression s’est opéré pour tasser vers l’est les clientèles plus marginales et marginalisées que les autorités ne souhaitaient plus voir dans tous les micro-quartiers revampés du centre-ville, du Quartier du Musée au Quartier des Spectacles en passant par le Quartier international et aussi du Plateau en voie d’embourgeoisement.
Si bien qu’à la fin des années 1990, se greffant au réseau communautaire existant du Centre-Sud dont les clientèles déclinaient, les autorités ont jugé naturel de localiser ou de déplacer vers le quartier les différentes ressources pour les clientèles marginalisées, ressources en itinérance, en toxicomanie, en prostitution notamment. Leur concentration était une réponse lâche à l’insuffisance des ressources alors que l’État se désengageait. Le quartier avait toujours le stigmate de quartier pauvre et mal famé et on trouvait naturel d’y localiser de telles ressources même si les clientèles étaient pour la plupart exogènes. De plus, sa nouvelle identité gaie en faisait un quartier vu comme adulte, tolérant et marginal où la gestion de telles problématiques posaient moins problème que dans d’autres quartiers résidentiels à caractère familial.
Cette orientation était manifeste quand, à la fin des années 1990, la Ville avait proposé de faire du quartier une zone de déjudiciarisation de la prostitution de rue qui se déplaçait de plus en plus vers l’est depuis que le Red Light avait été ‘nettoyé’. Sachant très bien que la prostitution de rue était intimement liée à la toxicomanie à l’aube du 3e millénaire, l’ancêtre de la SDC, l’Association des commerçants et professionnels du Village s’était opposé à ce projet dément qui allait transformer le quartier en bordel et en piquerie à ciel ouvert. Et avec les autres associations de commerçants et l’appui massif de la population du quartier, ce projet fut défait et la Ville forcée de reculer. Ceci n’a toutefois pas mis fin au déplacement et à la concentration des problématiques sociales lourdes autour du Village.

Agir sérieusement en matière d'itinérance

Dès lors, il aurait fallu agir pour s’attaquer au problème le plus lourd, celui de l’itinérance qui recoupe très souvent celui de la toxicomanie et de la prostitution de rue. Mais au nom de l’’’action immédiate et urgente’’, on s’est limité à des expédients et à des demi-mesures réduisant le problème à un problème de ''cohabitation'' et d'offrir divers services de dernier recours et de refuges temporaires. Ce n’est que ces dernières années que, timidement, on s’est mis à comprendre que si on voulait agir en matière d’itinérance il fallait offrir un toit ET un suivi psycho-social et que de telles ressources ne devaient pas être concentrées dans un même quartier, mais près de tous les milieux de vie. Et on tarde toujours de comprendre que cette responsabilité revient d’abord et avant tout à l’État à travers les services de santé et de services sociaux, mais aussi de logement ce qui relève en partie du fédéral. Et non uniquement en comptant sur la police, la charité chrétienne ou sur les faibles ressources d’organismes communautaires… comme avant la Révolution tranquille.
Avec la pandémie et la crise du logement qui ont jeté des milliers d’autres personnes à la rue, action doit être prise maintenant de façon urgente et la SDC a raison de dire que le statu quo n’est plus acceptable. Sinon on risque fort de voir le quartier se transformer pour de bon en un Downtown East Side.

Des ressources pour faire face aux défis du Village

D’autant plus que le Village avait déjà d’autres défis qui lui sont posés par l’évolution sociale. Au fur et à mesure de l’acceptation, avec les rencontres en ligne qui remplacent les rencontres en personne, le Village perd de l’importance qu’il avait pour la communauté LGBT. Depuis plus de deux décennies, l’existence de la SDC a permis de freiner le déclin, déclin qui a été plus marqué pour les établissements LGBT dans les autres villes du Québec et jusqu’à Ottawa. Mais après des siècles de répression, au-delà des plates excuses pour celle-ci,  des reconnaissances symboliques, il serait plus que temps que nos gouvernements mettent la main dans leur poche pour faire réparation et permettre à notre communauté dans le Village, mais aussi partout au Québec, de se doter d’équipements collectifs, de centres communautaires, de centres culturels comme il en existe pour toutes les autres communautés, mais dont la discrimination systémique persistante nous prive.
Alors, pour toutes ces raisons, je crois qu’il est tout à fait pertinent de signer la pétition qui a été lancée en espérant qu’on s’attaque au fond du problème et qu’on ne se contente pas de demi-mesures cette fois-ci pour balayer la poussière sous le tapis. Et surtout de rassembler nos voix pour qu’elles soient entendues. Si nous voulons donner de la substance à la reconnaissance du Village comme lieu d'affirmation de nos communautés au Québec, comme symbole de l'accueil de Montréal pour les touristes LGBT du monde entier que la ville et le Québec revendiquent et non un ghetto déprimant qu'on préfère éviter. Surtout au moment où la pandémie a fragilisé tout ce que nous avons bâti depuis un demi-siècle pour sortir de l’ombre et marcher tels que nous sommes au grand jour.

André Gagnon, éditeur

Pétition
Pour signer la pétition:

https://www.assnat.qc.ca/fr/exprimez-votre-opinion/petition/Petition-9993/index.html

Flux RSS

Souscrire

Catégories

Mots clés

Autres articles

Archives